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  • La Révolution contre la femme

    Lu dans Minute :

    Mercredi 31 décembre, « C à vous », France 5

    Rappel historique de Eric Zemmourà Patrick Cohen, qui lui affirme que la Révolution française a été une grande avancée pour les femmes: « Est-ce que vous savez qu’au contraire, c’est la révolution que vous vantez qui a renvoyé les femmes à leurs fourneaux. La Révolution française s’est révoltée contre la puissance excessive des femmes sous la monarchie, particulièrement sous les règnes de Louis XIV, Louis XV et Louis XVI, et c’est la révolution française qui a accouché du Code civil qui faisait des femmes un sujet inférieur. »

    Michel Janva http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Laurent Ozon : "La classe politico-médiatique à l'origine de l'emballement migratoire"

  • Que faire en matière d’énergie ? Le contraire de ce qu’on fait actuellement…

    Au lieu de dépenser des fortunes à planter des moulins à vent, il faudrait investir massivement dans la recherche sur des moyens de stockage sûrs et concentrés.

    J’ai écrit souhaiter l’échec de la conférence climat de Paris. Est-ce à dire qu’il n’y a rien à faire ? Évidemment non. Tôt ou tard, nous devrons nous sevrer des énergies fossiles. Et tout ne peut pas marcher à l’énergie nucléaire. Que faire ?

    Le contraire de ce qu’on fait actuellement.

    Prenons l’exemple de l’énergie éolienne. L’éolien, c’est du solaire délocalisé : le soleil tape sous les tropiques, les masses d’air chaud viennent sous nos latitudes se heurter aux masses d’air polaire, le conflit crée le vent qui nous livre à domicile l’énergie reçue bien loin d’ici.

    Sous la pression des Verts, agents commerciaux des entreprises étrangères qui fabriquent et installent le matériel, et avec la complicité d’élus locaux plus ou moins intéressés à l’opération, on voit le pays se couvrir de moulins à vent.

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  • De Syriza à Bildelberg

    La victoire de l’extrême gauche en Grèce, du parti Syriza du « Mélenchon grec » Alexis Tsipras lors des législatives anticipées, du 25 janvier prochain,  signerait de l’avis quasi général la sortie d’Athènes de la zone euro…mais est-ce si certain? Une perspective qui effraye les marchés boursiers qui ont dévissé ces dernières heures.  Il  est clair cependant que tout le monde a compris que la dette abyssale grecque  -175% du PIB, celle de la France atteindra elle 100% de notre PIB d’ici quelques mois…- ne sera jamais remboursée. Le Figaro a expliqué dans ce contexte à ses lecteurs hier que les dirigeants du FN n’étaient « pas avares en contradictions et récupérations politiques » en se félicitant non seulement, de la progression  des intentions de vote du parti Podemos en Espagne -«Cela fait monter le débat sur l’euro, l’austérité et les politiques anti-démocratiques» a relevé Florian Philippot sur BFM TV- mais  aussi de la percée de Syriza. « Marine Le Pen, s’est félicitée sur son blogue de la victoire du peuple et de la gifle infligée au candidat de l’Union européenne, de la BCE et du FMI, M. Dimas, dans le cadre de l’élection présidentielle grecque. Qu’importe que le parti d’Alexis Tsipras, par ailleurs proche du leader du parti communiste Pierre Laurent et du Parti de gauche Jean-Luc Mélenchon, soit aux antipodes du FN sur l’échiquier politique ».

     Selon les modes de calcul, et l’Espagne suit la même pente,  30  à 45% des Grecs vivent sous le seuil de pauvreté tandis que la Gréce détient le triste record mondial du taux de suicide,  mais ce  sursaut populaire  fait peur au Medef, aux partis européistes, aux officines mondialistes…et  à l’extrême gauche en France. En témoigne la  fébrilité de la  la montée au créneau du commissaire politique-secrétaire national du Parti de Gauche, chargé de la lutte contre l’opposition nationale, le socialo-trotskyste Alexis Corbière. Ce proche de Jean-Luc Mélenchon  fulminait hier sur le site de Libération et hurlait au « brouillage idéologique » du FN.  

