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  • Désigner l’adversaire

    L’émission de Laurent Delahousse sur France 2 Un jour, une histoireproposait hier soir un entretien exclusif de Brigitte Bardot. Il était le  point d’orgue au documentaire lui étant consacré retraçant l’ incroyable carrière de cette icône du cinéma français internationalement célébrée, interrompue assez tôt par celle-ci pour se consacrer principalement à la défense de la cause animaleC’est au nom de son amour intransigeant pour les animaux et de son combat contre la maltraitance dont ils sont souvent victimes que BB a été condamnée cinq fois ces onze dernières années pour « incitation à la haine raciale ». En l’espèce principalement pour sa dénonciation sur notre sol de l’Aïd-el-Kébir et de l’égorgement sans étourdissement des moutons, agrémentée de propos très durs sur l’incapacité ou l’absence de volonté de l’UMPS d’inverser les flux migratoires« Il y en a marre d’être menés par le bout du nez par toute cette population qui nous détruit, détruit notre pays en imposant ses actes » avait elle notamment écrit dans la revue de sa fondation en décembre 2006. Comme beaucoup de Français, BB s’était dite « dégoûtée » par les mensonges et les échecs de Nicolas Sarkozy et de l’UMP au pouvoir.

    Scandalisée aussi certainement par les libertés prises par les élus de la république avec la morale la plus élémentaire. Enfoncé le cas Thomas Thévenoud pourtant si médiatisé, force est de constater que c’est de la toute petite bière comparativement au dossier du député socialiste des Bouches-du-Rhône Sylvie Andrieux, exclue du PS. Elle a  été condamnée mardi par la cour d’appel d’Aix-en-Provence à quatre ans de prison, dont trois avec sursis, 100.000 euros d’amende et cinq ans d’inéligibilité dans ce dossier de détournement de fonds publics à visée clientéliste, en l’espèce  en direction des quartiers pluriels

    C’est aussi un soutien et ami de Nicolas Sarkozy qui est encore et toujours citée dans le registre des affairesL’enquête pour blanchiment de fraude fiscale visant le député UMP de Levallois-Perret Patrick Balkany a été élargie à des faits de corruption présumée, a-t-on appris mardi de source judiciaire » rapporte l’agence Reuters. Isabelle Balkany, son épouse, et Jean-Pierre Aubry, son ex-directeur de cabinet, ont été mis en examen le 22 mai pour blanchiment de fraude fiscale. »

    Dans ce contexte de délitement généralisé, à tous les niveaux, dont nous avons quotidiennement de nouveaux exemples, Brigitte Bardot avait apporté son soutien en 2012 à la candidature de Marine Le Pen. « C’est l’unique manière qu’on a de sortir du b…..l dans lequel on se trimballe depuis des années… Elle est la seule à dénoncer avec force et courage la situation » estimait-elle. Dans Paris-Match en août dernier, elle précisait son « (souhait) que Marine Le Pen sauve la France ».

    Un jugement qui n’a pas varié comme les auditeurs de France 2 ont pu le constater hier soir. Brigitte Bardot a indiqué à M. Delahousse sa proximité avec la présidente du FN: « Il m’arrive d’avoirMarine au téléphone. J’aime beaucoup Marine, je l’affirme et je le dis. Je n’ai pas à m’en cacher. C’est la seule femme, mais elle a une paire de c……s ! »

    Un courage qui manque en effet singulièrement à notre classe politicienne, sans même parler du flottement perceptible à la tête de l’Etat et qui n’est pas pour rassurer nos compatriotes.Des approximations et autres cafouillages du gouvernement visibles dans le dossier Air France avec l’annonce par le secrétaire d’Etat Alain Vidalies de l’arrêt du projet Transavia, information réfutée par la direction de la compagnie.

    Cafouillage encore du ministre de l’Intérieur Bernard Cazeneuve annonçant hier l’arrestation de trois « présumés » djihadistes de retour de Turquie après avoir combattu le régime syrien dans les rangs des brigades internationales islamistes.

