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  • La bonne nouvelle du pétrole moins cher

    Freinée pourtant par une fiscalité dévorante, la baisse des prix de l'essence à la pompe est devenue spectaculaire : moins 30 % par rapport aux pics que l'on a connus, dans un contexte français où la Poste (+20 % en deux ans), la SNCF (+2,6 % au 1er janvier) le Monde (+10 %), etc. multiplie leurs hausses de tarifs, et alors que l'euro baisse, cela change sérieusement la donne.

    Pour certains il s'agit d'une catastrophe.

    C'était ainsi un appel désespéré en direction de l'Opep que lançait, le 28 décembre dernier, Youcef Yousfi, ministre algérien de l’Énergie et des mines. Le cartel du pétrole, considérait-il, « doit intervenir pour corriger les déséquilibres en procédant à une coupe de sa production afin de faire remonter les prix et de défendre les revenus de ses pays membres. »

    Une véritable panique s'est emparée depuis plusieurs mois, du fait au retour à un niveau plus raisonnable des cours du pétrole brut, des couches dirigeantes algériennes. Depuis l'indépendance, en effet, ce pays n'a pas su développer une économie hors hydrocarbures. Le parti qui, par un coup de force militaire permis par les accords d'Évian, s'est emparé en 1962 du pouvoir avec la complicité des communistes de Métropole et la bénédiction de De Gaulle a constamment misé sur la rente du pétrole. Il en paye les conséquences.

    En Europe au contraire, depuis 5 ans, nos économies achetaient au prix fort une énergie indispensable à nos industries. La baisse de l'essence à la pompe ne profite pas seulement aux automobilistes : elle nous soulage d'une sorte de prélèvement obligatoire monopoliste mondial devenu complètement abusif.

    Quand le ministre algérien demande à l’Organisation des pays exportateurs de pétrole, de réduire sa production pour enrayer la chute des cours, on connaît la réponse du cartel. Dirigé par l’Arabie Saoudite, celui-ci a catégoriquement exclu toute réduction de sa production. Les plafonds resteront tel quels « même si les prix du brut tombaient à 20 dollars le baril ».

    Les commentateurs algériens proches du pouvoir pensent que l’effondrement des prix du pétrole a été provoqué par « les Américains » dans le seul but mettre la Russie à genoux, et qu'il va se poursuivre. Ils pensent subir des dommages collatéraux. Et ils accusent l’Arabie Saoudite de vendre son pétrole à moins de 30 dollars le baril sur le marché américain. Considéré comme bradé aujourd'hui ce prix semblait naguère complètement spéculatif et extravaguant à la veille de la guerre d'Irak.

    D'ailleurs, Youcef Yousfi a, quant à lui, parfaitement conscience de prêcher dans le désert. Voilà un métier qui sied parfaitement aux maîtres du Sahara. Il déclare simplement qu'il « ne partage pas » la position des autres producteurs. Mais il n'a aucun moyen de leur imposer la sienne.

    Un autre gouvernement nuisible, celui de Caracas, encaisse les coups de la même manière. En 2014, le Venezuela est entré en récession. Cet effondrement a d'ailleurs précédé le revirement du marché des hydrocarbures. Le 30 décembre, la Banque centrale du Venezuela (BCV) donnait à cet égard des chiffres accablants. Économiste officieux José Guerra trouve, à la situation, d'autres explications que la forte chute des prix du pétrole. C'est le seul produit d’exportation du Venezuela, et sa rente a permis depuis 15 ans le succès électoral du "chavisme".
 Mais l'économiste de la Banque centrale vénézuélienne ose prétendre que la baisse de l'activité, et aussi et l’inflation vertigineuse que connaît le pays, au rythme de 67 % cette année, s'expliqueraient … par les manifestations de l’opposition entre février et mai. Elles ont en effet « empêché une distribution satisfaisante des biens de consommation courante à la population et la production normale des biens et des services ». Et, selon la BCV, cela a entraîné « une poussée inflationniste et un recul de l’activité économique ».

    Autrement dit c'est parce que le « socialisme bolivarien » se solde par un échec politique que le grand complot américain l'entraîne dans un injuste marasme économique. La réponse serait alors claire : encore plus de répression avec l'aide des services secrets communistes cubains.

