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  • La Russie met en place des centres d’accueil pour mères en détresse

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    Depuis cinq ans, la Russie prend régulièrement des nouvelles dispositions contre l’avortement. Exactement le contraire de la France. Toute campagne publicitaire en faveur de l’avortement est interdite dans ce pays. La motivation majeure est simple : de 143 millions en 2008, la population passera à 115 millions en 2050. La Russie deviendra un pays marginal. La Douma (Assemblée nationale russe) vient de voter une loi refusant la gratuité de l’avortement dans les établissements gérés par le gouvernement. Le consentement parental est exigé pour la pilule du lendemain. L’aide aux femmes enceintes a été augmentée de 2000 roubles (50 €) par mois. La prime à la naissance est passée à 9.000 $ (7.000 €) à partir du deuxième enfant. Cette assemblée parlementaire a renouvelé son opposition à la PMA. Conjointement, le Patriarcat de toutes les Russies a admonesté le gouvernement : « la préservation de la grossesse est une tâche prioritaire pour le médecin». Il rappelle que la grossesse pour autrui est « une mutinerie contre Dieu ». Il a rappelé qu’il était partisan de la mise en place de centres de grossesse pour « les mères seules dans des situations difficiles de la vie. »

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  • Bibliothèques idéologiques (suite)

    La polémique sur les ouvrages idéologiques mis à la portée des enfants dans les bibliothèques se poursuit. Ainsi, l'Association des bibliothécaires de France s'indigne :

    "Ces derniers jours, quelques sites web ont mené des appels au retrait de livres achetés par des bibliothèques municipales, dont la liste est également dressée. Les ouvrages incriminés sont ceux d’une bibliographie proposée par le syndicat SNUipp-FSU de 79 livres de jeunesse pour l’égalité et concernent essentiellement l’égalité femme-homme et l’homosexualité. [...]"

    Le SNUipp a droit à plus de considération que les parents.

    J'apprends aussi l'existence de la Charte des auteurs et des illustrateurs jeunesse, qui défend son beurre, car, soyons honnêtes : si les bibliothèques n'achetaient plus ces ouvrages idéologiques, qui les achèteraient ?

    "[...] La Charte tient d’abord à exprimer sa colère de voir des auteurs, illustrateurs, éditeurs, libraires, bibliothécaires, enseignants et blogueurs de littérature jeunesse mis injustement en cause dans différents faits d'actualité touchant aux questions des genres ou de l’égalité fille-garçon. Nous ne pouvons laisser ces appels à la censure et à la haine passer pour des opinions acceptables. Nous ne pouvons excuser l’ignorance de ceux qui portent ces attaques. [...]

    Le Monde en perd même son français. A force de se concentrer sur une idéologie, on en perd la grammaire :

    MD'autres bibliothèques sont visées désormais par les parents qui s'inquiètent de la propagande faite contre leurs enfants : Loire-Forez (42), Besançon, Lille...

    Michel Janva

  • La guerre de l'oligarchie financière mondiale : Chinaleaks, révélation sur les secrets offshore de la Chine...

    Révélations sur l'argent caché des « princes rouges » chinois...
    Demandez-vous pourquoi ça sort maintenant...

    On les appelle les « princes rouges ». Ils sont l'élite, étroite et ambitieuse, de la deuxième économie du monde. Liés, par le sang ou le mariage, au pouvoir en place ou à d'anciens dignitaires du Parti communiste chinois (PCC), ils ont créé des fortunes fabuleuses et cristallisent le mécontentement de la population. Car ils sont aussi le résultat d'une immense hypocrisie : ces cadres communistes affichent leurs idéaux « populaires » tout en fermant les yeux quand leurs proches utilisent leur pouvoir et leur influence pour s'enrichir. Et ce au mépris de la morale, voire de la loi : selon les documents recueillis par le Consortium international de journalistes d'investigation (ICIJ), plus de 20 000 clients originaires de Chine ou de Hongkong seraient liés à des compagnies offshore situées dans des paradis fiscaux.

    LE BEAU-FRÈRE DE XI JINPING

    Des documents révèlent notamment l'existence aux îles Vierges britanniques d'une société détenue à 50 % par Deng Jiagui, le beau-frère du président Xi Jinping. Marié à la sœur aînée du chef de l'Etat, M. Deng est multimillionnaire, promoteur immobilier et investisseur dans les métaux rares. Depuis son arrivée à la tête du PCC, en 2012, Xi Jinping a lancé une vigoureuse campagne anticorruption. Non sans écraser un mouvement de citoyens appelant à la publication du patrimoine des responsables gouvernementaux.

