Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

- Page 46

  • De l’Atlantique à l’Oural ?

    par Louis-Joseph Delanglade - La Faute à Rousseau

    Les Jeux Olympiques de Sotchi constituent de façon évidente, pour les médias et politiciens « occidentaux » de la bien-pensance, une excellente opportunité : que n’a-t-on entendu depuis huit jours sur la Russie de M. Poutine !

     

    La critique la plus récurrente est qu’elle ne serait pas un pays « démocratique » car la loi y serait ouvertement homophobe. Les journalistes de France Inter, perdant tout sens de la mesure, sont même allés jusqu’à proposer à notre admiration un certain M. Hoie, ministre de la Santé norvégien, qui assistera aux Jeux en compagnie de son mari !

    A qui fera-t-on croire que « la cause homo » mérite tout ce tintouin ? [...]

    La suite ici

  • La philosophie médiévale

    À l'école de la République, l'enseignement de la philosophie passe directement d'Aristote à Descartes comme s'il n'y avait rien entre les deux. Les hommes ne se sont pourtant pas arrêtés de penser, mais la pensée occidentale a pris une orientation religieuse, et même chrétienne.
    Religion et philosophie, ou plutôt foi et savoir, se sont imbriqués. Pour certains philosophes comme l'anglais Russel, la philosophie devant se séparer de la religion et de la foi, cela constitue une incompatibilité.
    De plus, pendant le moyen-âge, l'Occident n'était pas dominant, la Chine et le monde musulman étant plus développés. Le moyen-âge n'est donc pas perçu comme une grande période pour les Occidentaux. La philosophie médiévale étant la rencontre du christianisme et de la philosophie, se trouve aussi être une construction du premier. La foi pourtant s'oppose à la philosophie. On obtient le salut par une ignorance et non par la sagesse ou la connaissance. Globalement, la philosophie médiévale sera la confrontation des Saintes Ecritures avec les textes des Pères de l'Eglise qui incorporeront la philosophie grecque (Platon, Aristote, Stoïciens,...)
    Benoit XVI à l'université de Ratisbonne avait souligné l'alliance entre la foi et la raison dans le christianisme à la différence de l'islam où la foi est première et exclusive. Le christianisme est aussi lié à son Histoire après la révélation contrairement à l'islam où l'interprétation consiste à sans cesse revenir au Coran.
    La Patristique
    La doctrine chrétienne fut élaborée par les Pères de l’Église à l'aide de la philosophie de l'Antiquité.
    Le plus important fut Saint Augustin qui fut essentiellement influencé par le néoplatonisme. Les Pères de l’Église ont possédé autant d'autorité que la Bible. Pour Clément d'Alexandrie (IIème siècle) l'usage de la philosophie est salutaire. Cette position s'oppose par exemple à celle de Tertullien pour qui « Jérusalem et Athènes n'ont rien à faire ensemble ». Mais la conception qui s'imposa fut « Fides quaerens intellectum » (la foi cherchant la compréhension). Mais la philosophie peut être aussi une réflexion sur la révélation.

