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  • Partout dans le monde, les homosexualistes rencontrent des résistances

    D'après C-Fam, à l'échelle internationale, le bilan du puissant lobby homosexualiste est mitigé :

    "Les pays les plus puissants du monde et les institutions internationales qui font la promotion des « droits » homosexuels font face à des résistances là où les militants homosexuels pensaient avoir gagné la bataille. Ces pays, qui cherchent à normaliser les relations homosexuelles par le biais du droit, font face à une forte opposition dans les parlements, dans les tribunaux, et parmi les populations.

    Alors que les militants ont réussi à obtenir que les pays occidentaux acceptent l’homosexualité en général, ils n’ont pas réussi à mobiliser leur soutien en faveur de droits spécifiques sociaux et économiques en faveur des personnes lesbiennes, gays, bisexuelles et transsexuelles (LGBT). Seulement dans certains endroits, les militants LGBT semblent avoir atteint ce qu’ils nomment « l’égalité ». Mais même là, leur succès est limité."

    • Etats-Unis

    "Aux Etats-Unis, pays où les droits LGBT sont les plus développés,plus de la moitié des Etats définissent le mariage comme une union entre un homme et une femme, et de nombreux Etats n’ouvrent pas l’adoption aux couples homosexuels."

    "Le président de l’Organisation des Etats Américains a récemment affirmé que le mariage homosexuel ne serait pas imposé par son organisation. La Cour Suprême des Etats-Unis elle-même n’a pas imposé le mariage homosexuel."

    • Europe

    "Même en Europe, où la puissante Commission a investi beaucoup d’énergie dans les droits LGBT, et réussi à obtenir le soutien de la plupart des Etats membres en faveur des unions civiles entre personnes de même sexe, plusieurs Etats n’ont pas seulement rejeté le « mariage » homosexuel, mais voté des amendements constitutionnels qui excluent le « mariage » homosexuel. La Croatie, la Hongrie et la Slovaquie sont les exemples les plus récents.

    La Finlande est le dernier Etat en date a avoir rejeté le « mariage » homosexuel. Le mois dernier, un comité du parlement finlandais a empêché le parlement de voter sur la question pour la deuxième fois depuis 2012 par un vote de 10 contre 6. La Finlande est le seul pays nordique à n’avoir pas encore légalisé le mariage homosexuel.

    Le mariage gay est un sujet tellement sensible que la Commission européenne et la Cour européenne des droits de l’homme ont adopté une approche prudente, plus favorable aux unions civiles. 

    L’adoption par les couples de même sexe est un sujet encore plus difficile, en particulier en Europe. Peu de pays européens la permettent. Le débat public sur la question s’arrête souvent aux droits des enfants, un argument très efficace pour les opposants au mariage homosexuel."

    • Afrique

    "Dans les pays du sud, les militants LGBT et les Etats qui les soutiennent ont devant eux une longue bataille s’ils espèrent convaincre toutes les populations du monde que ce qu’ils considèrent comme un comportement sexuel déviant devrait être accepté par la société.

    Cette année, l’Ouganda et le Nigéria ont voté des peines plus sévères contre le comportement homosexuel et pénalisé le militantisme favorables mariage et aux droits homosexuels. De nombreux pays africains projettent de voter des lois similaires, et les politiciens qui font campagne pour ces projets n’ont pas de mal à mobiliser le soutien populaire.

    Le Groupe Africain Group, une coalition d’Etats, a sélectionné l’Ouganda comme président de l’Assemblée générale suite aux menaces de représailles des Etats-Unis et de l’Union européenne exprimées en réaction aux nouvelles législations. Ce choix a est un signal fort des africains, qui montrent qu’ils ne reculeront pas.

    Les hauts fonctionnaires de l’Onu qui font la promotion des droits LGBT aux Nations Unies ne pourront probablement pas continuer leur militantisme aussi ouvertement après l’élection d’un nouveau haut-commissaire des droits de l’homme jordanien. Les procédures législatives ne sont pas les seuls obstacles sur leur chemin. Certaines cultures sont bien loin d’imaginer la notion même de mariage homosexuel et d’adoption, et n’ont pas même les mots pour les décrire."

    • Chine

    "Un auteur du blog pro famille Englishmanif a récemment déclaréque le chinois n’avait pas de mot pour le terme « couple » ou « parent ». En chinois, explique-t-il, le mot couple signifie littéralement « marifemme », et le mot parent « pèremère »."

    Louise Tudy

  • Bernard Antony : « Le combat pour la nation n'a de sens que s'il est un combat pour l'enracinement et l'universel »

    Bernard Antony, fondateur et président du Centre Charlier, de Chrétienté-Solidarité et de l'AGRIF (Alliance générale contre le racisme et pour le respect de l'identité française et chrétienne) est un infatigable militant politique depuis ses jeunes années, mais aussi un penseur de la politique, auteur de très nombreux ouvrages très documentés sur l'actualité, le judaïsme, l'islam, la franc-maçonnerie... Homme libre et indépendant, cet ancien député européen du Front national, aujourd'hui sans étiquette politique mais toujours davantage au service du pays réel, de la liberté, des chrétientés persécutées, s'appuie sur la longue tradition, vivante, du mouvement national.

