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  • Par pitié, cessez de parler de « dictature socialiste » !!!

    Cette expression débile est non seulement ridicule et fausse, mais elle est aussi contre-productive. Nous allons tenter brièvement de démontrer pourquoi.
    Le premier mensonge, c’est affirmer que le gouvernement actuel serait socialiste. C’est même plus qu’un mensonge, c’est une escroquerie politique en faveur de la « droite ».

    Les agissements du gouvernement actuel s’inscrivent dans la droite ligne de son prédécesseur. Non seulement le PS n’a plus rien de socialiste depuis Mitterand, mais avant même d’être élu, Hollande allait rassurer les traders de la city londonienne, leur déclarant publiquement que son gouvernement ne s’attaquerait pas au capitalisme ni au libéralisme. Ce que les droitards dénoncent à tort comme socialiste, c’est un étatisme détourné de sa mission originelle (qui existait sous Sarko et Chirac), le fiscalisme (une prédation mafieuse qui n’est pas nouvelle en France) et quelques avancées sociétales libertaires, qui ne servent qu’à amuser la galerie.
    Le mariage homo n’est pas socialiste, c’est au contraire une revendication bourgeoise et parisienne, qui permet de détourner un peu les français de leurs vrais problèmes.
    Bref, le PS n’est que l’aile gauchiste (et non l’aile gauche) d’un parti capitaliste unique, l’UMPS.
    Le gouvernement actuel n’est PAS socialiste, affirmer le contraire c’est sous-entendre que le capitalisme et le libéralisme sont la solution à nos problèmes.

    Ensuite, qu’est ce que la dictature ?
    Dans le sens commun, ce terme désigne tout simplement un régime autocratique (un seul chef) imposant une loi arbitraire au peuple qu’il gouverne. On comprend la dictature comme l’inverse de la démocratie, (qui elle serait le régime idéal selon la pensée unique).
    Le gouvernement du PS est-il une dictature ? Le mandat de François Hollande est il une dictature ?
    Assurément, la loi que nous subissons est arbitraire, puisque nous n’avons aucune participation ni véto à son élaboration. Le pouvoir peut nous réprimer à son aise. Mais il faut souligner que nos lois et notre répression ne sont pas du ressort de François Hollande. 80% des lois françaises sont produites à Bruxelles. On devrait donc parler de « Dictature européenne » si l’Europe n’était pas une oligarchie, ce qui est pire. Dans une dictature, l’autocrate est visible, on sait qui est le responsable, alors qu’une oligarchie n’a pas de visage. Ou plutôt elle en a mille, interchangeables, comme nos politiciens actuels.
    Hollande a-t-il un quelconque pouvoir personnel ? Il est permis de sérieusement en douter. François Hollande a remplacé DSK à la candidature du PS. Hollande n’est qu’un usurier de l’Union Européenne et du Parti Socialiste, qui est de fait oligarchique. Donc inutile de se fantasmer un « Hollande dictateur », puisqu’il ne sert qu’à amuser la galerie. Pour être plus juste, on peut dire que François Hollande n’est qu’un acteur tarifé, un porte-parole, un représentant de boutique.

    Pour aller plus loin, interrogeons nous. Qui sont les gens qui parlent de « dictature socialiste » ?
    D’une manière générale, l’opposition. Donc, en large partie, la droite, c’est-à-dire l’UMP et divers partis libéraux. Hollande a été élu au suffrage universel ; Sarkozy aussi. Les mêmes personnes n’ont pourtant pas hurlé à la « dictature sarkozyste » auparavant ? Je ne comprends pas. Hollande se sert d’outils de répression développés par Sarkozy. Il prolonge la politique étrangère de Sarkozy (notamment en Syrie). Il applique les lois votées par la droite (l’écotaxe).

    Ainsi, le dernier grand piège du slogan « dictature socialiste », c’est de réclamer l’alternance, le retour de la droite.
    Soulignons, pour enfoncer le clou, que beaucoup de gens qui aujourd’hui s’émeuvent de voir les CRS gazer et frapper des manifestants pacifiques de La Manif Pour Tous, applaudissaient quand le même traitement était réservé aux ouvriers manifestant contre les délocalisations. Arrêtons l’hypocrisie.

