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  • La GPA est bien un projet socialiste : trois ministres en sont des partisans déclarés…

    pma-gpa-MPI

    Puisque politiciens et médias du système se liguent pour mentir effrontément aux Français et nier les évidences, il est plus qu’utile de faire œuvre de mémoire.

    Quoi qu’en disent nos bonimenteurs, le PS a bien l’intention de légaliser la gestation pour autrui. La seule question qui se pose, c’est quand ? A l’approche des élections municipales et européennes, le PS cherche à limiter les sujets trop conflictuels. Mais de la même façon que le contenu du projet de loi Famille reviendra par des propositions de loi déposées par les parlementaires, il ne fait aucun doute que la GPA fera à un moment ou l’autre, avant la fin de cette législature, l’objet d’une proposition de loi.

    Bien sûr, en ce moment, ils le nient. Mais c’est nous prendre pour des imbéciles.

    Rappelons tout simplement le manifeste en faveur de la gestation pour autrui (GPA) publié le 13 décembre 2010 par le journal Le Monde, propriété de Pierre Bergé, bien connu pour être un partisan de la GPA en même temps qu’un financier du parti socialiste.

    Le texte de ce manifeste était sans équivoque.

    « (…)  Parenté et filiation n’ont rien de naturel (…) ».

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  • FRAKASS - RAGE !

  • La destruction sociale et ceux qui la combattent

    À l'époque de Gorbatchev, paraissait en langue française un intéressant journal appelé "Les Nouvelles de Moscou". Les réflexions de cette époque pleine d'espoirs mériteraient sans doute d'être revisitées. L'une d'entre elles, fort simple, me revient souvent à l'esprit : il est toujours plus long de faire pousser un arbre que de l'abattre. On n'assiste pas au même processus. On peut répondre à cela, en remarquant, qu'en s'y prenant convenablement, de préférence dans le jardin de la France et à la sainte Catherine, on est surpris au bout d'une dizaine d'années, des prospérités de ses plantations.

    La frénésie de destruction sociale, la "déconstruction sociétale" à laquelle s'attache le pouvoir actuel, ne s'exerce sans doute pas avec la même violence terroriste que le bolchévisme russe ou que la révolution jacobine. "Sensuel et sans férocité", du moins en apparence, le régime radical socialiste au retour duquel travaille depuis toujours François Hollande, provoque cependant des dégâts durables. Et si les choses durent ainsi, jusqu'en 2017 voire au-delà, il sera bien difficile aux habitants de l'Hexagone de remonter la pente douce sur laquelle leurs gouvernants les ont fait dégringoler.

    Énvisageons ici le devenir des forces qui s'y opposent vraiment, des espoirs qu'elles suscitent, des perspectives qu'elles contiennent.

    Jusqu'au 2 février, jusqu'aux deux immenses rassemblements de Paris et de Lyon, les commentateurs agréés pouvaient penser que le mouvement exprimé en 2013 sous le nom de "Manif pour tous" allait mourir dans l'échec. Certains ne se privaient pas de le démontrer par A + B. Le pronostic s'étayait en fonction de très vieilles équations rationnelles : changement de porte-parole, scission entre trois rassemblements échelonnés sur moins d'un mois, pollution inquiétante par les éléments le plus extrêmes et les plus hétéroclites.

    Tout cela ne pouvait, a priori, selon les données empiriques des uns, et en vertus des idées reçues des autres, qu'aboutir à un essoufflement. Dressé en vue d'une seule course, le cheval devait retourner à l'écurie. Le mouvement n'avait été programmé que contre une seule loi. Celle-ci se trouve désormais votée, promulguée, entérinée par le petit comité que l'on appelle les Sages. Le fronton du conseil constitutionnel est orné d'un sphinx. D'assez vilaine facture, commandé en 1972 à un sculpteur catalan, cet animal mythique est supposé tout savoir. Les infaillibles se sont prononcés, la cause est réglée. La triste parodie matrimoniale à laquelle se sont livrés l'année écoulée 7 000 couples insolites est devenue loi de l'État. La société doit s'incliner.

