« Il n’y a pas trente-six manières de s’en sortir ! Il faut aller vers la VIe République. »
Jean-Yves Le Gallou revient sur le Jour de colère qu’il analyse comme une réaction du peuple face à la dictature des minorités, avec une sixième République référendaire en ligne de mire. Nos lecteurs trouveront ici son texte.
Polémia.
Dans la kyrielle des manifestations et des actions qui secouent la France depuis 18 mois, Jour de colère occupe une place à part. Pour au moins cinq raisons :
C’est une manifestation marquée par une radicalité assumée : « Hollande dégage ! » est un slogan qui dépasse son contenu immédiat car il signifie en fait un rejet global du Système ; en l’occurrence la dénonciation de l’incapacité absolue des « représentants du peuple » à… représenter le peuple.
Malgré sa radicalité (ou à cause de sa radicalité ?) la manifestation a été un succès du point de vue numérique : 17.000 participants selon la préfecture de police ; un cortège de 3 kilomètres de long sur de larges avenues.
La manifestation a permis une coagulation des revendications : de défense de la vie et de la famille, de lutte contre l’excès fiscal, de critique des carences de l’éducation nationale, de défense de l’identité nationale et de refus du grand remplacement, de rejet de la théorie du genre et d’affirmation de la liberté d’expression. Sans tabou ni frilosité.
La manifestation a aussi rassemblé des gens de tous âges et conditions. Les classes laborieuses – intermédiaires ou moyennes – y étaient largement représentées. Quelques éléments étaient même venus des banlieues dans la foulée de l’affaire Dieudonné.
A l’issue de la manifestation le régime a montré sa vraie nature en lançant sur la foule des gaz lacrymogènes 10 minutes après la fin de la manifestation et surtout en organisant une nasse à la sortie de la Place Vauban ; ce qui a permis, à l’issue d’une rafle, d’interpeller et de garder à vue 250 personnes retenues arbitrairement entre 24 et 48 heures, à l’image de ce qui se pratique dans les régimes totalitaires.
Quelle sera la suite ? Des manifestations régionales de Jour de colère vont avoir lieu le 6 avril prochain.
Dictature des minorités et fiction démocratique
Mais il faut aller au-delà. Ce qui se passe dans les profondeurs du pays c’est la dissidence du peuple : une dissidence qui provient du discrédit de la démocratie 3-hollande-degagereprésentative et provoque une crise profonde de la Ve République. Pour une raison simple : le vote est devenu une fiction démocratique camouflant de plus en plus mal la nature réelle du régime : la dictature des minorités. Dans les faits ce sont les minorités financières, ethniques, religieuses, sectaires, associatives, sexuelles, syndicales qui gouvernent – avec l’appui des médias de l’oligarchie, véritables troupes d’occupation mentale. Disons clairement des choses : l’influence du lobby LGBT ou de l’association professionnelle des banques est excessive ; tout comme celle du Grand Orient de France et des syndicats de l’éducation nationale ; le CRIF (Conseil représentatif des institutions juives de France), le CFCM (Conseil français du culte musulman), le CRAN (Conseil représentatif des associations noires) imposent sur les libertés une chape de plomb insupportable. Quant aux associations « antiracistes », immigrationnistes ou homosexualistes, leurs subventions et leurs privilèges sont inacceptables.
Rétablir la souveraineté nationale et la souveraineté populaire
Il n’y a pas trente-six manières de s’en sortir ! Il faut aller vers la VIe République, c’est-à-dire une République qui rétablira la souveraineté nationale et la souveraineté populaire :
- la souveraineté nationale par la réaffirmation de la suprématie du droit interne sur le droit international et l’affirmation du principe de préférence nationale ;
- la souveraineté populaire par la mise en place du référendum d’initiative populaire et la mise en place d’une deuxième chambre législative à travers un système prenant en compte le tirage au sort.
Le quotidien Présent, en profond renouvellement, vient de publier un hors-série Vote des 5 manifs : la claque à Hollande, avec des contributions d’Albéric Dumont, Christophe Boudot, Gabrielle Cluzel et Cécile Edel.
Jean-Yves Le Gallou
http://www.polemia.com/de-la-dissidence-du-peuple-a-la-vie-republique/
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Où sont passés les tenants de la realpolitik ?