    Nous, nationalistes, avons compris que l’UMP et le PS se valent. Nous ne voulons pas plus de la droite capitaliste que de la gauche pourrie. Laissons les slogans de droitards aux droitards.
    Les nôtres resteront :

    « LIBRE, SOCIAL, NATIONAL ! »

    « NI DROITE, NI GAUCHE, REVOLUTION ! »

    Guillaume Lenormand pour le Cercle Non Conforme

    http://cerclenonconforme.hautetfort.com/archive/2013/12/01/par-pitie-cessez-de-parler-de-dictature-socialiste-5235797.html

  • LA DESINFORMATION MEDIATIQUE

    « Penche-toi toujours sur ceux contre lesquels certains rameutent les foules et brandissent les mots d’où déteint l’infamie. Tu peux être assuré que quelque chose dort en eux qu’ils n’osent pas affronter, une vérité dont ils ont peur et qu’ils tentent d’éteindre sous la cagoule des calomnies et des injures »(Jean Brune)

    L’article 19 de la Déclaration Universelle des Droits de l’homme et du citoyen est ainsi libellé :

     « Tout individu a droit à la liberté d'opinion et d'expression, ce qui implique le droit de ne pas être inquiété pour ses opinions et celui de chercher, de recevoir et de répandre, sans considérations de frontières, les informations et les idées par quelque moyen d'expression que ce soit »

    Belle profession de foi que voilà, mais si le XXème siècle a été indiscutablement celui de l’information, il aura été, indéniablement, celui du mensonge par lequel tant de tragédies ont vu le jour…

    En 1997, V. Volkoff dans « Petite histoire de la désinformation » entreprenait de donner une définition précise : « La désinformation est une manipulation de l'opinion publique, à des fins politiques, avec une information traitée par des moyens détournés ».

    François-Bernard Huyghe définit, de son côté, la désinformation comme le fait de « propager délibérément des informations fausses en les faisant apparaître comme venant de source neutre ou amie, pour influencer une opinion ou affaiblir un adversaire » (« L’Ennemi à l’ère numérique », PUF 2001).

    La désinformation est donc un transfert d’information mais qui comporte en lui-même une transformation de l’information initiale.

    Jean-Yves Le Gallou, écrivain, journaliste et énarque, probablement l’un des meilleurs connaisseurs de la désinformation et du monopole du « politiquement correct » résume dans un ouvrage remarquable : « La tyrannie médiatique », les douze thèses sur la désinformation médiatique, dénonçant en cela les techniques multiples de désinformation telles que : Occultation de certains faits, répétitions à l’infini d’autres faits, déformation, angélisation des « bons », diabolisation des « méchants », novlangue (nouvelle langue épurée et politiquement correcte qui est imposée) et, bien sûr, le bel et bon bobard.

    Il est de notoriété publique que les principaux médias colportent des nouvelles délibérément mensongères et sans fondement (la plupart du temps à la « une ») avant de se rétracter discrètement (quand ils le font !) en toute dernière page (beaucoup plus tard) s'ils sont contredits. Dans ce cas, le principe est de mettre le mensonge sur les rails de la conscience collective. Ainsi quand le mensonge est découvert, il est déjà trop tard et une large partie de la population ne s'en apercevra pas ou ne prêtera pas attention à la vérité rapportée. La méthode porte un nom : « Mentir bruyamment, se rétracter discrètement ». Pas très honnête mais terriblement efficace !

    La presse française est tellement aveuglée par un prisme idéologique qui conditionne toute sa perception de la réalité et de la vérité, qu’elle est désormais devenue une caste, une corporation qui vit repliée sur elle-même, coupée de ses lecteurs dont elle n’a plus vraiment besoin tant les subventions pleuvent avec quelque quatre milliards d’euros… En outre –selon Jean-Yves Le Gallou- les grands médias sont la propriété des banques et des multinationales : Rothschild à Libération, Lazard au Monde, le Crédit Mutuel et le Crédit agricole pour une partie de la presse quotidienne régionale. Pinault aux Echos, Dassault au Figaro, Bouygues à TF1, Tapie à La Provence et le Qatar pour Lagardère Active (Paris-Match, Télé 7 jours, Elle, Europe 1, etc…). Les intérêts des médias sont étroitement liés à ceux de la finance et de la mondialisation. Les médias sont un relais de puissance de la superclasse mondiale.