    Jeanne Smits : La distinction entre « droite » et « gauche » a-t-elle encore un sens aujourd'hui ?

    Bernard Antony : Elle a un sens très fondé qui s'ordonne autour de quelques mots : Décalogue, écologie humaine, humilité, soumission au réel...

    Certes, il y a bien eu des chasses-croisés entre la « droite » et la « gauche » depuis que ces notions sont passées de la révélation religieuse (« à la droite du Père » ou à la gauche, avec les « maudits ») au positionnement politique dans le système démocratique. Ainsi la gauche a été originellement, jacobinement nationaliste et colonialiste, et même raciste et antisémite alors que surgissait parallèlement une droite authentique affirmant progressivement son identité dans un positionnement de Contre-Révolution à la fois morale et sociale ; hors de l'idéologie ramenant la conceptualisation de la nation aux deux idoles fondatrices de la Révolution : l'État et l'individu ; autrement dit, Le zéro et l'infini comme l'exprime magnifiquement par son titre le grand livre d'Arthur Koestler.

    Et ce n'est pas, tant s'en faut, la gauche qui a eu le monopole du combat pour la justice sociale après le déboisement juridique révolutionnaire et post-révolutionnaire de tout ce qui était protection de l'ouvrier par l'inique loi Le Chapelier et les décrets d’Allarde.

    Ce n'est que leur ignorance qui excuse les déclarations de certains grands responsables politiques nationalistes se plaçant dans le sillage d'une gauche bien à tort considérée par eux comme historiquement détentrice de la légitimité du combat social. À moins qu'ils ne soient eux-mêmes véritablement socialistes et de gauche.

    En fait, au-delà des variations circonstancielles, il y a une cohérence très fondée dans ce qui sépare la gauche de la droite véritable, « la droite de conviction ».

    Ce qui sous-tend la doctrine et les applications concrètes de cette droite par rapport à la gauche tient dans sa soumission au réel, dans sa considération réaliste et scientifique de la nature humaine, du respect de la vie, et somme toute, de là sagesse du Décalogue. Aux antipodes de l'orgueil commun à un Marx, à un Nietzsche, à un Jaurès, à un Sartre selon lequel l'homme est « créé créateur ».

    Dans le même ordre d'idées, qu'en est-il du nationalisme aujourd'hui? Est-il la véritable urgence ?

    La nation doit être défendue comme la réalité protectrice et bienfaisante qu'elle doit être, non comme une idole exclusive. Le nationalisme n'a de légitimité que s'il est un patriotisme « en alerte » face aux menaces pesant sur notre patrie, nos valeurs et nos libertés. Il peut être perverti s'il se mue en repliement autarcique ou en déni de ce qui peut et doit encore unir les patries de la vieille Europe.

    La véritable urgence, c'est de retrouver le sens du respect de la vie, de la dignité humaine, de la défense du vrai, du beau, du bien face aux entreprises de dialectisation, de déstructuration, de désintégration de la personne humaine et de la société. Le combat pour la nation n'a de sens que s'il est un combat pour la double bienfaisance si bien exaltée par la philosophe Simone Weil si chère à Gustave Thibon : l'enracinement et l'universel. Autrement dit, le contraire du cosmopolitisme désintégrateur.

    Face à une entreprise mondiale de déni nihiliste de ce qui fait « l'humain », il est évident que les combats de reconquête et de reconstruction ne peuvent qu' avoir une nécessaire dimension de solidarité chrétienne et humaine. Nous ne nous sauverons pas tout seuls.

    Vous êtes l'auteur d'un remarquable Jean Jaurès, le mythe et la réalité. Voilà un personnage qu'une grande partie de la classe politique, droite et gauche confondues, tend à s'approprier aujourd'hui. Où est la méprise ?

    Elle réside principalement dans l'ignorance de la réalité du personnage, de ses idées, de son utopie. Le plus consternant, c'est de lire dans certains hebdomadaires de droite ou dans l'ouvrage d'un jauressophile de droite l'affirmation d'un « Jaurès chrétien » (sic !), sous le prétexte qu'il n'était pas matérialiste comme Marx. D était en effet vaguement spiritualiste, panthéiste, gnostique, kabbaliste, c'est-à-dire tout sauf catholique et même tout sauf chrétien dans une constante volonté haineuse d'éliminer toute trace de dogme chrétien dans la conscience humaine, notamment par l'école. Un Jaurès certes bonhomme à ses heures, mais sur le fond fanatiquement avec Combes et Ferry, et que veulent continuer un Peillon et un Hamon dans le vieux projet de « substitution de religion ».

    Enfin, un Jaurès «prophète», mais c'est vraiment se moquer du monde ! Trois jours avant la déclaration de guerre de l'Allemagne, et la veille de son malheureux assassinat, il prophétisait encore l’anti-militarisme massif des socialistes et syndicalistes de ce pays qui feraient échec à la guerre !