La realpolitik c’est cette façon d’aborder les relations entre états comme étant des relations d’intérêts réciproques. C’est considérer que l’idéologie joue un rôle moindre dans les relations entre états. C’est en résumé considérer qu’un état n’a que des intérêts.
Pourtant nombreux sont les camarades à envisager des croisades idéologiques contre le « Nouvel ordre Mondial » qui n’est pas du tout une théorie complotiste mais le nom donné à la situation géopolitique mondiale après la chute de l’URSS. La domination des Etats-Unis est d’abord une donnée géopolitique brute. Les Etats-Unis dominent le monde par le « soft power » et le « hard power » c’est à dire d’un côté par la « « « « culture » » » » et le libre-échange et de l’autre par l’armée.
L’objectif de cette domination peut-être sous-tendu par des bases idéologiques, mais il s‘agit surtout pour les Etats-Unis (comme pour n'importe quel pays) de servir leurs intérêts propres.
La sphère militante se positionne donc souvent sur le plan du combat idéologique en cherchant à combattre le « modèle » des Etats-Unis puisqu’il nous est impossible de combattre ceux-ci sur le plan de la realpolitik. Cela dit, cela nous empêche-t-il d’envisager un raisonnement « réaliste » ? Assurément non.
Il devient trop simple d’analyser toutes les situations géopolitiques sous l’angle de « l’agenda du nouvel ordre mondial » ou du soutien inconditionnel au sionisme. Certes cette idée est séduisante et il est toujours très engageant de combattre au nom de grandes idées. L’histoire est traversée de combats totalement pragmatiques enrobés de grandes idées. Il est difficile pour les milieux de la périphérie politique d’envisager que la situation politique, ou géopolitique, soit surtout le fait d’intérêts bassement matériels, stratégiques et de la recherche simple du profit.
Un économiste français, Philippe Chalmin a d'ailleurs parlé de « la malédiction des matières premières » car la plupart des pays producteurs de matières premières connaissent une forte instabilité politique et ce pour différentes, et évidentes raisons : volonté des oligarchies nationales de préempter les richesses, volonté des oligarchies transnationales de faire la même chose, empêcher le plein exercice de la souveraineté, etc...
De nombreux états ont bénéficié d’une relative tranquillité au cours de la Guerre froide puis par des compromissions et des accords avec les puissances occidentales (on songera tout de suite à l’Algérie et à la Libye).
Ces états ont pu développer des modèles alternatifs, mais souvent imparfaits, qui laissent croire que leur déstabilisation se fait pour des raisons idéologiques. Il est bien plus probable, avec la question de la raréfaction irrémédiables des énergies fossiles à l’horizon 2040, que les offensives actuelles soient uniquement menées dans le but de poursuivre la préemption des matières premières, de l’Afrique du sud jusqu’à la Syrie ou à la Libye (dont les dirigeants serraient encore la paluche de Sarkozy avant d’être déstabilisés et que Al-Assad et Khadafi ne deviennent soudainement des "résistants au Nouvel ordre mondial"). On comprendra aussi en ce sens les accords avec le Qatar ou la situation en Ukraine.
Aussi, les hypothèses sur une future déstabilisation de l’Algérie seraient bien plus pertinentes si au lieu de voir un renversement d’un régime atypique (qui n’est là que par l’action du Général de Gaulle) on voyait plutôt la volonté de faire main basse sur le pétrole et le gaz algérien. Il en va de même au Venezuela dont le marché pétrolier est mal intégré au marché mondial. Même la Russie entre dans ce cadre. Grand pays producteur de pétrole et de gaz (entre autre), l’offensive actuelle d’Exxon Mobil sur le territoire russe en collaboration avec Rosneft va tout à fait dans ce sens. Ce raisonnement est valable dans l’autre sens, les grandes envolées martiales contre les Etats-Unis, qui rappellent la doctrine Jdanov, n’ont pour but que de légitimer les intérêts économiques et stratégiques de la Russie dans sa périphérie et aboutir à de nouveaux accords avec l'UE et l'Allemagne en particulier. On oubliera pas non plus que l'Iran (malgré l’embargo) partage l’exploitation de ses ressources en gaz avec... le Qatar. Qatar dont les projets de gazoducs passent par... la Syrie (avec qui elle a voulu signer des accords avant de recevoir un refus). Ces considérations s’adressent aussi aux islamomaniaques. Le prétendu combat contre l’islam radical ne sert in fine que les intérêts des firmes transnationales de l’énergie... A cela nous pourrions ajouter les conflits liés à l'eau (Tigre, Euphrate, Jourdain, ...) où les positions des bases navales russes (Syrie, Crimée) ou Etats-uniennes (Turquie, Qatar, ...) qui ont chacune comme objectifs de sécuriser l'approvisionnement énergétique.