    Autre figure majeure du PCC, Wen Jiabao, qui a été premier ministre de 2003 à mars 2013, et aimait se présenter en réformateur, cultivant l'image bienveillante d'un grand-père soucieux de ses compatriotes. Nos documents révèlent que son fils, Wen Yunsong, a constitué en 2006 aux îles Vierges britanniques, avec l'aide du bureau hongkongais de Credit Suisse, la société Trend Gold Consultants, dont il fut l'unique dirigeant et actionnaire jusqu'à sa dissolution, en 2008.

    LA FILLE DE WEN JIABAO

    Les documents que possèdent l'ICIJ ne précisent pas la nature de l'activité de cette société. Investisseur en capital-risque, Wen Yunsong, qui a fait ses études aux Etats-Unis, a cofondé une société d'investissement, avant de devenir, en 2012, le président de la China Satellite Communications Company, une entreprise publique qui entend devenir le premier opérateur de satellites d'Asie.

    L'ICIJ a tenté à maintes reprises de contacter Wen Yunsong et d'autres personnes citées dans cette enquête. Très peu ont donné suite, et Wen Yunsong n'en fait pas partie. Invoquant des règles de confidentialité, Credit Suisse a fait savoir que la banque « ne souhaite pas commenter cette question ».

    Les fichiers analysés par l'ICIJ viennent aussi éclairer le rôle jusque-là méconnu qu'ont joué les îles Vierges britanniques dans un scandale naissant mettant en cause la fille de Wen Jiabao, Wen Ruchun, aussi connue sous le nom de Lily Chang. Selon The New York Times, la banque JPMorgan Chase a versé à Fullmark Consultants, une société que Wen Ruchun dirige, 1,8 million de dollars (1,33 million d'euros) d'honoraires de conseil. Les autorités américaines ont ouvert une enquête à son sujet et plus largement sur l'utilisation de « princes rouges » par JPMorgan pour étendre son influence en Chine.

    Fullmark Consultants semble avoir été constituée de façon à faire disparaître tout lien direct entre Wen Ruchun et JPMorgan. C'est son époux Liu Chunhang, qui a créé la société en 2004 aux îles Vierges britanniques et qui en fut l'unique directeur et actionnaire jusqu'en 2006, année où il prit ses fonctions… à l'agence publique chinoise de surveillance des marchés.

    La société de services offshore TrustNet, installée à Singapour, a facturé à la banque suisse UBS, en octobre 2005, l'établissement d'un certificat de solvabilité pour Fullmark Consultants, ce qui démontre l'existence d'un lien direct entre Fullmark et la banque suisse. Laquelle nous a répondu par communiqué, assurant que sa politique de « connaissance du client » et les procédures en place pour traiter avec les clients liés à la sphère politique comptaient « parmi les plus strictes du secteur ».

    Selon un informateur cité dans un câble envoyé à Washington en 2007 par le consulat américain à Shanghaï, le premier ministre Wen Jiabao était « écœuré par les activités de sa famille ». Ce câble, révélé par WikiLeaks, précisait que si les proches de Wen Jiabao « n'ont pas nécessairement bénéficié de pots-de-vin, ils acceptent des “honoraires de conseil” exorbitants ».

    UN DANGER POUR LE PARTI COMMUNISTE

    Les documents à disposition de l'ICIJ font également état de sociétés constituées par des proches de Deng Xiaoping, qui a dirigé la Chine de 1978 à 1992, de l'ancien premier ministre Li Peng (de 1988 à 1998) et de l'ex-président Hu Jintao (de 2003 à 2013). Pour certains spécialistes de la Chine, les fortunes croissantes qu'amassent ces « princes rouges », notamment leurs actifs offshore, représentent un danger sérieux pour le PCC. Mais le pouvoir actuel serait trop impliqué pour y mettre un terme.