    Trois islamistes dans le collimateur depuis longtemps des services de l’antiterroisme: Abdelouahed Baghdali, le mari de Souad Merah, sœur de Mohamed Merah, Imad Djebali, ami d’enfance de Mohamed Merah, déjà condamné en 2008 pour son appartenance à ‘une filière de recrutement djihadiste en Irak, et Gael Maurize, un gaulois converti.

    Trois individus potentiellement dangereux, interpellés «dès qu’ils ont posé le pied en France» affirmait M. Cazeneuve. Dans les faits une série de dysfonctionnements ont fait que les trois individus, à leur grande surprise ont déclaré leurs avocats n’ont pas été arrêtés à leur arrivée à l’aéroport deMarseille, lesquels déclarent aujourd’hui se tenir à la disposition de la justice.

    Entendons nous bien, la tâche est extrêmement ardue car les menaces pesant sur la sécurité des Français sont multiformes, à l’heure notamment ou le Français Hervé Gourdel, kidnappé enAlgérie par des terroristes islamistes réclamant l’arrêt de l’engagement militaire français en Irak faute de quoi il sera mis à mort -l’ultimatum expirait hier soir. Nous connaissons aussi souligne Bruno Gollnisch l’efficacité reconnue et enviée très largement au delà de nos frontières,  de nos remarquables services de renseignements. Ce sont grâce à eux que de très nombreux attentats sur le sol français ont été déjoués depuis 1995.

    Ce qui est donc surtout en cause ici c’est l’amateurisme de nos dirigeants, leur pusillanimité, leur incapacité à prendre la mesure des enjeux. Il suffit pour s’en convaincre de constater notre inféodation sansz cesse croissante à l’Otan, cette manière de se reposer sur (sous) le parapluie américain comme on le constate avec les politiques menées conjointement par l’UMP et le PS.

    Dans un monde toujours saussi dangereux et incertain, François Hollande comme son prédécesseur Nicolas Sarkozy n’ont eu cesse de rogner sur le budget de notre sécurité collective, sur les moyens de notre défense nationale, de se livrer à des coupes sombres, de paupériser notre outil de défense. Les engagements de l’armée française sur les théâtres extérieursfont que nos effectifs et matériels fonctionnent en flux tendus.

    La participation de notre pays (une demi-douzaine d’appareils basés à Abu-Dhabi- aux frappes contre l‘Irak est ainsi de l’ordre du symbole. Elle est à mettre en perspective avec les moyens militaires extrêmement conséquents déployés par les Etats-Unis, sans même parler des 150 chasseurs-bombardiers que les riches pays du Golfe prenant part à cette coalition contrel’Etat Islamique sont à même de déployer pour frapper l’EI…

    Il faut aussi juger très sévérement la folle, la criminelle politique d’immigration-naturalisation de peuplement qui a introduit sur notre sol -et chez nos voisins européens-, les conditions de l’installation d’une véritable cinquième colonne subversiveArmée secrète dont on serait bien en peine de définir précisément les effectifs et à laquelle,  bien sûr, nous n’assimilons pas tous les immigrés et  ou Français de confession musulmane.

    La déchéance de nationalité et l’interdiction de territoire pour les immigrés ou binationaux  djihadistes seraient deux mesures de sécurité et de salubrité publiques, un signal fort envoyé à la racaille  antifrançaise.

    Une mesure jugée trop radicale par les bonnes âmes?  Il existe « une notion centrale en politique » rappelait Julien Freund,  qui idéalement interdit de sombrer dans une mollesse dangereuse ou un angélisme tout aussi destructeur: « ce n’est pas vous qui désignez votre ennemi, mais lui  qui vous désigne« . A bon entendeur.

    http://gollnisch.com/2014/09/24/designer-ladversaire/

  • Pour être efficace, apprendre à être serviteur !


    Rapports inter-groupes, concertation, ne pas débaucher, comment agir au service d’autres organismes ? Comment faire ?

    Jean Ousset dans son livre l’Action au chapitre IV de la cinquième partie, « Notes pour une action plus organique » (p. 265 à 269), propose 7 notes dont nous pouvons mesurer la pertinence ces derniers mois. A relire en préparant les prochaines actions. Extraits des notes 44 à 47 : 

    « Disons, pour être clair : notes pour une action moins exclusivement fondée sur la seule impulsion personnelle de quelques-uns. Ou, si l’on préfère, notes s’appliquant davantage à une action intergroupe, à une action aux structures plus institutionnalisés.