    Dès lors, les intérêts financiers et politiques primant, l’objectivité demeure un rêve inaccessible… La manipulation des nouvelles et opinions devient, quotidiennement, le reflet pervers d’une vision tronquée et manichéenne de l’information. Le regretté Serge de Beketch, journaliste de son état, vitupérait de la sorte : « Le journalisme ne permet pas de gagner sa vie. Ce qui permet de gagner sa vie c’est la prostitution journalistique. Mais c’est un autre métier. »

    Au temps de la guerre d’Indochine –déjà- le général Giap, chef de l’armée vietminh, disait après des combats perdus face aux soldats français : « Quand j’avais des doutes sur l’issue de nos combats, je lisais la presse parisienne… J’étais rassuré ». Les responsables du FLN, en Algérie, en firent autant et les Musulmans du Bled, rivés à leurs transistors, écoutaient « la voix de Paris » qui leur tenait un langage différent de celui des officiers français…

    Un machiavélisme féroce, irréfléchi et inconscient préside à l’élaboration du grand crime qui régit notre destinée… Les informations quotidiennes sont cyniquement dénaturées, des extraits tendancieux, des truquages perfides, des censures arbitraires en représentent seuls les pages les plus réalistes. La vérité est altérée par des récits orientés à l’excès et par omission systématique de tout ce qui conviendrait le mieux de mettre en lumière, tout cela afin de convaincre l’opinion publique –notamment quand le thème de l’immigration est abordé- que vouloir sauvegarder l’identité de sa patrie et de la civilisation dont elle fut le creuset n’est rien d’autre que du racisme. Par conséquent, rien de plus normal désormais que de voir la presse écrite et audiovisuelle répugner à donner l’identité des délinquants en fuite ou arrêtés. Autrefois on disait « un homme de type méditerranéen », maintenant on dit « un individu » sans autres commentaires…

    Benjamin Constant disait déjà que « l’Opinion française sait gré de l’hypocrisie comme d’une politesse qu’on lui rend ». Cela se vérifie journellement.

                Que l’on se souvienne de l’affaire Mohammed Merah, ce terroriste islamiste franco-algérien auteur des tueries de mars 2012 à Toulouse et Montauban. En trois expéditions, il avait assassiné sept personnes dont trois enfants et fait six blessés. A cette époque, la presse avait désigné un « tueur blanc aux yeux bleus », tout ça clairement identifié… sous un casque intégral. Des victimes de confession juive comptant au nombre des tués (dont les trois enfants), certains journalistes peu scrupuleux n’hésitèrent pas, sans honte aucune, à pointer du doigt l’extrême droite. Et quand le vrai visage du tueur fut dévoilé, l’un d’eux osa twitter : « Putain, je suis dégoûté que ce ne soit pas un nazi ! »

                Ce tragique fait divers aurait dû pourtant inciter ces mêmes délateurs à un peu plus de retenue dans leur jugement péremptoire en prenant pour justification cette sentence de Lénine : « Les faits sont têtus parce que ce sont les faits ! » Mais non ! Cette affaire n’aura pas réussi à leur ouvrir les yeux ! C’est ainsi que celle du « tireur fou » de BFM TV et de « Libération » aurait été une bonne occasion de renouer, sinon avec l’objectivité, du moins avec la prudence. Eh bien NON ! Bien que l’agresseur présumé portait une casquette ou un bonnet le rendant difficilement reconnaissable, certains journalistes (probablement les mêmes), étalèrent, sans la moindre pudeur, leur suffisance et leur morgue en présentant, 48 heures durant, l’agresseur comme « un homme de type européen, aux cheveux courts, voire rasés ». Au premier rang de ces  pseudos journalistes, la passionaria gauchiste, Caroline Fourest, militante lesbienne, un temps responsable du Centre gay et lesbien de Paris, n’hésita pas à jeter l’anathème sur l’extrême droite. Pour elle, « le tireur était un facho ! », sorte de Brejvik à la française !...

                En réalité, le tueur –également franco-algérien, dont le père, membre du FLN avait combattu la France- s'appelle Abdelhakim Dekhar, estampillé anti-fa, pour anti-fachisme, très connu dans les squats anarchistes ou d’extrême-gauche.  Le 4 octobre 1994, il avait fourni des fusils à pompe à Florence Rey et Audry Maupin qui avaient –lors de leur virée « anti-facho »- abattu, dans Paris, trois policiers et un chauffeur de taxi. Une fois son identité connue le mot d'ordre était désormais : « point d'amalgame, honte a ceux qui tenteraient de récupérer l'affaire ! »…  Cela s’adressait surtout à ceux qu’ils avaient lynchés médiatiquement auparavant, par crainte d’une réaction bien légitime…

                Cependant, de mot d’excuse, comme pour l’affaire Merah, il n’y en eut point. Dans n’importe quel autre pays, cette pseudo enquête journalistique aurait valu à Caroline Fourest d’être radiée de la profession tant les montages étaient grossiers et falsifiés. Mais NON ! Elle a été promue ! « Dites à plusieurs reprises un mensonge et il deviendra une vérité » confiait le ministre de la propagande du IIIe Reich…

