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  • Vers l'abandon de la réforme sur les rythmes scolaires ?

    La réforme Peillon a suscité tellement d'opposition que benoît Hamon envisage, sans l'avouer, de l'abroger :

    "D'abord, il y a eu le terme «assouplissement», utilisé par Manuel Valls dans son discours de politique générale. Puis les précisions du ministre de l'Éducation, Benoît Hamon: ni retrait, ni report, un passage aux nouveaux rythmes en septembre 2014 pour les 83 % de communes restantes et des «expérimentations» «au cas par cas». La nuance sémantique ou l'art de revenir sur un décret décrié sans avoir l'air de capituler

    Dans une interview aux journaux du groupe Ebra, le 17 avril, Benoît Hamon explique que le décret Peillon du 26 janvier 2013 n'est pas caduc, mais qu'il publiera «un autre texte sous une dizaine de jours, en complément». Objectif: «tenir compte des expérimentations de qualité, qui poursuivent l'objectif de la réforme mais peinaient à s'inscrire dans le cadre du décret».S'agit-il d'un décret bis qui effacerait le précédent, ou d'un texte encadrant les conditions d'expérimentation? Les exceptions pourraient-elles finalement devenir la règle?

    «Le principe des neuf demi-journées (qui a scellé le retour du mercredi matin à l'école, NDLR) sera maintenu, mais je ne m'interdis rien», a ajouté le ministre. Est-ce à dire que la semaine de quatre jours sera possible? [...]"

    Et si on laissait la liberté de ces rythmes scolaires aux corps intermédiaires ? Ils sont très certainement plus compétents pour savoir ce qui est bon pour les élèves. 

    Michel Janva

  • Moi président: leur République exemplaire

    On se souvient de la litanie «Moi président» débité par François Hollande lors de son débat télévisé de second tour face à Nicolas Sarkozy. «Moi président de la République, il y aura un code de déontologie pour les ministres, qui ne pourraient pas rentrer dans un conflit d’intérêts» jurait-il. Vraiment ? Selon Médiapart pourtant, le docteur Aquilino Morelle, compagnon de Laurence Engel, directrice de cabinet d’Aurélie Filippetti, ancien de Euro RSCG, directeur de campagne d’Arnaud Montebourg lors de la dernière Primaire présidentielle socialiste, aurait mis les deux mains dans le pot de confiture. Ce fils de modestes immigrés espagnols, souvent cité comme exemple d’un pur produit de laméritocratie républicaine, «plume» et actuel conseiller politique du chef de l’Etat, est ainsi accusé d’avoir travaillé avec des laboratoires pharmaceutiques alors même qu’il était censé les contrôler en tant qu’inspecteur de l’Igas (Inspection générale des affaires sanitaires). Nous allons y revenir. Une nouvelle illustration (?) du double langage, du «faites ce que je dis mais ne  faites pas ce que je fais » si courant au sein de l’oligarchie, d’une caste au pouvoir  dont les happy few  se partagent places et prébendes.

     Ainsi,  comme l’ex patron de la CFDT, François Chérèque et l’inénarrable socialo-sarkozysteFadela Amara il y a quelques mois, l’écolo-gauchiste Dominique Voynet, vient d’être recasée  à l’IGAS (Inspection Générale des Affaires Sociales), confortable sinécure qui verse à ses membres un salaire brut annuel oscillant entre  70 000 à 120 000 euros. Ex député, ex sénatrice,  ancienne du gouvernement Jospin, ex maire de Montreuil, la nomination de Mme Voynet s’est faite  lors du conseil des ministres de ce mercredi sur  proposition du ministre des Affaires sociales et de la Santé Marisol Touraine, et du ministre du TravailFrançois Rebsamen.

     Le socialiste Claude Bartolone, Président de l’Assemblée nationale,  n’a pas été tendre avec Dominique Voynet à l’annonce de cette nouvelle: « Elue ou parachutée tour à tour dans le Jura, au parlement européen, en Seine-Saint-Denis, puis défaite par les électeurs ou auto-démissionnée par certitude de l’être, Madame Voynet, si prompte à critiquer la violence du systèmerestera certainement silencieuse quant à la manière dont elle vient d’en profiter goulûment ».

