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  • Olivier Delamarche: Commission européenne: seule la France a de quoi être surprise - 05/05 2/2

  • Olivier Delamarche: Il y a de moins en moins d'Américains qui travaillent, c'est un fait - 05/05 1/2

  • Elections européennes – Le UKIP premier parti britannique

    Le parti UKIP, hostile à l’Union Européenne, devrait être le grand vainqueur du scrutin du 22 mai, devenant le premier parti britannique.

    Tous les sondages donnent le UKIP en tête et le créditent de 38% d’intentions de vote. Un succès qui repose en partie sur le talent de Nigel Farage, le leader du parti, à trouver les formules assassines et à clouer au pilori l’establishment.

    Voici une succession d’affiches qui font mouche auprès des électeurs.

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  • Démocratie française, le cancer individualiste

    C'est l'analyse d'Yves Morel dans Politique Magazine.

    "Fondée sur une conception purement rationaliste et agressivement antireligieuse de l'homme, et sur une vision de la nation vidée de tout contenu ethno-culturel au nom de son idéal universaliste,notre démocratie ne réfère les exigences de liberté et d'égalité à aucune éthique supérieure et se présente donc comme l'extension indéfinie des droits individuels, sans égard aux intérêts vitaux de la communauté. Aucune loi morale - moins encore religieuse - n'unit les citoyens de cette démocratie et ne donne sens et règle à leur vie tant personnelle que collective. La satisfaction des désirs et intérêts individuels est le seul horizon, indéfiniment reculé, de l'action du législateur, et le social se dilue dans le sociétal, désagrégeant toutes les appartenances identitaires de cet individu roi et victime à la fois : famille, nation, civilisation. Luc Ferry, naguère, déclarait que « la laïcité a marché parce que la France était catholique ». C'est profondément juste. La morale laïque républicaine des Jules Ferry, Ferdinand Buisson, Renouvier, Durkheim, et des hussards noirs de l'école primaire n'a rencontré l'adhésion des Français que dans la mesure où elle s'est présentée comme une version abâtardie et laïque de la morale catholique qui avait été celle de notre peuple pendant mille ans. Ayant capté l'héritage de cette morale, elle l'a graduellement dilapidé dans la mesure même où elle tendait naturellement à le renier. Depuis les années 1880, plus les décennies ont passé, plus s'est évanouie la morale catholique et plus s'est affirmé l'individualisme amoral contenu dans la vision républicaine du monde. Les récentes mesures législatives à caractère sociétal sont l'aboutissement logique et provisoire de la conception républicaine française de la démocratie qui, en définitive, se présente comme un cancer qui, comme tel, détruit l'organisme qu'il ronge et cela sans fin."

    Paula Corbulon

  • Elections européennes: le jeu des six familles... politiques

     

    On peut rassembler les groupes qui composent le Parlement européen en six grandes familles politiques. Au volapuk linguistique le dispute celui des idées. Pas facile d'en tirer un programme politique cohérent.

     

    La continuité

     

    Le premier (en nombre de députés) des partis européens est le seul à défendre sans réserve le bilan de ces dernières années. Il faut dire que les deux postes clés de l'exécutif ont été occupés par des hommes issus de ses rangs : le Portugais José Manuel Barroso à la tête de la Commission de Bruxelles et le Belge Herman Van Rompuy au Conseil européen.

     

    Sans parler de la place prédominante dans le cénacle des chefs d'État et de gouvernement avec Angela Merkel et Nicolas Sarkozy (jusqu'en 2012). Pas de projet de rupture en vue, donc, sinon un contrôle plus strict de l'immigration et une main tendue à ceux qui considèrent qu'il est temps de redéfinir les compétences de l'Europe, en « laissant les pays seuls responsables du règlement des problèmes de moindre importance », promet son manifeste.

     

    Candidat malheureux pour emmener les troupes au combat, le commissaire français Michel Barnier a admis lui-même que Bruxelles s'occupait de trop de choses. Le coeur du projet du PPE reste l'« économie sociale de marché », un concept des années 1950 dont les politiques de libéralisation et la crise ont usé les contours au point de les rendre indiscernables. Le scandale de la NSA étant passé par là, le centre droit veut faire de la protection des données « un droit humain ». Mais il part au combat lesté d'une ambiguïté sur les intentions de son candidat, l'ancien Premier ministre luxembourgeois Jean-Claude Juncker, qui a admis qu'il visait plutôt la présidence du Conseil européen... avant de se rétracter.