    • Aide à des organismes existant déjà (ou que l’on peut susciter).
    • Aide tendant au meilleur rendement de ces organismes.
    • Revitalisation de corps intermédiaires par l’influx d’éléments plus dynamiques en interventions éducatrices. Interventions qui peuvent prendre maintes formes (carrefours, commissions, groupes de réflexion...).

    Que chacun s’attache à faire le compte, en chaque pays, des hommes de caractère ou de talent, des groupes, mouvements, syndicats, clubs, bureaux, périodiques ou cercles qui, même si quelque brouille ou rivalité les oppose, n’en sont pas moins d’accord avec l’essentiel. Et dont un élémentaire travail de synchronisation pourrait décupler la fécondité, sans démarche indiscrète ou contraignante. …. 

    44. Rapports inter-groupes 

    Travailler à l’assainissement doctrinal dans la vie sociale elle-même, laquelle est surtout faite de rapports inter-groupes, inter-institutions. Que la réforme des esprits s’opère ainsi au contact des vrais problèmes, à l’abri des vraies responsabilités. La nature des choses et l’expérience constituent la matière indispensable à toute formation sociale intégrale.

    Ce qui ne peut pas ne pas favoriser chez ceux dont dépend plus directement l’animation des corps intermédiaires le rétablissement du couple décisif : compétence doctrinale + expérience de la vie politique et sociale concrète.

    45. Concertation 

    Chaque fois que les compétences indispensables seront réunies - et que les circonstances le permettront - intérêt des « brain-trusts » se réunissant en brèves rencontres, pour déterminer les opérations, contacts, visites souhaitables dans les milieux cadres ou dirigeants des divers groupes sociaux, politiques, culturels, économiques, etc.

    Au cours de ces opérations (contacts, visites, etc.), prendre soin de montrer que ce que l’on propose n’est pas l’inféodation du groupe ou mouvement envisagé à une centrale idéologique quelconque, mais un appui théorique et pratique d’une nature telle qu’il ne peut affecter l’indépendance dudit groupe ou mouvement.

    46. Ne pas débaucher  

    Ecarter jusqu’à la simple apparence de ce qui pourrait être dénoncé comme un « débauchage » plus ou moins insidieux.

    Maintes personnes ayant déjà des engagements ou participant à une action organisée craignent souvent d’être sollicitées pour autre chose que ce à quoi elles se donnent déjà, sinon d’être recrutées ou de tomber sous le contrôle de quelque organisation extérieure. Ces incompréhensions ne seront évitées qu’en montrant bien qu’on ne cherche pas « à recruter », mais à rendre plus universelle la mobilisation des énergies contre les progrès du totalitarisme moderne. Il ne s’agit pas de rallier un mouvement, mais de montrer comment les engagements les plus divers peuvent être valorisés par une action doctrinale mieux pensée.

    Les réflexions porteront sur

    • la formation de cadres ;
    • l’importance décisive de quelques éléments entraînés et résolus ;
    • la nécessité d’un sens critique de l’action menée ;
    • le sens des grandes finalités ;
    • la complémentarité des efforts dans la diversité des entreprises. 

    47. Au service d’autres organismes 

    L’influence est toujours possible dans un milieu, voire une organisation (à peu près saine) quelles que soient les contraintes qui y règnent. Mais une action directement et méthodiquement éducatrice peut se heurter à des obstacles sérieux : retours de flammes à craindre dans tel secteur déjà conquis par telles entraves subversives.

    Se limiter à quelques bons propos sans portée n’est pas une solution. Risquer quelque franche contre-attaque, susciter quelques tensions dangereuses ne l’est pas davantage.

    Le mieux est de proposer à l’interlocuteur une rencontre avec telle personne... (plus qualifiée) sinon de prendre contact avec tel organisme (plus spécialisé...).

    De proche en proche, le climat idéologique du milieu ou du groupe en question peut se modifier sans qu’il y ait crise interne. Une institution peut être ainsi revitalisée, en dehors de tout noyautage perturbateur, par simple travail d’éducation « à la périphérie ».

