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  • Pressions continues contre les Femen

    Dans la suite des différentes initiatives destinées à faire interdire ce groupuscule extrémiste et violent et à retirer le timbre scandaleux, un groupe Facebook «Pour le retrait du timbre Femen» a été monté et une pétition en ligne sur CitizenGo demandant le retrait du timbre au président du groupe La Poste, Philippe Whal, a déjà récolté près de 18000 signatures.

    Michel Janva

  • C'est cela la démocratie

    Après la votation en Suisse, on y lit dans Minute :

    M"Que va-t-il se passer maintenant ? Le texte de la votation va être pris en compte par le conseil fédéral qui va le « traduire » par une loi d’application. Et c’est là l’honneur de la démocratie suisse. Alors que son gouvernement avait usé de tout son poids pour obtenir le non, le président de la Confédération a affirmé, dès le résultat acquis, qu’en Suisse le peuple décide de ce qu’il veut. La mise en application de la votation sera, au sens premier du mot, une authentique révolution, c’est-à-dire d’un retour en arrière. Un retour à 2001 lorsque l’entrée du marché du travail était contingentée par l’Etat suisse en fonction de ses besoins. [...]

    La politique d’immigration sera décidée en Suisse et par les Suisses. Aucun traité international qui contrevienne à ce principe ne pourra être signé. Le coeur même du oui est bien la question de l‘immigration et non de l’Europe comme certains eurosceptiques français ont eu, dès dimanche soir, tendance à le conclure. Car la votation ne se limitait pas qu’au problème des travailleurs européens transfrontaliers. Elle comportait un volet droit d’asile qui sera inclus dans les quotas. Le droit au séjour durable, aux prestations sociales, au regroupement familial sera lui aussi soumis à des restrictions. La préférence nationale sera un critère prépondérant dans la mise en oeuvre de cette politique. La votation de ce dimanche pourrait n’être qu’une première étape. A l’initiative d’un mouvement écologiste classé à droite, Ecologie et Population, un autre référendum sera bientôt organisé. Au menu, rien moins que fixer une hausse maximale annuelle de 0,2 % du nombre d’habitants de la Suisse. Sachant que la population de souche est stable, il s’agit tout simplement de quasiment stopper le nombre d’entrée d’étrangers. Objectif: moins de voitures et donc moins de pollution; moins d’équipements, de logements et donc moins d‘empreinte sur la terre suisse… Une vraie décroissance environnementale. A faire vomir Cécile Duflot… [...]"

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/2014/02/cest-cela-la-d%C3%A9mocratie.html

  • L’Euro et Arnaud Montebourg

    Arnaud Monterbourg a fait ce dimanche 9 février une déclaration importante au journal les Échos, dans une interview qui est sur le site internet des Echos[1]. Il y déclare en particulier :

    « Comme ministre de l’Industrie, je considère que l’euro est sorti de ses clous par une surévaluation qui est devenue problématique aux yeux de tous pour nos entreprises.

    Entre 2012 et 2013, il s’est apprécié de plus de 10 % face au dollar et de plus de 40 % face au yen ».

    Les propos qu’a tenus le Ministre du Redressement Productif (i.e. de l’Industrie) apportent un saisissant contraste avec ceux Pierre Moscovici, dans l’émission Mots Croisés du lundi 3 février. Visiblement, mettre l’Euro en cause, souligner sa responsabilité dans la crise que nous connaissons, n’est plus un tabou, ni un propos qui autorise le ministre de l’économie et des finances à vous qualifier d’extrême droite, encore qu’il faille s’attendre à tout de Pierre Moscovici… Plus sérieusement, les propos d’Arnaud Montebourg sont justes, mais la solution qu’il préconise est boiteuse, ce qui ne fait que souligner le problème de positionnement politique qui est le sien.

    Des propos justifiés [...]

    Jacques Sapir - La suite sur RussEurope

    http://www.actionfrancaise.net/craf/?L-Euro-et-Arnaud-Montebourg

  • TV Libertés : Jean-Yves Le Gallou analyse le traitement médiatique des manifestations pro-famille

  • La France a gaspillé 200 millions d’euros pour un second porte-avions dont il n’est même plus question…