                Et pourtant, les précédents n’ont pas manqué… Il  y eut les actes de vandalisme perpétrés, il y a une trentaine d’années, dans un cimetière israélite de Carpentras. Les auteurs de cet ignoble méfait ne pouvaient être –selon les médias- que le fait de néonazis patentés… Il n’en fut rien. Il s’agissait, en l’occurrence, d’enfants de Bourgeois par trop éméchés…  On pointa également l’extrême droite lors des attentas antisémites de la rue Copernic, de la rue Marboeuf et de la rue des Rosiers, à Paris. Ils furent le fait de terroristes Palestiniens d’extrême gauche...

                C’est la presse qui tient l’opinion et elle sait bien ce qu’il faut lui dire et ce qu’il vaut mieux réserver ; elle ne désire nullement affronter une vérité dont elle a peur et qu’elle cherche à étouffer sous la cagoule des calomnies et des injures… « On a recours aux invectives lorsqu’on manque de preuves », disait Diderot. Son obsession devrait consister, surtout, à « ne pas faire d’amalgame » entre « les uns et les autres » car il pourrait amener à des solutions plus radicales qui résoudraient le problème mais par là même remettraient en cause un discours bien rodé et orienté.

    Victor Hugo se plaisait à dire qu’ « une calomnie dans les journaux c’est de l’herbe dans un pré. Cela pousse tout seul. Les journaux sont d’un beau vert. »

                Mais il appartient à tous ceux qui se réclament du monde libre de réagir. Rien n’est jamais achevé dans un temps qui se poursuit. La vérité et la justice mettent toujours longtemps à se lever sur le monde ; malheureusement quand elles sont enfin là, il est souvent trop tard.

    José CASTANO

    e-mail : joseph.castano0508@orange.fr

    « Je connais une arme plus terrible et plus meurtrière que la calomnie, c’est la vérité ! » (Talleyrand)

    « La vérité, comme la lumière, aveugle. Le mensonge, au contraire, est un crépuscule qui met chaque objet en valeur »(Albert Camus)

  • Jacques Sapir : « Les Français s’attendent à une explosion sociale »

  • Bitcoin : La monnaie virtuelle dépasse le cours de l’or

    Le cours de la monnaie électronique a dépassé celui de l’once d’or en cours de journée avant de se stabiliser. La bulle Bitcoin semble irrésistible.

    Tout un symbole, la devise électronique Bitcoin a dépassé le cours de l’once d’or vendredi avant de se stabiliser. A près de 1250 dollars, la bulle continue d’enfler autour de la monnaie digitale créée en 2009, et qui valait à peine 1 dollar 3 ans plus tôt et 100 dollars en mars dernier.

    Elle a déjà connu des baisses de 20% à 30% en cours de journée, mais rien n’y fait, son ascension semble irrésistible. Trop peu de Bitcoins sont en circulation au regard de la demande massive, en provenance notamment de la Chine. Dès que son cours a franchi les 400 dollars, les investisseurs et spéculateurs chinois sont entrés dans la partie. Certains estiment que leur prochain objectif est la barre des 8888 dollars, le 8 étant un chiffre porte-bonheur très prisé dans le pays… Aujourd’hui, la spéculation s’est emparée comme jamais du bitcoin, qui reste pourtant une devise de l’économie souterraine.

    On estime que seules 5 % des transactions quotidiennes servent à acheter des biens ou services dans l’économie réelle, le reste n’est que pure spéculation.

    Ses propriétés de dé-corrélation avec les autres marchés traditionnels en font un actif de choix à ajouter au menu de ceux qui sont prêt à tolérer ses très fortes variations et sa volatilité hors normes. Aucune valeur fondamentale objective ne la rattache à la réalité.

    e-gold première tentative de détrôner l’or

    Réservoir de valeur, actif de diversification ou devise refuge anti-crise, les avantages de cette monnaie décentralisée sans banque centrale apparaissent aux yeux de certains investisseurs bien plus importants que ses risques et défauts. De quoi la faire entrer dans « la cour des grands ». Ce rêve de concurrencer le métal précieux, une ancienne devise électronique, e-gold, avait tenté de le réaliser dans la première partie des années 2000 avant d’échouer. Devenue la monnaie d’échange de l’économie souterraine et de tous les trafics, elle disparut en 2005 et son fondateur fit un passage derrière les barreaux.

