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En France, vous pouvez manifester avec un drapeau d'Al-Qaida [addenda]
Des manifestations pro-Palestine se sont déroulées hier dans la plupart des grandes villes de France pour protester contre les bombardements israéliens à Gaza. A Lyon, les manifestants brandissant le drapeau utilisé communément par Al-Qaida ne semblent pas avoir été inquiétés.
Rappelons qu'il y a tout juste un an, certains se sont vu confisquer leurs drapeaux de la Manif pour tous sur les Champs élysées (ici et ici) tandis que d'autres subissaient un contrôle d'identité pour avoir agité... un drapeau français (ici et ici). Demain, qu'avez-vous prévu pour assister au défilé ? Les couleurs d'Al-Qaida, de Palestine, d'Algérie ? ou quelque chose de vraiment subversif, comme un drapeau français par exemple ?
[Addendum 1] : sur le drapeau noir, appelé "Al-Raya", on peut lire la chahada, la profession de foi musulmane. Même s'il ne leur est pas spécifique, il s'agit du drapeau le plus souvent utilisé par les groupes jihadistes car selon certainshistoriens, c'était celui que Mahomet utilisait en temps de guerre. Le drapeau vert est moins lisible sur la photo, mais il me semble qu'il s'agit de celui du Hamas.
[Addendum 2] : pour compléter le tableau,ajoutons le drapeau de l''organisation jihadiste EIIL (avec le rond blanc), vu lors de la manifestation parisienne aujourd'hui :
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Traitement préventif du sida : qui va payer ?
Pour la première fois, l'Organisation mondiale de la Santé a recommandé aux hommes ayant des relations sexuelles avec des hommes, de prendre quotidiennement des antirétroviraux à titre préventif, pour éviter d'être contaminés par le sida. L'événement n'est pas seulement médical, mais aussi politique, comme l'explique le journaliste Jean-Yves Neau sur son blog.
En effet, "la seule spécialité pharmaceutique actuellement utilisée dans cette indication préventive [est] le Truvada®. Le Truvada® est une association de deux médicaments antirétroviraux fabriqué par la firme américaine Gilead Sciences."
Bref, une firme américaine détient le monopole de la commercialisation du médicament recommandé par l'OMS. Et le vend à un prix prohibitif. Qui va payer ?
"Forts de cette nouvelle recommandation de l’OMS les responsables d’Aides ont choisi une nouvelle fois d’en appeler à Marisol Touraine, ministre de la Santé. Ils lui demandent de « sortir de l’immobilisme ». En pratique ils réclament de faciliter l’ouverture de l’accès au traitement préventif. Cette mesure ne pose guère de difficultés pratique : il suffit d’une « extension de l’indication au préventif » du médicament qui « permettrait la mise à disposition pour des personnes séronégatives ».
Le Truvada® est actuellement disponible dans le cadre d’une recommandation temporaire d’utilisation (RTU). Il est commercialisé par la firme américaine 520 euros les 30 comprimés et pris en charge à 100%. Gilead Sciences maintiendra-t-il ce prix pour une utilisation préventive ? Sur le fond la question soulevée est de taille dans la mesure, notamment, où la sécurité sociale ne prend pas en charge les actes de prévention.
Trente-trois ans plus tard le sida redevient une maladie politique. A-t-il jamais cessé de l’être ?"
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Les Etats-Unis sont-ils de nouveau menacés de sécession ?
Divisions religieuses, inégalités sociales: de lourdes menaces sur l’unité nationale américaine se profilent à l’horizon.
Il est venu et reparti le week-end du 4 juillet, fête de l’Indépendance américaine, synonyme de barbecues, de feux d’artifices illégaux et de manifestations de nationalisme gratuites. Cette année j’envisageais de me faire tatouer des pygargues à tête blanche [aigle emblème des Etats-Unis NdT] sur les biceps. Pour moi, la fête de l’Indépendance est aussi l’occasion de réfléchir sur notre identité en tant que nation et sur la direction que prend notre pays. Je dois avouer que je suis inquiet.
