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  • Cristeros : Organiser des séances spéciales

    Lu ici :

    "Nous avons la joie de vous annoncer que plus de 78 000 personnes ont déjà vu le film Cristeros dans les salles Françaises! Et ce n’est pas fini, car Cristeros continue d’être programmé.

    Mais surtout, nous comptons sur vous maintenant pour organiserdes séances spéciales collégiens, lycéens et universitaires : les cinémas sont tout à fait ouverts à ce genre de projet qui permettent de remplir les salles dans la journée, et en profitent parfois pour reprogrammer le film pour les adultes le week-end suivant. Ces séances peuvent être éventuellement suivies d’un débat soit dans la salle, soit de retour au lycée.

    A Compiègne, 500 élèves de l’institution Sévigné ont ainsi pu aller voir le film début septembre, et à Saint Nazaire, un cinéma fait une séance pour 400 lycéens en octobre et programme le film pendant les vacances de la Toussaint à la suite de cette séance spéciale.

    Alors, si vous êtes professeur ou intervenant dans un établissement scolaire, ou même simple parent d’élève, n’hésitez pas à organiser ou faire organiser de telles séances."

    Pour contacter l'équipe, c'est par ici.

    Michel Janva

  • Imperturbablement, Civitas a tenu samedi son colloque à la rue !

    Alain Escada explique le colloque interdit

    Civitas a tenu son colloque à la rue. Après le refus de dernière minute de l’IRIS d’honorer son contrat et d’ouvrir sa salle à Civitas qui l’avait louée, Civitas avait introduit un référé en urgence. Vendredi en fin de matinée, Civitas a gagné contre l’IRIS qui a été condamné à indemniser Civitas mais n’a pas été forcé à ouvrir ses portes.

    Samedi matin, à l’heure prévue, le colloque s’est donc entamé à la rue, devant la salle prévue. De 10h à 17h, le public a imperturbablement suivi les différentes conférences sous un soleil radieux.

  • Moi y en a vouloir des sous. (Symmaque)

    L'article qui suit est un résumé des relations que la Chine et la Russie ont entretenues ces 20 dernières années dans le domaine énergétique. Tous les commentaires, les compléments d'information et les corrections seront les bienvenus.


    Le 16 juillet les USA annonçaient la mise en place d'une nouvelle série de sanctions contre la Russie. Elles sont spécifiquement dirigés contre deux institutions financières Gazprombank OAO et VEB, chargées de financer les compagnies pétrolières russes, et contre Gazprom et Novatek les deux plus grosses compagnies gazières de Russie. Elles ne pourront désormais plus bénéficier d'aucun financement américain.
     
    Tout cela peut sembler dérisoire, mais ces sanctions touchent un point faible de l'économie russe : l'incapacité à financer par elle-même sont industrie pétro-gazière, qui fournit pourtant les 3/4 des revenus de la Russie. Depuis des années la Russie dépend donc de fonds étrangers pour construire les infrastructures permettant l'extraction et l'acheminement des hydrocarbures. La Chine est un des principaux bailleurs de fonds de la Russie dans le domaine de l'énergie, principalement par le biais de la Banque Chinoise de Développement qui prête de l'argent contre un remboursement en nature sous la forme de livraisons de gaz ou de pétrole.

    La Banque Chinoise de Développement :

    La CDB fut fondée en 1944 dans le but de soutenir les objectifs politiques du gouvernement, tout en soulageant les autres institutions bancaires chinoises. La CDB tient un rôle central dans la stratégie de développement économique de la Chine, elle propose une source de financement à grande échelle et sur le long terme pour la construction d'infrastructures et de projets industriels, dans le but de briser le goulot d'étranglement stratégique causé par la demande en énergie, en ressources naturelles et en moyens de transport créée par la croissance rapide de la Chine. La CDB est un lien entre les ambitions stratégiques du gouvernement chinois et les intérêts commerciaux des entreprises chinoises, parce que les financements qu'elle propose pour soutenir les accords transfrontaliers, lient la politique de l'état aux activités commerciales. La banque fournit des fonds aussi bien aux entreprises chinoises qu'aux producteurs d'énergies (compagnies pétrolières, ...) et aux états riches en ressources naturelles.