    En fait par essai de récupération politicienne de cet incontestable tribun génial, on ressasse sans cesse à droite quelques inusables citations de début de carrière en faveur du patronat. On évite tout de même d'en faire autant avec ses propos bien plus nombreux, férocement antisémites, de la même époque, dans la plus parfaite continuité de Voltaire, Proudhon, Marx et Engels et, en fait, de toute la gauche au XIXe siècle.

    Vous avez été le premier à dénoncer en ces termes le « génocide français ». Comment espérer le vaincre aujourd'hui ? « Politique d'abord », est-ce toujours la bonne réponse ?

    « Politique d'abord » de Charles Maurras, c'est une direction d'action légitime et compréhensible alors que demeure une société encore debout mais menacée et autour et au sein de laquelle il faut mettre en place des politiques de protection.

    Aujourd'hui, c'est «médecine d'abord » qu'il faut dire, c'est-à-dire d'abord le diagnostic d'un génocide non pas seulement politique mais simultanément spirituel, culturel, intellectuel et moral, et démographique.

    C'est de la réanimation en tous ces domaines qu'il nous faut. Il faudra bien sûr des loismais surtout un esprit nouveau pour des loisnouvelles, l'enjeu est métaphysique : il faut avecChesterton « revenir au surnaturel » pour éliminer ce qui détruit le « naturel ».

    Propos recueillis par Jeanne Smits

    monde&vie juillet 2014

  • Christiane Taubira ou la folie douce

    Les hasards de la politique ont fait que Madame Taubira, garde des Sceaux, est en charge depuis plus de deux ans de l’administration de la justice. Elle y a déjà fait des ravages, elle s’apprête à les aggraver.   

    Persuadée comme Jean-Jacques Rousseau que l’homme est naturellement bon et que c’est la vie en société qui le pervertit, Christiane Taubira est de ceux qui, estimant que les délinquants ne sont pas entièrement coupables de leurs fautes, en déduisent qu’il faut rompre avec les politiques traditionnelles de répression, qui seraient à la fois injustes et inefficaces.

    Une telle conception amène ceux qui la professent à prendre une position avantageuse dans les organisations humanitaires, les débats philosophiques et au zinc des cafés littéraires. Et pourquoi en effet ne pas se présenter sous son meilleur profil, celui de la générosité, lorsque cela ne tire pas à conséquence ? Il se trouve malheureusement, depuis que le monde est monde, que l’angélisme ne résiste pas à l’épreuve des faits, et que le bon sens, la pratique et la morale imposent au contraire comme une évidence l’idée que la faute appelle la sanction et le crime le châtiment.

    Les hasards de la politique ont fait que Madame Taubira, garde des Sceaux, est en charge depuis plus de deux ans de l’administration de la justice. Elle y a déjà fait des ravages, elle s’apprête à les aggraver.

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  • 1757 : Anarchie parlementaire

    Le 5 janvier, vers cinq heures de l'après-midi, un inconnu bouscule les gardes du château de Versailles et se rue sur Louis XV, lui assénant un coup de couteau...

    Cette année-là, la quarante-deuxième de son règne, Louis XV, quarante-sept ans, se trouvait face à une situation fort complexe. Depuis déjà un an la guerre menée contre l'Angleterre et contre la Prusse, dite guerre de Sept ans, en dépit d'un commencement victorieux en Méditerranée, entretenait dans le royaume une mauvaise agitation des esprits.

    Le conflit avec les parlements s'était aggravé d'autant plus qu'il avait fallu leur demander d'enregistrer le prolongement d'impôts temporaires pour soutenir l'effort des armées. Les querelles religieuses autour de la bulle Unigenitus resurgissaient en même temps et le courant janséniste appuyé par bon nombre de parlementaires et de "philosophes" entretenait un anticléricalisme militant. L'opinion publique, ce « monstre » en train de naître (pour reprendre l'expression de Bernard Faÿ), semblait se détacher du clergé et du roi lui-même, lequel n'avait pas auprès de lui, comme jadis Louis XIII, un Richelieu pour répondre par une gazette aux calomnies colportées. Néanmoins, le pouvoir, fin 1756, s'était montré ferme : un lit de justice avait contraint les parlementaires à voter les impôts, un autre lit de justice avait réglé la question du refus des sacrements aux mourants soupçonnés de jansénisme. Du coup, cent cinquante parlementaires s'étaient mis en grève, se posant ainsi, eux les privilégiés, comme les défenseurs du peuple que l'on condamnait à la pauvreté... Le 5 janvier 1757, profitant de la grande liberté dont jouissaient les visiteurs du château de Versailles, un inconnu déambulait depuis le matin dans la cour, faisant mine d'attendre la sortie du roi comme pour lui remettre une sollicitation écrite. Vers cinq heures de l'après-midi, quand on approcha le carrosse royal, l'homme bouscula les gardes et se rua sur le roi, lui assénant un coup de couteau, avant de s'immobiliser comme terrorisé de son propre geste.

    Un avertissement ?