    « Quel intérêt y a-t-il à diriger le Parti communiste si vous n'en tirez pas 1 ou 2 milliards pour votre famille ?, ironise Steve Dickinson, un avocat américain installé en Chine, qui travaille sur des affaires de fraude. L'enjeu est immense, et s'il est compréhensible que tout le monde fasse l'autruche et refuse d'en parler, ça n'en est pas moins scandaleux. » A la fin des années 1990, parmi les Chinois influents qui choisirent de s'« extraterritorialiser » figurait Fu Liang, le fils de Peng Zhen, l'un des « huit immortels » du Parti communiste et des plus hauts dirigeants de l'Assemblée nationale populaire dans les années 1980. Les documents OffshoreLeaks publiés par l'ICIJ en 2013 révèlent que Fu Liang (qui a investi dans les yacht-clubs et les terrains de golf en Chine continentale) a géré au moins cinq sociétés offshore aux îles Vierges de 1997 à 2000. C'est par l'une d'elles, South Port Development Limited, qu'il acheta en 2000 un hôtel aux Philippines.

    C'est la société TrustNet qui aida Fu Liang à créer ces entreprises. En 2000, TrustNet faisait partie de ces cabinets qui mettaient tout en œuvre pour signer des clients chinois, en organisant, par exemple, des réunions marketing dans les bureaux à Shanghaï de ceux qu'on appelait alors les « Big Five » de l'audit : KPMG, Ernst & Young, Pricewaterhouse, Deloitte & Touche et Arthur Andersen.

    Par le biais de TrustNet, le cabinet devenu depuis PricewaterhouseCoopers contribua à la constitution de plus de 400 sociétés offshore pour des clients de Chine continentale, de Hongkong et de Taïwan, montrent les documents de l'ICIJ. Sur ces mêmes marchés et toujours à travers TrustNet, UBS apporta ses services dans la création de plus d'un millier d'entités offshore.

    Les bureaux d'UBS à Hongkong, en particulier, assistèrent Yang Huiyan, qui est, avec un patrimoine estimé à 8,3 milliards de dollars, la femme la plus riche de Chine, dans la création en 2006 d'une société aux îles Vierges britanniques. Yang Huiyan, qui a hérité de la fortune gagnée dans l'immobilier par son père, n'a pas répondu à nos questions.

    SOIRÉES VIN ET FROMAGE

    En 2007, la banque suisse adressa à TrustNet une autre milliardaire de l'immobilier : Zhang Xin, fondatrice du promoteur Soho China, qui a redessiné une bonne partie de Pékin, et a récemment fait parler d'elle en s'offrant à Manhattan une demeure de 26 millions de dollars. Par la voix d'un porte-parole, elle a décliné nos sollicitations sur la société qu'elle détient aux îles Vierges britanniques – Commune Investment Ltd.

    En 2005, une note de marketing estampillée « strictement interne et confidentielle » encourageait les collaborateurs de TrustNet à resserrer leurs liens avec Credit Suisse à Hongkong : le personnel de Credit Suisse et d'UBS se vit alors invité à des soirées vin et fromage. En Chine continentale, où les banques étrangères étaient strictement encadrées, ils optèrent pour une autre tactique : « A Shanghaï, nous ciblerons les cabinets d'avocats et les sociétés d'audit », précisait la note de 2005.

    La campagne de séduction porta ses fruits : de 2003 à 2007, le nombre de sociétés constituées par TrustNet pour des clients originaires de Chine, de Hongkong et de Taïwan fut multiplié par trois, passant de 1 500 à 4 800. Parmi les clients de TrustNet ayant créé des entreprises pendant cette période figurent deux délégués siégeant à l'Assemblée nationale populaire actuelle, le Parlement chinois.

    Wei Jianghong, parlementaire pour la province de l'Anhui et président de l'entreprise publique Tongling Nonferrous Metals, a été l'un des directeurs de Tong Guan Resources Holdings, créée aux îles Vierges en 2006. Cette société a servi d'intermédiaire à l'entreprise publique Tongling pour l'investissement de 10 millions de dollars, en 2007, dans un projet de métallurgie du cuivre au Chili.

    Autre parlementaire possédant des actifs offshore, Ma Huateng est le fondateur du numéro un chinois de la messagerie instantanée, Tencent. Ses 10 milliards de dollars de patrimoine le classent cinquième au palmarès des milliardaires en Chine établi par le magazine Forbes. En 2007, Ma Huateng est devenu codirecteur, avec le cofondateur de Tencent Zhang Zhidong, de la société TCH Pi Limited, immatriculée aux îles Vierges, qui n'apparaît pourtant nulle part dans les documents officiels de Tencent, et dont les activités restent bien floues.