    Devises digitales, un marché de 15 milliards de dollars

    La bulle Bitcoin a provoqué dans son sillage l’envolée de la quarantaine de devises électroniques (Litecoin, Namecoin, Peercoin, Infinitecoin, Quarkcoin…), bien plus modestes et moins connues qu’elles, et qui ont été lancées pour la plupart cette année. Ce secteur des monnaies digitales pèse désormais près d’une quinzaine de milliards de dollars et grossit très vite du fait de l’engouement autour de ces nouveaux moyens de paiement. De quoi susciter la vigilance des autorités.

    4850 % de rendement annuel

    100 personnes détiennent 20% des Bitcoins en circulation, soit autour de 2,2 millions d’unités, d’après le site zero hedge.

    Parmi eux, un investisseur détient déjà un magot estimé à près 140 millions de dollars. Les jumeaux Winkloss qui veulent lancer un fonds coté en bourse (ETF) indexé sur le Bitcoin en sont des détenteurs importants tout comme le hedge fund Exante, spécialisé sur cette devise et qui affiche un rendement annuel époustouflant de 4850% grâce à un stock de plus de 60 000 bitcoins… Les autres fonds alternatifs sont jusqu’ici restés à l’écart de cette monnaie particulièrement volatile. Michael Novogratz, le co-responsable des investissements d’un des plus gros hedge fund au monde, Fortress (55 milliards de dollars) a annoncé qu’il avait placé de l’argent sur cette monnaie mais à titre personnel alors qu’une autre star du secteur, le très influent Ray Dalio de Bridgewater trouve le concept intéressant mais veut encore éclaircir certains points avant de songer à y investir.

    Les Echos

    http://fortune.fdesouche.com/336649-bitcoin-la-monnaie-virtuelle-depasse-le-cours-de-lor#more-336649

  • Accord UE/Kiev : Poutine ne veut pas ouvrir le marché russe aux produits européens

  • Apprendre à témoigner dans les médias

    Paroles de catholiqque lance une nouvelle session de formation dans le but de réfléchir à la meilleure façon de témoigner de notre foi dans les médias sur les thématiques les moins faciles. 6 conférences sont organisées les lundis 6, 13, 20, 27 janvier et 3, 10 février 2014 de 20h à 22h.

    • 3 lieux en simultané :
      • Paroisse Saint-Ambroise  71 Boulevard Voltaire, 75011 Paris
      • Paroisse St Léon 1 Place du Cardinal Amette, 75015 Paris 
      • Paroisse St Jean-Baptiste 158 Avenue Charles de Gaulle, 92200 Neuilly-sur-Seine
    • Le Week-end d'entrainement est fixé le samedi 15 et le dimanche 16 mars 2014 à la Paroisse de Châtillon (92)

    Participation aux frais : pour les six conférences : 38 euros (19 € pour les étudiants et les chômeurs),  pour le week-end d'entrainement : 40 euros (20 € pour les étudiants et les chômeurs). Inscription.

    Le détail de la formation :

    Six soirées sont organisées, six lundis soirs qui se suivent avec deux heures de conférence, de 20h30 à 22h30 (sauf à St Ambroise de 20h à 22h).

    Les conférenciers sont choisis avec soin pour leur compétence et leur fidélité à la foi de l'Eglise.

    Les six thématiques retenues sont les suivantes :

    • L'Enigme du Mal
    • La sexualité
    • La défense de la vie
    • Le regard catholique sur l'Economie
    • Le passé de l'Eglise
    • Le témoignage et la laïcité

    L'ordre des conférences n'est pas nécessairement celui de cette liste, cela dépend de la disponibilité des conférenciers. Après cette formation de base, ceux qui le désirent peuvent bénéficier d'un week-end complémentaire (2 journées consécutives de 9 h à 17h30).

    • soit un media-training : formation aux techniques de communication de la presse papier, radio, internet et télévision, par des journalistes ou des intervenants qualifiés
    • soit une formation internet : intervention sur les blogs, forums de discussion, site des journaux, Wikipedia...

    http://www.lesalonbeige.blogs.com/

  • Faut-il défendre le modèle agricole breton ?

    L’agriculture en France, qu’elle soit bretonne ou d’autres régions, est organisée sur un modèle hérité de l’après seconde guerre mondiale. Plusieurs années encore après la fin de la guerre, les français utilisaient des tickets de rationnement pour se procurer des denrées alimentaires de base.