La semaine dernière, pendant la Coupe du Monde, les Etats-Unis ont été éliminés après leur défaite face à la Belgique. Ceci dit, il n’est pas totalement déraisonnable d’imaginer que la Belgique n’existera plus lorsque viendra le temps de la prochaine Coupe, étant donné le fossé d’amertume qui sépare les Flamands et les francophones. N’allez pas croire que je m’en réjouis…Eh oui, bravo la Belgique. T’as gagné. Il ne te reste plus qu’à bien profiter des oubliettes de l’histoire pendant que ton pays se laisse déchirer par un ressentiment ethno-politique profondément enraciné. Les Etats-Unis, cette immense république continentale à l’incroyable diversité, à la population lourdement armée et notoirement irascible dépassant plus de 28 foiscelle de la Belgique, sera sûrement encore là, elle, en 2018, et nous n’aurons alors aucun mal à écraser les équipes de foot de Flandres, de Wallonie et du Grand-Duché de Bruxelles, quel que soit le hasardeux assortiment d’Etats qui émergera de ton naufrage.
Raclée infligée à la Belgique mise à part, nous autres Américains ferions mieux de ne pas nous endormir sur nos lauriers. Certes, l’Amérique est grande, impressionnante et belle. Mais nous aussi avons nos divisions, que nous ne pouvons nous permettre d’ignorer.
Cela ne veut pas dire que le pays soit sur le point d’éclater. Si les Etats-Unis le restent, il y a de bonnes raisons. Depuis notre sanglante guerre du même nom, l’idée même de sécession a perdu tout crédit.
Sud profond et Ecotopia
Ces dernières années, nous avons assisté à bon nombre de sécessions pacifiques, telle celle du «divorce de velours» entre la République tchèque et la Slovaquie. Si, pour une raison quelconque, l’électorat d’Hawaii ou d’Alaska manifestait la volonté de quitter l’Union, il est loin d’être évident que les Etats-Unis choisiraient de faire usage de leur puissance militaire pour les en empêcher. Par conséquent, je doute que ce soit la peur du chaos et de la violence qui assure notre unité.
Contrairement à la Belgique, il n’y a pas aux Etats-Unis de divisions linguistiques reproduites relativement nettement par des divisions géographiques, ce qui contribue à étouffer les sentiments sécessionnistes. Pourtant il ne fait pas l’ombre d’un doute que les différences de sensibilités culturelles entre, disons, le Sud profond et le Nord-Ouest de la côte pacifique sont bien plus importantes que celles qui existent entre l’Ontario et les Etats américains voisins des Grands Lacs.
Quelques doux rêveurs se sont ainsi demandés si nous avions partagé l’Amérique du Nord de la bonne manière, des écologistes rêvant d’un «Ecotopia» à l’ouest de la chaîne des Cascades aux nationalistes blancs imaginant un ethno-Etat aryen dans le nord de l’Idaho et le Montana.
George Kennan, célèbre penseur spécialiste de politique étrangère et fanatique protéiforme, fantasmait à la fin de sa vie sur une fragmentation des Etats-Unis dans le style de celle de l’Union Soviétique.
Serait-il possible que l’Amérique se divise en fonction de frontières religieuses, avec les chrétiens dévots d’un côté et le reste d’entre nous de l’autre? Pensez à ce mème, cette carte d’une Amérique du Nord divisée entre le «Jesusland» d’une part, c’est-à-dire les Etats qui ont soutenu l’élection de George W. Bush en 2004, et «the United States of Canada» qui seraient constitués du Canada et de ceux qui ont soutenu John Kerry d’autre part, carte qui réjouissait les progressistes furieux de la réélection de Bush.
En tout cas, certains croyants fervents craignent qu’à mesure que croissent les rangs de ceux qui n’ont pas d’affiliation religieuse et que les Américains laïques insistent pour imposer leurs valeurs aux autres, les fidèles finissent par faire l’objet de persécutions. En 2000, le père John McCloskey, catholique conservateur à la réputation controversée, a écrit un article polémique sur la manière dont l’Amérique pourrait éclater. Il y dépeint un nouveau pays baigné dans la religion, appelé les Regional States of North America, y faisant sécession dans le sillage d’un «conflit court et relativement peu sanglant» contre ses oppresseurs laïques.
Heureusement, en général c’est le bon sens qui prévaut.