    UN SYSTÈME DE PLUS EN PLUS UTILISÉ

    La situation a radicalement changé depuis les premières incursions de la Chine dans le monde de l'offshore. Le pays est plus riche, et les places extraterritoriales sont de plus en plus utilisées, non seulement comme voies de transit pour ces opérations « circulaires » qui sortent de Chine et y retournent, mais aussi pour investir à l'étranger et accéder à des marchés où se procurer métaux, minerais et autres matières premières.

    Certains estiment que le système a contribué à l'essor du pays. « Il faut être lucide et accepter cette réalité : les capitaux chinois quittent massivement le pays. J'y vois même un phénomène positif, commente Mei Xinyu, chercheur au ministère du commerce chinois. Evidemment, je préfère qu'une société soit constituée dans son pays d'origine. Mais si ce pays ne lui procure pas l'environnement le plus propice, aller s'immatriculer dans une place offshore est un choix purement pragmatique. »

    Alors que les lourdeurs administratives et l'interventionnisme étatique ont tendance à paralyser le système commercial chinois, être immatriculé dans un centre offshore facilite souvent les affaires. Cela ne saurait faire oublier le fait que de nombreuses entreprises chinoises, et de nombreux Chinois, utilisent des sociétés offshore à des fins illicites.

    En septembre 2013, Zhang Shuguang, un ancien cadre dirigeant des chemins de fer chinois, a ainsi plaidé coupable devant un tribunal pénal dans une affaire où il est accusé d'avoir transféré 2,8 milliards de dollars sur des comptes bancaires offshore. Selon un rapport interne publié par la Banque centrale de Chine, des responsables publics ont détourné et fait sortir de Chine plus de 120 milliards de dollars depuis le milieu des années 1980. Portcullis TrustNet a assisté Cosco, le géant public du transport par conteneurs, dans la création d'une société aux îles Vierges en 2000. Parmi les nombreux directeurs de Cosco figuraient l'actuel président de l'entreprise publique Ma Zehua, ainsi que Song Jun, jugé en 2011 pour détournement de fonds et prévarication.

    FAUSSE JOINT-VENTURE AUX ÎLES VIERGES

    Envoyé en 2001 par Cosco pour superviser une filiale à Qingdao, dans la province du Shandong (est de la Chine), Song Jun avait monté une fausse joint-venture aux îles Vierges, dont il s'est servi, selon la justice, pour faire sortir des millions de la rutilante tour Cosco Plaza de Qingdao. Selon l'agence de presse officielle Xinhua, il a détourné 6 millions de dollars, reçu 1 million de dollars de pots-de-vin d'un associé taïwanais et acheté, grâce à ces rentrées, 37 appartements à Pékin, Tianjin et Qingdao. Le procès de Song Jun a été ajourné, et aucun verdict rendu public.

    Huang Guangyu, qui fut un temps l'homme le plus riche de Chine, fait aussi partie de ces Chinois ayant fait des affaires par le biais des îles Vierges. Les documents aux mains de l'ICIJ montrent que lui et son épouse, Du Juan, ont constitué dans l'archipel au moins 31 sociétés de 2001 à 2008, au moment même où ils montaient en Chine la plus grande chaîne d'électronique grand public. Huang Guangyu a été condamné en 2010 à quatorze années de prison pour délit d'initié, corruption et manipulation du cours d'une action. Son épouse, reconnue coupable de délits similaires, a été libérée en 2010.

    Bien que Huang Guandyu reste emprisonné et bon nombre de ses actifs gelés, son empire, lui, continue de tourner grâce au réseau de sociétés offshore qu'il s'est constitué. Il reste propriétaire de plus de 30 % des parts de Gome, sa chaîne de distribution d'électronique, par l'intermédiaire de deux autres sociétés des îles Vierges, Shining Crown Holdings et Shine Group.

    Alors que la fortune des oligarques des milieux d'affaires, des responsables gouvernementaux et de leurs familles fait de plus en plus de remous, certains Chinois bravent la colère des autorités en les interpellant sur la corruption. S'appuyant sur Internet et sur de petits rassemblements, le Mouvement des nouveaux citoyens, qui réunit des organisations de la société civile, milite ainsi pour une plus grande transparence. Mais le gouvernement n'a pas tardé à réagir. Le fondateur du mouvement, Xu Zhiyong, a été arrêté, ainsi que plus d'une vingtaine de membres. Le procès du militant devait se tenir jeudi 23 janvier.