    Saint Augustin (Vème siècle)
    Son œuvre majeure fut « Les Confessions ». Il raconte sa vie avant sa conversion. Il y développe des réflexions sur le temps qui deviendront célèbres et serviront dans les analyses de Descartes et Husserl sur le même thème. Pour connaître, l'homme doit croire, et réciproquement. « Crede ut intelligas, intellege ut credas » (Crois pour connaître, connais pour croire). Saint Augustin avait anticipé Descartes. Si je doute ou me trompe, j'existe : « Si enim fallor, sum » (Si en effet je me trompe, je suis). Dieu est en nous. Saint Augustin parle de notre intériorité. « Noli foras ire, in te ipsum redi, in interiore homine habitat véritas » (Rentre en toi-même, ne t'en vas pas au dehors, c'est au cœur de l'homme qu'habite la vérité).
    Saint Augustin fut aussi le théologien du péché originel et de la grâce. L'homme ne peut être sauvé que par la grâce. « C'est par la grâce, en effet que vous êtes sauvés, par le moyen de la foi ; vous n'y êtes pour rien, c'est le don de Dieu. » (Saint Paul)
    On a aussi chez Saint Augustin une philosophie de l'Histoire. Il y a lutte entre le royaume de Dieu et le royaume terrestre : « Deux amours ont donc bâti deux cités, l'amour de soi jusqu'au mépris de Dieu, la cité de la terre ; l'amour de Dieu jusqu'au mépris de soi, la cité de Dieu. L'une se glorifie en soi et l'autre dans le Seigneur. » (La Cité de Dieu).
    La première scolastique
    Plusieurs théologiens, en général appartenant à la prêtrise, ont émergé. Nous allons étudier les plus importants.
    Pour Jean Scot Erigène (IXeme siècle), la raison doit expliquer la révélation. Il ne doit pas y avoir de contradiction entre foi et raison. On doit faire confiance à l'autorité des Pères de l’Église.
    Saint Anselme de Canterbury est connu pour sa fameuse preuve ontologique. Dieu existe de par son essence. L'existence appartient à son essence. Cette preuve ontologique de l'existence de Dieu sera critiquée par Kant.
    Ce théologien, père de la Scolastique, distinguera trois niveaux de vérité : les vérités éternelles en Dieu, la vérité concordance avec la vérité divine et la vérité de l'énoncé en concordance avec les choses.
    Au-delà de la théologie a eu lieu à cette époque la querelle des Universaux qui est un prolongement des idées de Platon.
    Les Universaux sont des concepts universels opposés aux choses singulières. Les nominalistes refusaient l'existence réelle aux universaux. Pour les réalistes, les universaux ont une existence réelle comme les idées de Platon. Pour Jean Roscelin (XIeme siècle), les universaux ne sont que des mots.
    La philosophie arabe
    Sur cette question, il existe une controverse avec des arrière-pensées idéologiques. Pour certains historiens, l'Europe devait ses savoirs à l'islam qui avait récupéré l'héritage grec. De plus, on mélange tous les termes « arabes », « musulmans », « musulmans non arabes ». L'historien Sylvain Gouguenheim a écrit un livre « Aristote au Mont Saint Michel, les racines grecques de l'Europe Chrétienne » où il contredit cette thèse. Pour lui, les liens avec Byzance subsistaient. La culture chrétienne n'avait pas coupé avec les grecs. Les Évangiles furent rédigés en grec. Les Pères de l’Église connaissaient Platon. Dans l'islam, la raison a toujours été seconde par rapport à la révélation. Ce livre en tout cas s'oppose à la phrase de Jacques Chirac qui avait voulu briller en répétant ce que lui avait dit un « intellectuel » : « Les racines de l'Europe sont musulmanes ». Sylvain Gouguenheim rappelle l'existence de Jacques de Venise (XIIeme siècle) qui traduisit au Mont Saint Michel les œuvres d'Aristote en latin.
    Citons les philosophes de l'islam comme Al Fârâbî qui fit une synthèse entre Aristote et le néoplatonisme. Avicenne fut aussi un néoplatonicien, proche de Plotin. Averroès a été le commentateur d'Aristote. Il a voulu réunir la philosophie et la religion islamique.
    La haute scolastique
    L'apogée de la scolastique se fera avec Saint Thomas d'Aquin, mais de nombreux philosophes ou théologiens comme Roger Bacon, Saint Bonaventure, Raymond Lulle (XIIIeme siècle) ont donné leur point de vue.
    Roger Bacon veut convertir la terre entière au catholicisme. Il a voulu remédier aux quatre causes fondamentales de l'ignorance : l'autorité, la coutume, le préjugé et la présomption. Le savoir est fondé sur l'expérience.
    Saint Bonaventure se tournera vers Saint Augustin et le néoplatonisme. Quant à Raymond Lulle, il fut un propagandiste de la catholicité. Son « Ars magna » auquel se réfère Descartes est apologétique. C'est un art de découvrir la vérité. C'est la première machine à penser de l'Histoire.
    Saint Thomas d'Aquin
    Il a été plusieurs années l'élève d'Albert le Grand. Il a relié l'aristotélisme à la pensée chrétienne héritée de Saint Augustin. Foi et raison ne peuvent se contredire, émanant de Dieu.
    La philosophie part des choses pour atteindre Dieu, alors que la théologie part de Dieu.
    Saint Thomas reprend la distinction entre acte et puissance. Il donne cinq preuves (quinque viae) de l'existence de Dieu :
        1.    Du mouvement dans les choses, il faut remonter à une cause première du mouvement : Dieu.
        2.    Tout effet a une cause. Mais comme rien ne peut être la cause de soi-même, il doit y avoir une cause première incausée : Dieu.
        3.    Nous trouvons des choses qui pourraient être ou ne pas être. Elles ne sont pas nécessaires. Il y a un être nécessaire d'où elles tirent leur existence.
        4.    Il y a en toutes choses un plus et un moins. Cela ne peut se dire que s'il y a un étalon de mesure qui possède la détermination de la perfection : Dieu.
        5.    Les corps naturels tendent vers une fin. Cela n'est possible que pour un être intelligent à l'origine de la finalité dans les choses : Dieu
    Saint Thomas a voulu faire une somme qui rend compatibles les Écritures Saintes, les écrits d'Aristote et ceux des Pères de l'Eglise.
    Maître Eckhart (XIIIème-XIVème siècles)
    C'est le représentant de l'association de la mystique avec la théologie. D'inspiration néoplatonicienne, il écrivit des traités théologiques en latin, des sermons en allemand. On trouve Dieu dans le Rien. On a une véritable spiritualité du vide et du rien : « Les nonnes mystiques, les recluses, les solitaires, tous ceux qui avaient soif d'anéantissement devant le divin ne pouvaient manquer de trouver leur joie dans un tel détachement. Ils rejoignaient Dieu dans le dépouillement extrême qui était à leurs yeux et selon la logique la plus stricte la vérité suprême de l'absolu ». (Alain Michel)
    Le pauvre renonce à lui-même en s'abandonnant à Dieu.
    La scolastique tardive
    Guillaume d'Ockham (XIIIème-XIVème siècles) fut un initiateur de la pensée moderne.
    On trouve deux principes dans sa pensée :
    Le principe d'omnipotence. Dieu aurait pu créer les choses autrement. Le monde créé apparaît pour l'homme comme un enchainement de faits. Mais aucun être n'implique l'existence nécessaire d'un autre.
    Le principe d'économie (le rasoir d'Ockham) n'est pas un principe religieux : « On ne doit jamais multiplier les êtres sans nécessité » (pluritas numquam est ponenda sine necessitate).
    Tous les principes qui ne sont pas nécessaires à l'explication d'une chose sont superflus et doivent être rejetés.
    Dans la querelle des universaux, Ockham est nominaliste.
    La pensée médiévale et sa perpétuelle réflexion sur la confrontation entre foi et savoir a abouti pendant la scolastique tardive à la mise en place de la pensée moderne. Pour Guillaume d'Ockham la science de Dieu et la science de la nature n'ont aucun rapport. Pour lui, sur le plan politique, le pouvoir temporel n'a rien en commun avec le pouvoir spirituel. Commence à se dessiner une pensée scientifique avec le principe du rasoir d'Ockham. Newton en fut le prolongement.
    « Non sunt multiplicanda entia praeter necessitatem ».
    La philosophie médiévale a aussi transmis la philosophie grecque jusqu'à nous, qui portait en elle l'explication du monde en dehors des mythes et de la religion.
    Patrice GROS-SUAUDEAU

