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  • Ecoutes visant Nicolas Sarkozy : un journaliste du “Monde” menacé de mort

    21/03/2014 – PARIS (NOVOpress) -  Quelle que soit la majorité au pouvoir, il ne fait pas bon révéler des scandales d’Etat. Le journaliste d’investigation du Monde, Gérard Davet, l’apprend aujourd’hui à ses dépends. En effet, lui qui, avec son confrère Fabrice Lhomme, a révélé l’affaire des écoutes téléphoniques visant Nicolas Sarkozy, est depuis lors l’objet de menaces particulièrement violentes allant jusqu’aux menaces de mort. Le journaliste a d’ailleurs annoncé qu’il avait porté plainte.

    Cet épisode survient dans un contexte particulièrement tendu et malsain, où, à l’approche des échéances électorales, les révélations se multiplient concernant la droite comme la gauche et où les journalistes sont régulièrement accusés de « rouler » pour les uns ou pour les autres.

    «Les gens qui donnent des infos aux journalistes ont toujours des comptes à régler. Mais pour nous, cela n’a aucune espèce d’importance, l’important est si l’info est bonne où mauvaise, nous n’enquêtons pas à charge » a pour sa part tenu à préciser le journaliste.

    http://fr.novopress.info/page/2/

  • Ceux qui aimeraient faire de l’arabe une langue locale… par Fabrice Robert

    Tribune de Fabrice Robert, président du Bloc identitaire, parue sur Boulevard Voltaire le 20 mars 2014 - Ce ne sont pas les populations d’origine immigrée qui doivent s’adapter mais plutôt les Français de souche européenne qui doivent toujours plus s’orientaliser…

    Dans le village provençal de Valbonne, les parents d’élèves de l’école élémentaire Sartoux viennent de recevoir une proposition assez particulière. Leurs enfants pourraient – s’ils le souhaitent – suivre des cours d’arabe gratuits ! Dans une circulaire diffusée par la direction générale de l’enseignement scolaire, on apprend que l’enseignement de l’arabe dans les écoles françaises fait partie d’un programme national du ministère de l’Éducation nationale.

    Les volontaires peuvent alors suivre des cours dispensés par des enseignants algériens, tunisiens ou marocains. Aucune information sur le contenu de ces cours, si ce n’est qu’ils sont proposés gratuitement alors que c’est loin d’être le cas quand il s’agit d’enseigner les langues traditionnelles de nos régions à nos enfants. Des langues parlées par nos ancêtres – comme l’occitan, le breton ou le provençal – seraient-elle donc moins importantes que l’arabe aujourd’hui en France ?

    Au fond, tout ceci n’est pas étonnant lorsqu’on sait que Vincent Peillon a annoncé, en février dernier, des moyens supplémentaires pour le développement de l’enseignement de la langue et de la culture arabes, « pour répondre aux attentes de la jeunesse de l’autre côté de la Méditerranée ». Si l’on assiste déjà, depuis quelques années, à l’explosion du marché de la danse orientale, Vincent Peillon nous propose donc aujourd’hui de développer des sections spécifiques dites « langues et cultures méditerranéennes » et « orientales » dans les collèges et les lycées français. C’est là toute l’absurdité du discours républicain sur l’intégration qui, finalement, aboutit à une désintégration de l’identité française. Ce ne sont pas les populations d’origine immigrée qui doivent s’adapter mais plutôt les Français de souche européenne qui doivent toujours plus s’orientaliser.

    Certains ne perdent pas de temps et ont fait le choix de distribuer des tracts en arabe dans le cadre des élections municipales. C’est le cas, notamment, d’une liste de « gauche rassemblée et citoyenne » à Pierre-Bénite. Pour Daniel Deleaz, l’adjoint au maire de cette commune de la banlieue lyonnaise, le choix est clairement assumé : « Si la République a fait le choix du français comme langue nationale, elle a aussi pour objectif de traiter à égalité tous les citoyens. La traduction de textes en langues étrangères est donc le moyen de lever la barrière des langues, de contribuer à l’égalité des citoyens, d’aider au rassemblement de tous. »

    Précisant qu’il s’agit d’un tract bilingue, l’élu parle – en toute simplicité – d’une « pratique très courante dans certaines de nos régions, comme l’Alsace par exemple, où le français est très souvent traduit en langue locale ». Daniel Deleaz met donc sur le même plan un tract bilingue français-alsacien et un tract bilingue français-arabe. Et semble, par là même, admettre l’idée que l’arabe serait devenu la langue locale de Pierre-Bénite…

    Fabrice Robert
    twitter.com/_fabricerobert

    http://fr.novopress.info/160153/ceux-aimeraient-faire-larabe-langue-locale-fabrice-robert/#more-160153

  • Vincent Peillon a été accueilli à Toulon

    L’arrivée du ministre de l’Education nationale, candidat aux élections européennes dans le Sud-Est, a été perturbée par un groupe d’opposants à la loi Taubira, qui l’ont accueilli sous les sifflets, en scandant « Peillon, démission ! ». A l’abri dans le local de campagne, les militants socialistes ont dû jouer des coudes pour entendre l’allocution de Vincent Peillon.