Politique d’immigration mal conçue
Mais d’autres menaces à l’unité nationale américaine se profilent à l’horizon. Mon sentiment, certes fort peu scientifique, est que nous traversons une période dans laquelle le sens de la solidarité, ou la cohésion de groupe des Américains, est en train de décliner. Les progressistes ont tendance à considérer ce déclin de solidarité comme un symptôme des inégalités de revenus et de patrimoine. Les conservateurs l’imputent au fait que de plus en plus, l’identité ethnique l’emporterait sur l’identité nationale, ou à un tournant vers le relativisme moral. Pour ma part je le considère comme le produit d’un isolement économique et social de vastes pans de notre population.
Un des problèmes tient à notre politique d’immigration mal conçue, qui empêche les immigrants qui vivent et travaillent aux Etats-Unis de trouver leur place dans la société américaine. Lorsque nous débattons des politiques d’immigration, nous avons tendance à nous concentrer sur l’impact économique qu’elle aura sur les travailleurs américains de souche.
Ce que nous oublions, c’est que 13% des gens qui vivent aux Etats-Unis sont nés à l’étranger, et que la population active du pays est constituée à 16,3% d’immigrants. Ces derniers font déjà partie de notre société, et leurs intérêts devraient être pris en compte.
Si certains de ces immigrés sont le genre de jeunes loups qui ont fondé les start-ups de la Silicon Valley et les hedge funds, une bien plus vaste majorité sont des gens aux talents modestes qui luttent pour trouver leur place dans une économie changeante.
Le taux de pauvreté chez les immigrants naturalisés—c’est-à-dire ceux qui sont devenus citoyens américains—est plus bas que celui des Américains de souche. La pauvreté parmi les immigrants clandestins, en revanche, est un crève-cœur tant elle est élevée, à la fois parce qu’il est difficile de gagner sa vie lorsqu’on vit dans l’ombre, mais aussi parce que les immigrants clandestins sont généralement les moins qualifiés.
Si nous légalisons la situation des immigrants clandestins et si nous acceptons le principe qu’il ressort de notre responsabilité de protéger les intérêts des immigrés qui vivent et travaillent actuellement aux Etats-Unis, augmenter l’immigration future est bien la dernière chose à faire, car elle ne ferait qu’intensifier la concurrence sur le marché du travail pour ces travailleurs-là.
En outre, cela aura tendance à retarder le processus d’assimilation, car les immigrants seront moins susceptibles de s’installer dans des quartiers intégrés et de former des liens avec des Américains à l’origine différente de la leur.
Et puis il y a cette intense concentration de la pauvreté, qui m’empêche de dormir la nuit. Si 14,9% de la population américaine vivait sous le seuil de pauvreté en 2010, un quart de tous les Américains pauvres habitaient dans des quartiers dont le seuil de pauvreté dépassait 20%. Ces «zones de pauvreté» sont, en règle générale, hors de portée des opportunités d’emploi et des établissements d’enseignement de haute qualité, et leurs habitants connaissent un nombre disproportionné de crimes violents et d’incarcérations.
Conséquence, la légitimité des institutions américaines —le système de justice criminelle en particulier, mais pas uniquement— n’est pas franchement assurée dans ces parties du pays car elles semblent être de parti pris contre ceux qui y habitent. Aucun risque que les quartiers pauvres d’Amérique ne fassent sécession. Le vrai problème est que nous, ceux qui n’en font pas partie, avons culturellement et spirituellement fait sécession de ces quartiers.
Alors puisque nous venons de célébrer notre nation, saisissons l’occasion de nous souvenir des coins oubliés de notre pays, là où la promesse de l’American way of life reste encore à réaliser.
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PSA Aulnay, les mots de la fin (Vidéo)
En juillet 2012, les salariés du site PSA Peugeot Citroën d’Aulnay-sous-Bois apprennent abasourdis la fermeture de leur usine. Les 3000 salariés du site se sentent trahis par leur direction et lâchés par les politiques.
Un bras de fer commence : pendant des mois, ils vont lutter pour tenter d’améliorer leurs conditions de départ allant jusqu’à bloquer l’usine. Depuis l’annonce de cette fermeture, Francine Raymond et Ludovic Fossard, les auteurs du documentaire, ont suivi ce conflit social hors du commun.