    « Je suis blessé, dit Louis XV dont le côté saignait. C'est ce coquin ! Qu'on l'arrête et qu'on ne le tue pas ! » En fait, la lame du couteau avait été entravée par l'épaisseur des chauds habits d'hiver et la blessure était légère. Pendant que le chirurgien sondait la plaie et qu'un prêtre était appelé, l'homme, emmené dans la salle des gardes, déclara s'appeler Robert-François Damiens et être né en 1715 à La Thieuloye, près d'Arras. Selon ses dires il ne voulait pas tuer le roi, seulement lui donner un avertissement. On ne lui trouva pas de complices, mais on apprit peu à peu qu'ancien apprenti serrurier, puis laquais ou coursier chez divers conseillers du Parlement, il avait entendu dans la bouche de ces derniers des propos nettement meurtriers à l'égard du roi. De là à se croire lui-même investi d'une mission de "justice" il n'y avait plus qu'un pas.

    Cependant la nouvelle se répandit très vite dans Paris et jeta la consternation. Le petit peuple versait des larmes sincères et priait dans les églises, mais la rumeur se mit bien vite à accuser pêle-mêle les Anglais, les jésuites, les jansénistes, les parlementaires, voire le clergé. Dans leur colère et leur désespoir, beaucoup réclamaient le renvoi de la marquise de Pompadour.

    Une clémence impossible

    Damiens écrivit une lettre au roi pour réclamer sa clémence. N'eût été l'effervescence qui, des salons, pouvait gagner la rue, Louis XV aurait seulement demandé que son agresseur fût emprisonné. Il était naturellement porté à l'indulgence, lui qui avait, à son mariage, gracié deux cents condamnés. Mais il ne put cette fois arrêter le cours de la justice et de ses procédés d'alors particulièrement cruels. Le procès s'ouvrit le 26 janvier : Damiens, qui ne put s'empêcher d'insulter ses anciens maîtres siégeant au tribunal, ne pouvait qu'être condamné, pour crime de lèse-majesté, à la mort sur le bûcher, après écartèlement de son corps par quatre forts chevaux. Tout triste, Louis XV dit peu après : « Sans ces conseillers et ces présidents, je n'aurais pas été frappé par ce monsieur... Lisez le procès : ce sont les propos de ces messieurs qu'il nomme, qui ont bouleversé sa tête... » (cité par Georges Bordonove).

    « Le danger que le roi avait couru, dit Jacques Bainville, eut du moins pour effet d'inspirer la crainte d'un bouleversement en France. Il y eut de grandes manifestations de loyalisme. Les démissions furent reprises. Mais si l'ordre ne fut pas troublé, le désordre moral persista. »

    En fait Louis XV ne se faisait plus aucune illusion. Il ne céda point sur le cas de Mme de Pompadour, mais il renvoya le garde des Sceaux, Machault d'Arnouville, et le rival de celui-ci, le comte d'Argenson chargé de la police. Gagné par le désenchantement, inquiet pour son salut éternel, le roi eut beaucoup de mal à trouver des ministres à la hauteur de la situation. Il attendit jusqu'en 1771 pour, avec le chancelier Maupeou, mettre un terme à l'anarchie parlementaire par une réforme qui devait sauver la monarchie bourbonienne, mais que Louis XVI ne crut pas devoir maintenir (voir L'AF 2000 du 17 janvier 2008).

    Michel Fromentoux L’Action Française 2000 du 17 au 30 juillet 2008

  • Thomas Fabius ou les passe-droits d'une caste

    Le silence de la plupart des médias sur l'interpellation de Thomas Fabius est assourdissant, mais une photo a pu être prise, qui le montre en train de téléphoner, à son avocat probablement ...

    Interpellation thomas fabius

    "Pas de forçage de barrage policier, pas d'interpellation, pas de refus d'obtempérer, pas de délit de fuite, pas de garde à vue, pas d'amende." C'est ce qu'a confié Me Cyril Bonan, l'avocat de Thomas Fabius [...]  L'avocat du cabinet de Jean-Michel Darrois, ami de quarante ans du papa de Thomas, laisse entendre dans Le Figaro, que son client s'est rendu de son propre chef au commissariat du 7e arrondissement !"

    Mais ce n'est pas tout-à-fait ce que dit le rapport de police :

    "Suite à un périmètre de protection pour une alerte incendie rue Saint-Dominique, une Audi cabriolet force le barrage et grille un feu. La Bac 07 chasse et interpelle le conducteur. Emmené au poste, il est entendu sans faire de GAV (garde à vue, ndlr)", stipule le rapport [...] "

    Et sur la photo, on voit nettement

    " [...]Thomas Fabius cerné par cinq policiers, la plupart issus de la brigade anti-criminalité du 7e. Son Audi cabriolet est garé sur le bas-côté. Forçant un barrage et brûlant un feu, Fabius le jeune a bien été pris en chasse par un équipage de la Bac [...] L'officier porte un brassard orange, on voit par ailleurs l'arme de service d'un policier dépasser de son ceinturon. [...] 

    "[...] Thomas Fabius, une fois arrêté, a pu téléphoner à son avocat. Rappelons que c'est seulement en garde à vue qu'un justiciable lambda a le droit de s'entretenir avec un avocat.[...]

    Ce que c'est que les privilèges de caste, quand même !