    Visite express de Vincent Peillon à Toulon pour... par Var-matin

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Ségolène Royal au gouvernement ?

    Un Président normal, ça en vire une pour en pecho dix et ça peut même remettre ça avec une ex.
    Un Français moyen, ça en perd une, ça en retrouve dix ! Mais un Président normal, ça en vire une pour en pecho dix et ça peut même remettre ça avec une ex. À défaut du septième ciel, au moins dans un ministère…
    Ça fait des mois que les rumeurs vont bon train sur l’arrivée de Ségolène Royal au gouvernement. Avec une subite accélération — et pour cause ! — quand Dame Trierweiler fut priée d’aller casser une autre vaisselle que celle de l’Élysée.
    Depuis, ce n’est plus qu’une question de timing et, selon toute probabilité, l’échéance des élections municipales dans les jours prochains est propice à un remaniement. À défaut, si François Hollande tergiverse encore et encore comme il sait bien le faire, on aura droit au retour au premier plan de la vie politique française de l’actuelle Présidente de la région Poitou-Charentes au plus tard après les élections européennes…
    « Il faut faire attention avec Hollande, car il ne tranche les choses qu’au tout dernier moment. Il peut aussi avoir la volonté de garder cette carte pour 2015 quand, après les européennes, il faudra construire un nouveau gouvernement pour incarner la deuxième partie du quinquennat », assure un proche conseiller de l’Élysée dont les propos sont rapportés par Le Lab politique/Europe 1.
    Lire la suite

  • Quand le cabinet du Premier ministre présente son programme LGBT…

    Comme Civitas s’y était engagé, l’association catholique présente une deuxième vidéo pédagogique destinée à mettre à disposition du public les documents qui démontrent les connivences entre le Gouvernement et le lobby homosexuel.

    « Il est question ici d’un document officiel publié par le cabinet du Premier ministre. Inversion des normes et théorie du genre sont notamment au menu. », explique Civitas, dont le président, Alain Escada, compte bien poursuivre le décryptage de la révolution sexuelle en cours.

    Des faits, des citations précises, des références incontestables, voilà un travail qui constitue un précieux outil pour tous ceux qui défendent la famille. A voir et à diffuser !

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    La première vidéo de cette série était consacrée aux engagements pris par François Hollande devant le lobby « Homosexualité et Socialisme« . A voir ici.

  • L'influence de La Manif Pour Tous sur les politiques

    Journaliste au Figaro, Stéphane Kovacs suit La Manif pour tous depuis sa création. Elle décrypte, pour Figarovox, le poids que ce mouvement pourrait avoir sur les élections municipales. Extraits :

    "Afin de «contribuer à éclairer le choix des électeurs», le collectif a proposé aux candidats aux municipales de formaliser leur soutien à ses revendications en signant une charte. Près de 2000 personnes se sont ainsi engagées à réclamer l'abrogation de la loi Taubira, à soutenir - à la présidentielle et aux sénatoriales - des candidats qui s'opposeront à toute légalisation de la PMA et de la GPA pour les couples homosexuels et à exiger que soit reconnue légalement la liberté de conscience des maires. [...]

    Parmi les signataires, on compte 57 % de sans étiquettes, 20 % d'UMP-UDI-Modem, 19 % de FN et 4 % de divers. Quelque 600 têtes de liste et 43 parlementaires [...]. D'autres encore ont fini par accepter, mais en émettant certaines réserves. Il y a aussi ces candidats qui ont signé la charte alors que d'autres membres de leur liste militent pour le mariage pour tous… et ceux qui, tels les colistiers de «Rambouillet pour tous» se présentent contre des figures de l'opposition à la loi Taubira, comme le président du PCD Jean-Frédéric Poisson. De quoi déconcerter bien des électeurs! [...]