    En tout, le rôle essentiel est celui de serviteur.

    Une longue expérience nous a appris que les occasions (légitimes !) d’exercer une pression et, à plus forte raison de commander, sont rares et presque toujours dangereuses.

    Il importe de gagner la confiance, de savoir rendre service, d’être utile pour le règlement de tel problème important ou délicat, de ne pas exercer un pouvoir sans proportions avec le capital de confiance effectivement acquis. En gardant de solides marges de sécurité. »

    A suivre …la semaine prochaine…

    Lire et télécharger dans son intégralité  l’Action au chapitre IV de la cinquième partie, « Notes pour une action plus organique » dans l’Action de Jean Ousset. Pour rejoindre une initiative qui corresponde à vos « talents » contacter le service d’information d’IchtusPour se concerter et rencontrer de multiples initiatives, participer au Colloque Catholiques en Action le 12 octobre à Paris.S'inscrire.

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/2014/09/pour-%C3%AAtre-efficace-apprendre-%C3%A0-%C3%AAtre-serviteur.html

  • France : dix députés socialistes publient une lettre contre la GPA

    Est-ce par conviction ou pour ne pas perdre trop d’électeurs lors des prochaines législatives ?

    Lu surLe Figaro: Dans une lettre ouverte, le député PS Jean-Louis Gagnaire et neuf de ses collègues estiment qu’il ne faut pas que «la France soit emportée par une jurisprudence de l’air du temps».
    Ils s’opposent publiquement à «toute forme de marchandisation du corps humain». Voilà ce qu’expliquent dix députés socialistes dans une lettre ouverte publiée notamment surle blogde l’un d’entre eux, Jean-Louis Gagnaire, au sujet de la gestation pour autrui (GPA). Avec neuf autres collègues socialistes de l’Assemblée, Gilles Savary, Dominique Potier, François Loncle, Sandrine Hurel, Anne-Yvonne Le Dain, Bernadette Laclais, Marcel Rogemont, Emilienne Poumirol et Jean-Yves Le Déaut, il signe un texte alors que la Cour européenne des droits de l’homme a, dans des arrêts rendus en juin, contraint la France à reconnaître les enfants nés d’une mère porteuse à l’étranger.

    http://www.contre-info.com/

  • Taubira, nouvelle vache sacrée de la République ?

    Ce régime, aux abois, est-il en train d’instituer un délit de lèse-Taubira ?   

    La trop célèbre 17e chambre va, ce jour, consacrer un après-midi complet à juger trois affreux « racistes » qui ont osé brocarder par l’humour Christiane Taubira. Pas étonnant que les tribunaux soient autant encombrés !

    Première accusée, celle par qui le scandale est arrivé : Anne-Sophie Leclère, qui a reproduit, sur son site Facebook, un dessin montrant une guenon de 18 mois devenue plus tard Christiane Taubira. Candidate FN à Rethel, dans les Ardennes, elle fut virée manu militari par son parti, qui devait ignorer que, par le passé, Sarkozy, Le Pen, Bush, Aubry, Royal, Hollande, Besancenot et plein d’autres avaient été, eux aussi, représentés en singes, et que Victor Hugo qualifiait ainsi Napoléon III. La malheureuse fut condamnée, à Cayenne – où elle ne put se rendre, ni avoir d’avocat –, à 9 mois de prison ferme, 50.000 euros d’amende à acquitter à Walwari (parti fondé par Christiane Taubira) et à 5 années d’inéligibilité. Comme si cela ne suffisait pas, le parquet la traîne à nouveau devant les tribunaux, ce jour, et elle aura droit à une nouvelle séance, le 7 octobre prochain, poursuivie cette fois par le CRAN. À gauche, on est contre la peine de mort, mais apparemment on n’a rien contre la mort sociale d’une honnête commerçante qui pense mal…

    Lire la suite 

  • 40 Days for Life, c'est parti !

    La campagne d’automne des 40 Jours pour la Vie (40 Days for Lifeest lancée aujourd'hui mercredi 24 septembre, elle s’achèvera dans 40 jours, c’est-à-dire le dimanche 2 novembre.