Réalisé par Francine Raymond et Ludovic Fossard
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Théorie du genre : le lobby LGBT pourrit les enfants. L’affaire Tomboy, forfaiture d’État, par Guillaume Faye
Le gouvernement l’avait juré, notamment par les déclarations de Mme Belkacem : la théorie du genre n’est pas enseignée aux enfants de l’école primaire. Mensonge (comme toujours). Elle est assénée sous forme de lavage de cerveau.
Le film de propagande homophile (et pédophile de basse intensité)Tomboy est projeté dans les écoles par le lobby LGBT (Lesbiennes, Gays, Bisexuels et Transsexuels) protégé par l’État PS et subventionné par le contribuable. Ce film d’animation est programmé depuis la rentrée 2012 dans le programme ”École et cinéma”, par les ministères de l’Éducation nationale et de la Culture. 50.000 élèves de CE2, CM1 et CM2 l’ont déjà vu, de manière obligatoire. Et ça va continuer.
Œuvre de la réalisatrice Céline Sciamma qui ajoute à ses propres lubies sexuelles un militantisme politique bien peu démocratique, ce film propose aux enfants le scénario suivant : Laure, 10 ans, se fait passer pour un petit garçon, Michaël. Ce qui lui permet d’entamer avec une enfant de son âge, Lisa, un rapport amoureux, qui se concrétise par des baisers sur la bouche au bord d’un lac – pseudo romantisme lesbien entre enfants. La petite Laure se déguise ensuite en garçon. Elle se coupe les cheveux et se fabrique avec de la pâte à modeler un sexe de petit garçon pour le glisser dans son slip. Afin de faire croire qu’elle est un garçon. L’idée est que la société répressive refusant les flirts amoureux entre petites filles, mieux vaut se faire passer pour un garçon. Le film, voyeuriste, montre aussi une scène de Laure qui émerge, nue, d’une baignoire, pour bien montrer qu’elle a un corps de petite fille.
Qu’un scénario aussi tordu et maladif concernant des enfants soit né dans l’esprit de cette femme – et en plus destiné à des mineurs impubères – ne renseigne pas seulement sur la pathologie sexuelle de la réalisatrice et de son lobby LGBT mais aussi sur le degré d’irresponsabilité de l’Éducation nationale. Le film a été réalisé avec l’aide de la région Ile-de-France – sous coupe réglée du parti socialiste ; il a remporté le prix du jury aux Teddy Awards, qui couronne les œuvres traitant de sujets LGBT. La collusion entre les autorités (l’oligarchie ”républicaine”) et les groupes de pression homosexuels n’est plus à démontrer.
Ce film a pour objet de perturber les esprits des enfants en créant ce que le DSM IV, manuel des pathologies mentales, appelle les « troubles de l’identité », particulièrement graves avant la puberté. On notera la contradiction dans l’argumentaire de cette théorie du genre : on veut prouver que la sexuation n’existe pas et qu’elle n’est que culturelle, mais en même temps on démontre qu’elle est bel et bien naturelle. Le but de ce film vise à manipuler l’esprit des enfants pour les convertir à l’homosexualité. Cette dernière est devenue une sorte de religion. Le stéréotype ”homo”, comme celui du ’bi” (mythe androgyne), ou encore du ”métis” sont incontournables dans l’idéologie dominante. Tomboy est un pion dans l’arsenal de la propagande homosexuelle inspiré de la délirante théorie du genre qui fait maintenant partie intégrante de l’idéologie officielle. Une sorte de mélange d’obsession homosexuelle et de féminisme déviant, sans oublier des perversités pédophiles à peine dissimulées. Et l’État français se fait complice.
Sous prétexte de promouvoir l’égalité hommes-femmes, garçons-filles, contre les ”stéréotypes” (on nomme ”stéréotypes” la loi naturelle), on propose d’autres stéréotypes délirants, ceux de l’idéologie dominante. Par exemple que la sexuation n’existe pas, que l’”orientation sexuelle” prévaut sur le déterminisme biologique. Ce behavorisme, parfaitement antiscientifique, descend en droite ligne des théories soviétiques de Lyssenko ou des conceptions astronomiques et médicales médiévales (le Soleil tourne autour de la Terre immobile, le sang ne circule pas, etc.). On est en face d’une scholastique, une spécialité récurrente partagée par l’Inquisition, l’ensemble de la pensée de gauche marxisée et l’islamisme. Mot d’ordre : combattre le réel au nom de la rêverie idéologique et du dogme utopique. La bêtise triomphe toujours. Pendant un certain temps.