    LIMITER LE RECOURS ABUSIF AUX SOCIÉTÉS OFFSHORE

    Pékin s'en prend aussi aux médias étrangers qui s'intéressent au fossé entre riches et pauvres. Après s'être fait l'écho des actifs offshore de « princes rouges », The New York Times et Bloomberg News ont vu leurs sites Internet bloqués, en octobre 2012, et leurs journalistes leur délai d'obtention de visa pour la Chine s'allonger. Après des années d'inaction, les Etats-Unis, le Royaume-Uni et des organisations internationales commencent à œuvrer en faveur de réformes qui, à les en croire, devraient limiter le recours abusif aux centres offshore. La Chine apparaît moins combative dans son action pour réformer le système.

    Le fait est que d'importantes failles dans la législation fiscale permettent aux Chinois d'utiliser l'offshore avec une relative liberté : rien ne les obligeait jusqu'à présent à déclarer leurs actifs à l'étranger. « Le législateur chinois n'avait pas prévu que des particuliers s'enfuient avec de telles sommes »,précise Rocky Lee, un avocat d'affaires de Pékin.

    Désormais, les autorités de la Chine continentale tentent de reprendre la main sur les flux de capitaux privés qui partent offshore. Une nouvelle réglementation, en vigueur depuis le 1er janvier, impose désormais aux Chinois de déclarer leurs actifs à l'étranger. De l'ardeur qu'y mettra, ou non, la Chine, dépendra la réussite de la campagne mondiale de refonte du système offshore. Car, à mesure qu'augmente le poids de Pékin dans l'économie mondiale, le pays apporte aussi un flux croissant de clients aux services offshore.

    Pour preuve, une enquête menée en 2013 auprès de plus de 200 banquiers et autres professionnels de l'offshore a conclu que « la demande liée à la Chine » est le premier moteur de croissance du secteur. Comme le résume le directeur d'une société de services offshore des îles Vierges britanniques, interrogé dans cette étude, « sur les cinq prochaines années, la Chine est le pays-clé pour l'acquisition de nouveaux clients ».

    Lire l'article en chinois
    Cliquez sur pour savoir qui, en Chine, se sert des paradis fiscaux.

    (Traduit de l'anglais par Julie Marcot)

    Source

    http://www.scriptoblog.com/index.php/component/content/article/62-le-meilleur-du-web/economie/1253-la-guerre-de-l-oligarchie-financiere-mondiale-chinaleaks-revelation-sur-les-secrets-offshore-de-la-chine

  • Une résistance qui annonce le réveil de la France

    Le Salon Beige a interrogé Geneviève Esquier, qui vient de publier un ouvrage « Ce qu’annonce le chant du coq. On se rendort ou on se réveille ?»   (en lien dans notre colonne de gauche).

    Geneviève Esquier vous êtes journaliste de métier et essayiste. Vous avez publié, entre autres livres, aux éditions F.X. de Guibert (Paris), une « Lettre aux Chrétiens de France sur le baptême de Clovis » où vous évoquiez la vocation de la France. Etant donné l’état actuel du pays, y croyez-vous toujours ?

    Plus que jamais ! La mobilisation de 2013 l’a prouvé. Ce livre veut justement montrer que nous sommes à la veille - ­en tout cas à l’avant-veille - d’une grande aurore métaphysique qui d’ores et déjà devrait nous emplir le cœur d’une immense et joyeuse espérance !

    La machine politique était bien huilée. Tout était en place pour faire changer la France de civilisation sans que l’on s’en aperçoive. Mais un grain de sable est entré dans les rouages…

    De toutes les provinces le pays s’est levé pour rejoindre Paris par trois fois, entre le 13 janvier et le 26 mai 2013… Mobilisation incroyable, inattendue, révélatrice d’une force vive qui couvait malgré le mensonge de medias aux ordres ! La France profonde s’est réveillée !

    CC’est ce que suggère le titre de votre nouveau livre: « Ce qu’annonce le chant du coq » ? 