    Car bientôt certains conspirationnistes redécouvriront que tous les maux de l'Amérique du sud, et partant ceux de l'Europe, viennent de l'Amérique du nord. Quand le pétrole coûtait 150 dollars le baril, ils clamaient que ce n'était pas en raison des facteurs de désordre multipliés dans le monde, ou des tensions sur des marchés tournés vers des perspectives de pénurie, c'était, bien sûr, la faute du thermomètre de toutes ces fièvres, la faute de Wall Street.

    Eh bien on découvre aujourd'hui que non seulement l'exploitation des schistes bitumeux a fait reculer de plusieurs décennies l'hypothèse d'une crise énergétique, car, au début de 2014 les États-Unis ont pu lever les restrictions sur les exportations de leur pétrole, et qu'ils ont commencé à exporter leur pétrole dans le monde.
 Désormais, les États-Unis devraient produire 12 millions par jour et pouvoir exporter environ un million de barils de pétrole par jour. À titre de comparaison un pays comme l'Iran produit environ un million et demi de barils par jour.

    
Les conséquences pourraient s'en révéler innombrables, y compris par rapport à un certain conformisme politiquement correct, en général formaté lui-même par des officines proches des dictatures pétrolières.

    JG Malliarakis

    http://www.insolent.fr/2015/01/la-bonne-nouvelle-du-petrole-moins-cher.html

  • Genre : la rééducation arrive par les jouets et le Sénat

    « Nous voulons être pairs et non complémentaires », explications… Voilà que les sénateurs, Chantal Jouanno (UDI) en tête, veulent réglementer le monde du jouet, et plus largement celui de la petite enfance, pour mieux rééduquer les enfants et leurs parents. Le rapport d’information du Sénat du 11 décembre 2014 illustre d’une part la motivation et la méthode et d’autre part la profondeur de l’attaque. En voici les points saillants.

    Comme à l’accoutumée seuls les féministes pro-gender sont auditionnés à l’exception de Jean-François Bouvet, neurobiologiste. A l’issue de son exposé, qui n’allait pas dans le sens du postulat de base, il lui est répondu par des affirmations dogmatiques. Voyez plutôt !

    Brigitte Grésy, membre du Haut Conseil à l’égalité entre les femmes et les hommes, répond clairement : »nous voulons être pairs et non complémentaires ». La lutte pour tendre à cet objectif sera « systémique » (je remplacerai volontiers par systématique…). La lutte des sexes a remplacé la lutte des classes…

    Ainsi l’approche est purement dogmatique, idéologique, écoutons Mme Bouchoux (sénatrice EELV, curieux ces écolos qui respectent la nature à l’exception de la nature humaine) lors de l’audition du 27/11/2014 : « Il me semble que les origines des différences entre hommes et femmes, qu’elles soient hormonales, génétiques, culturelles ou historiques, importent peu. Il nous plaît à penser qu’en France, en vertu des principes affirmés en 1789 puis en 1946 et dans le Préambule de la Constitution de 1958, l’important est l’enjeu républicain d’une société égalitaire ». Il faut rejoindre Eric Zemmour en ce que les textes philosophiques ici cités deviennent des leviers de droit pour appliquer une doctrine, avec pour bras armé des associations ou comités ayant pouvoir de vie ou de mort sur ce qu’il faut penser. [....]

    La suite sur Nouvelles de France

    http://www.actionfrancaise.net/craf/?Genre-la-reeducation-arrive-par

  • Pegida fait des émules en Europe

    La manifestation initiée par le mouvement Pegida contre l'islamisation de l'Allemagne qui a rassemblé hier à Dresde entre 18000 et 20000 personnes, commence à faire tache d'huile dans d'autres pays d'Europe : des pages de soutien sur Facebook en Suisse et en France, des manifestations de soutien au Danemark, et en Grande-Bretagne ou en Suède, l’immigration est au cœur du débat public.

    La résistance à Pegida s'organise, et hier à Berlin, 5000 personnes étaient réunies pour dénoncer "l'intolérance", tandisqu' à Cologne, l'évêque laissait éteintes les lumières de la cathédrale en signe de désapprobation.

    Intolérance à l'islamisation intensive contre intolérance aux "intolérants" : tout cela va très mal finir.

    Marie Bethanie

  • Lettre ouverte des Identitaires à Michel Houellebecq : “N’aie pas peur Michel, on est là !”

    Monsieur,

    Demain paraîtra votre livre “Soumission” dans lequel vous avez cru utile de nous citer, et même de faire de nous des acteurs de l’histoire, ou tout du moins de votre histoire.