Ce ”féminisme” militant est en réalité antiféminin. Il n’a plus rien à voir avec la défense de l’égalité hommes-femmes. Il s’agit de dépouiller la femme de ses attributs féminins et de la masculiniser, de la mutiler. En particulier, la maternité féminine est dévalorisée – surtout concernant les mères européennes de souche. Dans le film en question, la petite fille, Laure, tente de se transformer en garçon. Message subliminal des féministes : nous avons honte d’être des femmes, devenons des mâles. Quant à ces derniers, il faut les féminiser.
Quand on pense que la région socialiste Ile-de-France a subventionné ce film mais a, en même temps, supprimé illégalement sa contribution financière au lycée catholique Gerson parce que ce dernier aurait accueilli une conférence où des propos anti-avortement auraient été tenus, on se dit qu’on marche les pieds sur la tête. Ou plutôt qu’on est en face d’une idéologie nihiliste, qui vise à décerveler et à déconstruire les valeurs et repères innés et ce, dès l’enfance.
D’ailleurs, la réalisatrice de ce film n’a pas caché sa motivation idéologique de propagande. Pour comprendre le caractère à la fois sectaire et militant de Cécile Sciamma, écoutons ses propos : « je voulais pouvoir faire un film qui milite à un endroit où ça allait fonctionner. Il faut toucher un maximum de gens avec des messages subversifs et politiques ». Comme toujours avec les lobbies homos et féministes, on qualifie de ”politique” ce qui ne relève que de pathologies sexuelles personnelles. La réalisatrice a aussi avoué que son film, par le procédé du « double jeu » entre petite fille et petit garçon, invite les enfants à« l’identification et à l’empathie », et ce, « dans des formes classiques de duplicité, de mensonge, de secret, qui sont de vrais moteurs narratifs ». Bref, la manipulation de l’esprit des enfants. En psychologie, la classification permettrait de ranger cette personne comme toutes celles qui la suivent sous la catégorie de ”pervers narcissique”.
Une enseignante (Le Monde, 24.12.2013) a déclaré : « Grâce à ce débat sur Tomboy, j’ai ressenti que l’école est là pour enlever les carcans moraux ». Paroles inquiétantes à la fois totalitaires et débilitantes. Remplacer dans l’esprit d’enfants sans défense la morale naturelle et l’éducation parentale par les lubies de malades sexuels, bien en cour et très intéressés, sous la houlette de l’école publique obligatoire, cela relève d’une sorte de crime d’État, de forfaiture. ”Enlever les carcans moraux ” chez les enfants, c’est la définition même de la perversité pédophile. En effet, ce qui est inquiétant chez Mme Sciamma, c’est qu’elle mélange des obsessions sexuelles pédophiles, évidentes dans son film, avec des justifications morales et politiques. Il serait peut être excessif de parler d’incitation à la dépravation auprès de mineurs, mais cette hypothèse mérite d’être soulevée.
L’Éducation nationale, non seulement n’enseigne plus correctement les savoirs fondamentaux – handicapant par là les élèves des classes modestes – mais elle s’emploie à matraquer le cerveau des enfants avec ses lubies idéologiques. Le lavage de cerveau néo-totalitaire remplace peu à peu l’instruction publique. Au moins, en Union soviétique, on apprenait avec discipline les fondamentaux à l’école primaire et l’on attendait la fin du secondaire et l’Université pour enseigner les délires idéologiques du Diamat (le dogme du ” matérialisme dialectique” lénino-marxiste) ; mais au moins, on ne violait pas l’âme des enfants en leur passant des films de malades homosexuels.
Comme je l’ai déjà démontré par ailleurs (1), le discours du lobby LGBT, l’idéologie homophile et les adeptes de la théorie du genre sont, comme le démontre le film de cette Mme Sciamma et d’autres, un exemple d’obsession sexuelle à tendance pédophile, à peine refoulée. Il y a un plaisir pervers à faire du voyeurisme enfantin, à sexualiser des enfants, à leur parler de sexe, si possible homo. Une sorte de monstration porno de basse intensité. De plus, les lobbies homosexuels ont derrière la tête l’idée de faire du recrutement chez les mineurs prépubères en les détournant de l’hétérosexualité ; en utilisant, de manière perverse, la malléabilité de l’esprit des pré-adolescent(e)s, sujets au mimétisme.