Le seul agenda probable de l’oligarchie mondialiste consiste surtout à s’assurer le contrôle des matières premières, de la production à la consommation. Tout régime qui envisagerait aujourd’hui d’utiliser ses matières premières pour son profit seul se verrait immédiatement menacé. Mais il ne s’agit pas nécessairement d’une croisade idéologique. L’idéologie n’est qu’un enrobage et on le voit partout. A nous de dénoncer cette captation sauvage des ressources par l’oligarchie capitaliste, qui se fait au détriment des peuples, plutôt que de se voir comme des croisés ou des résistants à un grand complot... ou d'activer des logiques bipolaires inadaptées à la situation.
En géopolitique : le doigt c’est le combat idéologique, la lune c’est la captation des ressources, la maximisation des profits et le règne de l’argent-roi.
Jean/CNC
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Rébellion #62: "De la colère à la Révolution!"
Disponible contre 4 euros à notre adresse :
Rébellion c/o RSE Bp 62124 31020 TOULOUSE cedex 02 -
Miss Pennsylvanie 2014, l’enfant du viol qui rend grâce à Dieu de l’avoir gardée en vie !
Miss Pennsylvania 2014 a été reçu cum laude à l’université de Pittsburg mais ce n’est pas l’information du jour.
Valérie Gatto, née en 1989, est une chrétienne pratiquante qui a étonné l’Amérique en disant « Dieu est la raison de ma présence au monde ». La reine de beauté a dit qu’elle était une enfant née d’un viol et le jour de son couronnement, elle a tout de suite pensé à remercier Dieu de l’avoir gardée en vie.
La jeune fille n’a jamais fait mystère du drame à l’origine de sa conception. Sa mère, qui à l’époque avait 19 ans, a été agressée et violée en sortant de son travail. L’homme, armé d’un couteau, menaçait de la tuer quand la lumière de la rue s’est allumée et le violeur, affolé, s’est enfui laissant la jeune femme libre.« Je pense à cette lumière comme l’ange protecteur de ma mère et de moi-même », dit la miss.
Sa mère pensait la confier à l’adoption mais finalement elle a décidé de la garder avec l’aide de sa famille qui lui a promis toute l’aide : « Si Dieu permet une chose, Il te donne la force pour aller de l’avant », disait la grand-mère de Valérie à sa mère.
L’enfant grandit dans une maison pleine d’amour où elle fut éduquée dans l’espérance et la foi. « J’ai grandi dans une communauté chrétienne et j’ai vu ma mère aider les plus nécessiteux ». Durant des années, la mère de Valérie s’est occupée des plus pauvres de la paroisse, et enseigna à sa fille « que peu importe le peu que tu as, le plus important est de donner ce que tu as reçu ».« Savoir comment j’avais été conçue ne m’a pas empêché de grandir », a déclaré Miss Pennsylvanie devant la presse médusée. « Au contraire, cela m’a rendu plus forte : voir le sacrifice de ma mère et de ma famille m’a fait comprendre que peu importe ce qui a pu se passer mais qu’au contraire les limites et les difficultés te renforcent. J’ai appris à tirer parti de chaque obstacle ».
Durant le concours de miss, la jeune fille s’est souvenue de sa mère qui lui disait qu’elle était la lumière de sa vie : « J’ai senti le besoin d’être une lumière dans l’obscurité. Dès le moment de ma conception, la lumière a toujours été associée à l’obscurité : mon histoire est dure mais elle aide beaucoup de personnes ».
Valérie travaille actuellement dans le marketing et est volontaire dans un centre pour enfants nécessiteux qui travaille aussi pour les femmes ayant subi des violences.
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Moscou établit sa propre liste de sanctions contre Washington
La Russie a adopté des sanctions contre des responsables américains en réaction à la publication par Washington d’une « liste noire » de citoyens russes frappés de restrictions de visas et de gels d’avoirs aux États-Unis.
« Le ministère russe des Affaires étrangères a adopté des sanctions contre plusieurs fonctionnaires et parlementaires américains en réaction à la publication par l’administration américaine d’une liste d’officiels et députés à l’Assemblée fédérale russe frappés de sanctions à titre de “punition” pour le soutien qu’ils avaient accordé au référendum en Crimée », a indiqué le ministère dans un communiqué.