     Interrogé par Libé, le sans-culotte et fils de la veuve Corbière se veut comme d’habitude très martial :  « On ne va pas les lâcher (sic). Le Front National veut faire oublier qu’il n’y a pas si longtemps, en 2011, son soutien en Grèce était le parti Laos («Alarme populaire orthodoxe», ndlr) dont deux députés avait été nommés ministres dans un gouvernement d’union nationale dirigé par les socialistes du Pasok ! Parmi ces ministres, on trouvait Makis Voridis, avocat très proche de Jean-Marie Le Pen et ami de plusieurs membres du comité central du FN. Voridis avait participé au mouvement pan-européen lancé par Bruno Gollnisch. En applaudissant Syriza, Florian Philippot et Marine Le Pen veulent faire oublier cette histoire. Ils veulent faire oublier que leurs soutiens ont participé à ce gouvernement d’union nationale. C’est de l’instrumentalisation ».

     Le Figaro comme M. Mélenchon et ses amis feignent ( ?) de ne pas comprendre l’évidence à savoir que le Front National se félicite tout simplement de la lame de fond anti bruxelloise qui se lève en Europe. Ce refus de l’euromondialisme, de la désastreuse politique d’austérité –à ne pas confondre avec la nécessaire et  légitime rigueur dans la gestion des comptes publics- s’incarne parfois certes de manière brouillonne, ambigüe, dans des formations de nature très diverse, mais elle est le signe d’une résistance populaire encourageante aux dogmes établis.

     Pour surfer sur la vague de gauche anti austérité, Jean-Luc Mélenchon entend se rendre à Madrid et Athènes. Dans l’espoir d’en tirer chez nous quelques dividendes électoraux,  lui qui s’avère incapable  de fédérer, de capitaliser dans les urnes ce ras-le-bol de la France d’en bas, des invisibles, des éreintés par la crise.

     Une démarche totalement vaine, disons le tout de go.  En effet, si le désespoir, la situation catastrophique du pays –voir notre article publié lundi- pousse les Grecs dans les bras de Syriza, par un geste de défi, un bras d’honneur désespéré  à la troïka UE-BCE-FMI, son programme,  dont des pans entiers sont absolument délirants mais approuvés  par le Front de Gauche, serait fermement  rejeté par les Français.

     Ainsi, nous l’évoquions ici, si M. Mélenchon se trouva très empressé à (mal traduire) sur son blogue l’entretien accordé par Eric Zemmour à Stefan Montefiori, journaliste au quotidien italien Corriere della Sera, inventant au passage le terme de « déportation » (des immigrés) qui ne fut prononcé ni par l’un, ni par l’autre, il n’a pas manifesté le même zèle pour expliquer dans les médias les propositions de Syriza en matière d’immigration. Celles-ci n’ont rien à envier aux mesures les plus extrêmes prônées par les plus fanatiques partisans ultra-libéraux de la destruction des frontières, des identités et des Etats nations.

     Alexis Corbière lui n’a pas cette pudeur et dans son entretien sur le site du journal de M. Rothschild évoqué plus haut, il dit vrai quand il évoque, pour s’en réjouir, l’immigrationnisme de Syriza. Mais (il n’ose pas ?) il ne dit pas tout pour ne pas désespérer Billancourt.  Ou plus exactement, puisque  Billancourt  vote FN depuis longtemps et sait à quoi s’en tenir, pour ne pas effrayer les vieux bolchos, les  bobos et certains fonctionnaires privilégiés des centres-villes qui sont le fond de commerce du Front de Gauche.

      Le dernier Bulletin d’André Noël récapitule très clairement les aspects les plus problématiques du programme défendu par Alexis Tsipras qui « prétend se libérer de la servitude bruxelloise tout en conservant l’un des instruments essentiels de l’aliénation de sa souveraineté financière et économique : l’euro ». C’est d’ailleurs une des raisons, notons le au passage,  qui permet  notamment à  Emmanuel Macron d’affirmer, il l’a répété hier, qu’une victoire de Syriza n’empêcherait pas la Grèce de rester dans la zone euro…Mais « ce n’est pas  le plus grave » car si « la Grèce », «maillon faible de l’espace Schengen », «  est la plaque tournante de l’immigration sauvage vers le reste de l’Europe » -« le nombre de soi-disant réfugiés a augmenté de 223% début 2014 par rapport à 2013 »-, « Syriza, non seulement n’entend pas mettre fin à cette situation mais va l’aggraver et tous les pays européens en subiront les conséquences ».