    Qu’est-ce que votre livre ? Nous l’ignorons, à l’instar d’ailleurs des critiques littéraires qui, nous expliquant chacun tout ce qu’il est et tout ce qu’il n’est pas, s’annulent avec une invariabilité mathématique.

    Une chose nous apparaît cependant certaine : vous nous connaissez mal. La chose en soi a fort peu d’importance puisqu’elle est réciproque. De vous, nous ne savons au fond que ce que vous voulez bien montrer, au hasard d’une interview. Pour autant, vous conviendrez que se retrouver dans un ouvrage promis à des ventes zemmouriennes et être si mal servi dans sa description, son être et son objet, en chagrinerait de moins délicats que nous.

    Écrire, c’est, paraît-il, toujours parler de soi. C’est en tous les cas ce qu’écrivent les gens savants à qui nous empruntons cette réflexion. Aussi, peut-être, à travers nous, ne parlez-vous que de Michel Houellebecq. De ses névroses, de ses freins, de ses limites. Peut-être l’observateur du monde que vous êtes aurait aimé être un militant, c’est-à-dire un faiseur du monde… Là encore, nous l’ignorons.

    Mais ce que nous savons, en revanche, c’est que votre livre est une création du réel. Sans l’immigration massive, sans l’islamisation qui en est la conséquence, “Soumission” n’aurait pu voir le jour.

    C’est dans ce contexte – que vous nous pardonnerez de qualifier par anticipation d’historique – que votre livre restera peut-être. Non en ce qu’il annonce ou pas, mais en tant que prise de conscience d’un nombre toujours grandissant d’intellectuels, bien après la prise de conscience populaire, de l’invasion subie par l’Europe. C’est sans doute cette prise de conscience que vous décrivez quand, dans un intéressant entretien réalisé pour la revue littéraire américaine Paris Review, vous dîtes avoir été frappé « des énormes changements » constatés en France au retour de votre paisible exil irlandais. Oui la France a changé, à commencer par ses habitants. Ce changement, certains le nomment le Grand Remplacement. Votre livre se situe dans la continuité fictive de cette réalité bien effective.

     

    Dans ce même entretien, vous avez déclaré : « En fait, on ne sait pas bien de quoi on a peur, si c’est des identitaires ou des musulmans. » Sérieusement Michel, vous ne savez pas qui vous fait peur ? Ceux qui font de l’islam une arme politico-religieuse totalitaire, ceux qui méprisent toute notion de liberté individuelle, ceux qui aujourd’hui au nom du Califat rétabli décapitent, ou bien ceux qui face à l’islamisation se font des éveilleurs de peuple, ou pour le dire autrement, en reprenant un terme à la mode, des lanceurs d’alerte ?

    Vous, qui déclariez en 2001 : « Dès que l’islam naît, il se signale par sa volonté de soumettre le monde. Sa nature, c’est de soumettre. C’est une religion belliqueuse, intolérante, qui rend les gens malheureux », avez donc titré en toute connaissance de cause votre ouvrage “Soumission” – traduction du mot arabe… « islam ». Vous l’avez intitulé “Soumission”, et pas « Identité » par exemple, car votre livre se situe bien dans l’avenir fictif d’une France et d’une Europe aujourd’hui en cours d’islamisation. Et sans doute, que vous le reconnaissez ou non, est-ce bien cela qui vous fait peur. Vous n’êtes pas le seul d’ailleurs : en janvier 2013, dans un sondage IPSOS, 74% des Français interrogés considéraient que la pratique de l’islam n’était pas compatible avec les valeurs de la société française. Une opinion majoritaire parmi les Français donc, mais aussi chez tous les peuples européens, qu’elle s’exprime dans les urnes ou bien dans la rue, comme nous le voyons actuellement avec les très importantes manifestations anti-islamistes en Allemagne.

    Ainsi, cette Europe prête à s’abandonner, à s’offrir, à se soumettre, à l’islam que vous décrivez dans votre ouvrage n’est pas l’Europe réelle. Ni celle du passé, bien sûr, ni celle du présent, contrairement à l’apparence à laquelle vous vous en tenez.

    Dans votre entretien toujours, vous avez présenté votre livre comme « une accélération de l’Histoire [...] à mon avis vraisemblable ». Pourtant, l’histoire que vous racontez n’arrivera jamais.