La complicité de l’Éducation nationale et du ministère de la Culture est le problème le plus grave. L’État français, soumis aux lobbies LGBT et au dogme de la théorie du genre, s’adonne à une déformation abjecte et subreptice de l’esprit des enfants. Par rapport à sa mission, il est coupable de forfaiture. Comme dans beaucoup d’autres domaines, on assiste à l’éclosion d’un soft-totalitarisme, qui consiste globalement à imposer à la majorité silencieuse (pour combien de temps ?) du peuple des décisions qu’il rejette absolument. Au nom de dogmes idéologiques et pour obéir aux pressions des lobbies minoritaires ou de communautés ethniques. Le processus en matière de théorie du genre est très voisin de celui observable en matière de lois ”sociétales” ou d’immigration.
Soustraire les enfants à l’influence culturelle et morale de leur famille – la grande ennemie, surtout si elle est traditionnelle et française de souche – sous prétexte de ”libération”, voilà le cœur de cette entreprise orwellienne dont l’Éducation nationale est l’instrument.
La diffusion du film Tomboy auprès d’enfants mériterait une plainte en justice. Contre la réalisatrice et contre les autorités gouvernementales qui l’ont autorisée. Le Code pénal punit la corruption de la jeunesse et l’incitation de mineurs à la débauche. L’association catholique Avenir de la Culture a protesté récemment contre la diffusion de Tomboy dans les écoles primaires, en lançant une pétition et en organisant l’envoi de ”cartons rouges” aux ministres de l’Éducation et de la Culture. Malheureusement, cette bonne initiative aura peu de chance d’aboutir. Une action judiciaire massive, avec plaintes collectives serait médiatiquement plus efficace.
1) Voir à ce propos d’autres articles de ce blog sur ce sujet. Cf aussi mon essai Sexe et dévoiement, Éd. du Lore. Bien entendu, il est hors de question d’incriminer l’homosexualité comme pratique privée mais de combattre l’idée qu’elle est biologiquement naturelle et qu’elle doit juridiquement s’aligner sur l’hétérosexualité, comme on l’a vu avec le ”mariage pour tous”.
Guillaume Faye
Source : le blog de Guillaume Faye.
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George Soros et la drogue : les secrets de Judapest – par Laurent Glauzy (5/5)
Italie : la conquête mafieux-pornographique de Soros
L’Italie est, en Europe, une des nations les plus ouvertes aux financements de Soros, comme l’atteste le parti radical de centre-gauche, avec Emma Bonino, ancienne ministre des Affaires étrangères pro-israélienne, et Marco Pannella, qui se définit comme radical, socialiste, libéral, fédéraliste européen, anticlérical, anti-prohibitionniste, antimilitariste et adepte de Gandhi.
En 2013, ils présenteront la Liste Amnistie, Justice, Liberté. Bien que très minoritaire dans le jeu politique italien, cette formation a eu une influence déterminante sur de nombreuses questions de société, notamment dans le cadre de la dépénalisation de l’avortement en Italie. De plus, Emma Bonino et Marco Pannella ont été associés à de nombreuses initiatives provocatrices destinées à faire « avancer la société », notamment avec l’ancienne actrice de films pornographiques, la Cicciolina, élue au parlement en 1987 sous l’étiquette du Parti de l’amour. Ilona Staller, de son vrai nom, est d’origine « hongroise ».
Les radicaux, en particulier Emma Bonino, sont soutenus par le financier Licio Gelli, né en 1919 (non encore euthanasié), maître maçon de la loge P2, proche de Silvio Berlusconi, président du conseil des ministres de 2008 à 2011. Licio Gelli a été l’un des principaux appuis de sa montée au pouvoir[1].
C’est dans ce marigot alliant la franc-maçonnerie, la pornographie, l’anticléricalisme et sans doute la mafia, que le György compte ses plus fidèles alliés. Avec lui, les radicaux conduisent plusieurs campagnes, dont celle de 1996, afin d’instituer un tribunal permanent pour les crimes contre l’humanité. Soros prit même la carte de la rose dans le poing.
