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  • État Islamique : L’apocalypse au nom d’Allah – 5e partie

    IV Le Combat

    La pureté idéologique de l’État islamique offre au moins un avantage : elle nous permet de prévoir certaines de ses actions. Ben Laden était difficilement prévisible. Il avait achevé son dernier entretien télévisé sur CNN de manière mystérieuse. A la question de Peter Arnet concernant ses futurs plans, il avait répondu: “vous le verrez et vous en entendrez parler dans les médias, si Dieu le veut”. L’État islamique claironne au contraire ouvertement ses plans – pas tous, mais suffisamment pour qu’en l’écoutant avec attention nous puissions déduire comment il compte s’étendre et gouverner.

    Par Graeme Wood - Traduction libre réalisée par Fortune.

    A Londres, Choudary et ses étudiants ont décrit dans le détail la manière dont l’EI devait désormais mener sa politique étrangère en tant que califat. Il a déjà repris ce que la loi islamique désigne comme le “djihad offensif”, à savoir l’expansion par la force dans les pays dirigés par les non-musulmans.
     

    Choudary explique : “Jusqu’à maintenant nous ne faisions que nous défendre. Sans califat, le djihad offensif reste un simple concept. Mais la guerre d’expansion est un devoir essentiel du calife.”

    Difficile pour Choudary de faire passer les lois de la guerre, appliquées par l’EI, comme clémentes plutôt que brutales. Il m’affirme que l’État est obligé de terroriser ses ennemis – c’est un commandement sacré que de les effrayer à grands renforts de décapitations, crucifixions, mises en esclavage des femmes et des enfants, parce que toutes ces actions précipitent la victoire et évitent l’enlisement.

    Abu Baraa, le collègue de Choudary, explique que la loi islamique n’autorise que des accords de paix éphémères, ne dépassant pas 10 ans. De la même manière, comme l’a établi le Prophète et comme le rappellent les vidéos de propagande de l’EI, reconnaître des frontières constitue un anathème.

    Si le calife consent à une paix à long terme ou reconnaît le caractère permanent d’une frontière, il sera dans l’erreur. Les traités de paix temporaires sont renouvelables, mais ils ne peuvent s’appliquer à tous les ennemis en même temps: le calife doit lancer le djihad au moins une fois par an. Il ne peut pas demeurer inactif car il se trouverait en état de pêché.

    L’État islamique peut être comparé aux Khmers Rouges qui ont décimé environ le tiers de la population cambodgienne. Mais les Khmers Rouges occupaient le siège du Cambodge à l’ONU.

    “Ce n’est pas permis” explique Abu Baraa. “Envoyer un ambassadeur aux Nations-Unies, c’est reconnaître une autre autorité que celle de Dieu. Ce serait du polythéisme (shirk) et Baghdadi devrait être remplacé pour cause d’hérésie. De la même manière, hâter l’avènement du califat par des moyens démocratiques, en votant par exemple pour un candidat qui lui serait favorable relèverait de l’idolâtrie”.

    On n’insistera jamais assez sur la manière dont le radicalisme paralyse l’État islamique. Les relations internationales actuelles, issues du traité de Westphalie de 1648, reposent sur la volonté de chaque État de reconnaître les frontières, même à contre-cœur. Pour l’État islamique, une telle reconnaissance constitue un suicide idéologique.

    D’autres groupes islamistes, comme les Frères Musulmans ou le Hamas, ont cédé aux facilités de la démocratie et à la perspective de rejoindre le concert des nations et un siège à l’ONU. Négociations et arrangements ont parfois également fonctionné pour les Talibans.

    Les autorités talibanes d’Afghanistan avaient en leur temps procédé à un échange d’ambassadeurs avec l’Arabie Saoudite, le Pakistan et les Émirats Arabes Unis, ce qui les a discrédités aux yeux de l’État islamique, pour qui ces pratiques ne constituent pas des options mais des actes d’apostasie.

    Les USA et leurs alliés ont réagi tardivement et de manière confuse. Les ambitions du groupe et la brutalité de ses stratégies apparaissaient pourtant clairement dans ses déclarations et sur les médias sociaux bien avant 2011, alors qu’il n’était encore qu’un groupe terroriste parmi d’autres en Syrie et en Irak et n’avait encore perpétré aucune atrocité à grande échelle.