    D’abord parce qu’une France dirigée par un président musulman et un mouvement islamiste serait peut-être une république mais de français elle n’aurait plus rien. Ensuite et surtout parce qu’il existe dans ce pays, comme ailleurs en Europe, des mouvements de résistance qui n’accepteront jamais, nous disons bien jamais, en aucune circonstance, de voir l’arrivée au pouvoir d’une religion-idéologie étrangère à l’Europe, étrangère à sa civilisation, étrangère à son histoire. Ces mouvements ne sont pas isolés. Ils sont la conscience active des peuples européens qui, dans leur immense majorité, débarrassés des électrodes médiatiques, ne veulent pas – et n’ont jamais voulu ! – de l’immigration et de l’islamisation.

    L’histoire est avare de leçons reproductibles. Mais il est rare que la conjonction d’une minorité agissante et d’une majorité populaire ne débouche pas sur des victoires historiques.

    De cela comme du reste, nous serions ravis de discuter avec vous, et sans doute ainsi de vous rassurer sur l’avenir de notre pays, dans les prochains jours.

    Le Bureau Politique du Bloc Identitaire

    http://fr.novopress.info/180621/lettre-ouverte-identitaires-michel-houellebecq-naie-pas-peur-michel-on/#more-180621

  • Succès pour Eric Zemmour au Cercle de Lorraine à Bruxelles

    C’était la grande affluence ce midi au Cercle de Lorraine à Bruxelles. Plus de 150 personnes issues du gratin du monde des affaires avaient fait le déplacement pour déjeuner avec Eric Zemmour.

    Ce cercle très « select » situé rue aux Laines, au centre de Bruxelles, près du Palais de Justice, était placé sous haute surveillance dès ce matin. Les médias s’y bousculaient lors de l’arrivée d’Eric Zemmour qui y a pris la parole pour un exposé d’une vingtaine de minutes suivi de quelques questions-réponses  avant de passer à table.

    L’adhésion au Cercle de Lorraine est réservée à des personnalités influentes de la Finance, de la politique, de la diplomatie et des médias.

    Parmi ses membres, on y trouve des hommes d’affaires de premier plan tels Albert Frère, Etienne Davignon, Georges Jacobs, Roland Vaxelaire, etc, mais aussi des hommes politiques aussi variés qu’Elio Di Rupo (ex-premier ministre socialiste de Belgique) ou… Bruno Gollnisch (eurodéputé FN).

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  • Vente d’Alstom : le dessous des cartes

    Pour Jean-Michel Quatrepoint (journaliste et économiste), la vente d’Alstom est un «scandale d’État». Le journaliste et économiste révèle que le gouvernement a délibérément confié à un groupe américain l’avenir de l’ensemble de notre filière nucléaire.*

    Vendredi 19 décembre, dans un complet silence médiatique, les actionnaires d’Alstom ont approuvé à la quasi-unanimité le passage sous pavillon américain du pôle énergie du fleuron industriel. 70% des activités d’Alstom sont donc vendues au conglomérat General Electric (GE). Que cela signifie-t-il concrètement?

    Le protocole d’accord approuvé par Emmanuel Macron en novembre et voté par l’assemblée générale d’Alstom, le 19 décembre, est proprement hallucinant! tant il fait la part belle à Général Electric et ne correspond pas à ce qui avait été négocié et présenté au printemps dernier.

    Lire la suite sur le site du Figaro…

    http://www.contre-info.com/

  • Répression politique : le SIEL somme le pouvoir socialiste de s’expliquer

    Communiqué de Karim OUCHIKH Président du SIEL :

    "Dans une lettre adressée ces derniers jours au ministère de l’Intérieur au sujet de certains incidents qui émaillèrent en 2013 le mouvement populaire de protestation contre la loi Taubira, le Défenseur des droits vient de condamner fermement les pratiques policières illégales dont furent victimes, sur les consignes explicites du gouvernement socialiste, les partisans de «La Manif pour tous ». Se fondant sur des investigations menées auprès des forces de l’ordre et des manifestants qui défilèrent paisiblement en famille, Jacques Toubon dénonce ainsi avec force l’existence d’innombrables gardes à vue injustifiées qui portent atteinte à la liberté d’aller et venir, mais aussi les modalités de fouille des sacs qui n’ont pas été conformes au droit, ou bien encore le caractère disproportionné de l’interdiction générale faite au public, présent lors du défilé du 14 juillet sur les Champs-Élysées, de porter un vêtement ou de détenir un fanion floqués du logo du mouvement « La Manif Pour Tous ».