     

    Un fédéralisme assumé

     

    L'ALDE, qui regroupe libéraux et démocrates, est le seul mouvement à porter un projet ouvertement fédéraliste et s'est choisi comme tête de liste deux vétérans de la politique européenne : le Finlandais Olli Rehn, qui termine un troisième mandat à la commission aux Affaires économiques et monétaires, et le Belge Guy Verhofstadt, ancien Premier ministre.

     

    « J'avoue que je suis obsédé. Pas par le fédéralisme. Je suis obsédé par la perte de richesse en Europe aujourd'hui », explique le Belge.

     

    Candidat malheureux à la présidence de la Commission européenne en 2009, il rêve secrètement d'y revenir si les deux partis du centre n'arrivaient pas à s'entendre. Mais son fédéralisme militant, qui l'a rapproché d'un autre cheval fou de la scène bruxelloise, Daniel Cohn-Bendit, effraie les chefs d'État.

     

    Passablement affaiblis partout en Europe, particulièrement en Allemagne où le FDP, désormais marginalisé, fournissait le gros de ses troupes au Parlement de Strasbourg, les membres de l'ALDE entonnent un credo libéral classique : défense des libertés individuelles, de la libre circulation des personnes et des capitaux, critique virulente de la politique de surveillance électronique de la NSA. Un cadre idéologique où l'Alternative de François Bayrou, pourtant membre de l'Alliance, aura peut-être du mal à s'inscrire.

     

    PSE le changement ... sans rupture

     

    Donnés gagnants dans les sondages, les socialistes européens ont joué la carte de la personnalisation du combat électoral en poussant sous les feux de la rampe l'actuel président du Parlement, Martin Schulz. Au risque de se désunir. Cet ancien libraire de 58 ans, dont vingt avec un mandat de député, n'aura pas le soutien du Labour britannique, qui juge que sa venue sur l'île d'Albion pendant la campagne pourrait s'avérer « contre-productive », vu l'euroscepticisme ambiant au Royaume-Uni.

     

    Le programme du PSE, intitulé « 100 jours pour changer l'Europe », plaide pour un retour à une politique keynésienne de soutien à la demande, financée par une lutte plus active contre l'évasion fiscale et la taxe sur les transactions financières. Il réclame l'« abolition de la troïka », l'attelage formé par la Commission, la Banque centrale européenne et le Fonds monétaire international, qui a imposé la rigueur aux pays sous programme d'aide. Il propose de porter la « garantie européenne pour la jeunesse » - créée en 2013 pour financer la formation des jeunes chômeurs - de 6 milliards à 22 milliards d'euros et de compléter le pacte de stabilité par un « Pacte de progrès social », autrement dit de mesurer les restrictions budgétaires à l'aune de leurs conséquences sur l'emploi et les filets de sécurité sociaux. Sur le terrain financier, ses propositions sont dans la continuité de ce qui a été entrepris par la Commission Barroso II.

     

    Comme les Verts, il plaide pour une réindustrialisation de l'Europe sur fond de « décarbonisation » de l'économie. Mais on cherche en vain une proposition d'harmonisation fiscale ou sociale ou une proposition de réforme institutionnelle ambitieuse de la zone euro. Signe que les sociaux-démocrates sont divisés sur ces sujets.

     

    Les Verts, le "new green deal"

     

    Les écologistes européens ne se sont pas compliqué la vie pour « marketer » leur programme. Ils l'ont appelé comme en 2009 le « New Green Deal ». Comme on pouvait s'y attendre, ils proposent de revoir à la hausse les objectifs climatiques de la Commission européenne... en dépit du fait que l'industrie les juge destructeurs et que les négociations multilatérales sur le climat, qui reprendront à Paris en 2015, n'avancent pas.

     

    Mais ils se cherchent également désormais un positionnement beaucoup plus offensif sur les terrains sociaux et financiers. Leur nouveau paradigme : la « réduction des dettes », financière mais aussi sociale (les inégalités) et environnementale (la captation des ressources naturelles aux dépens des générations futures), un credo plus éloigné que jamais du discours keynésien de la social-démocratie.