    N'oublions jamais le vertige jacobin. La république française pouvant se targuer désormais d'avoir dépassé, sur les chemins de la puissance, le parlement de Westminster, elle peut enfin "tout faire" même "changer un homme en femme". Prométhée n'est plus enchaîné.

    L'ivresse secrète des déconstructeurs, un moment victorieux, se mesure aujourd'hui à leur déception d'après-boire. Gueule de bois de ceux qui déplorent le coup d'arrêt que le chef de l'État a été contraint de donner aux élaborations suivantes.

    Car avec la gauche, on doit le savoir, quoiqu'elle en dise, on doit toujours s'attendre à un projet supplémentaire. Pause tactique, parfois. Renoncement stratégique, jamais.

    Et c'est conscient de cela, que le mouvement de rejet, venu du fond séculaire d'un très vieux peuple, non seulement n'a pas capitulé, mais s'est développé.

    M. Valls se trompe lui-même cependant en assimilant le concept de "la manif pour tous" à celui du Tea Party américain. Les deux types de rassemblement représentent en fait, techniquement, à peu près exactement le contraire l'un de l'autre.

    Le seul point commun tient aux ravages que la défection droitière provoque sur l'échiquier électoral des États-Unis et celle dont le ministre de l'Intérieur rêve actuellement de renouveler, 30 ans après sa découverte par Mitterrand, pour sauver sa propre coalition minoritaire en voix : on appelle cette manœuvre l'effet de triangulation.

    Ce petit calcul ne repose que sur une dimension de pure tambouille politicienne. Or, on doit constater l'absence de tels calculs dans les mouvements qui se sont développés depuis 2013. Seule la première porte parole de la contestation, dont on ne contestera ni les mérites passés, ni le talent médiatique, avait évoqué une hypothèse de participation aux joutes municipales. Sur ce point elle a été désavouée.

    Rentrant en septembre de vacances heureuses, je notais le grand espoir inattendu que représentait l'été dernier cette floraison des veilleurs, déjouant, nuit après nuit, sans violence ni provocation, les mesquines persécutions d'une police dévoyée de ses véritables tâches. Au bout du compte il me semble possible d'espérer voir croître cette jeune pousse, d'une façon beaucoup plus solide et durable que ne le pensent ses adversaires. Je ne puis la comparer raisonnablement, et je lui souhaite une carrière analogue à celle des deux grands mouvements conservateurs d'occident, trop mal connus en France. Le premier est apparu en Grande Bretagne dans les années 1832-1837, sous l'influence de la Jeune Angleterre(1)⇓ Sous cette influence s'organise le parti conservateur actuellement au pouvoir avec David Cameron. Le second, beaucoup plus récent, à transformé le paysage intellectuel nord-américain à partir de la création en 1955 de National Review, sous l'influence de gens comme James Burnham et William Buckley.

    Le point commun de ces conservateurs est d'avoir développé leur conscience civique à partir de l'horreur que leur inspira, au XIXe siècle la révolution française. La portée de cet événement avait été parfaitement comprise dès les journées des 5-6 octobre 1789 par Edmund Burke. (2)⇓ Le mouvement conservateur américain est apparu au milieu du XXe siècle en réaction à la complaisance des dirigeants de Washington vis-à-vis du communisme. Il représente aujourd'hui la force agissante du parti républicain.

    En ce XXIe siècle commençant, on peut et on doit espérer en France, non pas un simple sursaut mais une prise de conscience aussi profonde du mal que fait l'influence croisée du marxisme et du jacobinisme, destructeurs de la société par le levier de l'État supposé la protéger. Un tel mouvement n'avancera ni dans la violence ni dans l'anarchie, ne s'affiliera à aucune impasse programmée par la classe politique. Nul ne peut aujourd'hui prévoir comment la source jaillira, l'important est de mesurer ce qu'elle représente d'espérance.