    En rappelant à cette occasion que « la liberté d’expression est de rang constitutionnel et bénéficie à ce titre d’une protection accrue », Jacques Toubon souligne la gravité des manquements au respect des libertés publiques dont s’est rendu coupable Manuel Valls, ministre de l’Intérieur de l’époque. Après avoir tenté de minimiser un mouvement de protestation social puissant, qui ne cesse de s’amplifier depuis deux ans, le pouvoir socialiste s’est appliqué méthodiquement à le discréditer par l’usage invraisemblable de sa propagande idéologique, mais aussi le faire taire par l’emploi abusif de la force policière. Partageant l’indignation du Défenseur des droits, le SIEL somme le ministère de l’Intérieur de s’expliquer immédiatement sur ces atteintes liberticides inédites, lesquelles apparaissent désormais, aux yeux de bien des Français, comme étant constitutives d’une forme larvée de répression politique à l’égard des partisans de la famille traditionnelle."

    Michel Janva

  • Cécile Duflot : non au gouvernement mais oui aux places éligibles !

    Cécile Duflot est, décidément, une fille de son temps.

    Sacrés écolos ! Autrefois, la gauche de la gauche avait théorisé le soutien gouvernemental sans participation. Leurs lointains héritiers, eux, ont innové en inventant la participation gouvernementale sans soutien. Et aujourd’hui ? Le bidule semble avoir été customisé : pas de participation, encore moins de soutien ; mais des places éligibles ! Et tout de suite, SVP…

    À ce petit jeu, Jean-Vincent Placé, avec sa frime d’abbé de cour matois, est imbattable, parvenant à convaincre Élysée et Matignon qu’avec moins de 5 % des suffrages – et encore, c’est généreux –, les Verts sont en droit d’exiger pas loin de 20 % d’éventuels futurs élus. D’où âpres négociations d’arrière et de basse-cour. Il est un fait que le vote EELV pèse d’un poids certain dans les mégapoles – axe Paris-Lyon-Marseille ; voire Bordeaux. De l’or là, dans ces grandes villes à Vélib’, dont les habitant estiment qu’il suffit de faire pousser du piment sur son balcon pour faire figure de paysan. Mais du plomb ailleurs, dans cette France péri-urbaine et rurale. En ce sens, le sort du PS et des Verts demeure intimement lié : majoritaire en ces grandes agglomérations et minoritaire dans ce qui devrait être leur « cœur de cible », la France d’ailleurs, la France des champs ; celle d’en bas.

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  • Subversion castriste en Amérique latine

    Note : cet article a été diffusé le 29 décembre en espagnol par le site Periodismo sin fronteras. Rédigé par Ricardo Puentes Melo, il a été traduit en français par les soins d'Eduardo Mackenzie sous le titre : "Le G2 cubain et son travail de pénétration en Colombie".

    Le G2 est un service de renseignement cubain extrêmement dangereux. Ses membres sont des criminels sans scrupule très bien formés. On peut les identifier parce qu’ils vantent la révolution cubaine à tout va et attisent le feu en Colombie et ailleurs en prêchant la lutte de classe alors qu’ils vivent comme des rois.

    Il est possible que les articles de la presse sur les membres du G2 cubain en Colombie qui participent à des fêtes et à des cocktails en ville, ou qui font l’accolade avec le général Rubén Darío Alzate le jour de sa libération, après avoir été enlevé par les Farc, n’ont pas eu l’impact qu’ils devraient avoir, tout simplement parce que le public colombien n’est pas pleinement conscient de ce qu’est le ténébreux G2 cubain ni quel genre de choses ils sont capables de faire.

    Le G2 a été créé et formé par les assassins du KGB soviétique et par la Stasi de l’Allemagne de l’Est. Il s’agit d’une agence d’espionnage chargée d’infiltrer les pays démocratiques afin de fournir des renseignements pertinents pour répandre le communisme dans les pays qui leur permettent d’entrer, en utilisant toutes sortes de ruses subtiles et des crimes nécessaires. Rien ne les arrête.

    La Colombie est particulièrement importante pour le communisme cubain en raison de sa position géostratégique qui fait d’elle le passage vers l’Amérique du Sud, et une voie pour l’infiltration d’armes, de la drogue et de l’idéologie. Fait intéressant : depuis les années 1930 la Colombie a été assiégée par le communisme international. Malgré cela la Colombie est le seul pays de la région qui s’est fortement opposé à l’idéologie totalitaire marxiste. Et l’armée colombienne a été le facteur clé de cette résistance.

