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Bientôt plus que des médecins retraités ?
La médecine générale est une des dernières spécialités choisies par les jeunes médecins (qui préfèrent exercer dans des spécialités plus rémunératrices).
L’AFP nous apprend que le conseil général du Loiret fait appel aux médecins retraités afin de pourvoir aux postes vacants dans le département.
Le problème n’est, hélas, pas nouveau. Déjà le 9 août 2012, le quotidien Sud-Ouest rapportait que la Caisse primaire d’assurance maladie de la Dordogne effectuait la tournée des marchés des villes touristiques du département, pour y rencontrer les professionnels de santé en vacances et les inciter à venir s’installer en Périgord, ce qui illustre bien l’inquiétude des instances sanitaires.
Car maintenant, à la diminution globale de leur nombre s’ajoute une baisse de la motivation chez les jeunes diplômés pour exercer la médecine générale. On assiste ainsi à l’apparition, sur la carte, de zones où la présence médicale disparaît, sans que pour autant ne change l’environnement, créant de véritables friches médicales. Au problème de la répartition territoriale s’ajoute aussi celui de la pénurie.
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La Minute Royaliste : n°1 - Qu'est ce que le Royalisme ?
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Avortement de l'enfant : le Sénat s'en lave les mains
Hier soir, le Sénat a adopté en deuxième lecture la suppression de l'état de détresse comme condition pour avorter un enfant. La Fondation Jérôme Lejeune déplore un débat confisqué, écrasé par le tabou sur un sujet fondamental, un enjeu touchant à la vie et à la mort, noyé dans un texte relatif au droit du travail.
Pour Jean-Marie Le Méné, président de la Fondation Jérôme Lejeune :
"la gauche française a fait ce soir la moisson idéologique de ce qui a été semé en termes de relativisme, de libéralisme, d'utilitarisme, depuis plus de quarante ans sur le plan philosophique."
Voici les détails du vote sur l'article en question. L'UMP avait déposé un amendement visant à supprimer cet article, amendement rejeté.
- Nombre de votants :306
- Suffrages exprimés :298
- Pour la suppression :109
- Contre :189
Groupe UMP (131)
- Pour : 92
- Contre : 3 - Mme Natacha Bouchart, MM. Marcel-Pierre Cléach, Alain Milon
- Abstentions : 2 - M. Yann Gaillard, Mme Fabienne Keller
- N'ont pas pris part au vote : 34 - MM. Pierre André, Claude Belot, Joël Bourdin, François-Noël Buffet, Alain Chatillon, Philippe Dallier, Éric Doligé, Philippe Dominati, Michel Doublet, Hubert Falco, Mme Jacqueline Farreyrol, MM. Alain Fouché, Pierre Frogier, Mme Joëlle Garriaud-Maylam, MM. Pierre Hérisson, Michel Houel, Alain Houpert, Jean-François Humbert, Mme Christiane Hummel, MM. Marc Laménie, Daniel Laurent, Jean-René Lecerf, Gérard Longuet, Pierre Martin, Mme Hélène Masson-Maret, MM. Albéric de Montgolfier, Philippe Nachbar, Louis Nègre, Xavier Pintat, Ladislas Poniatowski, Mme Catherine Procaccia, MM. Bernard Saugey, Michel Savin, Abdourahamane Soilihi
Groupe socialiste (127)
- Pour : 1 - M. Richard Tuheiava
- Contre : 123
- N'ont pas pris part au vote : 3 - M. François Rebsamen, membre du Gouvernement, Mme Laurence Rossignol, membre du Gouvernement, M. André Vallini, membre du Gouvernement
Groupe UDI-UC (32)
- Pour : 12 - MM. Jean-Paul Amoudry, Jean-Marie Bockel, Vincent Delahaye, Yves Détraigne, Daniel Dubois, Jean-Léonce Dupont, Mme Jacqueline Gourault, MM. Hervé Marseille, Michel Mercier, Mme Catherine Morin-Desailly, MM. Yves Pozzo di Borgo, François Zocchetto
- Contre : 13 - MM. Jean Arthuis, Marcel Deneux, Mmes Muguette Dini, Françoise Férat, Nathalie Goulet, Sylvie Goy-Chavent, MM. Joël Guerriau, Pierre Jarlier, Mme Chantal Jouanno, M. Jean-Jacques Lasserre, Mme Valérie Létard, MM. Jean-Claude Merceron, Aymeri de Montesquiou
- Abstentions : 6 - MM. Jean Boyer, Vincent Capo-Canellas, Christian Namy, Gérard Roche, Henri Tandonnet, Jean-Marie Vanlerenberghe
- N'a pas pris part au vote : 1 - M. Hervé Maurey
Groupe CRC (20)
- Contre : 20
Groupe du RDSE (19)
- Pour : 1 - M. Gilbert Barbier
- Contre : 18
Groupe écologiste (12)
- Contre : 12
Sénateurs non inscrits (6)
- Pour : 3
- N'ont pas pris part au vote : 3 - MM. Gaston Flosse, Jean Louis Masson, Alex Türk
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Tariq Ramadan et l’UOIF contre Farida Belghoul ? Cherchez le nouvel ordre mondial…
Ce matin, Tariq Ramadan était l’invité de BFM TV et RMC. Interrogé sur la loi Taubira, Tariq Ramadan a tenu un discours minimaliste et surtout relativiste. « Du point de vue de la conscience religieuse, le mariage pour tous est quelque chose qui pose un vrai problème de conscience », a-t-il dit, ajoutant encore « La question de l’homosexualité doit être posée dans des termes de philosophie de vie: je pense que c’est quelque chose qui va à l’encontre de ma foi ». Et l’islamologue de conclure qu’il faut dans tous les cas « respecter la loi ». Le petit-fils d’Hassan el-Banna, fondateur des Frères musulmans, se veut donc légaliste même si la loi est contraire au bien commun.