    L’Etat a donc développé une politique productiviste, qui avait pour seul but de répondre à ce problème de pénurie alimentaire. Force est de constater que la politique mise en place a permis de relever ce défi, et ceci grâce à une très importante mobilisation du monde rural et agricole lui-même : le mouvement coopératif s’est développé à vive allure, les animateurs ruraux se sont multipliés, portés par les syndicats ou par des mouvements comme la JAC (Jeunesse Agricole Catholique). Ils vulgarisaient l’intensification de la production basée en augmentant la mécanisation, l’utilisation de semences et d’engrais plus performants, d’herbicides et de pesticides pour diminuer les temps de travail.

    Bien que les défis du pays aujourd’hui n’aient plus rien à voir avec les défis de la France au sortir de la guerre, les grandes lignes de notre système de production sont restées les mêmes : les différents gouvernements – ou est-ce le régime lui-même ? – ont montré leur incapacité à s’adapter au réel. Aujourd’hui, il n’y a plus de sous-production alimentaire en France mais il y a pénurie d’emplois, désastres environnementaux, désertification du monde rural, pertes de biodiversité, famines dans les pays du Sud, malbouffe et problèmes de santé publique dans notre pays. Mais l’agriculture reste productiviste. Le syndicat agricole dominant s’est accaparé la question du modèle agricole et pourtant : le choix du type d’agriculture impacte toutes ces questions ! De nombreux autres acteurs devraient être impliqués dans les débats sur le modèle agricole.

    En faisant le choix de la spécialisation régionale (cochons en Bretagne, blé en Beauce, soja au Brésil) voire nationale (avec le quasi abandon en France de la culture des oléo-protéagineux), la stratégie productiviste mise en œuvre visait un rationalisme tayloriste. Mais la réalité naturelle, biologique, a été oubliée : la monoculture, quasi sans rotation, n’est pas possible durablement si l’on vise des rendements élevés. L’ajout toujours plus fort d’engrais chimiques peut un temps les faire croitre, la sélection et les bricolages génétiques peuvent également concourir à les augmenter, il vient un moment où l’on doit incorporer des gènes de bactérie à une plante (OGM) pour tenter de les maintenir : mais aujourd’hui, malgré tout, les rendements des céréales baissent en France. Nous avons consommé le capital productif de nos sols, laissant à nos enfants des substrats pollués et inertes là où nous avons reçu des terres que les générations précédentes avaient préservé, en y rapportant le fumier de leurs étables, en y alternant les cultures.

    Le développement de l’économie libérale a contribué à enfermer les producteurs dans un modèle dont ils sont devenus prisonniers. Les producteurs peuvent ils faire des choix techniques librement quand ils sont surendettés pour acheter un tracteur toujours plus gros, pour faire baisser toujours plus de charges de main d’œuvre ? Les entreprises de l’amont et de l’aval, dans l’économie mondialisée, n’ont cessé de se concentrer : quelle est la marge de manœuvre d’un producteur qui n’a quasiment plus le choix dans l’achat de ses intrants (5 entreprises tiennent le marché mondial des semences) ni le choix du débouché ? Le producteur se trouve étranglé et le système de la PAC (Politique Agricole Commune) qui consomme environ 1/3 du budget de l’Union Européenne vient maintenir artificiellement en activité les producteurs pour assurer la production alimentaire. Les producteurs sont donc d’une certaine façon les blanchisseurs d’un système mafieux transformant l’impôt des européens en recettes pour les multinationales de l’amont et de l’aval de l’agriculture. Les fournisseurs peuvent augmenter leurs prix, les clients peuvent baisser les leurs, ils prennent de plus en plus du fruit du travail du producteur sous perfusion de l’Europe. Autre "dommage collatéral" : le système produit des excédents alimentaires, qui loin de nourrir les pauvres comme le voudrait l’idéologie de la mondialisation, vient les appauvrir (jusqu’à faire mourir de faim un certain nombre d’entre eux). Le paysan sénégalais ne peut pas être compétitif face au lait en poudre qui inonde son marché ; lait produit grâce à des subventions. Le paysan comorien ne peut pas développer son élevage de poulets quand des bas morceaux de volailles arrivent surgelés de Bretagne, les productions ayant été subventionnées de multiples façons.

    Pourtant, un autre modèle d’agriculture est possible et connu. Beaucoup d’innovations sont testées depuis 20 ans, notamment autour des agricultures biologiques, pour développer une agriculture qui répondrait au défi de l’emploi, de la qualité de l’environnement que nous laisserons à nos enfants, à la transmission de la biodiversité que nous avons reçue en héritage, de la quantité produite bien sûr, de la santé de tous, ... Les financements conséquents de l’Union Européenne à l’agriculture pourraient être une opportunité pour diversifier les modèles de production, en donnant plus de place aux modèles agricoles au service de la vie des territoires. Mais tant que la force des lobbys (notamment semenciers, agro et agri-industriels) fera toujours plus les politiques que les acteurs des territoires, le ministre de l’agriculture aura beau parler d’agro-écologie à tout bout de conférence de presse, rien ne changera, surtout si les paysans eux-mêmes, au bout du rouleau, se laissent gagner par le syndrome de Stockholm.