    En tant que maillon du ministère de l’Intérieur cubain, le G2 a été créé au début de la révolution cubaine afin de lutter de façon clandestine et de protéger les leaders du castrisme. À présent, en plus, le G2 protège le haut commandement de la révolution cubaine, combat et anéantit les ennemis internes de la révolution et est chargé d’attaquer et d’empêcher l’infiltration d’agents américains. 

    Les agents du G2 sont des assassins, des saboteurs et des experts patients en matière d’endoctrinement idéologique. Lorsqu’ils arrivent dans un pays qui leur ouvre ses portes, ils pénètrent tous les groupes et toutes les classes sociales qu’ils peuvent, ainsi que le milieu des artistes, des médecins, des étudiants, des syndicats, etc., afin de faire des adeptes et des militants pour la cause cubaine.

    En Colombie, il y a près de 7 000 agents du G2. Ils se présentent comme des médecins, des universitaires, des danseurs, des entraîneurs sportifs, des artistes, des militants des droits de l’homme, des écologistes, des experts en sécurité, des publicistes. Tous sont détenteurs de documents d’accréditation du gouvernement de Juan Manuel Santos et des gouvernements précédents. Peut-être que les présidents qui ont le plus permis l’entrée de ces agents cubains sont Belisario Betancur, César Gaviria Trujillo et Juan Manuel Santos. Le président Julio César Turbay les a pourchassé avec détermination.

    Des agents du G2 ont orienté et surveillé la monumentale fraude électorale qui a permis la réélection de Juan Manuel Santos en 2014.

    1501053Au cours des dernières années, le G2 a montré un intérêt particulier pour la formation politique de cadres de la gauche colombienne afin de reproduire le modèle marxiste cubain dans ce pays. Selon les informations disponibles, il est connu que les Cubains n’ont aucun scrupule à l’heure actuelle pour concevoir et préparer une sorte de soulèvement armé en Colombie pour affronter, dans chaque rue, dans chaque ville et dans chaque village, les Colombiens qui se mobilisent contre le projet de La Havane. Les ordres des frères Castro sont très clairs : arriver, par tous les moyens, à déstabiliser le pays : par le crime organisé, le chaos social, l’augmentation de la toxicomanie, la destruction de la famille, par les opérations pour endoctriner les étudiants de tous niveaux, par le financement de l’activité des agents colombiens au service de Cuba, par l’instigation de la haine de classe, et même par le noyautage des rangs de l’uribisme pour attaquer et démoraliser, par la conspiration et la trahison, les ennemis du communisme.

    Ils cherchent aussi à aggraver le climat d’insécurité et de peur en stimulant la pègre et le trafic de drogues. Une autre priorité du G2 est le noyautage du milieu des comédiens et des gens du théâtre, les milieux du sport, de la culture, de l’éducation et de la science, en utilisant comme levier le Projet Culturel Andrés Bello, déjà infesté des pro-Castro.

    La Fiscalía (Parquet général) n’est pas infiltré par le G2. Mais un certain nombre de ses magistrats sont payés, corrompus. Les tyrans de Cuba savent qu’il est beaucoup plus convenable de les corrompre que de les assassiner. Ils font cela avec un certain nombre de fonctionnaires en Colombie.

    L’ancien président colombien César Gaviria est celui qui a ouvert le plus la porte à des milliers de Cubains du G2. Il a fait cela pour dire merci à Fidel Castro qui avait sauvé la vie de son frère, Juan Carlos Gaviria. Celui-ci avait été kidnappé par un groupuscule, le Grupo Jega (Groupe Jorge Eliécer Gaitán), issu de l’organisation terroriste pro castriste M-19.

    Deux autres personnages sinistres, alias “Gobin” et alias “Lazarus”, ont recruté en Colombie, pour le compte du G2 cubain, pendant une longue période. Ce sont eux qui ont monté de toutes pièces l’histoire des prétendues écoutes téléphoniques illégales du DAS (Département Administratif de Sécurité) et ils ont réussi à démanteler le DAS. Egalement ils ont fait mettre en prison José Miguel Narvaez. Ils n’ont pas réussi à compromettre dans ce faux dossier l’ancien président Álvaro Uribe Vélez mais ils ont réussi à faire fuir de Colombie María del Pilar Hurtado, l’ancienne directrice du DAS.