  • Lévi-Strauss contre-révolutionnaire

    Magnifique synthèse de la situation par le grand anthropologue, rappelée par l'abbé de Tanouarn.

    "La Révolution a mis en circulation des idées et des valeurs qui ont fasciné l'Europe puis le monde, et qui procurèrent à la France, pendant plus d'un siècle, un prestige et un rayonnement exceptionnels. On peut toutefois se demander si les catastrophes qui se sont abattues sur l'Occident n'ont pas aussi là leur origine.
    En quel sens ?
    Parce qu'on a mis dans la tête des gens que la société relevait de la pensée abstraite alors qu'elle est faite d'habitudes, d'usages, et qu'en broyant ceux-ci sous les meules de la raison, on pulvérise des genres de vie fondés sur une longue tradition, on réduit les individus à l'état d'atomes interchangeables et anonymes. La liberté véritable ne peut avoir qu'un contenu concret : elle est faite d'équilibres entre des petites appartenances, des menues solidarités : ce contre quoi les idées théoriques qu'on proclame rationnelles s'acharnent; quand elles sont parvenues à leurs fins, il ne leur reste plus qu'à s'entre-détruire. Nous observons aujourd'hui le résultat."

    Paula Corbulon

  • Novlangue socialiste, les précieuses ridicules

    Selon l’indice annuel du classement établi par Reporters sans frontières (RSF), sur la liberté d’information dans le monde, les atteintes à celle-ci ont encore progressé en 2013. Si la Finlande, les Pays-Bas et la Norvège  figurent  encore sur le podium des bons élèves, la situation de la France est jugée « inquiétante » et elle  perd une place dans ce classement  pour se trouver à la 39éme place, loin  devant les  Etats-Unis  à la 46e, qui en perdent  13. RSF pointe  « la chasse aux sources et aux lanceurs d’alerte » en 2013  au pays de l’oncle Sam  (traque contre  Edward Snowden, condamnation du soldat Bradley Manning à 35 ans de prison pour avoir transmis de nombreux documents à WikiLeaks…). La France  est épinglée notamment pour la  « la décision prise par la justice française de faire retirer les enregistrements de l’affaire Bettencourt des publications de Mediapart ». Bruno Gollnisch constate surtout que  le principal problème dont souffre  les «grands» médias français n’est pas tant dans les pressions dont ils pourraient être victimes de la part du pouvoir politique, la « censure » ou « l’autocensure » des journalistes,  que de la connivence idéologique avec celui-ci. Le règne de  cette  pense unique, dominante, dans l’exposé de tous les  grands sujets qui engagent l’avenir de la France et des Français.  