     Une planque en or en attendant tranquillement la retraite certes, mais à qui la faute M. Bartolone ? Comme beaucoup de ses amis politiques, gageons que ce dernier a certainement compris l’effet désastreux que produit sur l’opinion ses exemples de juteux copinages. Au moment même d’ailleurs ou François Hollande «proposait» officiellement la nomination de l’ancien secrétaire général de l’Elysée, Pierre-René Lemas,  à la tête de laCaisse des dépôts et consignations (CDC), en remplacement de son successeur après du président  de la République, Jean-Pierre Jouyet.

    Pour en revenir à Aquilino Morelle, l’homme qui «collectionne les distinctions, les colères, les impatiences, les bouffées narcissiques » (Libération, du 9 novembre 1999),  le portrait qu’en brosse Médiapart, qui le décrit comme un «petit marquis» au Palais de l’Elysée, est tout bonnement affligeant et caricatural. Il illustre tellement le décalage entre le discours de lanomenklatura   et leurs actes,  entre la vie de cour des nababs du Système et la France d’en bas qu’on a parfois du mal à y croire.

     Selon l’enquête menée, M. Morelle, membre de  l’Inspection générale des affaires sanitaires, travaillerait  depuis 2007 pour le laboratoire  pharmaceutique Lundbeck. Ce qui est rigoureusement interdit par la loi qui stipule que «les fonctionnaires et agents non titulaires de droit public consacrent l’intégralité de leur activité professionnelle aux tâches qui leur sont confiées. Ils ne peuvent exercer à titre professionnel une activité privée lucrative, de quelque nature que ce soit».

     André Nutte, responsable de l’Igas au moment des faits a expliqué au micro de RTL qu’ «On ne peut pas avoir une mission d’inspection et de contrôle et apporter une prestation d’assistance à une entreprise qui fait partie du contrôle. On peut parler de conflit d’intérêt ou au moins évoquer la notion, c’est la moindre des choses».

    Mediapart s’arrête aussi sur les privilèges exorbitants accordés à Morelle : deux chauffeurs personnels, entièrement à sa disposition, des secrétaires également  payés par les contribuables  qui géreraient  les conflits avec les locataires de ses  nombreux biens immobiliers, ses absences  du bureau pour des séances de «sauna, hammam ou gommage», sa consommation, à haute fréquence, de grands crus de la cave de l’Elysée, la venue régulière  d’un cireur de chaussures…

    Et le site d’affirmer encore que M. Morelle, ex plume de Lionel Jospin et qui écrit officiellement les discours de François Hollande depuis mai 2012,  utiliserait en réalité  un nègre pour les écrire, Paul Bernard. «Alerté, le président a fini par sortir le nègre des griffes du conseiller en décembre 2012», assure le site…

     Notons encore que M. Morelle comme François Hollande, Pierre Moscovici , Marisol Touraine, Arnaud Montebourg et Najat Vallaud-Belkacem ont été parrainés  pour devenir  des Young leaders. Le programme Young leaders a été « créé en 1981 dans le but de donner un nouveau souffle aux relations transatlantiques », c’est «l’un des programmes phares de la French-American Foundation (FAF)» (Atlantico). La FAF est sponsorisée, entre autres, par la banque Lazard de Mathieu Pigasse qui, heureux hasard, fut choisie en août 2012 par le gouvernement  pour conseiller l’État dans la création de la Banque publique d’investissement…

     La FAF a été créée en 1976 conjointement par les présidents Ford et Giscard d’Estaing. Un lobby atlanto-américain,  une structure  « fabriquant des agents d’influence de Washington, au terme d’un programme élaboré par une Fondation qui fut présidée un temps par le futur coordinateur des services secrets américains, John Negroponte,indiquions  nous sur notre site en mai 2012.