    Pendant des 40 jours, des vigiles ininterrompues vont se succéder devant des avortoirs aux États-Unis et dans d’autres pays, 24 h sur 24, et 7 jours sur 7, afin de prier pour la fin de l’avortement, ce « crime abominable ».

    Il ne s’agit pas de juger ni de stigmatiser : il s’agit de porter témoignage du caractère sacré de la vie, et de la vie à naître.

    Depuis son lancement aux États-Unis, la campagne des 40 Days for Life a mobilisé plus de 625 000 volontaires dans 3 039 campagnes locales qui se sont déroulées dans 539 villes réparties dans 24 pays. Le résultat de ces efforts, ce sont 8 973 vies sauvées de l’avortement !

    Daniel Hamiche propose de constituer une chaîne de prière “de l’arrière”. En quoi consiste-t-elle ? À prier pendant ces 40 jours dix Je Vous salue Marie aux intentions de cette campagne. Chaque jour. Pendant 40 jours. Accepterez-vous de vous joindre à ce pieux effort ? Il vous suffit de le signaler ici.

    Michel Janva

  • Nouveau scandale pour les socialistes : un emploi fictif durant 18 ans pour la secrétaire d’Etat à la destruction de la famille ?

    Laurence Rossignol, actuelle secrétaire d’État à la famille et aux personnes âgées, a été salariée de la Mutuelle des étudiants (LMDE ex MNEF), pendant 18 ans de 1993 à 2011, mais « la seule trace de son activité … est un rapport datant de 2006″ affirme la très sérieuse revue Que Choisir.

    UFC-Que Choisir, qui enquêtait suite aux plaintes des étudiants concernant des dysfonctionnements de la mutuelle étudiante LMDE, apprit d’un de ses anciens responsables que « cette mutuelle a trop de cadres au sommet et pas assez de petites mains pour faire le travail administratif. Et ces cadres, qui plus est, sont souvent choisis sur des critères politiques. »

    « Un cas particulier sur la question des recrutements des cadres gestionnaires de la LMDE, où l’appartenance politique semble être un critère de sélection » attira l’attention de la revue de défense des consommateurs, « c’est celui de Laurence Rossignol, » explique Que Choisir.

    Que Choisir : « Interrogé, son cabinet nous a fait savoir qu’elle avait été chargée d’études à la direction Santé et Prévention de la mutuelle, à temps plein jusqu’en 2004, puis à tiers-temps jusqu’en 2011, avec une rémunération de l’ordre de 1 200 € nets par mois (soit 3 600 € nets équivalent plein temps) »

    Mais la réalité que découvrit Que Choisir est toute différente, et a toutes les apparences d’un emploi fictif. […]

    La suite sur Dreuz Info

    http://www.actionfrancaise.net/craf/?Nouveau-scandale-pour-les

  • Mauvaise foi, confusion, mensonge... Les arrangements de Sarkozy avec la réalité

    Mauvais chiffres, présentation partielle des faits, voire réécriture de l'histoire... Sur France 2, l'ancien président ne s'est pas montré aussi "précis" qu'il voulait le faire croire.

    "Est-ce que je peux vous demander d'être précis ?" Nicolas Sarkozy n'a pas ménagé Laurent Delahousse, qui l'avait invité sur le plateau de France 2 dimanche 22 septembre pour son retour en politique. "Vous êtes tellement drogué à l'actu que vous avez perdu la mémoire ?, a-t-il lancé au journaliste mal à l'aise. Monsieur Delahousse, je vous respecte, mais pourquoi ne pas être précis ?" 

    L'ancien président de la République ne s'est pourtant pas montré très rigoureux lui-même. La preuve en 8 citations décryptées.

    "La dernière année de mon quinquennat, en 2011, la croissance est de 1,7%. Dire que la croissance était de 0 à la fin de mon quinquennat, c’est inexact. Fin 2012, après 6 mois d’augmentation des impôts, la croissance était de 0, oui."

