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  • Coupe du monde de football au Qatar : déjà plus de 800 ouvriers morts

    foreign-workers-e1335885446348.jpgLes conditions de travail des ouvriers immigrés sur les chantiers au Qatar, avant la coupe du monde de football prévue là-bas en 2022, soulèvent quelques inquiétudes…
    L’ambassade d’Inde à Doha a en effet révélé que 450 travailleurs indiens y étaient morts depuis deux ans.
    Par ailleurs, plus de 400 migrants népalais ont disparu, selon l’ONG Pravasi Nepali.

    Le 13 février, Theo Zwanziger, membre de la fédération internationale de football, a jugé la situation « inacceptable », mais estimé « contre-productif » un retrait de l’organisation de la compétition à ce pays.

     

    Le Qatar est en effet cette pétro-monarchie islamiste qui investit tous azimuts à travers le monde, et notamment en France, où elle a acheté de grandes entreprises, de vastes biens immobiliers, des politiciens…

    http://www.contre-info.com/

  • Jacques Bainville et l’histoire

    « Si j’avais un conseil à donner aux étudiants, je leur dirais d’abord : dirigez-vous vers l’histoire, c’est une étude qui n’est jamais perdue. L’histoire est le jugement du monde. Elle est aussi la clinique du monde. Que diriez-vous d’un médecin qui ne serait jamais allé à l’hôpital ? Eh bien ! nous avons eu des hommes d’État qui conduisaient nos affaires dans les temps où l’Europe était sens dessus dessous. Ils ignoraient les précédents. Ils ignoraient les origines et les causes lointaines des événements qu’ils avaient à diriger. » (Appel aux jeunes intellectuels paru dans L’Étudiant français)
    La comparaison saisissante entre le médecin qui ne connaîtrait de son art que la partie purement théorique et l’homme politique qui ignorerait la “politique expérimentale” qu’est l’histoire selon Joseph de Maistre, montre l’importance de l’histoire chez Bainville qui pensera toujours la politique historiquement. Et pourtant, avec quelle prudence Jacques Bainville s’est-il intéressé à l’histoire ! Comme il s’est méfié des enseignements fallacieux qu’elle peut apporter si on l’entend mal ! A-t-elle un sens ? N’est-ce pas un chaos, ou, à tout le moins, un ensemble flou et relatif ?
    « Qui se souvient des premiers actionnaires qui ont risqué leur argent pour construire des chemins de fer ? À ce moment-là ils ont été indispensables. Depuis, par voie d’héritage ou d’acquisition, leurs droits ont passé à d’autres qui ont l’air de parasites. Il en fut de même pour les droits féodaux et des charges qu’ils avaient en contre-partie. Transformés, usés par les siècles, les droits féodaux n’ont disparu tout à fait qu’en 1789, ce qui laisse une belle marge au capitalisme de notre temps. Mais, de même que la création des chemins de fer par des sociétés privées fut saluée comme un progrès, ce fut un progrès, au Xe siècle, de vivre à l’abri d’un château fort. Les donjons abattus plus tard avec rage avaient été construits d’abord avec le zèle qu’on met à élever des fortifications contre l’ennemi. » (Histoire de France)
    « Bonaparte venait continuer la Révolution et la guerre pour les frontières naturelles, qui ne finirait qu’à Waterloo. Le 18 Brumaire a trompé et dupé l’homme de la rue qui voulait l’ordre mais qui criait aussi : “Vive la paix !” » (Le 18 Brumaire)
    Faire et défaire
    Comme la France s’était alliée aux protestants d’Allemagne au XVIIe siècle pour lutter contre les Habsbourg, les Français accordèrent leur sympathie à la Prusse alors que le danger autrichien n’était plus qu’un souvenir : « Qu’il est curieux d’observer à travers les âges la persistance et la répétition des mêmes erreurs ! » (Couleurs du temps)
    Sous la Restauration et la Monarchie de Juillet, les républicains étaient militaristes et bellicistes, ils demandaient l’annexion de la Belgique et de la Rhénanie ; deux générations plus tard, ils seraient pacifistes et antimilitaristes. Au traité de Paris de 1856 qui mettait fin à la guerre de Crimée, les Anglais et les Français, qui fermèrent les Dardanelles aux Russes, ignoraient qu’ils combattraient cinquante ans plus tard pour leur ouvrir les mêmes détroits. « Faire et défaire, serait-ce donc le dernier mot de l’histoire ? » (Histoire de trois générations)
    « Nous sommes toujours portés à croire que ce qui a réussi devait réussir, que ce qui a échoué était voué à l’échec. Les raisons pour lesquelles le coup d’État serait mené à bien étaient puissantes. Et pourtant, toutes ces raisons auraient pu ne pas suffire. Il s’en est fallu de peu que l’entreprise ne fût manquée. C’est assez d’une maladresse, d’un grain de sable, pour changer le cours de l’histoire, et l’insuccès trouve ensuite dans la “fatalité” ou dans la “force des choses” les mêmes justifications que le succès. » (Le 18 Brumaire, Hachette, 1925)
    Pour voir clair en histoire, il faudra donc chercher l’invariant sous le changement en allant à l’essentiel : « Qu’est-ce donc que l’histoire ? Avant tout une abréviation. Il y a longtemps qu’on a dit que l’art de l’historien consistait à abréger, sinon on mettrait autant de temps à écrire l’histoire qu’elle a mis à se faire. Seulement c’est une abréviation d’un caractère particulier qui ne s’étend pas également à toutes les époques. C’est une sorte de cône dont le présent est la base et qui va s’amincissant vers le passé. On pourrait donc presque dire que l’histoire, au lieu d’être l’art de se souvenir, est l’art d’oublier. » (Revue Universelle, 15 juillet 1924)
    Il faudra donc trouver quelques grandes lois de la vie des hommes, et surtout des règles que le bon sens, aidé par la culture, devra adapter à chaque époque et à chaque cas, car la politique et l’histoire ne sont pas des sciences, mais des arts qui s’appuient sur des sciences auxiliaires, comme la médecine dont Bainville parlait si heureusement dans le parallèle rapporté plus haut.
    GÉRARD BEDEL L’Action Française 2000 du 21 février au 5 mars 2008

