Dès lors que l‘idée de nationalisme était coupée de la réalité de la communauté française, elle devenait le réceptacle de tous les fantasmes et la source des pires dérives.
« Je crains » nous dit Michel, « qu’à trop se centrer sur une conception ontologique, sans rapport avec la France réelle, ignorant des obstacles concrets qui résistent à notre action, notre royalisme ne devienne au mieux que l’adhésion à un archétype (qui comme tout archétype se suffit à lui-même) et au pire à une idéologie.
Et il concluait : Ce n’est pas la Vie, ni l’Enfance que sauve une mère, c’est son enfant. »
Merci Michel pour cette leçon. Notre combat n’a rien à voir avec une virtualité idéologique. Nous ne combattons pas pour le royalisme, mais pour le roi dans sa réalité incarnée dans une famille bien vivante et en France.
De même, nous ne combattons pas pour une idée de la France, mais pour la France réelle qui est sous nos pieds et dont nous admirons les calvaires au croisement des routes de nos campagnes. (ce qui ne nous empêche pas de nous en faire une idée).
C’est ce combat pour le réel qui nous fait nous dresser contre la république qui n’est qu’un amas de concepts idéologiques et moralisateurs divinisé.
Cet amas de concept a le mérite d’organiser en permanence la compétition électorale dans le pays, jusqu’au pouvoir suprême, l’enjeu sublime qui signe glorieusement une fin de carrière. Et il faut reconnaître que notre classe politique est devenue experte en pugilat électorale, en coups bas, croche pattes et savonnages de planches. Mais, comme on ne peut être bon partout, les mêmes deviennent soudainement médiocre quand il s’agit de mener le pays et de défendre le bien commun.
Pour paraphraser Clémenceau, je dirais que « la politique est une chose beaucoup trop sérieuse pour la confier à des politiciens »
Car il s’agit de la France mes amis. Notre espace historique de solidarité, de culture, de partage d’une langue, de souffrances et de joies communes.
La France de Clovis, Hugues Capet, Saint Louis, Henri IV…
Nous sommes des héritiers, les héritiers d’un patrimoine qui s’est construit en quinze siècles. Héritage que nous devrons transmettre aux générations à venir.
Si aujourd’hui les visages se tordent devant la société qui se transforme sous les coups de boutoirs de Hollande, Taubira, Marie sol Touraine et tous les renégats anti-français qui composent le gouvernement de notre président normal. C’est que la République, comme la tunique de Nessus, empoisonne la France depuis deux siècles.
Il faut jeter au plus vite cette tunique au feu, il faut en finir avec la République. C’est la mission que nous nous sommes donnés à l’Action Française, c’est notre raison d’être. Servir la France c’est d’abord abattre la République.
Olivier Perceval - L’AF 2875
http://www.actionfrancaise.net/craf/?A-mes-camarades-de-l-AF