     L’on pouvait émettre de sérieux doutes sur une possible coopération franco-britannique en matière de construction de porte-avions quand cette éventualité fut mise sur la table dans les années 2002-2003, puis confirmée en mars 2006 par la signature d’un mémorandum d’entente. Et cela pour une raison simple : les capacités de la Marine nationale et de la Royal Navy dans ce domaine sont radicalement différentes.
    Ainsi, la marine française, tout comme son homologue américaine, ce qui facilite d’ailleurs l’interopérabilité comme l’a démontré la mission Bois-Belleau, a l’habitude des porte-avions dits CATOBAR (Catapult Assisted Take-Off But Arrested Recovery), c’est à dire de bâtiments dotés de catapultes et de brins d’arrêts nécessaires à la mise en oeuvres des aéronefs.
    Pour la Royal Navy, c’est le système dit STOVL (Short Take-Off and Vertical Landing) qui est en vigueur. Certes, en 2010, il a été question pour la marine britannique d’adopter un dispositif CATOBAR pour ses deux porte-avions dont elle entend se doter. Mais finalement, elle a dû renoncer à cette idée, les transformations nécessaires étant trop coûteuses alors que le chantier du premier exemplaire avait déjà commencé.
    Reste que l’idée de construire 3 porte-avions en commun avait un sens économique dans la mesure où cela aurait permis de réduire les coûts pour les budgets militaires de Paris et de Londres. Pour la France, il s’agissait d’acquérir un second navire de ce type afin de pouvoir maintenir une permanence aéronavale, notamment lors des arrêts pour maintenance du Charles de Gaulle.
    Très longtemps avant la mise en chantier de ce dernier, la décision de doter la Marine nationale d’un second porte-avions à propulsion nucléaire avait été prise lors du conseil de Défense du 23 septembre 1980. On connaît la suite : les restrictions budgétaires ont d’abord impacté la construction de celui qui allait devenir le Charles de Gaulle.
    Puis, de reports et en annulations de crédits, l’on est arrivé à la situation actuelle, c’est à dire avec une marine ne disposant que d’un seul porte-avions. S’il était question, encore, d’en construire un second jusqu’en 2007, l’édition 2008 du Livre blanc sur la défense et la sécurité nationale (LBDSN) a renvoyé cette éventualité aux calendes grecques tandis que celle de 2013 n’en a même plus parlé.
    Seulement, les discussions franco-britanniques concernant la construction de porte-avions n’auront pas été sans conséquences, financièrement parlant, et cela alors même que Londres n’a pas montré une claire volonté de coopération. Et c’est ce que vient de déplorer la Cour des comptes dans son rapport annuel.
    “Le montant total des dépenses effectivement payées au titre du programme de second porte-avions français s’établit à 287,5 M€ (constants 2013), dont 73 % au titre des deux années de coopération franco-britannique”, affirment les magistrats de la Rue Cambon.
    “Au total, sur une période de deux années (2006 et 2007), la France a donc choisi, pour la construction de son deuxième porte-avions, de s’orienter vers l’achat d’études britanniques, alors même que l’analyse du contexte, ainsi que des positions exprimées publiquement et sans ambiguïté par le Royaume-Uni, laissaient clairement voir qu’elle ne pouvait ni s’appuyer sur un projet industriel conjoint, ni même, à défaut, voir ces études répondre techniquement à certains besoins français”, ajoutent-ils dans leur rapport annuel.
    Et d’ajouter : “Au cours de ces deux années, les dépenses assumées par la France se sont élevées à environ 214 M€ (euros constants), dont 112 M€ versés au Royaume-Uni à titre de ‘ticket d’entrée’, et 102 M€ de contrats industriels liés à la coopération dont les résultats sont aujourd’hui inutilisables”.
    Plus de 200 millions de pertes… Certains diront que ce n’est pas grand chose… Quand même. En 2008, soit en plein dans la période décrite par la Cour des comptes, le général Bruno Cuche, alors chef d’état-major de l’armée de Terre (CEMAT), avait écrit au chef d’état-major des armées (CEMA), qui était à l’époque le général Georgelin, pour déplorer que la réalisation des programmes d’équipement des forces terrestres avait été minorée de 40% en 2006 par rapport au contrats de gestion initiaux, et que 46% des bésoins prévus pour 2007 n’avaient pas été couverts.
    Les principaux programmes touchés avaient été ceux ayant une “faible visibilité politique” mais pourtant indispensables à la “cohérence organique” de la l’armée de Terre. Sans nul doute que ces 200 millions d’euros (soit de quoi acheter une cinquantaine de VBCI) jetés par les fenêtres auraient trouvés une meilleure utilisation…

    Source

    http://www.oragesdacier.info/

  • La destruction sociale et ceux qui la combattent

    140205

     

    À l'époque de Gorbatchev, paraissait en langue française un intéressant journal appelé "Les Nouvelles de Moscou". Les réflexions de cette époque pleine d'espoirs mériteraient sans doute d'être revisitées. L'une d'entre elles, fort simple, me revient souvent à l'esprit : il est toujours plus long de faire pousser un arbre que de l'abattre. On n'assiste pas au même processus. On peut répondre à cela, en remarquant, qu'en s'y prenant convenablement, de préférence dans le jardin de la France et à la sainte Catherine, on est surpris au bout d'une dizaine d'années, des prospérités de ses plantations.