    Le porte parole Adnani affirmait à ses “followers” que le groupe ambitionnait de “rétablir le califat islamique”, et d’évoquer l’apocalypse : “Il ne reste plus que quelques jours à présent.” Baghdadi s’était déjà auto-proclamé “commandeur de la foi”en 2011, un titre habituellement réservé aux califes. En avril 2013, Adnani déclarait le mouvement “prêt à redessiner le monde selon les principes du califat révélé par le Prophète”.

    Au mois d’août suivant, il ajoutait : “Notre objectif est d’ériger un État islamique qui ne reconnaît aucune frontière, conformément à la parole du Prophète”. Et c’est ainsi que le groupe s’est emparé de Raqqa, la capitale d’une province syrienne de près de 500.000 habitants, et attira un nombre considérable de combattants étrangers qui avaient entendu ses messages.

    En cernant plus tôt la nature des intentions de l’État islamique et en réalisant que le vide laissé laissé en Syrie et en Irak lui permettrait de les mettre à exécution, nous aurions pu a minimaencourager l’Irak à renforcer sa frontière avec la Syrie et à négocier préalablement avec les sunnites. Cela aurait pu éviter les effets fulgurant de la propagande générés par la déclaration du califat juste après la conquête de la troisième plus grande ville d’Irak.

    Moins d’un an auparavant, Obama déclarait cependant au New Yorker qu’il considérait l’EIIL comme le plus faible des partenaires d’al-Qaeda. “Si une équipe junior enfile le maillot des Lakers, ça n’en fait pas des Kobe Bryant pour autant” avait dit le président.

    Notre échec à apprécier l’écueil entre l’État islamique et al-Qaeda ainsi que les différences essentielles entre les deux, a conduit à prendre de dangereuses décisions. L’une des dernières en date, pour prendre un exemple, est le feu vert du gouvernement américain en faveur d’un plan désespéré pour sauver la vie de Peter Kassig.

    L’interaction de certaines personnalités historiques de l’État islamique et d’al-Qaeda semblait nécessaire pour en faciliter le bon déroulement. Au final, le plan aurait difficilement pu apparaître plus improvisé.

    Cela a provoqué l’enrôlement d’Abu Muhammad al Maqdisi, le mentor de Zarqawi et figure historique d’al-Qaeda pour approcher Turki al Binali, chef de file des idéologues de l’État islamique et ancien étudiant de Maqdidi, en dépit de leur brouille suite aux critiques de ce dernier à l’encontre de l’EI.

    Maqdisi a d’ores et déjà appelé à la clémence pour le chauffeur de taxi britanique Alan Henning, entré en Syrie pour fournir de l’aide humanitaire aux enfants syriens. Au mois de décembre, The Guardian rapportait que le gouvernement américain avait sollicité Maqdisi par le truchement d’un intermédiaire pour qu’il intercède en faveur de Kassig.

    Sur Twitter les fans de l’EI se moquent sans détour de Maqdisi et al-Qaeda est méprisé pour son refus de reconnaître le califat. Cole Bunzel, un universitaire qui étudie l’idéologie de l’État islamique et qui a lu l’opinion de Maqdisi sur la situation de Henning, pense que son intervention aurait précipité sa mort et celle d’autres captifs. “Si j’étais retenu prisonnier par l’État islamique et que Maqdisi proclame qu’il ne faut pas me tuer, alors je serais cuit”.

    L’exécution de Kassig fut une tragédie, mais le succès du plan eut été pire encore. Une réconciliation entre Maqdisi et Binali aurait consisté à combler le fossé qui existe entre les deux plus importantes organisation djihadistes. Il est possible que le gouvernement ait voulu le sortir de prison à des fins de renseignement ou pour l’éliminer. (Plusieurs tentatives pour obtenir des commentaires de la part du FBI sont restées vaines).

    Quoiqu’il en soit, l’idée des Américains de jouer les entremetteurs entre deux organisations terroristes majeures et antagonistes démontre d’étonnantes et piètres qualités de jugement.