    Comment La Manif pour tous compte-t-elle exercer une influence sur les européennes et les échéances à venir (notamment les primaires à l'UMP)?

    Le collectif étudie un «renouvellement du dispositif en l'adaptant pour les prochains scrutins», et d'abord pour les élections européennes. «L'autre victoire des manifestations du 2 février, c'est le changement de l'attitude des députés européens de droite, fait valoir la Manif pour tous. Ils ont finalement voté contre le rapport Lunacek - qui présentait une «feuille de route» contre l'homophobie, NDLR- alors même qu'ils avaient voté pour en commission. Entre temps, il y avait eu la mobilisation du 2 février…». La Manif pour tous est également en train de travailler à l'élaboration d'un réseau européen d'associations partageant les mêmes idées. Quant à d'éventuelles listes LMPT pour les européennes, le collectif «laisse encore la porte ouverte»… [...]"

    Michel Janva

  • L'infantilisme en politique

    « L’idéologie de l’émotion est une forme d’infantilisme aigu au service d’un ultralibéralisme mondialiste qui se frotte les mains devant autant d’inconscience ».
    Quand on constate le délabrement et la déliquescence de l’idéologie au pouvoir dans notre pays, on ne peut qu’être atterré par l’ampleur des dégâts. Comment en est-on arrivé là ?
    L’amateurisme désormais légendaire du gouvernement en est pour quelque chose, notamment en reprenant jusqu’à l’intempérance les théories fumeuses et foireuses de l’idéologie des babas cool qui sont à l’œuvre dans tous les rouages importants de notre société depuis mai 68. Ceci, il faut le dire, a rendu ce gouvernement définitivement inapte à prendre en charge les aspirations des Français, car si cette idéologie est peut-être adaptée à la petite minorité des bobos des grandes villes – ils avaient déjà des prédispositions à cette façon libertaire de vivre leur vie – elle ne peut être prescrite à la majorité du peuple qui, plein de bon sens et de mesure, a d’autres soucis autrement vitaux et d’autres préoccupations plus terre-à-terre. L’hédonisme pour chacun, pourquoi pas ? Mais l’imposer de force, par des lois et des décrets et en faire une référence inéluctable, c’est faire preuve d’irresponsabilité et d’infantilisme.
    L’Europe, ou plutôt pour être précis l’Union européenne, n’est pas en reste dans la dévastation de notre civilisation. Elle en rajoute une couche, non seulement en reprenant cette idéologie perverse, mais en voulant également imposer aux peuples un ultralibéralisme débridé. La connivence devient de plus en plus évidente entre la gauche libertaire et le système économique que celle-ci prétend combattre. Quelle fumisterie ! Ces gauchos libertaires, consciemment ou inconsciemment, ne sont que les idiots utiles du libéralisme, et même son avant-garde pour détruire les dernières résistances. Les instances européennes au service de la finance internationale l’ont compris depuis longtemps et s’en servent pour rendre les peuples européens décérébrés, sans identités et complètement perméables à une doctrine qui n’a besoin que de consommateurs bien cramponnés à leurs désirs insatiables de biens de plus en plus superflus ou inutiles. Ces instances ne veulent surtout pas de ces petites horreurs absolues que sont les citoyens patriotes, désignés au mieux comme des antirépublicains, au pire comme de dangereux fascistes. Des mots magiques, simples à retenir, qui déconsidèrent irrémédiablement tous les opposants à un système mondialiste qui veut se mettre en place définitivement.
    Européistes ultralibéraux et gauchos libertaires
    Cette alliance objective des européistes ultralibéraux et des gauchos libertaires est mortifère pour nos peuples. D’un côté, il y a la perte totale de notre souveraineté et de l’autre une volonté d’édifier une civilisation de l’indéfini où chacun pourra avoir l’impression de se réaliser individuellement, mais qui n’est qu’une pure fiction. Ceci ne compensera jamais cela. Un peuple qui perd sa souveraineté n’a plus le choix de son destin et individuellement ne peut plus être indépendant et libre de penser par soi-même. La soviétisation de plus en plus flagrante de la zone euro s’acte tous les jours et pèse lourdement dans notre vie quotidienne. Pour faire passer la pilule, nos gauchos européistes libertaires ont inventé une nouvelle façon de pratiquer la politique : l’émotion, érigée en doctrine indispensable. Une émotion de petits enfants incapables d’avoir le recul suffisant dans un quelconque jugement de valeur à cause de leurs inexpériences. L’infantilisation de la politique est en marche. Et nous allons la subir encore tant que nous n’aurons pas mis fin à cette absurdité de l’émotion.
    Ce sentiment – l’émotion – est normal chez chaque être humain, et même chez les politiques, mais ne peut pas être construit en système de gouvernance. Cette émotion ne doit pas régir nos lois, nos mœurs, nos coutumes. La bonne gouvernance d’un pays se fait sur une réflexion hautement maîtrisée, pensée et concertée par de vrais spécialistes et non par des esprits pervertis de théoriciens minoritaires ; que ceux-ci discutent entre eux, mais tant qu’ils n’apportent pas une preuve scientifique ou une preuve d’utilité publique à leurs théories foireuses, qu’ils nous laissent en paix. Qu’ils veuillent, par exemple, que papa porte une robe, c’est leur affaire, mais qu’ils n’enseignent pas cela comme une normalité possible à des gosses de six ans. Les théories expérimentales se discutent ou s’essayent entre adultes éclairés, mais pas sur des enfants et on ne cherche pas à les imposer à toute une société.
    L’idéologie de l’émotion est une forme d’infantilisme aigu au service d’un ultralibéralisme mondialiste qui se frotte les mains devant autant d’inconscience. Si ce n’est pas de l’inconscience, c’est une forfaiture – de la part de la gauche cela ne serait pas impossible…
    Que les élites bien-pensantes qui nous gouvernent cessent d’agir en irresponsables et qu’elles pensent enfin la politique comme des adultes. Qu’elles cessent de nous prendre pour des cobayes. Qu’elles se servent l’une de l’autre, entre elles, de cobayes si ça leur chante. Peut-être que cela leur remettra la tête à l’endroit, mais qu’elles laissent le peuple décider de ce qui est bon pour lui. C’est les Français qui doivent prendre en main le destin de la France, pas une minorité de fanatiques immatures et pervers.
     Claude Picard, 13/03/2014
    L’intertitre est de la rédaction.
    http://www.polemia.com/linfantilisme-en-politique/