     

    Outre la création d'une taxe sur les transactions financières, ils plaident pour une restructuration des dettes publiques et privées en Europe, autrement dit une redistribution radicale de patrimoine entre Européens. Fidèles à leur credo paritaire et à leur phobie du culte du chef, ils présentent deux têtes de liste : le vétéran José Bové et une Allemande de 32 ans diplômée en turcologie, Ska Keller.

     

    La gauche européenne contre le mur de l'argent

     

    La gauche de la gauche a choisi de se ranger derrière Alexis Tsipras, le leader de la coalition grecque Syriza, qui avait créé la surprise en 2012 en devenant le premier parti de gauche grec, loin devant le tout-puissant Pasok.

     

    Son fonds de commerce : la montée des inégalités non seulement au sein des sociétés européennes, mais entre pays du Nord, créanciers, et pays du Sud, débiteurs. Un constat difficilement réfutable. Sa cible : les politiques d'austérité et le « bloc multicolore néolibéral » qui unit, selon son leader, sociaux-démocrates et conservateurs. Se référant au leader du cartel des gauches français des années 1920, Édouard Herriot, Tsipras entend « détruire le mur de l'argent » et demande la levée des mémorandums européens, ces programmes d'ajustement inspirés de ceux du FMI qui guident désormais les choix économiques du sud de l'Europe, et une restructuration des dettes sur le modèle de celle pratiquée au bénéfice de l'Allemagne dans les années 1950.

     

    Eurosceptiques de droite très divisés

     

    Selon les sondages, les partis eurosceptiques qui n'appartiennent pas à la gauche devraient être les principaux gagnants de l'élection. Le Front national en France, le PVV aux Pays-Bas, le FPÖ en Autriche et l'Ukip au Royaume-Uni pourraient tous arriver en tête. En Italie, le Mouvement 5 étoiles (M5S) de Beppe Grillo pourrait dépasser 20% des voix. En Allemagne, le parti antieuro AfD devrait entrer au Parlement, de même que les néonazis du NPD.

     

    Tous ces groupes ont certes en commun un rejet de l'Union européenne et de la zone euro dans sa configuration actuelle, mais, souvent, le rapprochement s'arrête là. Quoique favorable, comme le FN, à une sortie de l'UE, l'Ukip rejette, au nom de la tradition libérale britannique, toute alliance avec l'extrême droite française. Même situation de la part d'AfD, qui rejette l'euro au nom des principes de l'ordo-libéralisme allemand et qui ne peut souffrir les intentions du FN en matière d'utilisation de la planche à billets.

     

    Officiellement, le parti de Marine Le Pen a forgé une alliance regroupant le PVV néerlandais et le FPÖ autrichien. Mais, outre que cette alliance a refusé de présenter un candidat commun à la Commission, elle affiche des programmes assez divergents. Le FPÖ ne cherche pas à sortir de l'UE, mais à la changer en une vaste confédération. Quant au PVV, il défend une certaine tradition libérale néerlandaise assez éloignée du programme du FN. Enfin, l'inclassable Mouvement 5 étoiles se rapproche plus de la gauche : il veut revenir à une « communauté européenne » plus solidaire avec l'émission d'« eurobonds ». Et, seulement en cas d'échec, sortir de la zone euro. Il refuse toute alliance.

     

    Florence Autret et Romaric Godin

     

    source : La Tribune

     

    http://www.voxnr.com/cc/dh_autres/EFAAkklEZEEjGiiQZz.shtml

     

  • Aymeric Caron ou l’arroseur arrosé…

    Aymeric Caron, l’inquisiteur médiatique du samedi soir, se retrouve à son tour sur le banc des accusés.   

    C’est l’histoire de l’arroseur arrosé. D’ordinaire habitué à sermonner, parfois violemment, ceux dont les opinions ne sont pas conformes aux siennes, Aymeric Caron, l’inquisiteur médiatique du samedi soir, se retrouve à son tour sur le banc des accusés.

    En cause, son échange houleux avec le cinéaste Alexandre Arcady dans « On n’est pas couché » à propos du film 24 jours, qui relate l’assassinat d’Ilan Halimi. Dans une séquence coupée au montage par France Télévisions, mais rapportée par le site Causeur, Aymeric Caron déplore que le film ne fasse pas état de la progression de l’islamophobie – plus rapide selon lui que celle de l’antisémitisme -, puis brandit les chiffres d’une ONG concernant les enfants palestiniens tués par l’armée israélienne.