    Dans le documentaire  Les nouveaux  chiens de garde,  dont nous nous  étions fait l’écho sur ce blog,  cette connivence là, était-il expliqué, découle aussi de la proximité sociologique des «milieux journalistiques et politiques». Elle participe de ce   développement d’un « journalisme de révérence »,  d’une « pensée de marché », de cette  « prédisposition des journalistes à accompagner les choix économiques et sociaux de la classe dominante », de la Caste acquise au mondialisme. Une Caste qui se complaît dans  l’emploi de concepts flous, un langage élitaire chargé de dissimiler ou d’atténuer des vœux, des situations  et des propositions qui révulsent les Français.

     Nous le rappelions aussi dernièrement, les luttes politiques sont des luttes sémantiques, expliquait déjà Bruno Gollnisch dans une tribune libre publiée dans Le Figaro en juin  1996. Celui qui impose à l’autre son vocabulaire lui impose ses valeurs, sa dialectique et l’amène sur son terrain, à livrer un combat inégal. 

     Les exemples sont nombreux de cette cuistrerie langagière de «nos» élites mise au service de le leurs menées proprement subversives.  Dans son rapport «Refonder la politique d’intégration » (2013),  les crânes d’œufs progressistes  indiquaient  leur  vœu de « construire un en-commun.». «Il s’agira donc, désormais, de faire France en reconnaissant la richesse des identités multiples. » Ou encore  qu’«Il faut changer de paradigme, proposer une nouvelle forme d’action publique, pour produire des possibles à l’intersection des valeurs de la République et du respect des gens eux-mêmes et de leurs capacités à coproduire de l’action publique.»

     Ce même consternant rapport assénait que  «L’histoire enseignée se réfère à des figures incarnées qui demeurent très largement des grands hommes mâles, blancs et hétérosexuels. Il y a donc un enjeu fort à faire évoluer le panthéon des figures censées incarner les grands mouvements, les époques et les dynamiques plurielles de la société.»  Même phraséologie pompeuse pour affirmer que  «L’enjeu est  de rendre possible l’identification à une communauté politique plurielle, c’est-à-dire une communauté concrètement caractérisée par des identités diverses et hétérogènes – que ce soit en raison d’une histoire faite d’immigration, de colonisation ou tout simplement et plus généralement de la pluralité des identités sociales et politiques et des croyances morales qui traversent la société – mais néanmoins capable de s’identifier positivement à un Nous. Ce que nous nommerons un Nous inclusif et solidaire.» On se pince pour le croire !

     Un sabir délirant utilisé ad nauseam pour faire passer la pilule des avancées sociétales concoctées par une gauche du même tonneau. Ainsi en est-il  de la  proposition de loi déposée au Sénat par cinq sénateurs socialistes en  juillet dernier.  Celle-ci  avait pour objet d’ «ouvrir l’assistance médicale à la procréation à tous les couples infertiles, qu’il s’agisse d’une infertilité médicale ou sociale».  Infertilité sociale…Difficile de faire plus ridicule pour  constater cette évidence physiologique selon laquelle deux papas ou deux mamans sont dans l’impossibilité de procréer.

     Les termes « être enceinte »,  «femme enceinte » sont-ils aussi des gros mots pour  la gauche ? Apparemment oui  à la lecture  du Projet de loi pour l’égalité entre les hommes et les femmes, de septembre 2013 qui évacuait les termes, les  remplaçant par celui de  « collaboratrice libérale (qui)  en état de grossesse médicalement constatée a le droit de suspendre sa collaboration.»