  • Vers une baisse significative de la fiscalité des entreprises ?

    La Rédaction a de plus en plus de mal à réfréner le fou rire qui la prend (voir article précédent (1)). Pas une semaine sans qu'il n'y ait mesure ou projet visant à développer le capitalisme en France. Ce au point qu'en matière d'Economie, la droite en est muette. C'est un signe qui ne trompe pas.
    Un membre du groupe de travail sur l'IS se montre quelque peu étonné du chiffre de huit milliards avancé par les Echos : "Huit milliards, cela veut dire qu'il n'y a pas de marge pour un élargissement du Cice."
    Le groupe de travail chargé de réfléchir à une évolution de l'impôt sur les sociétés (IS) dans le cadre des Assises de la fiscalité des entreprises préconise une baisse massive de ce prélèvement, ou, à défaut, de supprimer la "C3S", taxe sur le chiffre d'affaires.
    La fiscalité des entreprises est-elle devenue plus « juste » ?
    Baisser massivement l'impôt sur les sociétés (IS). Telle serait la préconisation du groupe de travail chargé de réfléchir à une évolution cet impôt dans le cadre des Assises de la fiscalité des entreprises, selon un relevé de conclusions obtenu par l'agence Reuters.
    A défaut, ces experts, parlementaires et représentants des entreprises, qui doivent rendre leurs propositions mardi aux ministres de l'Economie et du Budget, recommandent une baisse des taxes sur les facteurs de production, en particulier de la contribution sociale de solidarité des sociétés (C3S).
    Jusqu'à 8 milliards d'euros?
    De son côté, le quotidien économique Les Échos estime que la baisse de la fiscalité des entreprises envisagée par l'exécutif pourrait aller jusqu'à huit milliards d'euros. Un montant légèrement inférieur à ce que le président du Medef souhaitait mardi dernier. Pierre Gattaz évoquait alors dix milliards d'euros partagés à égalité entre IS et impôts sur la production, dont la C3S.
    Interrogé sur le chiffre avancé par les Echos, le ministère du Budget a répondu qu'il ne ferait "pas de commentaire".
    Un des taux les plus élevés d'Europe
    Il faut dire que la France a le taux d'impôt nominal d'IS le plus élevé de l'Union européenne, que ce soit le taux normal de 33,33 % ou le taux applicable aux entreprises de plus de 250 millions d'euros de chiffre d'affaires (38%).
    C'est aussi, après la Suède, le pays qui a les impôts sur les facteurs de production les plus élevés d'Europe (plus de 3,0% du PIB contre une moyenne européenne de 1,4% et 0,4% en Allemagne).
    "La baisse du taux de l'IS devrait être privilégiée à condition d'être massive en visant à terme un taux nominal proche de la moyenne européenne, soit environ 25% (28,5% pour les grandes entreprises si la contribution sociale sur les bénéfices et la surtaxe étaient maintenues)", indique le relevé de conclusion du groupe de travail.
    Pas d'élargissement de l'assiette
    D'après cette note, la baisse envisagée pourrait être réalisée par étapes, comme au Royaume-Uni, l'important étant "d'annoncer un calendrier et de s'y tenir". Le groupe de travail recommande cependant de l'étaler sur une période n'excédant pas la fin du quinquennat, c'est-à-dire trois ans maximum.
    Il juge en revanche épuisées les marges d'élargissement de l'assiette de l'IS et écarte cette piste. Si les marges budgétaires ne permettent qu'une baisse de quelques points du taux d'IS, l'effet sur l'attractivité de la France serait marginal, lit-on dans le relevé de conclusions.
    La CS3 supprimée et un taux d'IS diminué