    Prêts contre énergie (loan for oil) :

    Le 17 février 2009, la CDB fit deux prêts de 15 et 10 milliards de dollars à deux compagnies pétrolières russes selon ce modèle du "loan for oil" : Rosneft, la compagnie pétrolière nationale, et Transneft, qui détient le monopole des oléoducs en Russie. Il s'agissait du plus gros prêt jamais consenti à des entreprises russes. En échange, ces deux compagnies s'engageaient à livrer à laCNPC 300000 barils par jour pendant 20 ans par une dérivation de l'oléoduc ESPOvers la frontière chinoise.

    Cet argent arriva à point nommé pour ces deux compagnies qui cherchaient désespérément des fonds pour financer leur dette à court-terme ainsi que d'importants projets de développement. La construction de cette dérivation d'un longueur de 70 km fut aussi financée grâce à cet argent et achevée deux ans seulement après la signature du contrat. D'après un porte-parole de Transneft, le contrat stipulait que la compagnie ne pourrait accéder à l'argent qu'après le début de la construction de cette dérivation. On notera au passage que selon le dissident Alexei Navalny, 4 milliards de dollars auraient été détournés par Transneft lors de la construction de la dérivation.

     
    (cliquez sur l'image pour l'agrandir)


    La Russie avait proposé à la Chine la construction d'un oléoduc dès 1994. En 2001, c'est Mikhail Khodorkovsky et sa compagnie Yukos qui fit la première proposition concrète d'oléoduc et commença des négociations avec Pékin. Mais sa tentative de supplanter le monopole de Transneft, compagnie dirigée par Nicolas Tokarev ancien du KGB et ancien supérieur de Poutine à Dresde, sur le transport du pétrole destiné à l'export fut l'une des raisons qui conduisirent à son arrestation en 2003 et à son emprisonnement.

    En 2004, Rosneft, compagnie pétrolière d'état dirigée par Igor Sechin, ancien agent du GRU et proche de Poutine, cherchait à racheter une filiale de Youkos afin de ne pas être absorbée par sa rivale Gazprom. Manquant d'argent et pressée par le temps, Rosneft se tourna vers la Chine et accepta un prêt selon des termes qui lui étaient très défavorables, et le regretta rapidement. L'augmentation des taux du LIBOR en 2005 fit que Rosneft eut de plus en plus de mal à rembourser sa dette. Rosneft demanda alors une renégociation des termes du contrat. Mais en 2007, les conditions du marché changèrent et il devint plus profitable pour Rosneft de vendre du pétrole à l'Europe qu'à la Chine. Les demandes de révision du prix de vente mirent les Chinois en colère qui voyaient le prix initialement obtenu comme une récompense de leur générosité. Rosneft menaça alors de ne pas renouveler le contrat en 2010, ce qui impliquait que la dérivation de l'oléoduc ESPO vers la Chine ne serait pas construite, car le renouvellement du contrat en 2010 était une des conditions de la construction. Les Chinois cédèrent.

    En dépit d'une complémentarité évidente : la Chine est le plus gros consommateur d'énergie et la Russie le plus gros producteur, les négociations s'éternisèrent. Le problème était que chacun avait peur d'être le dupe de l'autre : "la Chine est très séduisante", révélait Vladimir Milov ancien ministre de l'énergie, "mais derrière les sourires de façade il y a un grand manque de confiance." Khodorkovsky décrivait les Chinois comme étant "de très âpres négociateurs, mais des partenaires scrupuleux" tandis que "les fonctionnaires russes ont démontré à la Chine que l'ambition personnelle et les chamailleries comptent plus pour la bureaucratie russe qu'un partenariat fiable". Lors d'une session de négociation à Pékin, Séchin manifesta son impatience et demanda à ce que tout soit réglé en 48 h, ce qui selon un témoin russe provoqua l'hilarité des négociateurs chinois.

    C'est la crise de 2008 qui servit véritablement de déclencheur et amena les Russes a enfin concrétiser le projet initié par Khodorkovsky. La baisse des cours du pétrole combinée à la crise économique, ainsi qu'à une certaine frilosité des bailleurs de fonds occidentaux lassés de la corruption généralisée en Russie, fit que plusieurs compagnies pétrolières se tournèrent vers le gouvernement. Elles lui demandèrent de les aider à rembourser les dettes contractées auprès des banques occidentales. Certaines compagnies étaient tellement endettées qu'elles mettaient en péril le rente pétrolière russe. C'est ce qui explique le succès du modèle oil-for-loan.