     Et l’article de citer quelques mesures figurant dans le programme de Syriza: « facilitation de la naturalisation des immigrés et notamment de leurs enfants » ; « suppression du corps des gardes frontière » ; « suppression des camps de rétention d’étrangers et création de centres ouverts » ; « régularisation et sécurité sociale pour tous les immigrés qui travaillent; enregistrement de leurs droits politiques et sociaux »; « droit de vote et d’éligibilité » ; « suppression de l’expulsion et de la rétention administrative des mineurs » ; « nationalité accordée à tous les enfants qui naissent en Grèce ou qui y sont arrivés à un jeune âge » ; « nationalité automatique après sept ans de présence », etc.

     « C’est évidemment suicidaire et aberrant ! Si Bruxelles menace la souveraineté et l’indépendance de la Grèce, l’immigration menace son identité en plus de sa souveraineté si son territoire devient ville ouverte. Après comment s’étonner de la réaction de Grecs de plus en plus nombreux qui votent pour Aube dorée, parti dénoncée comme étant d’extrême droite parce qu’il veut mettre fin à cette immigration envahissante ? Mélenchon soutient Syriza. Bien sûr, il applaudit: n’est-ce pas ce programme qu’il appliquerait en France s’il parvenait au pouvoir ? ».

     Dévoiler cet aspect du programme de Syriza, constate Bruno Gollnisch,  c’est avoir une nouvelle illustration d’une évidence : se  ranger sous le pavillon des immigrationnistes internationalistes et  autres altermondialistes  en espérant combattre efficacement le totalitarisme (euro)mondialiste serait tomber de Charybde en Scylla. Ultra-libéralisme d’un côté  et communisme messianique et humaniste de l’autre  communient dans le même sans-frontiérisme et sans-papiérisme. Ce sont les deux mâchoires d’une même machine à tuer les peuples et à écraser les nations ; les deux faces d’une même médaille. « Du passé faisons table rase », ce  même slogan qui court des réunions du Front de Gauche et de Syriza  à celles de Bildelberg et de la Commission européenne…

    http://gollnisch.com/2015/01/07/de-syriza-bildelberg/

  • Inévitable échec

    Nous avons inauguré en octobre dernier, en collaboration avec l’Observatoire socio-politique (OSP) du diocèse de Fréjus-Toulon, une vaste enquête sur le thème : « Se libérer du libéralisme ? » Nous concentrons ce mois-ci sept interventions dans ce dossier spécial qui présente des points de vue différents, chacun des contributeurs n’engageant que lui-même, nous le rappelons.

    L’époque nous a accoutumés, comme Orwell le savait si bien, à exprimer une vérité par un terme qui signifie exactement son contraire. Le libéralisme n’échappe pas à cette règle, et il se situe pas loin derrière le communisme dans la course au mensonge sur sa propre identité. Il possède même sur la doctrine marxiste-léniniste une supériorité d’ectoplasme qui ne se laisse jamais parfaitement saisir. Les hommes et les femmes qui s’en réclament y entendent rarement le même projet, quand ce n’est pas en eux-mêmes que les vérités de circonstance s’entrechoquent et se contredisent. Certains, généralement les plus cultivés et les plus mesurés, se réclament de la pensée de Montesquieu et de Tocqueville. Très bien. L’apologie de certaines libertés politiques, la proposition d’une organisation politique où les pouvoirs s’équilibrent est parfaitement défendable et honorable. À condition toutefois, selon nous, c’est-à-dire selon la doctrine sociale de l’Église, ou du moins telle que nous l’avons comprise, que ces pouvoirs ne se rendent pas indépendants de la recherche de la vérité et du corps institué qui la propose, savoir l’ecclesia. Mais ce coin poussé dans l’absolutisme classique, avec raison, a été l’occasion historique, peut-être involontairement, de pousser cette idéologie que l’on a par conséquent intitulée du même nom, un libéralisme de mœurs et d’économie qui ne se reconnaît comme but ultime que la satisfaction des intérêts individuels. Ce qui signe de facto, même s’il a fallu plus de deux siècles pour que cette vérité s’impose, la mort de toute anthropologie comme de toute société politique.