    Oui, tout-à-fait ! Le coq, sa particularité est d’annoncer l’aurore, dressé sur un tas de fumier dans la nuit encore noire.  Est-ce que ce n’est pas notre situation actuellement ? Nous qui avons entamé une résistance qui ne lâchera rien, le coq gaulois n’est-il pas notre emblème ? l’emblème d’une espérance contre toute espérance ! Une espérance qui a déjà gagné la partie : l’aurore est inéluctable !

    Vous rappelez dans votre livre, le conseil du pape François aux Chrétiens que nous sommes : « les laïcs ont le devoir de s’engager en politique » et vous appelez à incarner  la résistance sur le terrain du Bien commun, en entrant en politique…

    Oui : pourquoi et comment incarner notre résistance dans l’action sur le terrain, en vue du Bien Commun politique ? Ce livre veut répondre à cette interrogation et montrer que pour refonder la politique, les élections municipales qui approchent sont une opportunité providentielle !

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Rennes : les 4 miliciens antifas ont été relâchés

    Les quatre personnes interpellées samedi soir à Rennes lors de la manifestation violente contre une réunion du Front national ont été relâchées.

    Des policiers avaient été atteints par des jets de pavés, avant de faire usage de gaz lacrymogènes et d’un canon à eau.
    antifa
    Dans un communiqué, le maire PS de Rennes, Daniel Delaveau, a condamné ces violences, tout en portant la responsabilité sur le FN (sic), qui aurait choisi la provocation en organisant la réunion dans un lieu symbolique des luttes sociales à Rennes…

    « Le Front national, qui n’est pas un parti comme les autres, a choisi de tenir un meeting salle de la Cité, avec le sens de la provocation dont il est coutumier. Ses mensonges et son esprit polémique ne sauraient duper personne ».

    Jacques Bompard pose 2 questions écrites au ministre de l’Intérieur et du désordre :
    « M. Jacques Bompard attire l’attention de M. le ministre de l’intérieur sur les violences perpétrées par des groupuscules d’extrême gauche à Rennes le samedi 8 février 2014. Ces groupes violents d’extrême gauche dénommés anti-fas ont pris prétexte de l’organisation d’une réunion publique du Front National dans le cadre de la campagne pour l’élection municipale de Rennes pour ravager le centre-ville de Rennes. Il semble que la violence soit autorisée et légitime aux yeux de Monsieur le ministre de l’intérieur lorsqu’elle est le fait de groupes d’extrême gauche, alors même qu’il organise de véritables rafles de manifestants pacifiques lorsqu’il s’agit d’opposants à la politique gouvernementale, que ce soit lors des nombreuses Manif Pour Tous ou lors du Jour de Colère du 26 janvier 2014. A Rennes, des voitures ont été brûlées, des vitrines saccagées, des pavés et des bouteilles ont été jetées sur les forces de l’ordre, dont cinq membres ont été blessés. M. Jacques Bompard demande à M. le ministre de l’intérieur de condamner enfin les groupuscules d’extrême gauche et de mettre fin à l’impunité dont ils jouissent actuellement, et lui demande combien de personnes ont été placées en garde à vue lors de ces incidents de Rennes. »

    « M. Jacques Bompard attire l’attention de M. le ministre de l’intérieur sur l’attaque subie par la librairie Facta dans le neuvième arrondissement de Paris, vandalisée pour la deuxième fois en moins de trois mois. Cette librairie a été vandalisée en marge d’une manifestation d’extrême gauche autorisée par la préfecture de police. Cette manifestation entendait protester contre la montée de la droite. Monsieur le ministre de l’intérieur a condamné de prétendues violences lors de la dispersion de la manifestation du 26 janvier 2014 organisée par le collectif Jour de Colère  » alors même qu’il n’y a eu à déplorer, lors de cette manifestation, ni voiture brûlée, ni vitrine brisée. Le saccage d’une librairie n’est pas un acte anodin. Il s’agit d’une atteinte à la culture qui rappelle les heures les plus sombres de notre histoire. Jacques Bompard est surpris que Monsieur le ministre de l’intérieur, si prompt à dénoncer des violences imaginaires lors de la manifestation Jour de colère du 26 janvier dernier et qui avait alors décidé d’arrêter sans motif plusieurs e 250 manifestants pacifiques, n’ait toujours pas condamné les violences en marge de la manifestation d’extrême gauche du 9 février et que les forces de l’ordre n’aient procédé à aucune interpellation malgré cette attaque d’une librairie. M. Jacques Bompard demande à M. le ministre de l’intérieur d’agir contre les milices d’extrême gauche qui font régner la terreur et vandalisent régulièrement les centre-ville de Paris ou d’autres grandes villes, au lieu de s’acharner contre les manifestations pacifiques de La Manif pour Tous ou de Jour de Colère qui, en seize mois, n’ont donné lieux à aucune violence réelle puisqu’on ne dénombre ni vitrine brisée, ni voiture brûlée, ni commerce saccagé, leur seul tort étant de s’opposer à la politique du gouvernement socialiste. »
    Michel Janva dans Le Salon Beige