Il est légitime de penser que c’est la main de Soros qui dirigeait les investissements des radicaux dans les pays d’Europe de l’Est, après la chute du mur de Berlin, en novembre 1989 : György plaça des milliards de dollars dans des affaires philanthropiques et les radicaux ouvrirent des bureaux dans chaque capitale slave. Il est à supposer que certains émissaires furent tués, dans une lutte d’influence, par les héritiers du KGB[2].
Drogue et éducation des parents
Dans les années 1990, Emma Bonino entreprend plusieurs voyages à New York pour rencontrer le magnat. Plus récemment, en 2013, les radicaux italiens ont d’ailleurs mis en ligne une vidéo, intitulée Droghe, la legalizzazione illustrata agli adulti (Drogues, la législation expliquée aux adultes), faisant la promotion de la légalisation de la drogue.
Emma Bonino et Marco Pannella étaient présents, en septembre 2013, dans la propriété de Soros située à Bedford, près de New York, où le milliardaire célébrait, à 83 ans, son troisième mariage avec Tamiko Bolton, 42 ans, une consultante sur les questions de santé et d’éducation ! Devons-nous voir un lien entre la formation de son épouse et ses prises de position ? S’agit-il d’un hasard ? Quoi qu’il en soit, cette même année, la Soros Foundation subventionnait le gouvernement de centre-gauche croate, pour imposer, dans les programmes scolaires destinés à des enfants de huit ans, un module sur la sexualité rédigé par des pédophiles.
Néanmoins, les radicaux ne sont pas la seule cinquième colonne de Soros en Italie. Soros, qui causa la dévaluation de la lire en 1992, se sert des radicaux comme point d’encrage. Pour donner une idée du niveau de servilité de l’Italie vis-à-vis de György, il faut se rappeler le cas bruyant, en 1995, du doctorat honoris causa que Prodi faisait attribuer au monstre magyar.
Beppe Grillo : un antisémite de pacotille
Le célèbre humoriste de gauche Beppe Grillo, le pitre de Ligurie, dans un spectacle de 2003, qualifiait Soros et le partisan de l’avortement Ted Turner, un magnat des médias américains, d’« exemples de capitalisme éthique ». Pourtant, Beppe Grillo est connu pour avoir effectué une percée, lors du dernier scrutin aux élections européennes, le 25 mai 2014, avec 21,7 % des suffrages. Son Mouvement 5 étoiles arriva en tête des résultats. Son obéissance au système et à Soros fit bien vite oublier un de ses écarts. Il fut accusé d’antisémitisme lorsqu’il invectiva le journaliste télévisé Gad Lerner : « Je l’enverrais bien se promener à Gaza avec sa calotte de juif sur la tête » ; « Hitler était certainement un fou malade, mais son idée d’éliminer les Juifs était d’éradiquer leur dictature financière. »
Cependant, toutes les nations ne font pas les yeux doux à Soros. Bien au contraire. Par exemple, l’Indonésie, autre pays dont György fit sombrer la monnaie nationale dans une opération de spéculation, le fit condamner à la prison par contumace.
Poutine a lancé un mandat d’arrêt international contre Soros. Le président russe avait alors galvanisé la moitié du monde. Soros, qui riposta en retirant le milliard de dollars qu’il avait promis à ses ONG sur le sol russe, parla ensuite de la Russie comme d’un « agresseur géopolitique de l’Europe ».
Laurent Glauzy
[1] Arte Thema du 1/2/2011.
[2] Roberto Dal Bosco, La ballata russa dei radicali morti, art. du site catholique Effedieffe.com du 3/6/2013.
http://www.contre-info.com/george-soros-et-la-drogue-les-secrets-de-judapest-par-laurent-glauzy-55
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Syrie : entretien avec un combattant islamiste français
Maxime, Français de 22 ans est parti faire le djihad en Syrie aux cotés de l’Etat Islamique. Lorsqu’il parle de partir en opération il est difficile de ne pas penser aux milliers d’irakiens massacrés par cette bande de barbus.