    En réalité, il est possible de montrer que c’est la vision d’un homme individu propriétaire de lui-même, plantée dès la Renaissance, décuplée par la Réforme et enfin théorisée au XVIIe siècle, sous la houlette d’un Locke par exemple, qui a fait éclater les règles anciennes, où l’homme ne se devait ni seulement de lui-même, ni seulement pour lui-même, mais se connaissait comme le fruit de sa famille, de ses dieux puis de son Créateur, et organisé ainsi comme une pièce particulière de l’univers dont le destin le dépassait infiniment. Certainement, la révolution du Christ avait conféré à la personne une liberté inouïe en la faisant responsable de son salut propre : mais ce salut n’advenait qu’en communion intense, sacrificielle disons le mot, avec le salut de l’autre, du prochain. Après tout, dans un monde vraiment libéral, il n’y eût jamais eu de sacrifice du Christ. Il aurait payé notre dette à notre créancier, le prince de ce monde. Et encore, quel eût été son intérêt ?

    Le libéralisme d’Adam Smith et de ses successeurs repose dans le fond sur un développement technique qui permet à l’occidental de s’affranchir des effets néfastes de son égoïsme organisateur. Où l’on voit la contradiction historique des tenants du libéralisme : un jour ils affirment que tout le monde a toujours été libéral, l’autre jour ils reconnaissent leurs racines chez leurs théoriciens de l’âge classique. Ou encore, ils en font la promotion au nom d’une sainte lutte contre le socialisme des parasites. Ils oublient toujours opportunément de dire que ce méchant socialisme qu’ils conspuent a été historiquement une réaction, sans doute outrée, à leur libéralisme industriel. C’est cela l’ordre des choses. Le socialisme et le communisme sont les enfants adultères du libéralisme. N’est-il pas étrange que l’époque libérale soit précisément celle des ouvriers asservis, aliénés, qui travaillaient beaucoup plus que leurs aïeux ? [....]

    La suite dans La Nef

    http://www.actionfrancaise.net/craf/?Inevitable-echec

  • Euthanasie : Rendez-vous dans la rue le 25 janvier pour stopper le projet funeste de Hollande

    Communiqué de La Marche pour la vie :

    "La Cour Européenne des Droits de l’Homme (CEDH) examinera, ce mercredi 7 janvier 2015, le sort de Vincent Lambert et la responsabilité de l’Etat français. Soit la France sera condamnée pour violation des principes conventionnels et l’imprécision de sa législation sur la fin de vie, soit la Cour donnera raison à la France et les soins d'alimentation et d'hydratation à Vincent Lambert, abusivement assimilés à des traitements, seront arrêtés.

    Cette décision est d’autant plus attendue que s’ouvrira le 21 janvier prochain un débat à l’Assemblée Nationale sur la fin de vie et notamment sur l’évolution à apporter au cadre légal que constitue depuis 2005 la loi Leonetti.

    La Marche pour la vie entend mettre en garde contre le projet porté par le gouvernement. La priorité aujourd’hui doit être à l'amélioration des soins donnés et non à l'administration de la mort programmée. Le 1er débat parlementaire doit préparer les esprits mais les travaux déjà effectués sont explicites : ils conduisent à la légalisation de l’euthanasie qui juge la valeur de la vie humaine à l'aune de critère d'utilité ou de qualité de la vie.

    Contrairement à l’objectif annoncé, la politique du gouvernement n’est pas au consensus, encore moins à l’apaisement ou l’unité entre les Français.

    Comme le rappelle Julie Graziani, porte-parole de La Marche pour la Vie : "La majorité des Français souhaite la généralisation des soins palliatifs comme réponse prioritaire à la souffrance et l’absence d’acharnement thérapeutique au nom du respect de la volonté du malade. Le gouvernement a choisi de mettre l'accent sur les possibilités d'abréger la vie quand il aurait fallu faire porter l'effort sur le développement d'une culture des soins. On est donc à nouveau dans une logique de division. Rendez-vous dans la rue le 25 janvier pour stopper le projet funeste de François Hollande. »

    Michel Janva

  • Records en matière de fraude sociale en France

    Les statistiques sur l’état de notre pays mettent parfois un peu de temps à être publiées. Et quand elles le sont, elles ne nous rassurent pas vraiment. La Délégation Nationale à la Lutte contre la Fraude a publié hier un rapport sur la fraude sociale en 2013. La DNLF recense ainsi que les fraudes sociales ont sérieusement augmenté en 2013. De 330 millions d’euros en 2012, elles sont passées à 386 millions en 2013. Soit une augmentation de plus de 15 %.