    C'est ainsi qu'au matin du 1er janvier 2011 le pétrole se mit à couler dans la dérivation de l'ESPO en direction de la Chine. Mais en mars de la même année on apprenait qu'une dispute avait éclaté entre la Russie et la Chine. Rosneft et Transneft accusait CNPC de lui devoir 100 millions de dollars sur les versements effectués en janvier et en février. Selon le porte-parole de Transneft Igor Dyomin : "ils payaient 1 dollar de moins par tonne, en mai ils ont même payé 3 dollar de moins". CNPC voulait revoir la formule de paiement, arguant du fait que les Russes lui vendaient le pétrole au même prix qu'ils le vendaient au terminal de Kozmino sur la côte pacifique alors que les coûts de transport étaient plus élevés. Ils justifiaient une nouvelle fois cette demande en disant qu'ils pouvaient acheter du pétrole ailleurs mais que les Russes ne pourraient jamais trouver de bailleurs de fonds aussi généreux que les Chinois.

    [...]

    Lire la suite: C'est pas secret, c'est discret.
  • La révolte des intellectuels

    Beaucoup d’intellectuels se sont galvaudés dans le conformisme alimentaire et l’intolérance totalitaire. Mais d’autres – et ils sont de plus en plus nombreux – remplissent leur fonction : penser, y compris l’impensable ou l’indicible. 

         En 2012, Richard Millet ou Renaud Camus ont franchi le Rubicon et crié, sans concessions ni faux-semblants, leur « fatigue du sens », conséquence du multiculturalisme, et leur refus du « grand remplacement », c’est-à-dire de la substitution des populations de souche européenne par des gens venus d’ailleurs. Avant cela, Régis Debray avait fait l’Éloge des frontières. Le géographe Christophe Guilluy a, lui, jeté un pavé dans la mare avec ses Fractures françaises où il montre l’ampleur des fractures ethniques. Le philosophe Vincent Coussedière a osé un Éloge du populisme interprété comme volonté de survie d’un peuple en tant que peuple. 

         Des économistes osent aujourd’hui s’afficher comme protectionnistes : Jacques Sapir et Jean-Luc Gréau ont rejoint Alain Chauvet (Un autre monde : Protectionnisme contre prédation) ou Gérard Dussouy, théoricien de la mondialité. Depuis 2010, Hervé Juvin, lui, annonce avec une grande hauteur de vue le Renversement du monde ! 

         Nous assistons aussi au grand retour de la géopolitique, science du réel, donc de la conflictualité, qui perturbe les annonceurs publicitaires des gros médias. Chaque année le festival de géopolitique de Grenoble, organisé par Pascal Gauchon et Jean-Marc Huissoud, marque le retour des intellectuels vers les préoccupations de puissance et la détection des menaces : Aymeric Chauprade, auteur de Chronique du choc des civilisations, peut y croiser Pascal Boniface, auteur d’Atlas du monde global et pourfendeur des Intellectuels faussaires. Hors champ, on ne saurait oublier le général Desportes, ancien directeur de l’École de guerre, et critique des guerres américaines. Ni Alain Soral, qui ne veut pas seulement Comprendre l’empire mais le combattre. Citons encore les apports à la véritable information – osons le mot, à la réinformation ! – de Christian Harbulot, théoricien de la guerre économique ou de François-Bernard Huyghe, lumineux médiologue. 

         Ces hommes-là sont peu présents sur les écrans, mais ils s’imposent peu à peu par la profondeur de leur pensée. 

    Jean-Yves Le Gallou, La tyrannie médiatique

    http://www.oragesdacier.info/2014/09/la-revolte-des-intellectuels.html

  • Neuro-Pirates, Neuro-Esclaves

    La désinformation est un procédé devenu systématique. La manipulation, auparavant un art, est devenue une science grâce aux avancées dans les domaines de la connaissance (sociologie, psychologie sociale, neurosciences, cognitivisme) et de la technologie (ondes radio, électro-acoustique, chimique, informatique, cybernétique).

    L’ingénierie sociale, « modification planifiée du comportement humain », se veut alors la méthode ultime de destruction des mécanismes de cohésion sociale des civilisations. Guerre aux cerveaux, elle se veut une guerre à la vie.