La liste noire russe comprend neuf hommes politiques américains : les conseillers du président Caroline Atkinson, Daniel Pfeiffer et Benjamin Rhodes, le chef de la majorité démocrate au Sénat Harry Reid, le chef républicain de la Chambre des représentants du Congrès US John Boehner, le président de la commission des Affaires étrangères au Sénat, Robert Menendez, les sénateurs John McCain, Mary Landrieu et Daniel Coats.
Pour le moment, la liste russe ne comprend pas d’hommes d’affaires ou dirigeants de groupes américains.
Le président américain Barack Obama a annoncé jeudi l’adoption de nouvelles sanctions américaines contre Moscou suite à l’adhésion de la Crimée à la Russie.
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Les valeurs "républicaines" : qu'est-ce donc ?
Journaliste, écrivain et conférencier, Franck Ferrands'interroge sur Figarovox sur le sens du terme "républicain" :
C'est le mot à la mode: dans les médias, ces temps-ci, les bonnes choses sont qualifiées de «républicaines», les mauvaises, d'«antirépublicaines». [...]
Aux Etats-Unis, être Républicain traduit une appartenance politique. En Espagne, dans les années 1930, cela relevait d'un engagement fort. Mais en France, de nos jours, que signifie ce terme, si crânement revendiqué par le premier venu? Rien, ou pas grand-chose - n'en déplaise aux tribuns, aux éditorialistes, aux analystes qui, à tous vents, en usent et en abusent.
Qu'on permette à l'historien de souligner, pour commencer, que la forme républicaine d'un gouvernement n'a jamais garanti son caractère démocratique. [...] A l'inverse, une démocratie n'est pas obligatoirement une république: le Royaume-Uni sans doute est la plus emblématique des vieilles démocraties ; or son régime est bel et bien monarchique, même si la reine n'y détient de pouvoir qu'honorifique, et si son premier ministre est issu d'un parlement élu au suffrage universel direct.
J'irais jusqu'à rappeler que, selon un classement international établi en décembre 2013 par l'association autrichienne The Democracy Ranking en fonction du plus ou moins grand respect des droits humains au sein de 115 Etats souverains, les deux premiers (la Norvège et la Suède) sont des monarchies, et les deux derniers (le Yémen et la Syrie), des républiques! Que, dans les vingt «meilleurs élèves», onze relèvent d'un roi, d'une reine ou d'un empereur, alors que dix-huit des vingt plus mauvais affichent hautement leur dénomination républicaine - la France elle-même ne venant du reste qu'à la seizième place… [...]"
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Si le PS perd le vote des électeurs d’origine étrangère, il est fichu
La revue trimestrielle Commentaire (printemps 2014) publie un article consacré au « vote populaire » et tente de décrypter l’évolution de la sociologie politique.
Le PS « poursuit sa progression entamée dans les années 90 au sein des grandes agglomérations urbaines grâce à la concentration de deux groupes qui lui sont très favorables : les classes moyennes et supérieures intellectuelles et de service, d’une part, les milieux populaires à forte proportion de Français d’origine étrangère, d’autre part », affirment les chargés de l’étude.
Le mythe d’un PS destiné aux ouvriers est définitivement bon pour les orties. Le PS ne repose plus que sur les bobos, les fonctionnaires et les électeurs d’origine étrangère. D’où, comme nous l’avions déjà souligné, la grande crainte du gouvernement qui observe que les électeurs d’origine étrangère pourraient bien leur échapper si des gens comme Alain Soral ou Farida Belghoul maintiennent, voire développent leur influence.
Quant à l’UMP, elle « appuie sur la coalition électorale traditionnelle de la droite modérée (…), mais elle bénéficie également du soutien d’une fraction significative des milieux populaires qui ont basculé à droite, notamment des ouvriers des zones périurbaines et rurales, particulièrement sensibles aux thèmes de l’immigration et de l’insécurité ».