    MAUVAISE FOI. La croissance du PIB français a été de 2,1% en 2011, et non de 1,7%. Quant à la dernière année du quinquennat de Nicolas Sarkozy, c'est bien 2012. Et la croissance a été de 0,3% cette année-là. Certes, le mandat de l'ancien président s'est achevé en mai. Cependant, difficile de considérer que Nicolas Sarkozy et sa majorité n'ont aucune responsabilité dans les sombres performances de l'économie française. Après la récession de 2009, l'Etat a engagé de nombreuses dépenses pour relancer l'économie, ce qui dopé la croissance en 2010 et en 2011, mais qui a creusé les déficits publics. A partir de 2011, Nicolas Sarkozy a fait voter des hausses d'impôt, pour près de 30 milliards d'euros, ce qui a participé au ralentissement de la reprise. En 2012, ce sont des hausses d'impôts votées en 2011 par la majorité de droite qui se sont appliquées, même si la majorité socialiste en a modifié la trajectoire à partir de juin. C'est la poursuite de cette politique de réduction des déficits publics qui a continué à plomber la croissance ensuite.

    "L'Allemagne est prospère, l'Europe n'est pas en crise"

    CONFUS. Croissance atone, chômage de masse, endettement... difficile de considérer que l'Europe n'est pas en crise. C'est le continent qui enregistre la plus faible progression dans l'économie mondiale. C'était l'un des sujets de préoccupation pour les vingt plus grandes puissances de la planète, dont les ministres des Finances se sont réunis au G20 à Cairns ce week-end. Nicolas Sarkozy semble vouloir aller à contre-courant en matière d'analyse économique. A moins qu'il ne veuille faire porter entièrement la responsabilité des mauvaises performances de l'économie française sur l'actuelle majorité ? "La zone euro ne peut pas continuer sans croissance", a-t-il lui-même reconnu plus loin. Quant à l'Allemagne, il est vrai que c'est un pays prospère. Mais de moins en moins. L'économie allemande a subi un brutal coup de frein au 2e trimestre de cette année : son PIB a reculé de 0,2 %, ce qui inquiète tous les économistes et laisse espérer une inflexion de la doctrine allemande pour l'Europe.

    "Plus largement sur la politique économique en Europe : on ne peut pas avoir comme objectif de lutter contre l'inflation alors qu'il n'y a plus d'inflation."

    INEXACT. L'ancien chef de l'Etat fait référence à la politique de la Banque centrale européenne (BCE). Les traités lui donnent, il est vrai, uniquement un objectif sur l'inflation, et non sur l'emploi comme d'autres banques centrales dans le monde. Mais contrairement à ce que dit Nicolas Sarkozy, l'objectif de la BCE n'est pas de lutter contre l'inflation mais d'atteindre un taux d'inflation "en-dessous mais proche de 2%". En période de forte inflation, lorsqu'elle est supérieure à 2%, cela revient à lutter contre l'inflation. Mais en période de faible inflation, comme aujourd'hui, cela consiste à encourager l'inflation. C'est d'ailleurs ce que fait la BCE, qui mène une politique très volontariste pour soutenir la croissance, en faisant baisser le niveau de l'euro et en soutenant le secteur financier.

    "J'ai un peu honte quand on demande au meilleur de la classe d'apprendre moins bien ses leçons pour que ceux qui sont derrière puissent avoir une meilleure note"

    DISCUTABLE. Nicolas Sarkozy fait référence à l'Allemagne, considérée comme la meilleure élève parce qu'elle n'a plus de déficits publics, et à qui de nombreux pays européens demandent d'investir ou de soutenir sa consommation afin de favoriser la croissance européenne. Le rééquilibrage de sa politique fait débat en Europe, car en consommant davantage l'économie allemande serait moins performante. Mais à la différence des notes des élèves d'une classe, les résultats des membres de la zone euro sont intimement liés. Si l'Allemagne ne consomme pas, il est difficile pour ses voisins de lui vendre des produits. Et si l'Allemagne soutient ses voisins, elle y gagne aussi.

    "Il nomme ministre des Finances un banquier, qui traite des ouvrières d’analphabètes."