    Marie Bethanie

     
  • Pourquoi nous sommes localistes par Laurent OZON

    De tout temps, les hommes ont cherché à produire autour d’eux ce dont ils avaient besoin et ont en même temps ajusté leurs besoins à ce qu’ils pouvaient produire. Les échanges commerciaux ont toujours existé mais portaient précisément sur les denrées ou les produits que l’on ne pouvait produire autour de soi.

    Les personnes qui consommaient ces biens étaient les mêmes ou vivaient proche de celles qui les avaient produits. Les besoins reflétaient l’expression simple du goût, de la culture et des possibilités qu’offraient la nature et le travail des hommes. Bijoux, outils de cuisine et de jardinage, matériaux de construction, jouets ou véhicules, ces produits ne répondaient pas seulement à la stricte nécessité de la survie mais permettaient aussi de satisfaire aux besoins de beauté, de spiritualité, de communication et de loisirs.

    De fait, le localisme fut le système économique et politique dans lequel vécurent des milliers de générations avant nous qui trouvèrent plus sage de chercher à satisfaire la part la plus importante possible de leurs besoins par elles-mêmes.

    De là ont procédé les cultures, les goûts, les traditions culinaires et gastronomiques, les coutumes et même les paysages, tant les hommes façonnent la nature autour d’eux et déterminent aussi la typicité des territoires et tout ce qui procède de l’art de vivre.

    Loin de vouloir expliquer que l’ancienneté de ces pratiques suffit à les rendre indiscutables, j’ai souhaité rappeler qu’elles ont été la norme dans des cultures et des civilisations différentes à des époques proches ou lointaines, dans des communautés structurées par des normes sociales, des valeurs et des religions différentes dans l’histoire.

    L’aspiration à l’autonomie qui est l’autre nom de l’aspiration à la liberté, a été la règle durant la quasi-totalité du temps de vie de l’espèce humaine pour tous les peuples qui nous ont précédés. Nos ancêtres ont toujours voulu avoir prise sur ce qui avait prise sur eux, décider et produire chez eux ce qui était bon pour eux ! Et ces pratiques ont permis l’adaptation des histoires humaines à d’innombrables imprévus de l’histoire et des plus difficiles.

    Par-delà d’éventuelles divergences sur les réponses à apporter à la crise profonde que nous traversons, la plupart des acteurs politiques peuvent comprendre l’urgente nécessité de consacrer dès aujourd’hui des efforts sans précédent afin de réanimer l’économie permettant d’assurer un degré d’autosuffisance le plus élevé possible dans les domaines énergétique, sanitaire et alimentaire. Dans ces trois domaines vitaux, notre degré de dépendance est tel qu’une accélération brutale de la crise pourrait entraîner de lourdes conséquences : famines, épidémies, violences, guerre civile et ce dans des pays déjà minés par les divisions. Comment ne pas anticiper les conséquences catastrophiques qui pourraient advenir lorsque l’on sait, pour ne prendre que cet exemple, que l’ensemble des productions européennes riches en protéines végétales (pois, colza…) couvrent 24  % des besoins des élevages et que 85 % du soja consommé en U.E. est importé d’Amérique du Sud.

    Par-delà nos opinions politiques, nous pensons que l’intérêt général est aujourd’hui de donner à chaque peuple les moyens de subvenir à une part importante de ses besoins par ses propres moyens. Seule notre capacité à satisfaire nos besoins vitaux pourra conjurer les explosions de violences qui ne manqueront pas d’arriver si la situation devait continuer à se dégrader.

    Nous pensons qu’une politique de relocalisation est inévitable à terme et qu’elle serait, si les politiques voulaient bien sortir de leur autisme, la seule option réaliste à suivre pour anticiper les déstabilisations sociales, économiques et identitaires à venir.

    Une politique qui aurait pour but de favoriser l’embauche locale et les circuits économiques courts pourrait accompagner heureusement des objectifs de qualité écologique, de protection sanitaire, de réhabilitation de la vie démocratique, de protection et de rééquilibrage social, d’inversion concertée des flux migratoires et de pacification rapide des relations internationales. Car loin d’être une utopie politique dont la mise en œuvre réclame un je-ne-sais quel grand-soir politique, les solutions localistes sont compatibles avec les aspirations les plus nobles de ceux qui ont consacré leur vie à la chose publique.

    Au dessus des différences d’opinions, l’intérêt général, pour des raisons, sociales, écologiques, économiques et culturelles est de produire autour de nous ce dont nous avons besoin en priorité. Voilà en quelques mots, pourquoi nous sommes localistes.

    Laurent Ozon, Président de Maison Commune

    laurent.ozon@me.com

    • Mis en ligne sur Cercle non-conforme, le 25 juin 2014.

    http://www.europemaxima.com/

  • Quel bilan après l’« euro-secousse » ? par Georges FELTIN-TRACOL

    Les élections européennes du 25 mai 2014 ont vu le succès des formations eurosceptiques, « populistes », « nationalistes », voire « europhobes » dans quelques États membres de l’Union (pseudo-)européenne. Le Front national (F.N.) en France, l’U.K.I.P. (Parti de l’indépendance du Royaume-Uni) et le Parti du Peuple au Danemark sont arrivés en tête du scrutin. En Autriche, le F.P.Ö. (Parti national-libéral) gagne des suffrages tandis qu’en Italie, si la Ligue du Nord arrête un déclin annoncé (6,15 %), le Mouvement 5 Étoiles (M.5S.) de l’humoriste Beppe Grillo reste à un étiage élevé (21,16 %) même si le Parti démocrate de centre-gauche du président du Conseil Matteo Renzi réalise 40,81 %.