     Le quotidien Les échos  dans son édition du 16 janvier 2013 affirmait qu’Aquilino Morelle «estaujourd’hui une pièce maîtresse du dispositif élyséen : de gauche, foncièrement de gauche, plus à gauche que le président, il est à la fois son conseiller politique, sa plume (…)  et son porte-parole officieux. » 

     Il est  surtout aujourd’hui un  boulet supplémentaire pour le chantre démonétisé de la «république exemplaire» note Bruno Gollnisch. 

    http://gollnisch.com/2014/04/18/president-republique-exemplaire/

  • Le chef de l’armée suisse conseille de stocker eau et conserves

    « Dans une interview sur les nouvelles menaces en Europe et la dégradation de la situation ukrainienne, le chef de l’armée suisse est revenu sur sa traditionnelle armée de milice et son fonctionnement. Au delà de la formation militaire de ses citoyens, il a insisté sur la résilience nécessaire à la population en cas de crise.

    Au vu de la situation de sécurité plus incertaine ces dernières années, le chef de l’armée André Blattmann s’est remis aux réserves de guerre. Il stocke chez lui de l’eau minérale, des conserves et du bois de cheminée. Dans une interview au « Schweiz am Sonntag », il a dévoilé ses réserves privées.

     

    « Je suis sensible aux nouvelles menaces depuis deux ou trois ans », a indiqué le chef de l’armée. Le responsable, interrogé sur des questions de sécurité et l’achat du Gripen, rappelle l’importance des réserves de guerre.

    L’important, c’est l’eau. L’eau non gazéifiée. Il en a 30 ou 40 six packs de bouteilles en plus d’une citerne à eau. Une personne a besoin d’au minimum huit litres d’eau par jour pour boire, cuire et laver. « Imaginez ce dont a besoin une famille pour tenir quelques jours », dit-il.

    André Blattmann aimerait bien que son exemple serve aux citoyens: « Peut-être n’est-il pas inutile de dire aux gens qu’il est bon d’avoir quelques réserves pour un cas d’urgence à la maison ».

    Source : Tribune de Genève via fdesouche

    http://www.contre-info.com/le-chef-de-larmee-suisse-conseille-de-stocker-eau-et-conserves#more-32386

  • Ouvriers chinois ou de PSA : même combat !

    Entre matérialistes, il y a toujours moyen de s’entendre - la preuve.   

    Étrange monde que le nôtre. La Chine, par exemple. Qui, après des décennies de communisme totalitaire, est passée sans coup férir à une espèce de turbo-capitalisme financier et mondialisé, et connaît aujourd’hui l’une des plus grandes grèves de son histoire…

    Nous sommes à Dongguan, l’un des centres emblématiques du modèle d’exportation, dans la province de Guangdong, au sud du pays. Et 40.000 ouvriers, travaillant principalement pour les sociétés Nike et Adidas, de débrayer. Certes, les salaires ont fortement augmenté en cette région du monde. Mais là, c’est pour une protection sociale qui ne soit pas autre que symbolique que la classe ouvrière est au bord de la jacquerie. À en croire l’agence Reuters, citée par Les Échos de ce 17 avril, ces grèves seraient en hausse de 30 % depuis un an…

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  • La gauche radicale et ses tabous