     Relevons encore que   l’appellation théorie du genre étant « grillée «  auprès des Français et rejetée massivement, le ministre du droit des femmes, la très prosélyte  Najat Vallaud-Belkacem l’a remplacée  par stéréotypes sexuels.  Un «élément de langage» qu’elle essaye d’imposer, sans rencontrer généralement trop de résistance,  dans les médias…

     Dans un  entretien accordé au Figaro au  printemps dernier, l’académicien,  historien d’art et ancien conservateur Jean Clair s’indignait  de la « novlangue ahurissante » utilisée par le « rapport sur l’intégration »  évoqué plus haut. Il  notait plus largement  que « l’état dépressif » de notre pays  « se lit dans le déclin de la langue. La langue, c’est le raisonnement, la logique. La grammaire c’est Dieu (…) sans cette rigueur de la syntaxe et des mots, on dit n’importe quoi ».

     Ce « langage maniéré,  précieux et stupide des administrations d’Etat », « cet avilissement de la langue, un Klemperer, l’auteur de La  langue du troisième Reich n’aurait jamais osé penser qu’elle se répandrait au XXI ème siècle dans le langage d’une nation républicaine. PMA et GPA tout comme hier IVG sont de ces euphémismes qui dissimulent leur barbarie sous le voile de l’efficacité technologique (…) ». Et Jean Clair s’inquiétant de cette « marchandisation du vivant », de la « location des  ventres » rappelait que « la  langue maternelle, ça signifie aussi quelque chose  qui n’est pas réductible à la location d’un ventre.  La location par une pauvre femme de ses entrailles –avec tous les abus qu’on imagine-, serait-ce moins grave que la location au client, contre paiement d’une passe de son vagin ? ».  Les  précieuses ridicules de la gauche  ont  déjà répondu à cette question.

    http://gollnisch.com/2014/02/13/novlangue-socialiste-les-precieuses-ridicules/

  • La PMA apporte davantage de problèmes que de bénéfices

    La science vient encore confirmer la position de l'Eglise sur la PMA (Dignitas personae n°12). C’est le constat qui émerge des différentes recherches scientifiques, la dernière ayant été publiée dans le British Medical Journal, l'une des revues médico-scientifiques les plus fiables du monde :

    "De 1978 à nos jours, on estime environ  à 5 millions le nombre d'enfants nés dans le monde par le biais de la procréation assistée. Mais ces dernières années – pouvait-on lire le 5 février dernier sur ​​Tempi.it - 30% de toutes les demandes de fécondation, présentées et acceptées, émanent de personnes ayant des problèmes d’ « infertilité inexpliquée » et la plupart de ces couples conçoivent naturellement «avant de débuter les cycles ». C'est pour cette raison que les auteurs de la recherche se demandent si dans certains cas, les coûts économiques et psychologiques des traitements ne dépassent pas les «bénéfices » et si la fécondation ne serait pas administrée « sans nécessité ».

    PIls mettent en cause un facteur précis : « La fécondation s’est développée dans de nombreuses régions du monde en tant qu'industrie qui génère du profit ( ... ), qui ne s’embête pas à faire des analyses à long terme sur la santé des mères et des enfants. Cela est vrai non seulement pour les cliniques privées, mais aussi pour les institutions académiques, qui ont obtenu des gains économiques substantiels ».

    La suite de cette étude ajoute que «les enfants sains conçus par voie de fécondation sont plus susceptibles que les enfants conçus naturellement de souffrir d'hypertension artérielle, d’obésité, de niveaux anormaux de glucose et de dysfonctionnements vasculaires ». Le « manque de volonté » d’aborder ces questions, selon les spécialistes, « est en train d’entraver le progrès de la fécondation ».

    Qu’en est-il de la naissance ? Lorsque l’on fait ce choix, il y a un risque de graves complications qui est deux fois supérieur à la conception normale. Parmi ces complications, l'accouchement prématuré, le faible poids à la naissance ou pire, la mort du fœtus ou le décès néonatal. Cette affirmation provient d'une autre recherche – commentée sur le journal La Stampa du 14 Janvier - émanant de chercheurs du University’s Robinson Institute qui ont comparé les résultats de plus de 300 000 naissances en Australie du Sud, pour une période de dix-sept ans environ. Parmi elles, plus de 4300 résultaient de la procréation médicalement assistée.

    Même dans la phase de croissance du bébé, la procréation assistée présente de grands risques. On constate en effet un risque accru de cancer chez les enfants nés grâce aux diverses techniques utilisées pour stimuler les grossesses. En témoigne une vaste étude systématique effectuée par des chercheurs du Danish Cancer Society Research Center de Copenhague, sous la direction du Dr Marie Hargreave et rapportée sur Italiasalute.it .
    L’analyse comporte l’étude de 25 cas, dont le rapport est publié sur ​​Fertility and Sterility. Les données montrent que les enfants nés après un traitement de fécondation assistée présentent un risque 33 % plus élevé de développer une tumeur pédiatrique, avec une nette tendance aux tumeurs hématologiques (59 % de plus) et du système nerveux central (88 % de plus)."