    JG Malliarakis

    Apostilles

    1. c'est ce contexte que décrit Disraëli dans son grand roman "Coningsby".
    2. cf. la lettre qu'il écrit à son fils le 10 octobre 1789. Ses fameuses et prophétiques "Réflexions" datent de 1790

    http://www.insolent.fr/2014/02/la-destruction-sociale-et-ceux-qui-la-combattent.html

  • Quand L’Huma et L’AF ont la même Une...

     

    Une fois n’est pas coutume : hier, 6 février 2014, L’AF 2000 qui sortait en kiosque et L’Humanité ont eu la même idée de Une : une photographie des valeureux patriotes du 6 février 1934 face aux forces déchaînées du désordre institutionnalisé...

     

    Toutefois, nul ne saura étonné d’apprendre que la teneur des articles des deux dossiers intérieurs consacrés à l’événement n’était pas la même...

    http://www.actionfrancaise.net/craf/?Quand-L-Huma-et-L-AF-ont-la-meme

  • Béziers : Robert Ménard vient troubler le petit jeu politicien

    Candidat à la mairie de Béziers, Robert Ménard répond à l'Action Française 2000. Extraits :

    A"Si mes relations avec les Biterrois sont agréables, il n'en est pas de même avec certains politiciens : je viens troubler le petit jeu traditionnel de partenaires habitués à se côtoyer et qui savaient d'avance que la victoire appartiendrait à l'un d'entre eux. Avant que je me présente, le sénateur-maire actuel, Raymond Courderc, était persuadé qu'il l'emporterait au premier tour. Il a depuis laissé la candidature au député Élie Aboud, son ex-premier adjoint, qui commence à comprendre que rien n'est gagné et que ce sont les Biterrois qui ont les cartes en main. Bien malin qui pourrait aujourd'hui pronostiquer qui l'emportera ! Quant aux électeurs de gauche, un sondage a révélé que certains d'entre eux n'étaient pas insensibles à ma candidature... Je le répète, je viens troubler le petit jeu traditionnel entre droite et gauche. [...] Il y aura de toute évidence une triangulaire entre l'équipe actuelle dirigée par l'UMP, la gauche et la liste "Choisir Béziers" qui, je l'espère, sortira gagnante. [...]

    Ce que je dis pour Béziers est évidemment valable pour le reste de la France. Sur le plan national, les hommes politiques n'osent pas aborder les vraies questions, se confronter aux vraies difficultés permettant de faire les vrais choix. Ni la droite, ni la gauche ne regardent le pays tel qu'il est. La gauche construit le pays de ses rêves ; quant aux politiciens de droite, ils ne s'assument pas comme tels. Parce qu'il faut une autre politique, les Français ont besoin de représentants qui disent les choses telles qu'elles sont, tout en cessant de culpabiliser leurs concitoyens en les traitant de racistes, d'antisémites ou de xénophobes. Cessons d'ouvrir les frontières au monde entier, parce que notre pays n'a plus les moyens d'une politique migratoire aussi généreuse. Cessons aussi de tergiverser sur les problèmes de sécurité, alors qu'il faut les prendre à bras-le-corps. Il convient également de diminuer les frais de fonctionnement tant des municipalités que des autres collectivités ou de l'État. [...]

    La situation est suffisamment grave pour réunir tous les Français de bonne volonté. Je ne suis issu d'aucun parti politique et il en est de même de la majorité de mes colistiers, qui sont simplement soucieux de changer leur ville. Mais nous avons le soutien de quatre partis, le Front national de Marine Le Pen, le Mouvement pour la France de Philippe de Villiers, Debout la République de Nicolas Dupont-Aignan et le Rassemblement pour la France de Christian Vanneste. Nous visons à réunir tous ceux qui incarnent une résistance patriotique."

    http://lesalonbeige.blogs.com

  • Superficialité et cynisme : nouvelle feuille de route de notre gouvernement…

    Les Français n'ont d'autre choix que de réinvestir le champ de la politique.