    Passée l’apathie initiale, nous combattons désormais l’État islamique à travers des frappes aériennes régulières et des actions au sol dont les kurdes et les irakiens sont les intermédiaires. Si ces stratégies ne sont pas parvenues à chasser l’EI de ses principaux bastions, elles l’ont toutefois empêché d’attaquer directement Baghdad et Erbil et d’y massacrer les Kurdes et les Chiites.

    Certains observateurs demandent un renforcement des moyens d’action, notamment les défenseurs du droit d’ingérence (Max Boot, Frederick Kagan), réclamant le déploiement de dizaines de milliers de soldats américains. Ces demandes ne devraient pas être écartées trop rapidement: une organisation génocidaire patentée se trouve à portée de canon de ses victimes potentielles et commet d’ores et déjà chaque jour des atrocités sur les territoires qu’elle contrôle.

    Un des moyens pour rompre le charme de l’EI sur ses adhérents serait de le surclasser militairement et d’occuper les territoires qui, en Irak et en Syrie, constituent le califat. Al-Qaeda ne peut pas être éradiqué, car il peut survivre dans la clandestinité, tel un cafard. L’État islamique, lui, ne le peut pas. S’il perd le contrôle des territoires conquis en Irak et en Syrie, il ne sera plus un califat.

    Fondé sur le principe de l’autorité territoriale, ce dernier ne peut pas être un mouvement clandestin: retirez-lui ses territoires et tous les serments d’allégeance deviendront caduques. Bien sûr ses anciens affidés peuvent, en tant que “travailleurs indépendants”, continuer à lancer des attaques contre l’Occident et décapiter leurs ennemis.

    Mais la plus-value du califat en matière de propagande aura vécue, et avec elle le supposé devoir religieux d’y émigrer et d’y servir. Si les États-Unis devaient débarquer, l’obsession de l’État islamique concernant la bataille de Dabiq laisse penser qu’il pourrait y envoyer d’importantes forces pour engager une bataille conventionnelle. S’il y massait toutes ses forces, il y serait vaincu et ne s’en remettrait pas.

    Cependant les risques d’une escalade sont énormes. Le premier partisan d’une invasion américaine étant l’État islamique lui-même. La vidéo dans laquelle un bourreau masqué s’adressait nommément au président Obama était clairement destinée à provoquer l’engagement des Américains dans le combat.

    Une invasion américaine consacrerait dans le monde entier une large victoire de la propagande djihadiste, peu importe qu’ils aient prêté allégeance au calife ou pas, ils sont tous persuadés que les Américains veulent mener une croisade et tuer les musulmans. Une nouvelle invasion ainsi qu’une occupation viendraient confirmer cette suspicion et intensifier le recrutement.

    La réticence à intervenir se nourrit de l’incompétence dont nous avons fait preuve en tant qu’occupant. Après tout, l’avènement de l’EIIL est surtout la conséquence de l’espace que nous avons laissé à Zarqawi et à ses successeurs lors de notre précédente occupation. Quelles seraient les conséquences d’un autre travail bâclé ?

    Compte-tenu de ce que nous savons de l’État islamique, le saigner lentement au moyen de frappes aériennes et de frappes au sol kurdes et irakiennes, apparait comme la moins mauvaise des options militaires. Pas plus les Kurdes que les Chiites ne pourront contrôler le cœur des terres sunnites d’Irak et de Syrie où ils sont honnis et où ils n’ont aucune envie de tenter l’aventure.

    Mais ils peuvent stopper l’État islamique dans son expansion. Mois après mois, à mesure qu’il échoue à s’étendre, il ressemble de moins en moins à l’État conquérant du Prophète Mahomet et de plus en plus à un gouvernement du Moyen-Orient échouant à apporter la prospérité à son peuple.

    Le coût humanitaire de l’État islamique est élevé. Mais la menace qu’il fait peser sur les États-Unis est plus faible que celle suggérée par le fréquent amalgame avec al-Qaeda. Les attaques contre l’Occident lointain prônées par ce dernier ne trouvent guère d’écho auprès de la plupart des groupes djihadistes qui sont davantage concernés par des objectifs locaux ou régionaux.

    C’est précisément le cas de l’État islamique en raison de son idéologie. Il se voit cerné par des ennemis, mais tandis que ses dirigeants vitupèrent contre les États-Unis, l’application de la Charia au sein du califat ainsi que son extension aux territoires limitrophes demeurent essentielles.