    Ceci sans parler du taux d'échec de la PMA (environ 75-80%), des embryons surnuméraires mis au congélateur, de l'eugénisme inhérent à cette méthode...

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Taxe d’habitation : Le pire est encore à venir

    Ce mardi, le comité des finances locales planche sur une réforme à hauts risques. Les habitants des beaux quartiers, propriétaires et locataires, pourraient payer jusqu’à deux fois plus.

    Ce mardi matin, la réunion du Comité des finances locales, qui réunit le gouvernement et les représentants des maires et élus locaux (sénateurs, conseillers généraux et régionaux) risque d’être explosive. Il y sera question de la réforme de la fiscalité locale, un chantier que le premier ministre, Jean-Marc Ayrault, avait annoncé depuis quelques mois et qu’il s’est décidé à lancer dès maintenant.

    Le moment n’est pourtant pas le mieux choisi, puisqu’il revient à allumer un incendie juste avant les municipales. Car la réforme, telle qu’elle s’esquisse sur la base des travaux préliminaires, va faire exploser les impôts locaux des administrés. Des administrés qui sont aussi, ne l’oublions pas, des électeurs…

    Or ces derniers vont découvrir qu’ils risquent de voir leur taxe d’habitation grimper de 20 à 120%.

    Sur le papier, les intention du gouvernement sont louables: “rapprocher les bases d’imposition des locaux d’habitation de la réalité du marché, simplifier le mode de calcul des valeurs locatives, prévoir un dispositif de mise à jour permanent et conférer un rôle plus central aux collectivités territoriales”.

    19 milliards de rentrées fiscales en 2013

    Soit. Mais dans la réalité, depuis 18 mois, les Français ont appris que les mesures de justice fiscale s’apparentent toujours à une hausse des prélèvements. Les 46 millions de foyers potentiellement concernés par la réforme ne sont pas dupes. Ils paieront davantage. Avec un risque politique majeur, souligné à plusieurs reprises par le député UMP Gilles Carrez.

     

    Le président de la commission des Finances de l’Assemblée nationale, a ainsi tiré la sonnette d’alarme: “le gouvernement a la témérité de réengager une révision”, a-t-il prévenu, “que tous les gouvernements ont écartée depuis plus de vingt ans”.
    Mais la tentation est trop forte. Les collectivités doivent impérativement compenser la baisse (3 milliards d’euros sur 2014 et 2015) des dotations de l’État. Or, la taxe d’habitation est avec la taxe foncière la principale recette des villes et représente 41% des recettes de fonctionnement. L’an dernier, elle a rapporté plus de 19 milliards d’euros, soit 3,2% de plus qu’en 2012.

    Les recettes de cet impôt qui touche propriétaires et locataires progressent donc déjà beaucoup plus vite que l’inflation et que les revenus des contribuables. Pourquoi aller plus fort encore ? Parce que, sur le papier, cette réforme n’est pas illégitime. Le fonctionnement de cet impôt est, en effet, un peu foutraque.

    Les mieux lotis ne sont pas les plus imposés

    Cette taxe supporte en effet trois critiques de taille. La première, c’est que les communes riches en sièges sociaux peuvent largement s’en passer et imposent très légèrement (comme c’est le cas à Paris) leurs habitants. Inversement, les petites communes rurales, faute d’industries et de commerces à taxer, appliquent au contraire des taux d’imposition très élevés.

    Deuxième critique : cette taxe est calculée sur des bases (la valeur locative théorique) qui n’ont pas été remises en cause depuis 1970 et qui privilégient les éléments de confort présents à cette époque. Autrement dit, l’occupant d’un immeuble années 70 (au top de l’équipement à l’époque mais aujourd’hui totalement obsolète) payera plus cher que celui d’un immeuble haussmannien (considéré à l’époque comme ancien, mais souvent modernisé depuis…).

    Bercy travaille depuis quelques mois à la réforme de ces bases Enfin, troisième critique, et c’est le point de friction, la taxe d’habitation ne prend pas en compte les ressources des occupants. Et pour André Laignel, président du Comité des finances locales (CFL), il est logique qu’on cherche à “corriger cette injustice.”