    http://www.altermedia.info/france-belgique/uncategorized/rennes-les-4-miliciens-antifas-ont-ete-relaches_99368.html#more-99368

  • Accueil de 3 ministres à Angers ce mercredi 12 février…

    Jean-Marc Ayrault se rendra à Angers le mercredi 12 février, accompagné de Marisol Touraine, Ministre des Affaires sociales et de la Santé, et de Michèle Delaunay, Ministre déléguée chargée des Personnes âgées et de l’Autonomie.

    Angers Programe :

    •10h10 - Visite d’un L.E.N.A.
    (Logement évolutif pour une nouvelle autonomie)

    •10h50 – Visite de l’espace territorial « Bien Vieillir Robert Robin »

    •11h15 – Intervention du Premier Ministre à l’espace territorial « Bien Vieillir Robert Robin »
    16 bis, avenue Jean XXIII – Angers

  • La spoliation c’est maintenant

    La spoliation c’est maintenant

  • Pourquoi tant de haine M. Valls ?

    Qui pouvait en douter ? Selon le dernier baromètre mensuel réalisé par Ipsos, François Hollande n’a pas convaincu après l’annonce de sa conversion au sociale-libéralisme: il chute de trois points avec 21 % d‘opinions favorables et parvient à gagner…un nouveau record d’impopularité avec 76 % d’opinions défavorables (+ 2 points), dont 43 % « très défavorables » (+ 3 points). Jean-Marc Ayrault évolue logiquement dans les mêmes eaux avec 22 % de bonnes opinions (- quatre points). La surprise pour un certain nombre de commentateurs vient de la rapidité et de l’ampleur de la dégringolade de la cote de popularité de Manuel Valls. Certes il n’est pas le seul? puisque sur 37 personnalités mesurées par cette enquête Ipsos, 29 sont à la baisse, dont 18 d’au moins trois points. Marine Le Pen est une des rares à progresser gagnant un point avec 30 % de bonnes opinions. Le ministre de l’Intérieur qui expliquait sur France 2 la semaine dernière qu’il «(regardait) les sondages avec intérêt» mais pas «en permanence», perd 11 points sur deux mois. Il reste en tête du baromètre – avec 48 % de bonnes intentions -, mais avec seulement  un point d’avance sur Bertrand Delanoë… contre dix points à la fin de l’automne. Ce dévissage de M. Valls dans l’opinion est confirmé par Harris Interactive ou il chute de neuf points,  mais aussi dans le baromètre mensuel BVA  (-6 points), pour l’institut YouGov (-7 pts) et OpinionWay (-12 points)

     Ce désaveu qui frappe aussi très largement les autres ténors des partis du Système comme le rapporte le sondage Ipsos cité plus haut, fait peur à beaucoup. Jean-François Doridot, de ce même institut, explique que «Cela n’augure rien de bon à un mois et demi des municipales. On ne peut pas vraiment dire que les deux camps se mobilisent. Ça s’annonce difficile pour tout le monde, y compris pour le Front National » croit-il savoir.

     Il faut en effet rappeler à nos compatriotes, comme le fait inlassablement Bruno Gollnisch, que l’on ne peut pas ébranler le Système en faisant la grève du vote, bien au contraire on le conforte en agissant ainsi. L’abstentionnisme est un allié de revers de l’euromondialisme. C’est en déposant un bulletin FN dans l’urne que l’on peut faire bouger les lignes et préparer l’alternative, la politique restant encore et toujours une question de rapport de forces. A bon entendeur…

     Rapport de force que Manuel Valls, a voulu engager contre une partie des Français et qu’il paye comptant dans les sondages, malgré le soutien médiatique bien réel dont dispose ce membre du club Le Siècle. A l’évidence son très médiocre bilan dans le domaine de la lutte contre la délinquance, laquelle touche tous les Français, de gauche comme de droite, les catégories les plus modestes, explique cette forte décrue de bonnes opinions.