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  • A quoi ça sert Greenpeace ?

    Sans doute le Greenpeace d’autrefois – avant l’épisode grotesque du Rainbow Warrior – faisait-il rêver, lorsque des jeunes gens, généralement Nordiques, follement audacieux, tentaient avec des zodiacs en toile d’empêcher les flottes baleinières japonaises, islandaises ou norvégiennes de se déployer. Mais ce temps est révolu. David McTaggart, le fondateur charismatique est mort. Ses meilleurs compagnons se sont retournés contre Greenpeace. Patrick Moore a rallié le camp des pro-nucléaires, des OGM, de la science et de la technique. Non sans avoir violemment dénoncé les « dérives » gaucho-politiques de ses anciens amis. A charge de revanche, la direction de l’association l’accuse d’être à la solde d’Exxon, du lobby Nucléaire US, du BHP (plus grosse société minière mondiale), de Monsanto, de Weyerhauser etc. Mais l’autre a beau jeu de rappeler l’emprise de l’Empire Rockfeller sur « la machine à fabriquer des mythes ». Une jolie formule imaginée par le Canadien Paul Watson. Celui-ci est devenu la véritable figure emblématique de la protection du milieu marin. Il a créé sa propre organisation, la Sea Shepherd Conservation Society, qui s’appuie sur des réseaux mondiaux de scientifiques, d’industriels et de vedettes du spectacle qui remplissent ses coffres chaque fois qu’il est nécessaire. Il est à la tête d’une petite flotte de quatre navires peints en noir et arborant des fanions représentant des baleines et des têtes de mort. Le plus connu d’entre eux est le MV Brigitte Bardot, un trimaran de 35 mètres de long à coque mono stabilisée, à double moteur diesel, bourré d’électronique, qui réalisa un tour du monde en moins de 75 jours. Watson qui est recherché dans de très nombreux pays s’est fait une spécialité dans l’attaque des navires de pêche à la baleine, il en aurait coulé 9 ou sérieusement endommagé 24 et rendu inopérable un nombre incalculable d’accessoires de pêche. Expulsé de la plupart des organisations écologiques auxquelles il adhéra, à commencer par Greenpeace et le Sierre Club, il est considéré comme un « éco-terroriste » et est un partisan déclaré du ralentissement démographique mondial et des politiques d’immigration. 

         Le conflit qui l’oppose à Greenpeace est un conflit de fonds. Il y est en effet devenu persona non grata parce que préconisant des méthodes d’action violente il trouble l’image écologique pacifique que recherche l’organisation, ce qui remet en cause les discussions discrètes qu’elle mènerait avec les pécheurs de baleines. 

         En réalité, depuis quarante ans que Greenpeace occupe le devant de la scène on ne sache que les événements aient évolué dans son sens sur aucun de ses thèmes de campagnes. On peut même dire que ses actions ont été parfaitement stériles comme si leur but était d’occuper le terrain et de détourner l’attention des faits qui s’y déroulaient. Que ce soit sur le nucléaire, l’enfouissement des déchets, les OGM, l’empoisonnement chimique de notre environnement, le climat, les forêts tropicales, les gaz de schiste, les marées noires, la souffrance animale... il suffit d’énumérer. On ne voit pas que quoi que ce soit ait changé, hors le tintamarre des media. Là aussi Watson a vu juste : « Vous êtes ce que les media disent ce que vous êtes ». 

    Rivarol N°3134

    http://www.oragesdacier.info/2014/05/a-quoi-ca-sert-greenpeace.html

  • Turquie : les nouveaux réseaux pédo-satanistes, par Laurent Glauzy

    « Le Festival Bar était fréquenté par Frits Salomonson, avocat personnel jusqu’en 1996 de la reine des Pays-Bas, Beatrix, et amant du prince Claus (le mari de la princesse Beatrix). »

    « En 1995, en Turquie, un adolescent de douze ans déclare à la police avoir été enlevé et violé sur un yacht de luxe, qui a jeté l’ancre dans un port touristique. La police est intervenue et a surpris des Européens en pleine activité sexuelle, avec des enfants. Des centaines de disques compacts pédopornographiques, produits par les « touristes », ont été saisis.