     

    La frénésie de destruction sociale, la "déconstruction sociétale" à laquelle s'attache le pouvoir actuel, ne s'exerce sans doute pas avec la même violence terroriste que le bolchévisme russe ou que la révolution jacobine. "Sensuel et sans férocité", du moins en apparence, le régime radical socialiste au retour duquel travaille depuis toujours François Hollande, provoque cependant des dégâts durables. Et si les choses durent ainsi, jusqu'en 2017 voire au-delà, il sera bien difficile aux habitants de l'Hexagone de remonter la pente douce sur laquelle leurs gouvernants les ont fait dégringoler.

     

    Énvisageons ici le devenir des forces qui s'y opposent vraiment, des espoirs qu'elles suscitent, des perspectives qu'elles contiennent.

     

    Jusqu'au 2 février, jusqu'aux deux immenses rassemblements de Paris et de Lyon, les commentateurs agréés pouvaient penser que le mouvement exprimé en 2013 sous le nom de "Manif pour tous" allait mourir dans l'échec. Certains ne se privaient pas de le démontrer par A + B. Le pronostic s'étayait en fonction de très vieilles équations rationnelles : changement de porte-parole, scission entre trois rassemblements échelonnés sur moins d'un mois, pollution inquiétante par les éléments le plus extrêmes et les plus hétéroclites.

     

    Tout cela ne pouvait, a priori, selon les données empiriques des uns, et en vertus des idées reçues des autres, qu'aboutir à un essoufflement. Dressé en vue d'une seule course, le cheval devait retourner à l'écurie. Le mouvement n'avait été programmé que contre une seule loi. Celle-ci se trouve désormais votée, promulguée, entérinée par le petit comité que l'on appelle les Sages. Le fronton du conseil constitutionnel est orné d'un sphinx. D'assez vilaine facture, commandé en 1972 à un sculpteur catalan, cet animal mythique est supposé tout savoir. Les infaillibles se sont prononcés, la cause est réglée. La triste parodie matrimoniale à laquelle se sont livrés l'année écoulée 7 000 couples insolites est devenue loi de l'État. La société doit s'incliner.

     

    N'oublions jamais le vertige jacobin. La république française pouvant se targuer désormais d'avoir dépassé, sur les chemins de la puissance, le parlement de Westminster, elle peut enfin "tout faire" même "changer un homme en femme". Prométhée n'est plus enchaîné.

     

    L'ivresse secrète des déconstructeurs, un moment victorieux, se mesure aujourd'hui à leur déception d'après-boire. Gueule de bois de ceux qui déplorent le coup d'arrêt que le chef de l'État a été contraint de donner aux élaborations suivantes.

     

    Car avec la gauche, on doit le savoir, quoiqu'elle en dise, on doit toujours s'attendre à un projet supplémentaire. Pause tactique, parfois. Renoncement stratégique, jamais.

     

    Et c'est conscient de cela, que le mouvement de rejet, venu du fond séculaire d'un très vieux peuple, non seulement n'a pas capitulé, mais s'est développé.

     

    M. Valls se trompe lui-même cependant en assimilant le concept de "la manif pour tous" à celui du Tea Party américain. Les deux types de rassemblement représentent en fait, techniquement, à peu près exactement le contraire l'un de l'autre.

     

    Le seul point commun tient aux ravages que la défection droitière provoque sur l'échiquier électoral des États-Unis et celle dont le ministre de l'Intérieur rêve actuellement de renouveler, 30 ans après sa découverte par Mitterrand, pour sauver sa propre coalition minoritaire en voix : on appelle cette manœuvre l'effet de triangulation.

     

    Ce petit calcul ne repose que sur une dimension de pure tambouille politicienne. Or, on doit constater l'absence de tels calculs dans les mouvements qui se sont développés depuis 2013. Seule la première porte parole de la contestation, dont on ne contestera ni les mérites passés, ni le talent médiatique, avait évoqué une hypothèse de participation aux joutes municipales. Sur ce point elle a été désavouée.