    Dans ce cas, une majorité des membres du groupe considère que c'est la baisse des impôts sur les facteurs de production qui devrait être privilégiée, en priorité la C3S, assise sur le chiffre d'affaires des entreprises. Ce qui semble acté comme l'avait révélé La Tribune.
    Un membre du groupe de travail interrogé par Reuters estime que la suppression de la C3S (4,5 milliards d'euros) pourrait être complétée par une baisse de 2,5 points du taux d'IS, soit un allègement de 3,5 milliards.
    Ce scénario va dans le sens de la promesse faite par le président François Hollande de faire converger la fiscalité des entreprises françaises avec celle de l'Allemagne.
    La clef de voûte du pacte de responsabilité
    Pour rappel, le gouvernement cherche à réduire d'au moins 50 milliards d'euros d'ici 2017 la croissance des dépenses publiques pour ramener le déficit public sous les 3% du PIB en 2015 et financer une baisse des cotisations sociales des entreprises de 10 milliards en plus des 20 milliards du crédit d'impôt compétitivité emploi (Cice).
    Certes, baisse de charges et économies constituent la clef de voûte du "pacte de responsabilité" proposé par François Hollande pour relancer l'investissement et l'emploi en France.
    Mais un membre du groupe de travail sur l'IS se montre quelque peu étonné du chiffre de huit milliards avancé par Les Échos : "Huit milliards, cela veut dire qu'il n'y a pas de marge pour un élargissement du Cice."
    À moins que le gouvernement ne se soit découvert des marges jusqu'ici insoupçonnées pour combiner baisse de la fiscalité et réduction des charges sociales des entreprises au-delà des 10 milliards d'euros évoqués jusqu'ici.
    Une autre proposition
    Ce spécialiste de la fiscalité recommande quant à lui un panachage entre élargissement du Cice de cinq milliards d'euros supplémentaires, suppression de la C3S et réaménagement de la taxe sur les salaires d'environ 500 millions pour les 120.000 entreprises de l'économie sociale qui n'ont pas accès au Cice.
    Une des pistes étudiées pour la baisse du coût du travail consiste à remonter le plafond de 2,5 smic au-delà duquel la Cice ne s'applique plus à 3 ou 3,5 smic. Cela permettrait d'améliorer la compétitivité des entreprises tournées vers l'exportation, qui emploient des salariés très qualifiés.
    Pour l'heure, les grandes lignes du pacte de responsabilité et les arbitrages associés seront dévoilés avant le 15 avril.
    http://www.voxnr.com/cc/politique/EFAVuVEVFZWHxHPrnW.shtml
    Source : latribune.fr : http://www.latribune.fr/actualites/economie/france/20140321trib000821203/vers-une-baisse-significative-de-la-fiscalite-des-entreprises.html
    (1) http://www.voxnr.com/cc/politique/EFAVFlkVlpsghwvHBP.shtml

  • Les “conditions strictes” qui encadrent l’euthanasie ne sont pas respectées

    Philippe Juvin, maire UMP de La Garenne Colombes et député européen, avait signé une tribune sur l'euthanasie dans Valeurs Actuelles il y a quelques mois. La voilà :

    J"Le débat sur la légalisation de l’euthanasie est donc relancé. Le sujet est complexe et riche. Un des aspects du débat porte sur les limites qui seraient inscrites dans la loi pour autoriser la réalisation d’une euthanasie. Autrement dit, des critères pourraient-ils être imaginés pour encadrer strictement la pratique d’une euthanasie afin qu’elle reste réservée à quelques cas exceptionnels de souffrance incurable ? Certains le pensent. D’autres répondent que le respect de tels critères est illusoire. Une façon de départager les deux avis est d’étudier les exemples étrangers, dans les pays où l’euthanasie a été autorisée.