    Un gros poisson est même arrêté. Il s’agit de Joris Demmink, secrétaire général du ministre de la Justice néerlandais. Les enfants étaient fournis par un fonctionnaire de la police turque, Mehmet Korkmaz, attaché à la sécurité de Demmink pendant ses « vacances ».

    Les services turcs profitent de cette aubaine pour faire chanter le gouvernement hollandais.

    Ils demandent une faveur contre une relaxe de Demmink. La contrepartie du troc consiste à faire arrêter Hussein Baybasin, un dangereux opposant kurde. Son activité dans la vente de la drogue sert au financement de la résistance du Kurdistan. L’accord aurait été directement passé entre le Premier ministre turc et le ministre de la Justice hollandais, Winnie Sorgdrager.

    Baybasin, qui opère en toute impunité à Londres, est arrêté dès son entrée sur le territoire néerlandais. Demmink s’occupe en personne de l’inculpé pour qu’il soit tenu isolé. Même les membres de sa famille ne peuvent pas le visiter. La Justice hollandaise le condamne à une peine à perpétuité. Cependant, Ankara exerce des pressions pour se faire remettre Baybasin : le ministère hollandais de la Justice (appelons-le ainsi) y consent, mais le processus est bloqué par la Cours suprême, qui refuse l’extradition, car celle-ci signifierait une condamnation à mort par la justice d’Ankara. Ce ne serait pas politiquement correct.

    La raclure pédophile fréquente le Pinocchio Bar.

    L’affaire connaît des fuites. Demmink nie s’être déjà rendu en Turquie. La police turque des frontières, qui confirme cette version, soutient qu’il n’y a pas d’enregistrement de son passage. Néanmoins, en avril 2013, certains journaux turcs (alors que tous les journaux européens taisent le scandale) publient l’original du rapport des douanes, démontrant que Demmink ment. Demmink s’est rendu officiellement en Turquie en 1996, dans les fonctions de secrétaire aux Affaires internationales du Ministère néerlandais. Il faisait partie du Comité européen pour la question kurde. La presse découvre qu’il s’est également rendu dans le Bosphore en 1997, 1998, 1999, 2000, 2001, 2002 et 2003, et qu’il utilisait plusieurs passeports avec trois pseudonymes différents.

    Des agents de douane déclareront que Demmink est effectivement allé en Turquie durant ces années, en tant que touriste. Quant aux journalistes turcs, ils révèlent que Demmink a beaucoup voyagé dans le monde entier pour satisfaire son hobby et que sa piste est restée dans plusieurs hauts-lieux de la pédérastie comme le Pinocchio bar, à Prague, dans lequel, en 1990, affluait toute la raclure pédophile nord-européenne et britannique.

    Le chef des services secrets turc passe à tabac une victime

    En Turquie, une des victimes, qui a tenté de porter plainte contre Demmink, a été menacée et passée à tabac par le chef des services secrets, Emin Arslan. Ce haut fonctionnaire connaissait bien Demmink. Ils avaient organisé ensemble l’arrestation de Baybasin.

    L’affaire continuant de faire des vagues, il faut à tout prix empêcher que le scandale ne s’étende à l’Europe. En 2012, un journaliste d’investigation néerlandais, Micha Kat, est arrêté à l’aéroport de Schipol, à Amsterdam : il connaissait les noms des hautes autorités qui avaient couvert Demmink. Kat possédait le témoignage d’une des victimes de Demmink, qui affirmait avoir été présent lors de la réalisation de snuff movies (qui se concluent par le meurtre de la victime après son viol) à Prague, où un adolescent serait mort après avoir été sodomisé avec un vibromasseur. Un drame parmi tant d’autres : en 1998, des magistrats d’Amsterdam ont engagé des enquêtes sur le « cas Rolodex » : il s’agit de hautes personnalités mouillées dans un réseau de viols sur mineurs, impliquant notamment deux hauts magistrats. La police, qui les a tous arrêtés, a procédé à de nombreuses perquisitions. Mais l’enquête n’est pas allé plus loin. Joris Demmink donna l’ordre aux policiers de cesser leurs recherches. Le Secrétaire général de la Justice avait joué un double-jeu : il avait mouchardé des informations sur des clubs pédérastes (auxquels il appartenait) et avait sauvé sa tête en noyant l’enquête.