     

    Rentrant en septembre de vacances heureuses, je notais le grand espoir inattendu que représentait l'été dernier cette floraison des veilleurs, déjouant, nuit après nuit, sans violence ni provocation, les mesquines persécutions d'une police dévoyée de ses véritables tâches. Au bout du compte il me semble possible d'espérer voir croître cette jeune pousse, d'une façon beaucoup plus solide et durable que ne le pensent ses adversaires. Je ne puis la comparer raisonnablement, et je lui souhaite une carrière analogue à celle des deux grands mouvements conservateurs d'occident, trop mal connus en France. Le premier est apparu en Grande Bretagne dans les années 1832-1837, sous l'influence de la Jeune Angleterre(1)⇓ Sous cette influence s'organise le parti conservateur actuellement au pouvoir avec David Cameron. Le second, beaucoup plus récent, à transformé le paysage intellectuel nord-américain à partir de la création en 1955 de National Review, sous l'influence de gens comme James Burnham et William Buckley.

     

    Le point commun de ces conservateurs est d'avoir développé leur conscience civique à partir de l'horreur que leur inspira, au XIXe siècle la révolution française. La portée de cet événement avait été parfaitement comprise dès les journées des 5-6 octobre 1789 par Edmund Burke. (2)⇓ Le mouvement conservateur américain est apparu au milieu du XXe siècle en réaction à la complaisance des dirigeants de Washington vis-à-vis du communisme. Il représente aujourd'hui la force agissante du parti républicain.

     

    En ce XXIe siècle commençant, on peut et on doit espérer en France, non pas un simple sursaut mais une prise de conscience aussi profonde du mal que fait l'influence croisée du marxisme et du jacobinisme, destructeurs de la société par le levier de l'État supposé la protéger. Un tel mouvement n'avancera ni dans la violence ni dans l'anarchie, ne s'affiliera à aucune impasse programmée par la classe politique. Nul ne peut aujourd'hui prévoir comment la source jaillira, l'important est de mesurer ce qu'elle représente d'espérance.

     

    JG Malliarakis http://www.insolent.fr/2014/02/la-destruction-sociale-et-ceux-qui-la-combattent.html

     

    Apostilles

     

    1 - c'est ce contexte que décrit Disraëli dans son grand roman "Coningsby".

    2 - cf. la lettre qu'il écrit à son fils le 10 octobre 1789. Ses fameuses et prophétiques "Réflexions" datent de 1790

  • Liberté de la presse : la France descend à la 39e place sur 180

    Paris chute encore dans le classement de Reporters sans frontières et se place derrière le Costa Rica, la Namibie, le Ghana, la Slovénie ou le Salvador.

    Dernier exemple en date : Valls souhaite connaitre les sources d'un journaliste du Figaro.

    Michel Janva

  • Un stalinisme décomplexé

    "Français de souche" : pourquoi Naïma Charaï attaque Alain Finkielkraut

    La présidente de l’agence nationale Acsé (cohésion sociale et égalité des chances), et conseillère régionale d’Aquitaine a saisi le CSA pour des propos tenus par le philosophe sur France 2

     

    Alain Finkielkraut en a été "abasourdi". Telle a été sa réaction dans le Figaro à l’annonce de la saisie du CSA vendredi dernier par Mehdi Ouraoui, ancien directeur de cabinet d’Harlem Désir, et surtout Naïma Charaï, présidente de l’agence nationale Acsé (Agence pour la cohésion sociale et l’égalité des chances) qui dépend du ministère de la Ville, également conseillère régionale d’Aquitaine. Ces deux membres du conseil national du Parti socialiste se sont émus des propos d’Alain Finkielkraut dans l’émission "Des paroles et des actes" diffusée jeudi 6 février sur France 2. [...]

    La suite sur Sud-Ouest

    http://www.actionfrancaise.net/craf/?Un-stalinisme-decomplexe

  • Paris : la fronde contre NKM

    Non seulement NKM est partie pour perdre, mais selon Minute, la droite parisienne fera tout pour l'empêcher de prendre la tête de l'opposition :

    "les carottes semblent cuites pour NKM. Elle a de plus toutes les chances de ne pas pouvoir prendre la présidence du groupe UMP au Conseil de Paris: les barons de la droite parisienne ne tiennent pas à la voir continuer d’enchaîner les bourdes à leurs dépens. La sagesse et l’habileté d’un Jean-François Legaret, l’actuel président du groupe, ne s’acquièrent pas en quelques semaines de distribution de tracts sur les marchés du XIVè arrondissement ! Début avril, l’UMP devrait reculer en terme de sièges, ses alliés centristes (UDI et Modem) progresser grâce à l’habile accord passé avec NKM par Marielle de Sarnez, et le Front national faire son entrée en obtenant un ou deux des 163 conseillers de Paris."

    La droite bobo, même les Parisiens n'en veulent plus.

    Michel Janva