    Partie 1:

    Partie 2:

  • La dépense publique, cet amortisseur si français

    Le fait d’amortir la crise permet en revanche de maintenir la paix sociale.

    Les chiffres sont éloquents et François Hollande les a confirmés lors de sa conférence de presse jeudi: avec un déficit budgétaire attendu de 4,4% de son PIB en 2014, et de 4,3% pour 2015, la France est loin d’avoir rectifié le tir en termes de dépenses publiques, comme l’exige le pacte de compétitivité, ou «pacte euro-plus» signé en mars 2011 par les pays membres de la zone euro.

    Après avoir, dès 2012, demandé à Bruxelles un premier report jusqu’en 2015 pour atteindre les fameux 3% requis, Paris parle maintenant de 2017. Motifs: la trop faible inflation qui pèse sur les rentrées fiscales, la stagnation de l’activité économique avec 0,4% de croissance, et la nécessité réaffirmée d’une politique d’investissement, en particulier dans le numérique.

    «Nous ne pouvons pas à la fois redresser les comptes publics et la compétitivité», a répété hier [jeudi 18 septembre 2014] le président Français, en promettant de convaincre ses pairs européens lors du sommet de la zone euro, le 24 octobre. Avec deux promesses en contrepartie: ne pas renégocier ou détricoter quoi que ce soit, mais utiliser les «flexibilités» communautaires existantes. Et celle de réduire les dépenses publiques Françaises de 50 milliards d’euros en trois ans, comme il s’y est engagé.

    Que penser, vu le ralentissement généralisé de l’activité économique au sein de la zone euro – dont le PIB a stagné au second trimestre 2014 après un recul de 0,2% au premier – de ce nouvel écart dont la France est si coutumière? Faut-il s’alarmer du niveau du déficit de l’Etat français, à 84,1 milliards d’euros (contre 80,8 milliards un an plus tôt) pour un total de dépenses de 233,5 milliards?

    La réponse est malheureusement oui. Car, contrairement aux affirmations présidentielles et à celles du premier ministre Manuel Valls, la France n’est pas confrontée aujourd’hui à un accident budgétaire dû à la crise et à des dépenses exceptionnelles liées aux «investissements d’avenir».

    Elle paie, au contraire, le prix d’un dangereux et durable dérapage structurel dû à la volonté politique des présidents successifs de ne pas effectuer de coupes budgétaires brutales pour préserver son «modèle social». François Hollande a d’ailleurs averti: «Qu’on ne nous demande pas de faire en cinq ans ce que l’Allemagne a fait en dix ans !»

    Pas question, donc, de remettre en cause les coûteux «amortisseurs» hexagonaux qui permettent à beaucoup de s’en tirer malgré la crise. A commencer par l’assurance chômage, dont la Cour des comptes a récemment reconnu la quasi-faillite: 18 milliards d’euros de déficit en 2013 contre 5 milliards en 2008…

    Cette incapacité à ramener le déficit budgétaire en dessous de 3% du PIB, peut se justifier, entend-on à Paris.

    Elle explique la relative tranquillité sociale du pays, où le seul coup de colère grave de ces deux dernières années a été celui des Bonnets rouges, ces protestataires bretons prêts à en découdre contre les projets de fiscalité écologique et les licenciements dans l’agroalimentaire. «Les Français grognent, se plaignent, mais restent calmes», note un conseiller au Ministère de l’économie.

    Le ministre du Travail François Rebsamen, qui avait évoqué le projet de contrôler davantage les chômeurs – un simple clic sur Internet permet de proroger le statut d’allocataire – a sans surprise mis ses propositions en sourdine. Comme si l’Hexagone pouvait continuer à faire du «gras» social sans que son surpoids budgétaire ne gêne ses partenaires…

    Une illusion française de plus? Oui et non. Et c’est là que les choses se compliquent. Dans le contexte d’une course mondiale à la compétitivité, le niveau d’imposition et le climat social français s’avèrent à l’évidence décourageants pour les entrepreneurs tentés de ne pas embaucher, voire d’émigrer.