Et la théorie du genre ? Là encore, Tariq Ramadan relativise. Tout cela serait exagéré. Et puis, surtout, Tariq Ramadan tient à dire qu’il est opposé aux Jours de Retrait des Ecoles lancés par Farida Belghoul. Il est « absolument contre cette façon de faire », dit-il. « Ça ne résout rien ». D’ailleurs, la théorie du genre, ce n’est pas une mauvaise chose à écouter Tariq Ramadan : « La question du genre, il faut la poser, elle doit être débattue. (…) Quand il se passe quelque chose à l’école, sur la question des programmes, on en discute. Ce n’est pas en retirant nos enfants de l’école qu’on trouve des solutions ».
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l’Etat commercialise les données privées des automobilistes
Peut-être avez-vous déjà reçu des courriers de prospection commerciale en lien avec les voitures (vente, contrôles techniques, etc.) de sociétés avec qui vous n’avez jamais fait affaire ?
C’est normal : l’Etat français vend désormais les informations personnelles des propriétaires d’automobiles (c’est-à-dire de tous les Français titulaires d’une carte grise) aux sociétés qui en font une simple demande, à des fins de prospections commerciales. Évidemment sans en avertir les principaux intéressés.
Une information révélée à l’époque par Le Parisien.Cela est possible depuis qu’un amendement a été introduit en toute discrétion par les sénateurs libéraux Gérard Longuet et Gérard Cornu dans la loi du 29 avril 2009. Cet amendement stipule que « l’utilisation des données à des fins d’enquêtes ou de prospections commerciales sera possible ».
Ce fichier est une mine d’informations pour les professionnels de l’automobile et les sociétés de marketing. Ils ont accès aux noms, dates de naissance, adresses de tous les titulaires de cartes grises, le type de véhicule, la date de 1ère mise en circulation et sa puissance.
Lors d’une demande de carte grise, une case à cocher permet de refuser la commercialisation de vos données mais encore faut-il le savoir, et quid du concessionnaire qui se charge lui-même de cette demande ?
Concrètement il n’existe aucune garantie pour les usagers.La cession à but commercial des données privées contenues dans le SIV (Système d’ Immatriculation des Véhicules du ministère de l’Intérieur) est un coup de canif dans le contrat de confiance fondamental censé lier les citoyens et l’Etat.
Il est permis de s’interroger car ces fichiers représentent une mine d’informations qui font saliver les grands fauves du marketing. Aujourd’hui le SIV et demain ?…
http://www.contre-info.com/letat-commercialise-les-donnees-privees-des-automobilistes#more-32371
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TVL : Journal du 18 avril
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L'Action française s'en prend à Michel Barnier
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Premier colloque Dominique Venner (Paris, 17.05.2014)
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Nouveau tango à Bruxelles
Leur revirement doit-il nous étonner ? Avant même leur rencontre à Berlin le 14 avril avec Sigmar Gabriel et Martin Schulz, MM. Valls et Sapin auraient dépêché deux collaborateurs à Bruxelles. Ceux-ci dès le 10 avril auraient parallèlement assuré que le pouvoir socialiste allait revoir une nouvelle fois sa doctrine. Car l'on affirme désormais que l'État central parisien promet bien de tendre à un déficit de 3% dès 2015.Peut-on imaginer qu'il s'agisse du dernier rebondissement ? Doit-on même l'espérer ? Observons en effet les changements de pied successifs de nos dirigeants.