    Peu probable qu’elle baisse pour quiconque

    Il y a donc des riches qui ne paient pas grand-chose, des pauvres qui s’étranglent en recevant chaque année le nouveau montant qu’ils doivent au fisc, des propriétaires de lofts magnifiques à peine imposés et des habitants d’HLM dont c’est le seul impôt direct. L’État avait déjà tenté, il y a quelques années, de mettre un peu d’ordre dans ce beau bazar et décidé d’un mécanisme de péréquation entre communes.

    La réforme que souhaite le gouvernement est autrement plus ambitieuse. En jouant sur l’assiette de la taxe d’habitation, elle va frapper au portefeuille les propriétaires et les locataires qui ont le triple handicap de 1) habiter dans une grande ville, 2) vivre dans un quartier bourgeois et 3) toucher des revenus. Ceux-là même qui étaient assez peu imposés. Pour certains, selon les premières estimations, la facture pourrait doubler. Mais il est peu probable qu’elle baisse pour les autres…

    Premier bénéficiaire : l’État

    Seul contribuable local à être certain de tirer profit de la réforme, l’État ! Il prend en effet à sa charge la taxe d’habitation des Français bénéficiant de l’exonération de cet impôt et rembourse aux collectivités toute une série de dégrèvements et de plafonnements. Au total, ces transferts représentent un quart de la collecte de la taxe, dont une partie devrait disparaître, à la faveur de la réforme. Du point de vue du gouvernement, la réforme aurait donc un double avantage : hausse des ressources des communes, baisse de la contribution de l’État.

    Les élus devront rendre leur copie en avril (juste après les municipales). Elle servira de base aux travaux des parlementaires qui incorporeront l’essentiel de leurs conclusions dans la prochaine loi de finances. Histoire de faire passer la pilule, la réforme devrait être étalée sur trois ans, jusqu’en 2018. A moins qu’elle ne soit, comme celle sur la famille le mois dernier, reportée “sine die“…

    Challenges.fr

    http://fortune.fdesouche.com/329028-taxe-dhabitation-le-pire-est-encore-a-venir

  • Gender : l'UMP face à ses contradictions

    Accusé par Vincent Peillon de se faire "le porte-parole de groupes extrémistes" contre l'idéologie du gender, Jean-François Copé a diffusé un communiqué signé par Valérie Debord, contre-attaquant par une accusation contre le révolutionnaire Peillon :

    "Il semble que Monsieur Peillon, philosophe et grand pourfendeur des idées qui ne sont pas les siennes a une fâcheuse tendance à se servir de l'école comme base de lancement de son système idéologique qui a pour objet si l'on en croit son dernier livre "La révolution n'est pas terminée" de permettre au socialisme d'incarner la révolution religieuse dont l'humanité a besoin. Monsieur Peillon se sert de l'école pour véhiculer cette idéologie alors même que l'école doit être un sanctuaire laïc dénué de tout champ idéologique ! S'il est ministre de l'éducation nationale c'est par la volonté d'appliquer ce qu'il a écrit dans son livre ... L'école est un "instrument de l'action politique, républicaine et socialiste ". On comprend mieux ainsi les sorties de Monsieur Peillon qui depuis le cannabis jusqu'au gender et en passant par ce qu'il appelle la "religion laïque " a utilisé son ministère pour tenter d'imprimer son idéologie et façonner l'esprit de nos enfants ! Voilà l'homme qui aujourd'hui a la haute main sur l'éducation de nos enfants !"

    Le PS a surenchérit en rappelant que c'est bien l'UMP qui avait introduit cette idéologie du gender à l'école (tiens, finalement cette théorie existe !). Au printemps 2011, l'UMP avait organisé des « états généraux » du parti, parmi lesquels une séance portait sur la place des femmes dans la société, les questions d'égalité des sexes et les stéréotypes de genre. L'UMP proposait « d'introduire dès la maternelle des séances consacrées à la mixité et au respect hommes-femmes », soit précisément ce que font les « ABCD de l'égalité ».

    Il y a quelques jours, Luc Chatel niait en bloc. Cahuzac sort de ce corps !

    Michel Janva

  • La science contre le gender : des structures cérébrales spécifiques entre hommes et femmes

    12/02/2014 – CAMBRIDGE (NOVOpress) - Une équipe de chercheurs de Cambridge vienne de publier dans le prestigieux magazine Neuroscience and Biobehavioral Reviews les résultats d’une méta-étude portant sur la recherche des structures des cerveaux de ces 20 dernières années.

    Ils ont testé les volumes et répartition cérébrales par sexe à partir d’études publiées en 1990 et 2013, soit 126 articles portant sur des enfants jusqu’à à des personnes de 80 ans. Ils ont constaté qu’en moyenne les hommes avaient des cerveaux plus volumineux de 8 à 13% que les femmes mais répartis de manière inégale selon les emplacements tels que matière grise, matière blanche, cerebrum etc.