Mais c’est au final le FN qui vient perturber le plus les lignes sociologiques et qui confirme depuis longtemps sa place de premier parti ouvrier de France. Le FN continue de mordre sur les électorats de gauche comme de droite.
http://medias-presse.info/si-le-ps-perd-le-vote-des-electeurs-dorigine-etrangere-il-est-fichu/7720
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Vers le printemps de la France
A trois jours du premier tour des élections municipales, le triste spectacle que donne la classe politicienne aux Français est perçu par de nombreux politologues et journalistes comme de nature à favoriser l’ opposition nationale dans les urnes. Dans Le Figaro, Yves-Marie Cann, directeur adjoint du pôle opinion de CSA, résume l’opinion de beaucoup de ses confrères lorsqu’il explique que «Le FN se nourrit évidemment du tous pourris (…). Mais cela ne suffit pas pour préjuger du score du parti de Marine Le Pen. Comme il est présent dans beaucoup plus de communes qu’en 2008, où il avait une liste dans un peu plus de 80 villes seulement, son score en voix sera mécaniquement supérieur. Il pourra donc provoquer davantage de triangulaires. Après, tout dépendra des reports de voix.» Et aussi (surtout?) de l’abstention ajouterons-nous, qui peut faire des ravages au sein des sympathisants de l’UMP ou du PS, mais aussi handicaper la progression du FN si la France en colère boude les urnes… Mais les affaires qui éclaboussent l’UMP et le PS, ne sont pas la raison déterminante du dynamisme d’un FN qui engrange surtout des soutiens du fait de l’alternative économique, sociale, souverainiste identitaire dont il est porteur. Il est certes plus simple, plus rassurant, plus commode pour les partis du Système de nier ce vote d’adhésion à des idées ou de le minorer…
Au-delà des scandales à répétition, l’UMP, véritable auberge espagnole idéologique, est logiquement ébranlée par l’illisibilité de sa ligne politique, écartelée entre son aile droitière, très forte en gueule notamment dans le sud-est où pour les raisons sociologiques que l’on sait la porosité de son électorat traditionnel avec les thématiques frontistes est très forte, et son aile bobo-progressiste et immigrationniste. Pour sa dernière réunion publique d’avant le premier tour hier à Paris, Nathalie Kosciusko-Morizet qui suscite légitimement la défiance du peuple de droite, a d’ailleurs repris les mêmes arguments que Jean-Luc Mélenchon pour inviter «la gauche» à voter pour elle afin de sanctionner François Hollande et un gouvernement…dont la ligne socialo-libérale-européiste est pourtant essentiellement la sienne.
Officiellement, toutes les composantes de l’UMP se retrouvent pour affirmer qu’elles n’appelleront pas à voter pour un canddiat FN-RBM, dans le cas de figure ou celui-ci serait le mieux placé pour faire barrage au socialo-communisme. François Fillon a même tenu à dissiper l’ambiguïté de ses propos récents par lesquels il invitait les électeurs UMP à choisir «le candidat le moins sectaire» en cas de duel FN-PS, en jurant finalement qu’il n’appellerait jamais à voter pour un candidat frontiste. L’UDI de Jean-Louis Borloo, Hervé Morin (et François Bayrou?), alliée dans la plupart des cas avec l’UMP, a précisé de son côté, par la voix de son président par intérim, Yves Jégo, que «partout où il y a un risque de maire FN, l’UDI s’engagera vis-à-vis de la liste d’en face, y compris une liste PS.»
On assiste aussi à un numéro des duettistes UMP-PS, qui serait assez comique si la situation n’était pas aussi grave, dans lequel les dirigeants des deux principaux partis du Système se démènent beaucoup pour occulter leur soumission commune, à quelques nuances près, à l’idéologie atlanto-bruxelloise. Ce sera à qui dénoncera, à qui mieux la mieux, la collusion du FN avec le PS (le FNPS fustigé sans rire par M. Copé), ou celle du FN avec l’UMP (le FNUMP pointé avec les même accents hypocrites par les amis d’Harlem Désir).
Pour le reste, Jean-Marc Ayrault a condensé les discours des caciques du PS, des Copé, Juppé, Fillon dans l’entretien qu’il accordé hier soir dans l’avion le ramenant de Toulouse, au journaliste du média communautaire Radio J, diffusé ce matin. Tapant toujours sur le même clou, le Premier ministre a tenté de mobiliser son camp en accusant l’UMP de «concessions» vis-à-vis du FN, de «(courir) derrière les idées du Front National». Avec un culot mensonger phénoménal, en plein transfert freudien, le chef du gouvernement a dénoncé «la gabegie, la magouille, les combines» auxquelles se seraient livrées le FN dans les mairies qu’il remporta en 1995.