    Michel Collin, ingénieur agricole -L’AF 2874

    http://www.actionfrancaise.net/craf/?Faut-il-defendre-le-modele

  • Paranoïa et transgression

    Le dernier rapport Pisa de l’OCDE traitant de  l’éducation et publié ce matin, révèle que le classement de notre pays a encore chuté. Nous évoquions sur ce blog la précédente enquête dans laquelle la France était alors le pays développé qui dévissait le plus sévèrement, notamment en compréhension de l’écrit et en mathématiques. Vincent Peillon a cru utile de prendre les devants en annonçant dés le mois d’octobre que ce rapport Pisa indiquerait des  résultats catastrophiques. Et ce, sur fond d’inégalités croissantes entre élèves ayant accès aux bons établissements des centre-ville et les autres, disons moins épargnés par le multiculturalisme et la crise…Le niveau général de la classe politico-médiatique est lui assez inquiétant, si l’on en juge par les déclarations et petites manœuvres de ces derniers jours, toujours dans la même optique obsédante pour le Système : comment contrer l’ascension du FN ?

     Il y a ceux qui se servent du FN comme faire-valoir. A l’image d’Emmanuelle Cosse, ancienne présidente du groupuscule extrémiste Act-Up, chouchou de Cécile Duflot, élue dimanche non sans difficultés à la tête d’EELV en remplacement du très terne Pascal Durand. Alors que le courant écolo-gauchiste est au fond du trou électoral, Mme Cosse a assuré dans son discours d’investiture qu’«aux (élections) européennes, ce sera Front National contre Europe Écologie-Les Verts, ce sera l’extrême droite contre les écolos ».

     Un créneau de la lutte contre l’opposition nationale déjà portant bien embouteillé, puisque tous les partis proclament qu’ils sont le meilleur barrage contre les idées patriotiques et souverainistes, de défense de l’identité française,  portées par le Front National.

     A l’exception notable de la petite formation gaullo-souverainiste de Nicolas Dupont-Aignan, Debout la République (DLR). Pour autant, M. Dupont-Aignan vient de refuser la proposition d’une grande réunion publique commune pour les élections européennes formulée dimanche  par le vice-président du FN Florian Philippot. Un non  catégorique de l’intéressé :  « Philippot n’a pas le monopole de la patrie. Le FN pas le monopole de la France ! Aux européennes les patriotes auront le choix: DLR ou le FN » a répondu (s’est défaussé)  M Dupont-Aignan. Mais sa position devient de moins en moins tenable, cohérente et rationnellement explicable aux yeux des patriotes Français qui déplorent qu’il reste tétanisé par les oukases d’un Système qu’il dénonce pourtant avec force.

      Si la présidente du  Mrap des  Bouches-du-Rhône, Horiya Mekrelouf, proclamait samedi à la tête de son maigre défilé que le FN est le «terreau majeur sur lequel se greffe le racisme le plus abject», Aurélie Filippetti a embrayé sur RTL en affirmant elle aussi que « Le FN s’appuie sur un certain nombre de bas instincts et les flatte ». Elle en veut  pour preuve que «  la préférence nationale est par définition xénophobe ». Et dire que c’est  le ministre dit de  la Culture qui s’exprime ici, la baisse de niveau est en effet bien dramatique!

     Une   médiocrité conceptuelle  qui n’épargne pas l’appareil du PS. Le site du Monde évoque ainsi un guide tiré à 5000 exemplaires intitulé Pour en finir avec les manipulations du Front National,  édité par la fédération socialiste du Pas-de-Calais.

     La vice-présidente du Conseil régional, Cécile Bourdon, porte-parole du PS du Pas-de-Calais, «inquiète à l’idée de voir les villes d’Hénin-Beaumont, Liévin ou Harnes basculer dans les mains du FN », a donc rameuté ses troupes samedi était-il rapporté. Et pas n’importe où puisque, colossale finesse, c’est  «dans une salle de boxe de Cauchy-à-la-Tour, ville natale de Philippe Pétain », qu’a été présenté  aux plus motivés soit seulement «  une trentaine de militants et d’élus », « le document en cours de finalisation ».