    Après l’entretien du ministre Bertinotti, dans Le Monde, la sortie du jour de Jean-Marc Ayrault rappelle la superficialité et le cynisme sans égal dont fait preuve ce gouvernement.

    Cynisme, car il ne s’agit pas, pour le pouvoir, de revenir sur des projets qui s’attaquent aux fondements mêmes de notre société, mais seulement de laisser passer la série d’élections qui se profilent. Ainsi, Mme Bertinotti n’a de cesse de se défendre — face au feu roulant des questions d’un journal décidément militant et inquisiteur — d’avoir renoncé à quoi que ce soit, mais préfère se perdre en considérations sur le contexte actuel de « désinformation réactionnaire » — entendez, ce choc en retour du réel qui prend une ampleur telle qu’il doit finir par gêner les ministres même lorsqu’ils veulent passer un week-end tranquille.

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  • Quand Libé nous annonce une excellente nouvelle : « C’est une France maurrassienne, même sans le savoir »

    Bien sûr, l’analyse, un peu langue de bois, laisse à désirer, ...il ne faut tout de même pas en demander trop à Libé... [édition du 5 février).

    INTERVIEW de Danielle Tartakowsky, historienne spécialiste de la droite et présidente de l’université Paris-VIII, vient de publier : les Droites et la Rue. Elle juge que le recul du gouvernement au lendemain de la Manif pour tous est « sans précédent depuis le CPE » et que cela va galvaniser la France conservatrice.

    Libération - La Marche pour la vie le 19 janvier, Jour de colère le 26 janvier et la Manif pour tous dimanche sont-ils autant de symptômes d’une France radicalisée ?

    Danielle Tartakowsky - Il existe toujours une France catholique conservatrice. Il s’agit d’une France maurrassienne, même sans le savoir : on a bien vu ...

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  • Avortement, euthanasie, famille, théorie du genre : des sujets pour la campagne des élections européennes

    Si le gouvernement cherche à endormir les défenseurs de la famille en annonçant le retrait du projet de loi Famille de Dominique Bertinotti, il faut par contre rebondir sur une précédente déclaration de Najat Vallaud-Belkacem.

    En effet, le 12 janvier dernier, une dépêche AFP signalait que le ministre des Droits des femmes, par ailleurs porte-parole du gouvernement, souhaitait que des sujets comme l’avortement, fassent partie du débat des prochaines élections européennes.

    Najat Vallaud-Belkacem dénonçait « un certain nombre de lobbies très conservateurs qui, partout en Europe, essayent de remettre en cause les acquis fondamentaux ». Mme Vallaud-Belkacem n’en est pas à une énormité près. Au parlement européen comme en France, il saute aux yeux qu’il existe bien des lobbies qui exercent une influence prépondérante sur la classe politique, en effet. Mais il s’agit plutôt du lobby homosexuel, du lobby de la culture de mort, de la franc-maçonnerie et d’autres forces occultes apatrides et mondialistes.

    Et Vallaud-Belkacem de déclarer : « il faudra clairement nous exprimer parce que les élections européennes devront être l’occasion aussi de parler de ces sujets-là ».

    Il n’y a plus qu’à espérer qu’elle soit prise au mot. Que l’avortement, l’euthanasie, le mariage, l’instruction des enfants, la procréation médicalement assistée (PMA), la gestation pour autrui (GPA) et la théorie du genre deviennent des sujets incontournables de cette campagne électorale qui approche. En espérant que se lèvent quelques personnalités courageuses. C’est hélas ce qui manque cruellement dans le paysage politique du moment…

    http://medias-presse.info/avortement-euthanasie-famille-theorie-du-genre-des-sujets-pour-la-campagne-des-elections-europeennes/6066

  • [Édito] Sur les pavés, la rage

    Les mânes des patriotes tombés le 6 février 1934, il y a tout juste quatre-vingts ans, auraient-ils inspiré à François Hollande la sage décision de reculer sur le projet de loi familiophobe que Dominique Bertinotti, ministre déléguée à la famille, devrait présenter en conseil des ministres au mois d’avril prochain ?