Aussi, M. Ayrault, en bon humaniste multipliant les signaux de détresse, a-t-il affirmé que « les républicains (sic) devraient tout faire pour qu’il n’y ait aucune possibilité qu’il y ait un maire Front National dans une commune de France» car dans le cas contraire ce serait « un échec pour la République, parce qu’on sait bien que le Front national se développe sur le désarroi et les peurs, mais il n’apporte aucune solution.»
A la lumière du bilan épouvantable qui est le sien, les Français étaient en droit d’attendre un peu plus de retenue de la part du calamiteux Premier ministre. A sa décharge, il est aussi l’héritier, sans grande imagination, de décennies de co-gestion droite-gauche.
Partis autoproclamés de gouvernement, pourvus du même logiciel obsolète et défectueux, incapables de tirer les enseignements pratiques, pragmatiques de leurs échecs; classe politique soumise depuis vingt ans aux diktats bruxellois énoncés par le Livre Blanc de Jacques Delors, qui devait relancer la croissance et lutter contre le chômage en Europe…
La terrible réalité c’est la confiscation par l’Etat du fruit du travail des Français. Nous le rappelions en décembre dernier, l’Institut Coppet notait que si à la fin de l’Ancien Régime les Français travaillaient 18 jours par an pour financer les dépenses de l’État, aujourd’hui, un salarié travaille du 1er janvier au 26 juillet pour l’État.
L’historien Nicolas Delalande (auteur du livre Les Batailles de l’impôt) rappelait récemment qu’autour de 1900, le taux d’imposition représentait environ 10 % de la richesse nationale, aujourd’hui, « le niveau des prélèvements se maintient entre 42 % et 46 % du PIB ». Or, souligne t-il, le consentement à l’impôt vient d’un pacte entre le citoyen-contribuable et l’Etat pour que celui-ci assure trois fonctions régaliennes fondamentales, indispensables: l’État protège l’intégrité du territoire protégé par des frontières ; l’État bat monnaie (garantissant l’indépendance de la nation), l’État rend la justice (impartiale, au nom et dans l’intérêt du peuple français).Pourtant, aujourd’hui, «l’État a ouvert les frontières, l’État ne bat plus monnaie, et l’État rend une justice politique servant des lobbies et/ou des idéologies contre le peuple».
C’est bien contre cet Etat démissionnaire, incarné par l’UMPS, qui a largement confié à des entités supranationales les clés du destin de la France, que s’élève les Français. C’est cette situation, sans précédent dans l’histoire de France en période de paix note Bruno Gollnisch, qui explique la raison d’être du FN, Mouvement dont l’ascension illustre l’adage selon lequel la nature a horreur du vide.
La France désarmée de M. Ayrault et de ses prédécesseurs, c’est une insécurité multiforme galopante, plus de trois millions de chômeurs, huit millions de pauvres, des millions d’immigrés dont le chiffre réel n’est même pas connu, nos industries détruites sur l’autel de la mondialisation et de l’ultra libre échangisme, une croissance en berne, une balance commerciale durablement plombée, 2 000 milliards d’euros de dettes publiques…
En ce début de printemps, symbole d’espoir et de renouveau, c’est à la saine réaction, à la reconquête, au réveil de notre peuple qu’appelle le FN, au refus de la fatalité du déclin. Tous aux urnes !
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Argenteuil : Yacine arrété avec 31 cartes électorales et une du Parti Socialiste - Fdesouche.com
Le Canard Enchaîne – 19/03/14
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PMA, GPA, tout à coup on se réveille !
C’est bien gentil, cette indignation soudaine, mais ce n’est pas faute d’avoir prévenu.
Et tout à coup, stupeur… le Défenseur des droits se réveille !
Dominique Baudis vient d’alerter le ministre de la Justice du développement de sites Internet qui mettent en relation des donneurs de sperme ou des mères porteuses avec des personnes qui veulent devenir parents. « Ces sites révèlent de la part des personnes en demande d’enfant un état psychologique qui les expose particulièrement aux dérives d’une activité commerciale exploitant leurs espoirs. » La prise de conscience serait presque touchante…
Quand la loi permet à deux hommes ou deux femmes de se marier et d’adopter, lorsque des sénateurs écrivent que l’infertilité des homosexuels est « sociale », ce n’est pas du tout une manière d’exploiter un espoir qui mène droit à ce genre de dérives, hein ?
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