     « Vincent Léna, l’un des quatre membres de la direction collégiale de la fédération socialiste du Pas-de-Calais indique le sens de sa démarche : « Le Front National nous attire dans la boue mais on ne peut pas se laisser manipuler. Nos militants sont paumés. ». M Léna milite beaucoup à l’évidence…

     « Pour être davantage percutants  pendant les municipales, les socialistes comptent fournir des réponses en une phrase, en s’appuyant sur les 26 fiches thématiques. Quitte à avancer des thèses simplistes. » « Simplistes oui, mais pas fausses (sic) précise Vincent Léna» qui confesse sans s’en rendre compte son mépris pour des électeurs appréhendés comme des crétins. Ça promet au moins une lecture distrayante, à défaut de remplir l’objectif visé…

     Le PS avouons-le, n’est pas le seul à sa vautrer dans le simplisme bête et méchant.  Un cas d’école nous est offert par les propos de l’actrice Véronique Genest qui a connu il y a quelques années le succès dans la série Julie Lescaut et qui est un soutien de l’UMP et de Nicolas Sarkozy.

     Invitée la semaine dernière sur le plateau de l’émission de Chakib Lahssaini , C’est quoi ce boucan ? sur France 4,  l’actrice y  a fait son mea culpa après ses déclarations de 2012, lorsqu’elle confessait qu’elle était «peut être »  « islamophobe» .

     Donc « raciste » (sic) lui a asséné le présentateur –lui aussi une pointure intellectuelle…Pour se racheter et peut être se faire réinviter dans les émissions d’Arthur, Véronique Genest a donc déclaré : « je hais le Front National, je ne supporte pas ce parti » ; « je suis prête à me lever et à prendre les armes face à ce parti ». Pourquoi? Le FN  serait-il plus « haïssable », plus  « extrémiste » que  l’amour de sa  vie, son  mari, le producteur  Meyer Bokobza ?

     « Abonné au site ultra-sioniste JSS News », rapportait le site musulman  oumma.com, M. Bobozka écrivait sur son compte facebook que la « reconquête de Jérusalem » n’était «pas finie». Il faisait état  de menaces que les musulmans font peser notamment sur Israël, soulignant et reprenant à son compte les mises en garde de Michel Poniatowski sur l’immigration massive, l’émergence en France d’une « société pluriethnique ».

     Le mari de Véronique Genest a même relayé «le texte édifiant d’un certain David Trauttman, remercié pour cette occasion » qui écrivait notamment : « Savoir quels sont les plus virulents contre nous – les français de souche ou les musulmans – n’est pas un débat passionnant. Tous se tiendraient la main pour nous envoyer de nouveau dans des convois. Les musulmans possèdent au moins la franchise de nous le dire ouvertement. »

     Sans paranoïa déplacé pour le coup, Bruno Gollnisch constate que le  Système a aussi la franchise d’annoncer son hostilité au FN. Cela apparaît clairement  avec la capacité des médias  à faire mousser le cas de trois ou quatre de ses  candidats qui sont sortis des clous, alors même que ce sont plus de 620 listes qui seront présentées en mars par le  FN/RBM.

     Dans un entretien à Reuters, le politologue spécialiste es FN et extrême droite Jean-Yves Camus, le précise avec honnêteté : « Après tout, rien ne dit qu’il n’existe pas de candidats d’autres formations aux municipales qui eux aussi tiennent des propos parfois osés ».

     Il pointe aussi une difficulté qui peut être réelle pour le FN, qu’il ne s’agit  donc pas de nier, à savoir  « l’ambiguïté fondamentale qui tient à ce que des gens y adhèrent (au FN, NDLR) en pensant que (la direction du FN, NDLR) les autorise à aller plus loin que ce qu’(elle) peut tolérer ». « C’est difficile dans un parti qui se veut antisystème. Car qui dit antisystème dit transgressif, et c’est bien la raison pour laquelle beaucoup de militants y adhèrent ».

     Certes,  mais loin de toutes scories contre-productives,  la transgression fondamentale affirme Bruno Gollnisch, à laquelle (pour laquelle)  tout le monde adhère au FN, c’est bien le refus d’une idéologie mondialiste déclinée sous ses différentes facettes par les partis de l’Etablissement. Et c’est à un vote  d’espoir tout aussi  transgressif pour les candidats FN que les Français sont conviés. Ne doutons pas qu’ils  répondront nombreux à l’appel de Marine, de l’opposition nationale,  les enjoignant à refuser de courber l’échine et à reprendre en main leur destin et celui de notre pays.

    http://www.gollnisch.com/2013/12/03/paranoia-et-transgression/