     Mais au  delà, son bras de fer contre Dieudonné est aussi une des causes de sa dégringolade dans les sondages .Notamment auprès des électeurs franco-afro-maghrébins, des populations musulmanes de la France des banlieues, considérés jusqu’alors comme une clientèle électorale captive de la gauche et du PS en particulier. A tort ou à raison, le ministre de l’Intérieur  est apparu dans ce dossier comme le défenseur des intérêts d’une communauté tout en fustigeant à longueur de discours officiel  le communautarisme au nom de la république et de la laïcité…

     Dans le domaine des atteintes à la liberté d’expression, il n’est pas anodin non plus que les autorités françaises soient les championnes du monde lorsqu’il s’agit de demander la suppression de tweets. Selon les statistiques rapportées par Le Monde, entre juillet et décembre 2013, des pays comme l’Inde, le Royaume-Uni et la Russie ont demandé respectivement les suppressions de six, huit et quatorze tweets. Or, via  les autorités administratives et ses partenaires, en l’occurrence un certain nombre d’officines subventionnées, gardiennes du dogme progressiste et des luttes contre les discriminations, 306 demandes de censure ont été formulées dans le même laps de temps par le France !  

     Manuel Valls paye aussi «à droite» ses saillies contre la radicalisation de cette frange de l’électorat comparé au tea party américain ont expliqué quelques observateurs. Il révulse aussi nombre de Français par son soutien implicite  à l’activisme anticatholique.  Un tropisme socialo-maçonnique, qui est symbolisé dans un autre domaine par le  très militant Vincent Peillon au sein du ministère de l’Education « nationale» qui couvre de son autorité, entre autres,  une entreprise de lavage de cerveau des enfants avec les  ABCD de l’égalité.

     Nos compatriotes sont excédés plus largement par le règne du deux poids deux mesures, les atteintes à leur foi, et croyants ou non, les coups portés à une religion catholique consubstantielle à notre civilisation française et notre culture nationale.

     Si l’AGRIF (l’Alliance générale contre le racisme et pour le respect de l’identité française et chrétienne) a su mobiliser avec succès samedi  dernier à Paris pour demander la dissolution des Femen, M. Valls a octroyé un passeport français à la dirigeante ukrainienne des Femen, Inna Schevchenko, dont la tête orne un  timbre de  la  république ( !!!). Il a donné son accord pour que  ce  groupuscule d’activistes ciblant notamment les  églises puisse s’installer sur le territoire  national.

     Le ministre de l’Intérieur, nous l’avions souligné, n’a émis qu’une protestation bien molle, de pure forme, devant la dernière profanation en date de ces dernières, en  l’église Sainte-Odile à Paris. Faut-il y voir un lien de cause à effet,  M. Valls est membre  (également de « manière éternelle, quand même » ?)  comme Alain Bauer,  de la loge « L’infini maçonnique » affilié au Grand Orient.

     Cette affiliation est à prendre en compte à la lumière de sa détestation des idéaux portés par le Mouvement national et de sa volonté d’associer le FN à l’extrémisme. Cela explique en partie que les groupuscules d’extrême gauche, éternels idiots utiles d’un Système qu’ils prétendent combattre, soient instrumentalisés par le pouvoir, comme on l’a vu à Rennes cette fin de semaine, avec la manifestation anti-FN qui a dégénéré en scènes d’émeute.

     Il s’agit d’associer, par capillarité en quelque sorte remarque Bruno Gollnisch, le FN à des images de violence, pour faire peur. Les milices anti frontistes sont bien utilisées pas le pouvoir avec beaucoup de cynisme et de malignité. Encore faut-il le savoir.

     Et ne pas se tromper sur la nature des regards  noirs que M.  Valls réservent dans ses  conférences de presse à l’évocation du FN  et dans les  débats à  Marine Le Pen ou dernièrement  sur France 2 à Florian Philippot. Comme le notait finement le cardinal de Mazarin dans son « bréviaire des politiciens», « Si quelqu’un te manifeste sa haine, sache que ce sentiment est toujours authentique : à la différence de l’amour, la haine ignore l’hypocrisie»…

    http://gollnisch.com/2014/02/11/pourquoi-tant-de-haine-m-valls/