    L’assurance‑maladie est tout particulièrement incriminée

    En effet. L’assurance‑maladie représente une grosse partie de ces fraudes sociales. 174 millions d’euros de détectés en 2013. Là encore, une hausse d’environ 12 % par rapport à 2012. Les faux arrêts‑maladies ainsi que les établissements de santé sont tout particulièrement pointés du doigt. Toutefois, le rapport n’indique pas le rapport de la fraude et des programmes étatiques comme l’Aide Médicale d’Etat.

    Mais ce sont tous les secteurs qui sont touchés par cette hausse de la fraude

    Exactement, retraite, famille, chômage, tous connaissent cette augmentation du montant de la fraude. Autre petit exemple, la fraude détectée par Pôle Emploi est passée de 39 millions d’euros à 59 millions d’euros en un an. Soit une augmentation de 51 %. Là encore, aucun mot sur les raisons sociétales de la hausse de la fraude.

    L’exécutif s’attelle‑t‑il à régler ce problème ?

    La détection semble s’être améliorée ces dernières années. C’est d’ailleurs aussi ce qui explique la hausse du montant des fraudes.

    Malgré les réticences du gouvernement, les élus de droite et de gauche ont décidé de compléter le ficher recensant les prestations versées à chaque bénéficiaire. Mais ils continuent de privilégier la lutte contre la fraude fiscale, beaucoup plus rentable.

    http://fr.novopress.info/180620/records-en-matiere-de-fraude-sociale/

  • LMPT, veilleurs : allons-nous nous contenter de réclamer l'abrogation de la loi Taubira ?

    L'entretien que Guillaume de Prémare, ancien président de LMPT devenu délégué général d'Ichtus, a accordé à la revue Permanences, paraît incontournable pour qui veut mener une réflexion de fond sur l'avenir du puissant mouvement social qu'est la Manif pour tous (et ses émanations, comme les veilleurs par exemple), et agir en conséquence. Les vidéos qui suivent sont à l'image de la nouvelle phase dans laquelle est entrée La Manif pour tous : moins amusantes qu'un montage d'après manif, mais vraiment constructives pour l'avenir.

    Séquence 1 - L’idéologie du progrès est à terre : opportunités et menaces

    Démentie par les faits, l’idéologie du progrès est à terre et le réel revient par la grande porte de l’histoire. Dans le peuple profond s’expriment des besoins d’identité, de sécurité, d’autorité et de repères stables. Ce changement d’époque ouvre un espace pour une anthropologie authentique. Cette nouvelle donne comporte également des menaces, notamment la marche vers une sorte de « Meilleur des mondes ».

     

    Séquence 2 - Quel avenir pour le mouvement social LMPT (et ses émanations comme les veilleurs) ?

    La Manif pour tous s’est inscrite durablement dans le paysage public, suscitant un mouvement social profond. Première force de mobilisation populaire du moment, ce mouvement peut prendre sa place dans l’histoire s’il est capable de rejoindre les aspirations profondes du peuple au-delà des seules thématiques familiales. Se saisir de la nouvelle question sociale induite par la mondialisation et faire émerger un nouveau catholicisme social constituent un enjeu d’avenir. Faut-il pour autant s'investir dans les partis politiques ? Ils semblent davantage faire partie du problème que de la solution.

     

    Séquence 3 - Mener une recherche prospective et métapolitique pour préparer une alternative pour la France

    La « métapolitique » désigne à la fois les grands fondements de la politique, un mode d’action politique au-delà des logiques partisanes et un terrain d’engagement, notamment en terme de conquête culturelle. Dans le contexte historique français, une profonde recherche prospective et métapolitique est nécessaire pour susciter une alternative à la faillite actuelle de la chose publique et répondre à la méfiance que lui témoignent les Français. Rien ne sert d'attendre un sauveur pour cela.

     

    Séquence 4 - Création du MétaLab, pour mener cette recherche prospective et métapolitique

    Ichtus porte, dans sa mission et par son histoire, le charisme de relier la pensée et l’action. Comment nourrir la pensée et l’action du mouvement social ? C’est pour contribuer à répondre à cette question que Guillaume de Prémare, désormais délégué général d'Ichtus, lance le MétaLab, laboratoire de recherche prospective et métapolitique, au service du mouvement social et en concertation avec ses acteurs. Les intuitions ne suffisent plus : proposer une alternative à la France suppose que chacun travaille dur.

     

    Louise Tudy http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html