Les gens de ma génération se souviennent des allers et retours des ministres des finances de la IVe république contraints de se rendre régulièrement à Washington et d'y solliciter l'aide généreuse mais humiliante des Etats-Unis. Cette situation de plus en plus critique aura sans doute, autant que les mensonges de la propagande communiste, contribué à l'alimentation de ressentiments irrationnels. Cela aboutit à l'ouverture à l'est du régime gaulliste, se traduisant en 1966 par le retrait de l'Otan.
Rappelons quand même que, de 1947 à 1951 on avait désigné le RPF comme le "parti américain" et que nombre de ses cadres avait participé, jusqu'en 1953, à la guerre de Corée sous le commandement du général Mac Arthur.
Pendant 25 ans, la France s'est donc trouvée dans la situation absurde d'appartenir au pacte atlantique mais de ne plus participer, au moins officiellement, aux structures interalliées. Il fallut attendre 1991, sous la présidence Mitterrand pour mettre fin à cette incohérence. Le gouvernement d'alors résolut de le faire en réintégrant une alliance, dont certains se demandaient pourtant, au même moment, à quoi elle servirait désormais puisque, pensait-on désormais, la puissance soviétique ne constituait plus une menace. Dix ans plus tard, en 2001, à la suite des attentats du 11 septembre l'Otan partait en croisade contre les talibans d'Afghanistan. (1)⇓ La classe politique à l'unanimité, sous le gouvernement Jospin et la présidence Chirac, décida ainsi de se joindre à l'expédition internationale conduite par l'alliance. Quelques années plus tôt, la même organisation était intervenue aux côtés des gentils islamistes contre les très méchants Serbes.
Chacune de ces palinodies peut certes recevoir des explications, plus ou moins convaincantes, plus ou moins tarabiscotées.
Mais précisément les peuples ne peuvent suivre que ce qu'on leur explique simplement et franchement. Nos dirigeants, eux-mêmes assez ignares le plus souvent, assistés de technocrates imbus d'idées fausses, emploient trop souvent le mot "pédagogie" pour désigner le bourrage des crânes : ils ne devraient pas abuser de ce terme qui suppose une connaissance élémentaire préalable.
Dans les affaires européennes, prolongées désormais par un dossier monétaire, on devra se souvenir de quelques notions fondamentales. Ce sont les hommes politiques français qui, depuis 1951, n'ont cessé de se placer au premier rang des fondateurs d'institutions, des rédacteurs de traités et des dispensateurs de mots d'ordre. Lorsque fut pensée la convergence monétaire, par exemple, le ministre allemand des Finances Théo Waigel souhaitait qu'aucun budget ne soit voté en temps ordinaire avec un déficit prévisionnel supérieur à 1 % du PIB. Les Français imposèrent 3 %.
Dans le même temps, les responsables français se sont ingéniés à envoyer principalement à Bruxelles que des ectoplasmes dont ils souhaitaient se débarrasser à Paris. À Strasbourg les appareils des partis imposent leurs candidats et désignent trop souvent des recalés du suffrage universel qui se révèlent les rois de l'absentéisme. Bénéficiaires d'indemnités disproportionnées à leur travail législatif, on les entend souvent cracher sur l'idée même de l'Europe. La nomination de M. Harlem Désir, à cet égard, ne doit pas être considérée comme une exception mais comme une faute de goût malheureusement habituelle.
On doit donc se féliciter que les lois naturelles reprennent le dessus. Après avoir laissé entendre que l'on reviendrait sur les engagements deux fois renégociés, cela tend à rendre le pays plus crédible.
Il faut donc, ou plutôt il faudrait, expliquer fermement aux Français que la réduction des déficits et de la dépense publique est dans leur intérêt, que le libre change leur profiterait plus largement s'ils ne consacraient pas 33 % de leur PIB à des dépenses de redistribution autodestructrices baptisées "modèle social", et qu'ils ne s'écartent de l'Europe que pour se rapprocher du tiers-monde.
JG Malliarakis
http://www.insolent.fr/2014/04/nouveau-tango-%C3%A0-bruxelles-.html
Apostilles
1 On se reportera au besoin à la petite "Histoire de l'empire byzantin" de Charles Diehl pour découvrir que ce terme était apparu huit siècles plus tôt, en 1095, quand le concile latin de Clermont avait décidé de réagir à divers appels des chrétiens d'Orient et des pèlerins. En 1204 cependant ce fut l'empire romain d'orient que les Croisés frappèrent à mort…