    Un adolescent se réveille dans un bordel de pédophiles

    Pendant ces évènements, devant le comité d’Helsinki, un jeune Hollandais de quatorze ans a témoigné de sa fugue et de la manière dont il avait été abordé à la gare d’Amsterdam par un homme lui proposant un abri, avant de se réveiller nu, dans un bordel de pédophiles. L’adolescent a été contraint de tourner des vidéos pornographiques et de participer à des orgies. Il raconte que des garçons étaient drogués pour desserrer leurs freins inhibiteurs, et qu’ils étaient loués lors de fêtes privées. L’adolescent a parlé de snuff movies. Il a relaté avoir travaillé au Festival Bar, un bordel hollandais fréquenté, depuis les années 1980, par d’importants pédérastes anglais. Certains sont établis aux Pays-Bas, car la législation y est plus souple. Le célèbre journaliste italien catholique traditionnel et anti-conspirationniste Maurizio Blondet écrit qu’en plus de Demmink, « leFestival Bar était fréquenté par Frits Salomonson, avocat personnel jusqu’en 1996 de la reine Beatrix, et amant du prince Claus (le mari de la princesse Beatrix) ».

    [Ndlr : Ajoutons que ces pratiques sont fréquentes dans la hiérarchie satanique, c’est-à-dire la « noblesse noire » qui prétend descendre de la lignée de Dan (Cf. : Robin de Ruiter, Les 13 lignées sataniques). L’écrivain le plus traduit des Pays-Bas, Robin de Ruiter, avec lequel j’ai écrit Témoins de Jéhovah, les missionnaires de Satan, démontre dans cet ouvrage récemment traduit en français que le satanisme est la religion la plus secrète au monde. On rappellera également qu’en 1954, le prince Bernhard de Lippe-Biesterfeld, père de la reine Béatrix, a fondé le Bilderberg Club, sur l’initiative de David Rockefeller. Chaque année, une réunion du Bilderberg se tient à huis clos dans des hôtels où même le personnel est momentanément remplacé (Cf. : L. Glauzy, Illuminati)].

    La jeune victime a témoigné qu’au Festival Bar, les enfants étaient accueillis par Geer van Roon, un professeur d’université, qui les présentait à Demmink. L’implication de van Roon a été relevée par la police néerlandaise. Le professeur van Roon connaissait notamment Marc Dutroux et Lothar Glandorf. Ce producteur de film pornographique pour homosexuels, d’origine allemande, avait débuté sa carrière dans la branche import/export d’enfants d’Europe de l’Est pour les bordels hollandais.

    Des enfants loués pour des soirées.

    L’enquête révéla que des VIP influentes se rendaient fréquemment dans le Sud-est asiatique et dans les pays de l’Est, comme la Pologne et la Roumanie. Des écoutes téléphoniques démontrent que Demmink commandait des enfants pour des soirées très huppées. Malgré tous ces faits, le gouvernement de La Haye a promu ce pédo-sataniste aux plus hauts postes, jusqu’à sa nomination de premier secrétaire du ministère de la Justice. Demmink est resté à ce poste jusqu’à sa démission, en 2012.

    Devant tous ces faits accablants et le silence gardé par la presse occidentale, il serait bien temps de se demander si la pédophilie et le satanisme ne sont pas des conditions requises pour accéder aux plus hautes fonctions dans l’appareil des États. Il ne faut donc plus se demander si un ministre, un prince, un président, est franc-maçon, mais s’il est sataniste et participe à des crimes rituels sur des enfants.

    D’après le site marocain Alif Post, « la justice marocaine ferme les yeux sur les crimes sexuels des ministres français sur des mineurs marocains ». Il est fait allusion à un « ancien ministre français, que la police a pris sur le fait pendant qu’il violait des jeunes enfants à Marrakech » et dont le nom n’est pas révélé.

    Que doit donc faire le peuple contre ses assassins d’enfants, si aux Pays-Bas ou en France les pédophiles, admirateurs de Lucifer, ne sont pas condamnés par une magistrature entre les mains des loges ?

      Laurent Glauzy

    Informations tirées de l’article du 7/4/14, La rete euro-pedofila mostra la coda in Turchia (le réseau euro-pédophile montre la queue en Turquie) de Maurizio Blondet (http/effedieffe.com/index.php?option=com_jcs&view=jcs&layout=form&Itemid=133&aid=290862)

     http://www.contre-info.com/turquie-les-nouveaux-reseaux-pedo-satanistes-par-laurent-glauzy#more-32573