    A l’occasion de la sortie en décembre dernier du livre La gauche radicale et ses tabous (le Seuil), nous mettons à disposition ici, en libre circulation, une vidéo réalisée dans notre série des entretiens mutins (contre la pensée tiède).
    Dans cet entretien, Aurélien Bernier part d’un constat douloureux mais irréfutable : malgré le succès de la campagne présidentielle de Jean-Luc Mélenchon en 2012, c’est bien le Front National qui réussit le mieux aujourd’hui à capter le mécontentement populaire. Comme dans la plupart des pays d’Europe, la crise du capitalisme profite moins à la gauche radicale qu’à une mouvance nationaliste favorable au capitalisme. C’est ce paradoxe qui est analysé par l’auteur.
    Paralysé par la peur de "dire la même chose que Le Pen", le Front de gauche s’enferme dans trois contradictions. Il veut restaurer la souveraineté populaire mais ne défend plus la Nation, seule espace possible pour une réelle démocratie. Il lutte pour "une autre Europe", sociale et solidaire, mais n’assume pas la nécessaire rupture avec l’ordre juridique et monétaire européen. Il est anticapitaliste mais renonce au protectionnisme contre le libre échange mondialisé qui brise toutes les résistances.
    Souveraineté populaire et nationale, désobéissance européenne et protectionnisme : tels sont les trois sujets tabous dont la gauche radicale doit se ressaisir, au lieu de les abandonner au Front National qui a beau jeu de se présenter comme le seul protecteur du peuple français. Ce même Front National qui, dans les années 80, chantaient les louanges de Ronald Reagan et de l’ultralibéralisme...
    Aurélien Bernier, ancien dirigeant d’Attac et proche du Front de Gauche, collabore régulièrement au Monde Diplomatique. Il a notamment publié Le Climat, otage de la finance (2008), Désobéissons à l’Union européenne ! (2011) et Comment la mondialisation a tué l’écologie (2012), aux éditions Mille et Une Nuits.

  • De Libération au Secrétariat d'Etat chargé du numérique

    Lu sur Valeurs actuelles :

    "La directrice de la communication du journal Libération, Elisabeth Laborde, quitte ses fonctions pour devenir conseillère en communication et presse de la nouvelle secrétaire d’État chargée du Numérique, Axelle Lemaire."

    Michel Janva

  • Goldofaf : Rare

  • La division, maladie infantile du souverainisme français

    Une large union des patriotes français, de tous horizons, de droite et de gauche. Beaucoup y croyaient.   

    Beaucoup y croyaient. Une large union des patriotes français, de tous horizons, de droite et de gauche. Une grande synthèse des jaurésiens et des maurrassiens, des capétiens et des gaullistes. Bref, l’union sacrée sur la France, celle capable de vibrer uniment « au souvenir de Reims » et au « récit de la fête de la Fédération », selon les mots fameux de l’historien Marc Bloch.

    Le micro-parti SIEL (Souveraineté, indépendance et libertés), fondé en 2012 par l’ancien député européen Paul-Marie Coûteaux, portait cette promesse, tandis que son alliance avec le FN de Marine Le Pen, au sein du Rassemblement Bleu Marine (RBM), en constituait la plus sûre des garanties.

    Las ! Après une accumulation malheureuse de maladresses et d’erreurs successives par l’intéressé, tant au détriment du SIEL lui-même qu’au préjudice d’image du RBM, Marine Le Pen, exaspérée, a fini par le répudier. La crise couvait depuis plusieurs mois. Elle a même fini par arborer un double visage, Karim Ouchikh (président exécutif du SIEL) peinant à faire respecter les termes du partenariat. Un congrès devrait se tenir le 21 juin prochain à Paris.

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  • L’économie russe paie “cash” la crise en Ukraine

    La croissance du PIB russe devrait retomber à zéro en 2014, admet le ministre russe des Finances.

    Le spectre d’une récession se fait de plus en plus craindre en Russie, le ministre des Finances ayant lui même estimé mardi que la croissance de l’économie risquait d’être nulle en 2014 en raison des troubles “géopolitiques” liés à la crise en Ukraine. “Les conditions, dans lesquelles nous devons travailler en 2014, sont les plus difficiles depuis la crise de 2008-2009″, a lancé Anton Silouanov.

    La Russie avait été frappée de plein fouet à cette époque par la crise économique et avait enregistré en 2009 une chute de près de 8% de son PIB. Pour 2014, “la hausse du PIB est estimée au niveau déjà bas de 0,5%. Mais peut-être qu’elle va être proche de zéro”, a-t-il estimé.