    Vu de l’étranger, plus l’Etat Français dépense, plus le pays perd des points dans la mondialisation. Pire: ce nouveau dérapage des dépenses publiques empêche toute prise de conscience puisque l’Etat, bon gré, mal gré, continue de payer…

    Pourquoi la France, alors, n’en tire-t-elle pas les conséquences? La réponse était hier contenue dans l’ambiguïté présidentielle.

    La première raison, conjoncturelle et évoquée par François Hollande, tient au fait que Paris, actuellement, profite de taux d’intérêt à dix ans historiquement bas, inférieurs à 2%.

    Second facteur: les responsables Français entendent profiter des circonstances plus que les provoquer.

    Leur calcul est opportuniste: si l’Allemagne investit massivement et que l’Union européenne fait de même, la France se retrouvera selon eux, et malgré son déficit, bien placée pour en tirer les bénéfices. Attendre que la vague revienne pour espérer surfer: tel est le pari du duo Hollande-Valls. Comme il fut celui de leurs prédécesseurs.

    La troisième raison, enfin, tient à une réalité économique cachée dans une autre étude de la Cour des comptes, selon laquelle 20 à 25 milliards d’euros échappent chaque année à la sécurité sociale française. Or, qui sont ces fraudeurs? Des chômeurs qui travaillent au noir, des patrons qui paient désormais les heures sup en liquide, des autoentrepreneurs qui abusent du système. Tous sont actifs. Tous créent, à un petit niveau, de la richesse. Tous s’ingénient à contourner le système. Tous complètent leurs revenus, ou leurs allocations, par des «extras» et par une débrouille… compétitive.

    La société, droguée aux dépenses publiques, a intégré cet amortisseur étatique dans sa conduite. En oubliant que s’il permet au véhicule France d’éviter les chocs et de continuer à rouler, il le rend aussi de plus en plus vétuste. Et de moins en moins capable de circuler sur l’autoroute mondiale.

    Le Temps

    http://fortune.fdesouche.com/356019-la-depense-publique-cet-amortisseur-si-francais#more-356019

  • A propos des demandes d'adoption après PMA à l'étranger

    Aude Mirkovic, répond à La Question du jour, sur RCF, à propos de l'avis que doit donner la Cour de cassation à propos des PMA réalisées à l'étranger par deux femmes. Est-ce une fraude à la loi sur l'adoption ? Cela constitue-t-il une atteinte aux intérêts supérieurs des droits de l'enfant ?

     

    Michel Janva

  • C’était un 20 septembre : la bataille des champs catalauniques

    En l’an 451, les Huns connurent une défaite lourde de conséquences.

    Cette confédération de barbares européens et asiatiques menée par Attila, dont le gigantesque empire était basé en Pannonie (Hongrie), entendait conquérir la Gaule.
    Après avoir franchi le Rhin, les Huns détruisirent Metz. Mais ils se détournèrent de Paris suite à l’opposition menée par Sainte Geneviève, avant de se casser le nez sur la résistance d’Orléans. Quinze jours après, près de Chalons-en-Champagne se déroulala bataille des Champs catalauniques où les Huns furent battus par une coalition.

     

    Celle-ci, dirigée par le général romain Aetius, regroupait – outre les troupes romaines – des Francs (menés par Mérovée), des Gaulois, des Alains, des Burgondes, des Sarmates, des Wisigoths et d’autres peuples.
    Attila et ses troupes pouvaient de leur côté compter notamment sur l’appui des Ostrogoths et des Alamans.
    Après cette défaite les Huns ne revinrent jamais plus vers la Gaule.

    Ils s’en prirent à l’Italie.

    La bataille des champs Catalauniques fut importante car elle amena un changement fondamental dans les rapports des peuples soumis vis-à-vis de Rome. En paiement de ses loyaux services, Mérovée, roitelet des Francs saliens, fut reconnu par Rome comme roi de la Gaule belgique. A partir de cet instant, les Francs imposèrent graduellement leur domination sur toute la Gaule gallo-romaine pour les trois siècles à venir. Gondioc, chef des Burgondes dont le royaume outre-Rhin avait été ruiné 20 ans plus tôt par les Romains avec l’aide des Huns, se tailla le royaume de Bourgogne. Il ne resta bientôt plus qu’un seul patrice romain en Gaule, Syagrius, îlot dans un océan de rois « barbares ».

    http://www.contre-info.com/cetait-un-20-septembre-la-bataille-des-champs-catalauniques#more-12941