    Le premier garde-fou habituellement rencontré dans les lois existantes est, heureusement, l’obligation de recueillir l’accord explicite du patient. Or en 2007, une étude financée par le ministre hollandais de la Santé et publiée dans le très honorable New England Journal of Medicine a montré que plus de 500 personnes étaient euthanasiées chaque année aux Pays-Bas sans leur accord explicite… En Belgique, la situation semble encore plus préoccupante puisque, dans un travail publié en 2009 dans le même journal, la moitié des morts par injection létale avaient été réalisées sans consentement explicite du patient.

    Autre garde-fou souvent rencontré dans les législations d’euthanasie : l’obligation d’obtenir un second avis médical avant d’autoriser la mort du patient. Le rôle de ce second avis étant double : vérifier que le patient avait bien compris ce qu’on lui proposait et qu’il souffrait effectivement d’une maladie grave, invalidante et incurable. Or l’étude hollandaise déjà citée montrait que ce second avis médical n’était retrouvé que dans 35 % des dossiers d’euthanasie réalisée sans accord explicite du patient. Une étude canadienne de 2011 et citée dans Current Oncology montrait que dans l’Oregon, sur 62 euthanasies consécutives, 58 avaient bien reçu le second avis favorable, mais que celui-ci avait été donné par un seul médecin, militant pro-euthanasie notoire.

    Le dernier garde-fou habituellement prévu dans les lois légalisant l’euthanasie est l’obligation d’obtenir l’accord d’un psychiatre pour s’assurer que le patient qui a demandé l’euthanasie ne souffre pas de démence ni de dépression susceptibles d’altérer son libre arbitre. La dépression est en effet fréquente au cours des phases terminales de cancer : jusqu’à 59 % des cas dans un travail de l’American Journal of Psychiatry en 1995. Or en 2011 dans l’Oregon, un seul patient sur 71 euthanasies avait bénéficié de l’avis d’un psychiatre alors que la majorité de ces patients avait un cancer en phase terminale.

    Autrement dit, il n’est pas exagéré d’affirmer que de nombreux authentiques dépressifs, peut-être incapables de donner un consentement éclairé, ont été euthanasiés. Cette observation rappelle cette polémique qui avait impliqué l’association suisse Dignitas, qui organisa l’euthanasie d’un frère et d’une soeur schizophrènes dont la capacité de jugement fut mise en doute.

    Ces études scientifiques ont été publiées dans des revues reconnues, à comité de lecture, c’est-à-dire que leur méthodologie a été validée par des lecteurs indépendants. Elles démontrent donc que, dans les pays où l’euthanasie a été légalisée, celle-ci est assez souvent réalisée sans l’accord du patient ni l’obtention d’un second avis médical, alors que ces deux points sont légalement obligatoires. Finissons donc avec une illusion : celle d’une loi propre, qui permettrait des euthanasies sans risque de bavure.

    L’expérience de nos voisins est sans appel : les “conditions strictes” qui encadreront la légalisation de l’euthanasie ne seront pas plus respectées en France qu’elles ne le sont aujourd’hui en Belgique, aux Pays-Bas ou dans l’Oregon. Or en ne respectant pas ces critères, nous ouvrirons une voie incertaine où des comateux, des déments ou des dépressifs et même des handicapés incapables de crier non seront euthanasiés en silence sans avoir donné leur accord.

    On trouvera toujours de bonnes raisons de glisser d’une euthanasie librement demandée par le malade à une euthanasie d’opportunité pour le vieillard qui encombre un lit de réanimation, économique pour des patients affectés d’une maladie longue et coûteuse, ou même familiale en cas d’appétissants héritages trop longs à venir.

    Une des difficultés du débat se situe dans la part d’idéologie qui nourrit parfois la revendication du droit à l’euthanasie. Cette part d’idéologie est par définition la plus insensible au raisonnement et à la démonstration tels que nous venons de les faire. Elle rapproche paradoxalement les avocats de l’euthanasie des ayatollahs de l’acharnement thérapeutique. Volonté commune de toute-puissance. Illusion partagée d’une maîtrise totale de la mort que les uns veulent choisir et les autres reculer contre toute raison."

    Michel Janva