  • La Crimée fête son retour à la maison

    Voir l'image sur Twitter

    Valeurs actuelles         @Valeurs

    La fête son retour “à la maison” >> http://bit.ly/1hMdNRC 

  • Géopolitique du monde orthodoxe

    Alors que la désinformation concernant l'Ukraine, la Crimée, et par dessus tout la Russie atteint des sommets dignes du Kosovo et de l'Irak, la première partie du Libre Journal d’Henry de Lesquen du 17/03/2014 sur Radio Courtoisie était consacrée à ce sujet, avec des approches variées. L'émission complète est ci-dessous.


    Géopolitique du monde orthodoxe : Libre Journal... par realpolitiktv

  • Algérie : ça va mal finir

    http://www.gfaye.com
    Tout le monde ne parle que de la crise Ukraine-Russie, mais il faut se pencher sur ce qui se passe en Algérie. On critique beaucoup M. Poutine, figure emblématique du tyran pour un Occident auto satisfait, mais on semble négliger le régime algérien, ubuesque, incompétent, oligarchique. Avec lequel pourtant la France entretient les meilleures relations, à la limite de la servilité, n’osant pas émettre contre lui la moindre critique (1).
    Le 17 avril, le président Bouteflika, 77 ans, rendu impotent par un AVC, se présente pour un 4e mandat, après 15 ans de pouvoir. Évidemment, il ne pourra pas gouverner, mais il est la marionnette d’un clan, ou plutôt de plusieurs. L’Algérie danse sur une poudrière. Le 15 avril, une manifestation a eu lieu à Alger, avec le mouvement ”Barakat” (”Ça suffit !”), dénonçant une mascarade électorale. Dans le même temps, éclataient à Ghardaïa, à 600 km au sud de la capitale, des affrontements interethniques très violents. Ils opposaient les Mozabites (Berbères) et les Châambas (Arabes). Il y eut plus de 100 blessés graves et des pillages ou incendies de commerces et de maisons berbères. Ce n’est qu’un début.  L’Algérie se dirige vers une très grave crise.
    Une nouvelle guerre civile couve, avec trois types d’antagonisme : 1) Islamistes contre laïcs ; 2) Berbères contre Arabes ; 3) luttes de pouvoir au sein de l’appareil d’État, impliquant le FLN, le RND et l’Armée. Depuis son indépendance, l’Algérie, qui aurait pu être la Californie de l’Afrique du Nord, est un pays de malheur. En dépit de ses ressources primaires pétro-gazières qui sont techniquement gérées par des Occidentaux et qui amènent à l’Algérie la majorité de ses devises, ce pays n’a su développer aucun secteur économique national performant. Le chômage y est endémique, la pauvreté persistante, la bureaucratie pachydermique. À l’inverse des pays d’Asie. Il y a donc bien un problème intrinsèque à ces populations.
     Tout le monde le sait et le murmure mais personne n’ose le dire : du temps de la présence française, les populations d’Algérie vivaient bien mieux qu’aujourd’hui. D’ailleurs, l’importance de l’immigration des Algériens en France témoigne de leur fuite hors de leur propre pays pour venir vivre chez l’ancienne puissance coloniale. C’est à la fois une schizophrénie (ils restent nationalistes algériens tout en détestant le régime de leur pays) et un terrible aveu d’impuissance.