Sans doute que ce jeune con approuve l’exécution de ces gamins syriens par ses « frères » :
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Beljanski : on a tout fait pour que vous ayez peur :
Beljanski : ce nom restera gravé dans l’histoire de la lutte contre le cancer. Il y a vingt ans, le succès des produits mis au point par ce grand scientifique s’est répandu sous le manteau comme une traînée de poudre chez les malades du cancer. Et la poudre a pris feu… Beaucoup d'entre vous connaissent la suite : la fin dramatique d’un homme poursuivi à mort par les autorités judiciaires françaises. Son nom, sa réputation scientifique, ses produits, frappés d’anathème. Un acharnement sournois et dissuasif est, depuis, à l’œuvre, qui nous laisse croire en 2014 que les produits Beljanski sont interdits tout en faisant passer pour un danger sanitaire le seul fait d’en parler. Et pourtant : des centaines, des milliers de patients suivent les traitements originaux et en sont satisfaits, en France comme ailleurs et plus souvent qu’on ne le croit avec la coopération de leur médecin.
Cet article vous paraîtra peut-être un peu long, mais si vous avez le cancer, lisez-le jusqu'au bout, c'est important, et en plus... passionnant.
Tant de contre-publicité et de contrefaçons pour rien ?
Que n’a-t-on dit, vu, entendu… Des livres entiers ont été écrits sur le sujet et des kilomètres d’informations, contradictoires, se déroulent sur le Net. Des hommages, certes, mais de méchantes accusations souvent, de pseudo « démystifications ».
Les autorités de santé et les labos pharmaceutiques peuvent se frotter les mains. Leur incroyable travail de sape a porté ses fruits. Dans les grands médias, c’est le black-out, avec juste ce qu’il faut de désinformation de temps à autre… Pour encore dissuader les récalcitrants, sait-on jamais… Mais pas un mot qui pourrait laisser penser qu’il n’y a rien d’illégal à utiliser un produit Beljanski !
En 20 ans, au fond, rien n’a changé
Un pseudo reportage du Magazine de la Santé de France 5, diffusé le 14 février 2013, résume à lui seul la situation. Avec un titre-question dont on devine la réponse : « Mirko Beljanski, héros ou escroc ? ». Un monument d’ignorance (feinte ?) et de mensonges dans lequel le « journaliste » va jusqu’à affirmer que ce scientifique a refusé de publier ses résultats (objets de 133 publications...) et se trompe sur la date de décès de celui qu’il prétend cerner…
Les calomnies en tout genre continuent de se répandre, les mauvaises langues se concentrant désormais sur l’« affairisme » présumé de la famille Beljanski, exilée aux Etats-Unis. Ces produits mènent leur vie, attisant des jalousies. Et pour nous embrouiller définitivement, une grosse quinzaine de sites Internet étrangers proposent des imitations ou des contrefaçons que le système médical en place met dans le même sac. En vrac.
Des produits sans intérêt méritent-ils tant de mauvaise publicité et copie-t-on copie massivement ce qui ne marche pas ?
Comment ne pas se tromper quand le cancer vous presse ?
Si nous ne sommes pas tous dupes, cette situation met quand même sur la touche, par méconnaissance ou ignorance, nombre de patients qui pourraient ainsi augmenter leurs chances de guérir d’un cancer. Et elle ne peut que favoriser la triche ou les abus que d’autres malades subissent pour les mêmes raisons. Devant tant de mensonges, comment ne pas se tromper, ou être trompé quand apparaît le cancer, que le temps presse et que l’on n’est pas épaulé par des thérapeutes avertis ?
Comment ne pas méjuger de l’intérêt de tel ou tel produit ? Ma réponse est nette : mieux vaut s’adresser à Dieu qu’à ses saints, à la maison-mère (fille à vrai dire), Natural Source, qui garde le bénéfice de l’antériorité, avec la garantie de produits fabriqués selon les formulations d’origine de Mirko Beljanski.
Primo, et même si on ne les a pas déjà expérimentés directement ou à travers un proche, le large usage qui en a été fait toutes ces années les valide en partie.
Secundo, ces garanties sont aussi d’ordre scientifique, ce que beaucoup ignorent encore. Il est donc temps de clarifier la situation. De rétablir quelques vérités pour comprendre le fin mot de l’histoire. Et de donner à ces traitements naturels (articulés autour de cinq compléments) la juste place qu’ils méritent.
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Les "excès" de la Révolution sont dans sa nature
Interrogé dans L'Homme Nouveau du 21 juin, Philippe Pichot-Bravard, qui vient de publier un ouvrage magistral sur La Révolution française, déclare :