    Il faut y voir plutôt un recul tactique, dû à la mobilisation du pays réel qui ne faiblit pas : 500 000 Français, à Paris et à Lyon, ont battu le pavé, dimanche 2 février, à l’appel de la Manif pour tous. Un immense succès, qui a prouvé que, loin de s’essouffler, la France profonde continuait de se mobiliser pour la défense de la famille. Pour certains, dont nombre de militants d’Action française, c’était même le troisième dimanche de suite à défiler contre la politique délétère du gouvernement, dans une mobilisation croissante qui révèle l’intensité de l’inquiétude des Français et leur détermination à s’opposer aux tentatives réitérées du pouvoir de transformer la société française en un champ de ruines. Jamais la Marche pour la vie, depuis sa création en 2005, n’avait réuni autant de monde ; quant au Jour de Colère, en dépit des provocations policières destinées à le pourrir auprès de l’opinion publique, il a cristallisé des mécontentements dont le caractère hétérogène traduit le ras-le-bol profond de toutes les couches de la population.

    Dira-t-on que le gouvernement a joué de malchance ou qu’il a plutôt récolté les fruits pourris de son arrogance, de ses mensonges et de son manque de scrupules ? Valls avait cru pouvoir faire diversion des mauvais chiffres du chômage et de la délinquance par l’affaire Dieudonné ? Hélas pour lui, la mise au pas du Conseil d’Etat est mal passée auprès de la majorité des Français qui y a vu à juste titre une menace pour les libertés publiques. Et si des provocateurs en civil étaient encore de sortie, le 26 janvier, pour créer des « incidents » et « justifier », au moment de la dispersion, des interpellations d’ « insupportables » activistes d’ « extrême droite », en revanche, il n’y eut aucun débordement à la fin de la Manif du 2 février, preuve que lorsque les barbouzes restent à la niche, le pays réel défile et se disperse dans le calme. Il est vrai qu’Hollande en personne, en qualifiant, de Londres où il se trouvait la veille, de « légitime » le rassemblement du lendemain, signifiait à son sinistre de l’intérieur, en perte de vitesse dans les sondages, que ses viriles pitreries commençaient à devenir contre-productives auprès de Français de moins en moins dupes du retour de la Bête immonde.

    Plus grave encore : Belkacem et Peillon ont cru pouvoir faire enseigner en toute discrétion à nos enfants, au sein même des écoles, la théorie du genre : hélas pour eux, un mouvement de fond des parents, en retirant les enfants des écoles le 24 janvier, révélait aux Français ahuris la réalité qui se cache derrière ces « ABCD de l’égalité » actuellement « expérimentés » dans 275 établissements scolaires. « Rumeur , « mensonge », « manipulation » a osé vociférer notre petit père Combes de l’éducation, surjouant l’indignation ! Et de menacer déjà les parents résistants de « convocations » par les chefs d’établissements, comme s’ils étaient de vulgaires délinquants ! Se prépare-t-il à les faire jeter en prison, comme dans l’Allemagne de Merkel ? Le coup a porté : comme le révèle un récent sondage, le ministre de l’éducation a fini de perdre, auprès de parents rendus légitimement méfiants, et qui veulent d’une école qui instruise et non qui endoctrine leurs enfants, le peu de crédit qu’il lui restait après sa sortie sur le cannabis à l’automne 2012 et sa calamiteuse réforme des rythmes scolaires. Peillon et sa complice Belkacem sont apparus pour ce qu’ils sont, des menteurs : partout, sur la Toile et dans la presse écrite, les preuves se sont multipliées de leur militantisme actif en faveur de la théorie du genre et l’aveu, le samedi 1er février, de Laura Slimani, présidente des Jeunes socialistes, au rassemblement des secrétaires de section, a fini de les confondre : « Oui, le genre, ça existe ! Et oui, nous allons l’enseigner dans les écoles, et c’est tant mieux ! »