    En Algérie, ça va éclater. Une guerre civile, extrêmement compliquée (comme dans tous les pays arabo-musulmans et de l’arc proche-oriental), se prépare. La raison profonde en est une instabilité psycho-ethnique de ces populations, incapables de vivre dans l’harmonie. L’islam ne fait qu’aggraver les choses. La même chose se remarque en Amérique du Sud, zone d’intenses mélanges  ethniques : mais elle est géopolitiquement décentrée, donc  de bien moindre importance que le Maghreb et le Proche Orient.
    Pour ne rien arranger, la Libye voisine sombre dans le chaos : effondrement de la production pétrolière, délitement de l’État, éclatement du pays en zones néo-tribales, montée des affrontements, installation de bases armées islamistes. Bravo à ceux qui ont aidé à renverser le régime de Kadhafi. Quant à la Tunisie, les suites du ”printemps arabe”, véritable duperie, s’annoncent sous de très mauvaises augures. (2)
    La prédiction que l’on peut faire, c’est que l’Algérie présente de grands risques de s’embraser, encore plus violemment que dans les années 90. Avec, à ses portes la Tunisie et la Libye, elles aussi menacées d’incendie. Et, partout en embuscade, l’islamisme. Pour la France, qui comporte de très nombreuses communautés originaires de l’Algérie et du Maghreb, la nouvelle est inquiétante et les conséquences peuvent être gravissimes.
    http://euro-synergies.hautetfort.com/
    Notes:
    (1) Deux causes : la mauvaise conscience coloniale de la repentance, fabriquée par les idéologies de gauche, et la présence en France de populations d’origine algérienne qu’il faut ménager.
    (2) Pour l’instant, à part le Maroc et les monarchies du Golfe (qui sont toutes des autocraties héréditaires), tous les pays arabo-musulmans, Algérie, Tunisie, Libye, Égypte, Syrie, Liban, Irak sont dans une situation explosive. À l’échelle du monde, 80 % des pays où l’islam est majoritaire ou très présent connaissent un état endémique d’instabilité pouvant dégénérer à tout moment. 

  • Bête comme Ayrault, la preuve par Jean-Marc sur Radio J !

    Mauvaise pioche, monsieur le professeur de morale politique !
    Jean-Marc Ayrault prie ! Pas dans une église ; sur une radio – Radio J, en l’occurrence –, il en appelle, de sa voix à nul autre ennui, à l’épouvantail du pacte républicain contre le FN un peu comme on lance un SOS : « Les républicains devraient tout faire pour qu’il n’y ait aucune possibilité qu’il y ait un maire Front national dans une commune de France. »
    « Tout faire » : vaste programme, lourd de menaces peu démocratiques, mais il est peut-être un peu tard pour cela et l’actuel chef du gouvernement a grandement sa part dans l’éventualité, dimanche prochain, d’un succès de suffrages du parti à la flamme tricolore… confirmé par de nombreux élus et quelques premiers édiles la semaine suivante !
    Car, comme il le dit lui-même, si « le Front national se développe sur le désarroi et les peurs », c’est tout de même un peu – voire beaucoup – le résultat de sa politique, comme de celle de ces prédécesseurs UMP et centristes… Quant au fait que le FN « n’apporterait aucune solution », faudrait-il encore que les Français aient la possibilité de le constater par eux-mêmes car la seule certitude qu’ils ont, c’est que l’UMPS aux affaires ne leur en a pas apporté, pour sa part, de bien concluantes…
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  • Un nouveau ministère

    http://lafautearousseau.hautetfort.com/media/01/00/2132248631.JPG