    La réalité est que José Miguel Narvaez avait réussi à rassembler un dossier très complet avec des documents du DAS où figuraient la liste des agents Cubains, la liste des membres des FARC et de l’ELN et d’autres renseignements sur d’autres malfaiteurs agissant sous couvert d’être des membres de plusieurs partis politiques. Narvaez avait également établi la liste des entreprises contrôlées par les FARC et a produit un ensemble de documents concernant les finances “légales” des bandits qui agissent en tant qu’actionnaires d’entreprises ayant pignon sur rue de millionnaires encore dans la légalité.

    1501054Ainsi, les agents “Gobin” et “Lazarus” ont recruté Rafael García, l’ancien responsable du service informatique du DAS, pendant un voyage sur la côte atlantique où ces agents, en sachant que Garcia était homosexuel, ont réussi à l’amouracher. Lors d’une partie fine, ils l’ont convaincu de collaborer avec eux en faisant un faux témoignage sur l’affaire des écoutes du DAS. À présent, Rafael Garcia nargue la justice colombienne depuis le Venezuela où il a trouvé refuge.

    Il faut signaler aussi le cas de Tony Lopez, le terroriste vivant le plus important de Cuba. Les services de renseignement colombien savent qui il est, mais de façon inexplicable nul n’a osé de le capturer. Il est un individu particulièrement dangereux qui est arrivé par Barranquilla en 1998, en se présentant comme un entrepreneur. Il finance de nombreux espions cubains. 

     Pour leur part, trois membres du Congrès colombien, dont l’un d’eux est du Parti Conservateur, sont au courant de cela et aident à financer les Cubains envoyés par Castro. Plus ahurissant encore, le dispositif de protection policière pour des membres de l’opposition a été contrôlée par l ‘”agent Arturo”, un Colombien recruté par les Cubains qui reçoit de l’argent des FARC. Et pourquoi ne pas rappeler le cas d’alias “Santiago” (*).

     Dans le monde du théâtre il y a aussi des Cubains du G2 qui se font appeler “maîtres” et qui font un travail d’endoctrinement chez les acteurs de théâtre et de la télévision avec des histoires romantiques sur la lutte pour les pauvres. Ces artistes du G2 pleurent en parlant d’enfants mendiants des rues de Bogota, mais ils ne parlent jamais de la misère à Cuba causée par la politique de leur admiré Fidel. Ils racontent leurs batailles en Angola, ils déclarent leur amour du théâtre et de la liberté de pensée. Ils disent qu’ils ont alphabétisé des vieillards et des orphelins et affirment qu’ils ont passé des centaines d’heures au service de la société. Mais ils gardent bien le secret qu’ils sont des agents de Fidel Castro avec la mission spécifique de promouvoir la haine des classes et de déclencher la violence chez les Colombiens.

    Ces gens-là sont extrêmement dangereux. Ce sont des criminels bien entraînés et sans scrupule. On peut les identifier parce qu’ils vantent la révolution cubaine à tout va et attisent le feu en Colombie et ailleurs en prêchant la lutte de classe alors qu’ils vivent comme des rois et passent la majeure partie de leur temps à dans des cocktails avec des personnalités, comme des acteurs et des réalisateurs, qui admirent leur activité.

    1501055Le magazine numérique Confidencial Colombia, en collaboration avec l’ambassade de Suisse en Colombie, ont eu un jour comme invité d’honneur un criminel actif du G2, Juan Roberto Osorio Loforte, alias “Ramon”, et personne n’a rien dit. Même Camilo Gómez, ancien commissaire de la paix du gouvernement du président Andrés Pastrana, et colistier de Marta Lucía Ramírez, la candidate du Parti Conservateur à l’élection présidentielle, a posé fièrement à côté de Osorio Loforte pour une photographie.

    Et sans oublier le général Rubén Darío Alzate qui avait été enlevé par les Farc et qui a donné l’accolade à Rodolfo Benítez Verson, un autre membre du G2 cubain, le jour de sa libération. Le G2 n’est pas, loin s’en faut, une pittoresque histoire d’espions.

    C’est la triste réalité de ce que nous vivons en Colombie.

    Ricardo Puentes Melo, Bogota

    Note : (*) Voir : http://www.periodismosinfronteras.org/los-santos-y-su-militancia-castrocomunista.html

    http://www.insolent.fr/