    Ailleurs, la situation est plus contrastée. Le Parti de la Liberté (P.V.V.) du Néerlandais Geert Wilders semble pâtir de son rapprochement avec le F.N. En Hongrie, le F.I.D.E.S.Z. (Alliance des jeunes démocrates) du Ministre-président Viktor Orban remporte la majorité absolue (51,48 %) tandis que le Jobbik demeure la deuxième force politique magyare avec 14,67 %, ce qui inquiète la presse cosmopolite. Grâce à la suppression du seuil de 5 % aux élections européennes, la Cour constitutionnelle de Karlsruhe permet au N.P.D. (Parti national-démocrate d’Allemagne) en la personne d’Udo Voigt de siéger à Bruxelles à côté des représentants des Électeurs libres (un élu), du Parti Pirate (un siège), défenseurs de la cause animale (idem), des protecteurs de la famille (idem) ou des écologistes-démocrates (idem).

    Loquaces sur la poussée « europopuliste », les commentateurs politiques ont été plus discrets à propos du succès de mouvements radicaux de gauche. Alors qu’en France, le Front de Gauche animé par Jean-Luc Mélenchon fait un résultat décevant par rapport au relatif succès de ce dernier à la présidentielle de 2012 (6,47 % contre 11,10 %), deux pays se distinguent et vont à l’encontre de la tendance générale observée dans l’Union : la Grèce et l’Espagne.

    En Grèce, la première place revient à Syriza d’Alexis Tsipras (26,57 %). Cette Coalition de la Gauche radicale dépasse les conservateurs (22,72 %) et enfonce les socialistes (8,02 %). Cependant, en dépit d’une incroyable persécution politico-judiciaire, les ultra-nationalistes d’Aube dorée – qui, contrairement à ce qu’affirment les médiats officiels stipendiés, ne sont pas des néo-nazis, mais bien plutôt les héritiers de Ioannis Métaxas qui affronta en 1940 – 1941 Mussolini et Hitler – arrivent troisième avec trois élus et 9,39 %. Scission des conservateurs par refus d’entériner les plans d’austérité de la Troïka (F.M.I. – B.C.E. – U.E.), le parti des Grecs indépendants décoche quant à lui un siège (3,46 %).

    En Espagne, la surprise s’appelle Podemos (« Nous pouvons »). Fondée en mars 2014 par un trentenaire, professeur intérimaire de sciences politiques, Pablo Iglesias et portée par les plus motivés du mouvement des « Indignés », cette jeune formation a récolté 1 200 000 voix, 7,97 % et cinq parlementaires européens. Siégeant à la G.U.E. – G.V.N. (Gauche unitaire européenne – Gauche Verte nordique) avec les communistes, Mélenchon et les trois eurodéputés du Sinn Fein irlandais, Podemos capitalise sur un programme qui parle aux Espagnols : restructuration de la dette, réduction du temps de travail hebdomadaire à 35 h., fin des expulsions immobilières, instauration d’un salaire maximum… Ses thèmes de campagne le rapprochent de ceux défendus par l’Italien Grillo. Comme Grillo pour les députés et les sénateurs du M.5S., Pablo Iglesias « a imposé une limite au salaire des députés de Podemos (trois fois le salaire minimum espagnol, soit 1930 euros par mois; le surplus sera versé au parti ou à des O.N.G.) et l’interdiction de voler en classes affaires (1) ». La cléricature médiatique harcèle l’ancien militant aux Jeunesses communistes et l’accuse – crime suprême ! – de s’inspirer de feu le président Hugo Chavez et de vouloir importer dans la péninsule le bolivarisme. Ses détracteurs rappellent sans cesse qu’« il fut membre du conseil exécutif du Centre d’études politiques et sociales (C.E.P.S.), une fondation qui a reçu, selon le journal El Pais, plus de trois millions d’euros en dix ans du gouvernement vénézuélien d’Hugo Chavez pour du conseil en stratégie politique (2) ».

    Toutefois, en dépit d’une abstention très élevée et d’une vague non négligeable de formations protestataires, le Parlement européen continue à être dominé par un cartel institutionnel regroupant les conservateurs démocrates-chrétiens, les socialistes, les libéraux-centristes et les Verts.

    Candidat battu à la présidence de la Commission européenne, le social-démocrate allemand Martin Schulz vient d’être réélu le 1er juillet dernier pour trente mois président du Parlement de Strasbourg – Bruxelles, son successeur pour la fin de la mandature étant un conservateur démo-chrétien. Ce pacte confirme que la droite et la gauche appliquent la même politique d’austérité économique et d’alignement mondialiste. La présence d’une forte minorité d’eurosceptiques les oblige à ériger un « cordon sanitaire ». Ainsi apprend-on que « es conservateurs du P.P.E., les socialistes du S.&D. (socialistes et démocrates) et les libéraux de l’A.D.L.E., trois groupes pro-européens, ont scellé une sainte alliance valable pour la durée de la législature (2014 – 2019) (3) ».