    APPROXIMATIF. Nicolas Sarkozy fait référence à Emmanuel Macron, ancien conseiller économique de François Hollande à l'Elysée et ancien banquier d'affaires. Celui-ci vient en effet d'être nommé ministre dans le gouvernement Valls II. Mais il n'est pas ministre des Finances, responsabilité qui incombe à Michel Sapin. Emmanuel Macron est ministre de l'Economie, de l'Industrie et du Numérique. Il a récemment fait l'objet de nombreuses critiques pour avoir dit publiquement que des salariés d'une entreprise en difficulté auraient du mal à trouver un emploi ailleurs car ils étaient non pas analphabètes, mais illettrés. Ce qui est différent.

    "La campagne de Nicolas Sarkozy n'a pas coûté un centime au contribuable. (...) On nous a donné zéro franc, zéro centime."

    FAUX. Avant l'affaire Bygmalion, Nicolas Sarkozy a vu ses comptes de campagne invalidés, en conséquence de quoi il n'a été remboursé que d'environ 10 millions d'euros, soit la moitié de ses dépenses officielles. Cet argent est financé par le contribuable.

    Ce n'est pas tout. Pour tenter de réduire les dettes de l'UMP, Nicolas Sarkozy a également fait appel aux dons des militants, qui ouvrent droit à des déductions d'impôts. Sur près de 10 millions, les contribuables ont participé à hauteur de quelque 6 millions d'euros. Soit 600 millions de centimes. Bien entendu, il s'agit d'euros, et non de francs.

    "Avec François Fillon, j'ai travaillé pendant 5 ans sans aucun nuage. "

    SIMPLISTE. Il n'est pas certain que l'ancien Premier ministre en garde le même souvenir. Et pour cause, trois mois à peine après son arrivée à l'Elysée, en août 2007, Nicolas Sarkozy qualifie le chef du gouvernement de "collaborateur" et ajoute "le patron, c'est moi". La sortie passe mal du côté de Matignon. "Il arrive à chacun de commettre des imprécisions de vocabulaire", commentera, quelques jours plus tard, François Fillon. On apprendra par la suite, dans un livre, que le Premier ministre avait à ce moment-là envisagé de démissionner. Les années suivantes, le climat se dégrade entre les deux hommes. En 2009, Nicolas Sarkozy désavoue François Fillon sur la taxe carbone. En 2010, le Premier ministre déclare : "Nicolas Sarkozy n'a jamais été mon mentor". 

    "Je n'aime pas l'injustice. Toute la campagne présidentielle, on a raconté aux Français que j'étais mouillé dans l'affaire Bettencourt, que j'avais extorqué de l'argent à une vieille dame, deux ans et demi d'enquête, quatre perquisitions… 22 heures d’interrogatoire. A l’arrivée : non-lieu."

    PARTIEL. Dans la foulée, Nicolas Sarkozy cite l’affaire Karachi : "10 ans d’enquête. On m’a même suspecté d’être complice de la mort de nos compatriotes. Les pauvres. Aujourd’hui je suis lavé. Qui me rendra mon honneur ?" Sur ces affaires Bettencourt et Karachi, l’ancien président ne dit pas tout. Si un non-lieu a été prononcé au sujet d'un éventuel financement de sa campagne de 2007 par Liliane Bettencourt, Nicolas Sarkozy a été mis en examen pour "corruption active" et "trafic d'influence", avec son avocat Me Herzog et le magistrat Gilbert Azibert dans le cadre de l’affaire dite "des écoutes ", en marge de l’affaire Bettencourt. Idem pour l’affaire Karachi. Comme l'a déjà noté "Libération", les juges parisiens en charge du volet financier n’étant pas compétents pour enquêter sur les ministres, ils ont demandé en février la saisine de la Cour de justice de la République (CJR) : "Il appartient à la CJR d’entendre Nicolas Sarkozy comme témoin assisté, en qualité de ministre du Budget." Et surtout, au-delà de ces deux affaires, quid de l'affaire Tapie, de l’affaire des sondages de l'Elysée, et des soupçons de financement de sa campagne 2007 par l’ancien dictateur libyen Mouammar Kadhafi ? Nicolas Sarkozy "oublie" tout bonnement de les évoquer.

    notes

    Donald Hebert, Estelle Gross et Renaud Février - Le Nouvel Observateur

    source : Le Nouvel Observateur 

    http://www.voxnr.com/cc/politique/EuEEukyFkADvTOGNAQ.shtml