    Plus spécifiquement les hommes ont des volumes supérieurs et une plus grande densité de tissus sur l’hippocampe, cortex insulaire, le putamen et le lobe droit…..

    De leur côté les femmes ont des cerveaux plus développés sur le lobe frontal et droit. « Ces résultats montrent une asymétrie lié au sexe dans le développement du cerveau, souligne Amber Ruigrok, qui a conduit cette partie de l’étude. Pour la première fois nous avons pu compiler un volume de données important et établir qu’il existe des différences structures entre les cerveaux des hommes et des femmes. Cela ne doit plus être ignoré en neuroscience et en particulier dans les traitements de conditions  psychiatriques. »

    Le Professeur Suckling ajoute que « ces différences dans le système limbique explique les ratios inégaux en pathologies telles que autisme, schizophrénie et dépression selon le sexe des individus ». La science va-t-elle mettre un terme aux délires des partisans de la “théorie du genre” ?

    Source : Neuroscience and Biobehavioral Reviews

    http://fr.novopress.info/156199/science-contre-gender-structures-cerebrales-specifiques-hommes-femmes/

  • L’Europe : « Y a-t-il une vie après la mort ? »

    Les experts de l’OCDE ont rendu le 11 février public le rapport consacré aux principaux aspects de la crise depuis 2007. Les économistes avouent dans le document intitulé « Post mortem » avoir sous-estimé l’ampleur de la crise.

     

    De ce fait, leurs pronostics concernant le relèvement économique des 4 pays membres de l’OCDE : essentiellement européens étaient exagérés. De l’avis des scientifiques et des experts, il est prématuré de constater l’élimination des conséquences de la crise.

    Les aveux sincères des experts de l’institution internationale des plus prestigieuses font penser à une douche froide sur le fond des déclarations optimistes concernant la sortie de l’Europe, en particulier de l’eurozone, de la crise et le début de l’essor économique. L’expert allemand en vue dans le domaine des finances Michael Brückner a averti sur le portail « EU-Infothek » qu’après les élections au Parlement Européen l’Europe aura un « réveil méchant ». Les leaders européens saisissent, selon Brückner, toute occasion pour désarçonner les eurosceptiques qui ont, de l’avis de plusieurs experts, les chances de gagner. Ensuite tous les problèmes liés aux conséquences de la crise qui n’est pas réglée surgiront à nouveau, dit pour conclure Michael Brückner.

    L’analyste principal du groupe financier russe « Brokercreditservice » Maxim Cheine signale toute une série de problèmes qui ne permettent pas faire de déclarations optimistes au sujet du règlement de la crise dans les pays d’Europe unie.

    « Il n’y a pas actuellement d’une nouvelle vague de crise financière ou budgétaire, dit l’expert. L’économie se relèvera graduellement. Or, les indices ne le confirment pas : tout indice est inférieur au pronostic. L’Allemagne se tient, il est vrai, à part. New York n’est pas, dit-on, l’Amérique, Moscou n’est pas la Russie et l’Allemagne n’est pas l’eurozone ». Un faible cours de change de l’euro ferait, peut-être, le jeu de l’économie européenne. »

    Les experts poursuivent les débats acharnés concernant cette dernière thèse. L’écrivaine allemande Ulrike Herrmann, auteur du livre Der Sieg des Kapitals (La victoire du capital) a fait part d’une opinion curieuse sur la crise :

    « On signale toujours la « crise européenne ». Or, il y en a des crises différentes. Premièrement, c’est le problème de la dette en Grèce, en Irlande, en Espagne, au Portugal et, probablement, en Slovénie. La seconde crise réside dans le fait que la Banque centrale européen achetant les obligations « problématiques » n’agit pas comme une banque normale. Troisièmement, c’est la crise de la concurrence, la plupart des pays de l’eurozone ne parvenant pas à faire concurrence à l’Allemagne. Quatrièmement, la crise de l’administration : les politiciens ont fait ces dernières années l’immense quantité de fautes. »

    Une question s’impose : quel réveil attend donc l’Europe après les élections en mai ? Qui a dit, d’ailleurs, qu’elle s’est endormie d’un sommeil convalescent ?

    http://francelibre.tumblr.com/post/76466338056/leurope-y-a-t-il-une-vie-apres-la-mort#.Uvx-ePYsRXY

  • De l’égalitarisme doctrinaire

    De l’égalitarisme doctrinaire