    L’immédiate après-élection fut surtout marquée par les nombreuses tractations des nouveaux élus anti-U.E. afin de constituer un ou plusieurs groupes parlementaires. Dès les résultats connus, trois pôles souverainistes rivaux émergèrent autour des Tories britanniques, de l’U.K.I.P. de Nigel Farage et de l’Alliance européenne de la liberté animée par Marine Le Pen.

    En 2009, à la demande de leur chef David Cameron alors dans l’opposition, les conservateurs britanniques quittèrent le P.P.E. (Parti populaire européen) et s’associèrent aux Polonais de Droit et Justice (P.i.S.) des jumeaux Kaczynski et au Parti démocratique civique (O.D.S.) du président tchèque Vaclav Klaus, pour former le groupe des Conservateurs et réformistes européens (C.R.E.). Considéré comme « anti-fédéraliste », ce groupe affiche clairement son atlantisme et son libéralisme, même si le P.i.S. se veut étatiste. Soucieux d’être réélu l’année prochaine, Cameron a tenté d’empêcher Nigel Farage de reconduire son groupe parlementaire en attirant vers le noyau fondateur Tories – P.i.S. – O.D.S. d’autres députés européens si bien que E.C.R., avec 70 membres, est désormais le troisième groupe du Parlement européen. Sont venus s’agréger les les nationaux-centristes flamands de la N.V.A. de Bert de Wever, des élus anti-monnaie unique de l’Alternative pour l’Allemagne, des Vrais Finlandais et du Parti du peuple danois. Tous se couchent aux oukases des médiats.

    Co-président du groupe Europe de la liberté et de la démocratie de 2009 à 2014, Nigel Farage a craint un instant de siéger parmi les non-inscrits. Finalement, il est arrivé à maintenir son groupe, devenu Europe de la liberté et de la démocratie directe, en s’alliant avec les 17 élus italiens du M.5S. et en ralliant la dissidente frontiste Joëlle Bergeron favorable au droit de vote des étrangers aux élections locales. Les ont aussi rejoints deux Démocrates suédois et Rolandas Paksas d’Ordre et Justice, un ancien président de la République lituanienne destitué pour corruption, il y a dix ans.

    L’échec d’un groupe Alliance européenne de la liberté démontre la difficulté de trouver une position commune entre des partenaires aux préoccupations nationales dissemblables. Outre les atermoiements d’un nationaliste macédonien de Bulgarie, le principal point d’achoppement portait sur l’admission ou non des quatre élus polonais du Congrès de la Nouvelle Droite de Janusz Korwin-Mikke. Ce nouveau parti n’a strictement rien à voir avec Éléments, Vouloir, Trangressioni ou Sezession d’autant qu’il mélange propositions conservatrices et esprit libertarien. Le refus, préventif et répété, de Marine Le Pen et de Geert Wilders de s’entendre avec le N.P.D., le Jobbik et Aube dorée n’a fait qu’accentuer les difficultés de constituer un groupe viable dans les délais impartis. Mais même si ce refus n’avait pas été posé, il est probable que les députés hongrois n’auraient jamais siégé avec leurs collègues grecs. En effet, Aube dorée défend la « Grande Idée » panhellénique, ouvre pour l’unité de Chypre dans la perspective d’un rattachement à la Grèce et s’oppose à la Turquie tandis le Jobbik dont les visées sont pantouraniennes et pro-turques, soutient la République turque de Chypre du Nord et le Haut-Karabakh azéri et revendique une islamophilie déstabilisante pour certains inquisiteurs de presse. En voyage en Turquie en novembre 2013, son président, Gábor Vona, prévenait que son parti « ne coopérera jamais avec aucune organisation nationaliste radicale occidentale qui considère que les Turcs et l’Islam sont les ennemis (4) ». Il ajouta que « l’islam est le dernier espoir de l’humanité dans les ténèbres du globalisme et du libéralisme (5) ». Dans ces conditions, une coopération entre les Hongrois et le F.N. et ses partenaires s’avérait impossible.

    Toutes ces discussions, abouties ou non, ne doivent surtout pas cacher que le succès des mouvements eurosceptiques exprime avant tout un gigantesque dépit envers une Europe guère identitaire. La plus grande preuve du déni identitaire actuel concerne le groupe C.R.E., présidé par Syed Kamall, un musulman originaire de la Guyana ! Au fait, c’est le Tory Cameron qui a légalisé adopter outre-Manche le mariage homosexuel ! Ces eurosceptiques sont des passéistes dépassés parce qu’ils continuent à protéger des nations submergées par des flux migratoires allogènes sans se soucier de l’ethnicité européenne des Britanniques. Par une heureuse coïncidence, le journaliste de Libération en poste à Bruxelles signale que dans la répartition des présidences de commissions, C.R.E. vient de recevoir la Défense et le Marché intérieur, soit le renard atlantiste-libéral dans un méga-poulallier européen… Les partis peuvent bien apparaître « populistes » en gardant un conservatisme libéral étriqué pour le plus grand malheur des peuples autochtones d’Europe.