    François Hollande a manifestement compris qu’il était allé trop loin, que les Français n’acceptent plus ce cynisme qui consiste à les diviser tout en affirmant le contraire. Que cette attitude à la fois autiste et méprisa nte finirait par lui coûter cher aux élections municipales et, surtout, européennes, même auprès d’une partie de son électorat, qui n’a pas dû voir d’un meilleur œil que le reste des Français cette autre attaque contre la famille qu’est la suppression, à la demande du MEDEF et avec l’approbation de la droite, des cotisations familiales des entreprises d’ici à 2017. Belle unanimité du pays légal pour mettre fin à une mesure héritée du catholicisme social du XIXe siècle et inscrite dans la loi en 1932 !

    Il s’agit de rester lucide : la gauche n’a renoncé à rien et les parlementaires socialistes s’impatientent déjà, prêt à présenter des propositions de loi familiophobes. De plus, la légalisation prochaine de l’euthanasie et du suicide assisté n’est pas remise en cause et le projet de loi sur la famille, s’il est programmé pour le second semestre de 2015, c’est-à-dire après les élections départementales et régionales, n’en sera que plus ravageur. Qu’elle pense n’avoir plus rien à perdre ou qu’une amélioration de la situation économique et sociale du pays lui laisse entrevoir une chance de l’emporter en 2017, la gauche aura dix-huit mois devant elle pour inscrire dans les faits un nouveau bouleversement sociétal que les media aux ordres auront eu davantage le temps encore de promouvoir auprès des Français et qu’une droite veule — la gauche le sait — n’osera pas plus remettre en question, si elle retourne au pouvoir, que le mariage homo, l’euthanasie, la recherche sur l’embryon ou la banalisation totale de l’avortement.

    Car comme l’a déclaré Ludivine de La Rochère, présidente de La Manif pour tous à Famille Chrétienne le 3 février, « les ténors de la droite ne nous ont pas encore compris », ajoutant : « Il y a quelques personnalités très courageuses, mais elles sont peu nombreuses. [...] la gauche montre où et dans quel sens elle veut aller. La droite, elle, ne sait pas ce qu’elle veut. Quelle est sa ligne ? Quelles sont ses convictions ? Nous ne le savons pas. » Mais cette droite parlementaire qui a abandonné à la gauche le combat des valeurs depuis 1974, pourquoi se priverait-elle de chercher à ratisser le plus large possible du centre gauche à la prétendue « Droite forte » de Guillaume Pelletier, puisque les défenseurs de la famille se divisent eux-mêmes — quid des rapports entre le Printemps français et LMPT, dont les démarches sont évidemment complémentaires ? — et que le Front national, excepté là encore quelques personnalités aux fortes convictions, semble lui aussi trop souvent préoccupé de donner, à son tour, des gages de conformisme à la gauche, comme s’il voulait achever par une totale normalisation une dédiabolisation que, de toute façon, l’établissement n’acceptera jamais ? Comme si la société française, de son économie à son mode de vie, de son industrie à sa civilisation, ne formait pas un tout cohérent englobant toutes les couches de la société ? C’est sur tous les fronts à la fois, sans exclusive aucune, que le combat doit être mené. C’est avec les Français de toutes les classes sociales qu’il convient de reconstruire la France.

    Qu’on compte en tout cas sur l’Action française, dont le retour de plus en plus affirmé commence à inquiéter le pays légal et les chiens de garde de l’oligarchie, pour porter la contradiction là où ça fera mal ! Elle le doit aux morts du 6 février 1934, elle le doit à la France.

    François Marcilhac - L’AF 2879

    http://www.actionfrancaise.net/craf/?Edito-Sur-les-paves-la-rage

  • Les 2/3 des femmes qui avortent utilisent une contraception

    Alors dire que la contraception permet de réduire le nombre d'avortements, c'est se moquer du monde.

    Michel Janva