    Avant lui, analystes et observateurs avaient déjà à plusieurs reprises brandi la menace d’une récession. Dans un récent rapport, la Banque mondiale a par exemple averti que l’économie russe risquait de passer dans le rouge et de se contracter de 1,8% dès cette année si la crise autour de l’Ukraine s’aggravait.

    “La croissance est finie. 2013 était la dernière année. En 2014, ce sera une récession”, a renchéri à l’AFP l’analyste Igor Nikolaev, directeur de l’institut FBK. “Dès l’automne 2013, on avait donné -1% comme prévision (de croissance pour 2014, ndlr), alors que même dans les pires cauchemars on ne pouvait pas envisager l’annexion de la Crimée”, a-t-il poursuivi.

    Modèle économique dépassé

    Ces dernières années, la Russie a vu son économie ralentir fortement : la croissance est passée de 4,3% en 2011 à 3,4% en 2012 puis 1,3% en 2013, alors que selon de nombreux experts le modèle actuel, basé sur des prix élevés des hydrocarbures, s’essouffle.

    Mais le phénomène s’est aggravé en mars en raison de la confrontation avec les pays occidentaux qui a suivi la prise de la Crimée, et l’adoption de premières sanctions.

    La semaine dernière, le gouvernement russe a abaissé sa prévision de croissance pour 2014 à une fourchette d’entre 0,5% et 1,1%, contre 2,5% auparavant, ajoutant que le tableau pourrait encore s’assombrir en cas de sévères sanctions occidentales.

    Pour l’instant, les sanctions américaines et européennes ciblent surtout des personnalités russes et ukrainiennes pro-russes. Mais l’Occident ne cesse d’agiter la menace de sanctions pénalisant directement l’économie.

    Mardi, le Premier ministre russe Dmitri Medvedev, qui a reconnu que la situation économique ne cessait de “se détériorer”, a accusé des “forces extérieures” d’être en partie responsables des difficultés rencontrées, dans une référence non voilée aux Occidentaux. “Nos difficultés sont (…) dans une certaine mesure, bien sûr liées aux tentatives de certaines forces de nous entraîner dans une crise artificielle”, a-t-il dit.

    La Crimée, potentiel fardeau

    La semaine dernière, le gouvernement a augmenté de manière spectaculaire sa prévision pour 2014 concernant les fuites de capitaux, qui se sont accélérées en raison de la crise ukrainienne et de la menace de sanctions économiques contre Moscou, à 100 milliards de dollars contre 25 milliards auparavant.

    Selon la banque centrale, ces fuites de capitaux, mal endémique de l’économie russe, ont doublé au premier trimestre sur un an et atteint 50,6 milliards de dollars, tandis que les investissements étrangers ont été divisés par trois.

    Anton Silouanov a directement lié ces importantes fuites de capitaux à la situation “géopolitique”. Le ministre a dès lors mis en garde Dimitri Medvedev, l’appelant à faire attention à la gestion du budget, notamment en Crimée.

    La Russie a promis d’investir en masse dans la péninsule et d’augmenter les salaires et les retraites des habitants. Mais selon Silouanov, nombre d’annonces ont été faites à la va-vite “sans analyser les réels besoins de la Crimée”. “Une telle approche n’est pas acceptable”, a-t-il lancé, usant d’un ton critique rare pour un responsable russe.

    Pour les analystes, la Crimée pourrait d’ailleurs s’avérer un fardeau économique pour la Russie. “Même s’il n’y a pas d’escalade du conflit et que tout reste comme maintenant, la situation économique russe va se détériorer”, a estimé M. Nikolaev.

    Selon lui, les dépenses vers la Crimée vont “sérieusement affecter” l’économie russe car non seulement ce sont d’“énormes dépenses imprévues”, mais elles ne représentent de plus pas les investissements “les plus efficaces en termes de stimulation de l’économie”.

    L’Echo.be

    http://fortune.fdesouche.com/336529-leconomie-russe-paie-cash-la-crise-en-ukraine#more-336529