    Face à ces formations parodiques et nuisibles et au moment où le Moyen-Orient assiste à la renaissance à Racca d’un califat islamiste, il importe de donner une vigoureuse impulsion alter-européenne ainsi qu’une praxis s’inspirant à la fois des thèses de Podemos, des positions d’Aube dorée, des idées du Jobbik et de la manière de gouverner du F.I.D.E.S.Z., le tout sublimé par une Weltanschauung anti-atlantiste et pro-continentale. Au-delà d’une anti-Europe nationale-souverainiste et d’une pseudo-Europe existe en puissance une Europe solidaire de toutes les identités natives boréennes.

    Georges Feltin-Tracol

    Notes

    1 : Sandrine Morel, « L’« indigné » espagnol qui veut bousculer l’Europe », Le Monde, 1er juillet 2014.

    2 : Idem.

    3 : Jean Quatremer, « À Strasbourg, les europhobes mis au ban du Parlement », Libération, 1er juillet 2014.

    4 : « Gábor Vona : “ L’islam est le dernier espoir de l’humanité dans les ténèbres du globalisme et du libéralisme ” », mis en ligne sur le Blogue de Lionel Baland, le 4 novembre 2013.

    5 : Idem. Lionel Baland rapporte aussi que Gábor Vona révéla au cours de ce séjour que « sa vie personnelle a été influencée par l’islam, qu’il a de nombreux amis et collègues musulmans et qu’un de ses témoins de mariage était un Palestinien ». Le Jobbik assume bien sûr un anti-sionisme radical.

    http://www.europemaxima.com/

  • Interdiction de la propagande LGBT à l'école

    En Pologne, on ne veut pas voir les ABCD de l'égalité :

    "Deux cent cinquante mille Polonais ont apposé leur signature sous un projet de loi citoyen exigeant l’interdiction de la sexualisation prématurée des enfants à l’école et son assimilation à des actes de pédophilie. Cette initiative citoyenne a été remise le 2 juillet au Parlement polonais, qui devra donc en débattre dans un délai de trois mois. Si les députés décident de l’adopter en l’état, la disposition du Code pénal polonais stipulant que « Toute personne promouvant ou vantant publiquement des comportements à caractère pédophile est passible d’une amende, d’une peine de restriction de liberté ou d’une peine de privation de liberté pouvant atteindre deux ans » serait étendue à « toute personne promouvant ou vantant publiquement les comportements à caractère sexuel des mineurs de moins de 15 ans ou qui fournit à ces mineurs des moyens leur facilitant ce type de comportements ».

    Les organisateurs de la pétition ne cachent pas qu’il s’agit de contrer l’action du lobby homosexuel, qui cherche à imposer aux établissements scolaires une politique de sexualisation des enfants et de banalisation de l’homosexualité sous couvert de lutte contre les discriminations. Car si officiellement la Pologne opte encore pour une éducation sexuelle encourageant la chasteté avant le mariage, dans la pratique de plus en plus d’écoles mettent en œuvre, sous la pression du ministère de l’Éducation, qui exerce même un chantage aux subventions européennes, les recommandations du bureau européen de l’OMS en matière d’éducation sexuelle. [...]

    Si la chose est encore peu connue en France, il est de notoriété publique en Pologne que l’Allemagne est déjà allée jusqu’à mettre en prison des parents récalcitrants qui refusaient d’envoyer leurs enfants à de tels cours d’éducation sexuelle. En effet, les émigrés polonais étant nombreux en Allemagne et beaucoup d’entre eux étant des catholiques ou simplement des conservateurs encore peu au fait de l’idéologie du genre aujourd’hui à l’honneur en Europe, les cas d’enlèvement d’enfants polonais par le Jugendamt allemand (l’équivalent de notre assistance sociale) ne sont malheureusement pas rares et les médias polonais parlent donc assez fréquemment des ingérences excessives des autorités allemandes dans l’éducation des enfants.Des ingérences que certains Allemands de la Demo Fur Alle (la Manif pour tous allemande, car la révolte pro-famille française fait des émules à l’étranger) comparent même à la politique de la Jugendamt dans les années 1930…

    On peut donc comprendre que les citoyens polonais prennent aujourd’hui l’initiative pour interdire à leur gouvernement et aux organisations LGBT de venir dans les écoles encourager les enfants à une vie sexuelle prématurée et surtout aux pratiques sexuelles déviantes. Il y a d’ailleurs eu des cas où des organisations homosexuelles avaient distribué aux enfants, dans le cadre de programmes de prévention du Sida, des brochures à caractère quasi-pornographique où certaines pratiques homosexuelles étaient décrites avec moult détails peu ragoûtants. Si le projet de loi citoyen présenté le 2 juillet est adopté, les personnes distribuant de telles brochures pourront désormais être condamnées. [...]"

    Michel Janva