    Bagdhadi n’a pas dit autre chose lorsqu’au mois de novembre, il a demandé à ses agents saoudiens de s’en prendre d’abord aux Chiites (rafida) … puis aux sunnites soutenant la monarchie des Saouds (al-Sulul)… et enfin aux croisés.

    Musa Cerantionio et Anjem Choudary sont capables de contempler des meurtres de masses puis de discuter des vertus du café vietnamien avec une égale et apparente délectation.

    Les combattants étrangers (ainsi que leurs femmes et leurs enfants) ont pris un aller simple pour le califat : ils veulent y vivre selon les règles de la véritable Charia et beaucoup souhaitent le martyre. Il faut rappeler que la doctrine impose aux croyants d’habiter dans le califat dès lors que cela leur est possible.

    L’une des vidéos les moins sanglantes de l’EI met en scène un groupe de djihadistes brûlant leurs passeports français, britanniques et australiens. Ce qui serait un peu farfelu pour des gens qui voudraient rentrer se faire exploser dans la file d’attente du Louvre ou prendre en otage un autre salon de thé à Sidney.

    Plusieurs “loups solitaires” partisans de l’État islamique s’en sont pris à des cibles occidentales et d’autres attaques se produiront encore. Mais la plupart étaient le fait d’amateurs frustrés, dans l’impossibilité d’émigrer vers le califat à cause de la confiscation de leur passeport ou pour d’autres raisons.

    Même si l’État islamique se réjouit de ces attaques – et en fait état dans sa propagande – il n’en a pour l’instant planifié ou financé aucune. (L’attaque de Paris contre Charlie Hebdo était principalement une opération d’al-Quaeda).

    Au cours de sa visite à Mossoul au mois de décembre, Jürgen Todenhöfer demanda à un djihadiste allemand si certains de ses camarades étaient rentrés en Europe pour y conduire des attaques. Mais ce dernier semblait les considérer comme des décrocheurs plutôt que comme des soldats. “En fait, ceux qui ont quitté l’État islamique pour rentrer chez eux devraient s’en repentir. J’espère qu’ils pratiquent leur religion”.

    Correctement contenu, l’État islamique sera la cause de sa propre perte. Il n’a pas d’allié et son idéologie garantie qu’il en sera toujours ainsi. Le terrain qu’il contrôle, bien qu’étendu, est majoritairement pauvre et inhabité. Alors qu’il stagne ou qu’il rétrécit lentement, sa posture d’agent de l’apocalypse et de porte-parole de la volonté divine s’affaiblit et moins de croyants vont le rejoindre.

    À mesure que sortent les rapports sur la misère qui règne en son sein, les mouvements islamistes radicaux partout ailleurs vont être discrédités : Personne n’avait encore tenté d’appliquer aussi strictement la Charia par la violence. Voilà à quoi cela ressemble.

    Mais même dans ce cas, la mort de l’État islamique ne sera hélas pas immédiate, et la situation peut encore se dégrader. Si l’État islamique obtenait l’allégeance d’al-Qaeda, réalisant d’un seul coup l’unité de leurs bases respectives, il pourrait devenir un ennemi plus redoutable qu’auparavant.

    Le fossé entre l’État islamique et al-Queda s’est élargi au cours des derniers mois. En décembre, la revue Dabiq consacrait un long article aux défections d’al-Quaeda, décrivant ce dernier comme un groupe impuissant et corrompu dirigé par un Zawahiri incapable et distant. Mais il convient d’être vigilant quant à un tel rapprochement.

    En dehors de ce scénario catastrophe ou d’une menace d’assaut imminente sur Erbil, une intervention d’envergure au sol ne ferait sans doute qu’empirer la situation.

    http://fortune.fdesouche.com/378643-etat-islamique-lapocalypse-au-nom-dallah-5e-partie

  • 40 Days for Life : plus de 400 bébés sauvés de l'avortement

    De Daniel Hamiche :

    "La campagne de Carême des 40 Days for Life, commencée le mercredi des Cendres 18 février, vient de s’achever hier, dimanche des Rameaux 29 mars. La coordination des 40 Days for Life nous annonce aujourd’hui même, lundi 30 mars, que pendant ces quarante jours au moins 402 enfants à naître ont été sauvés de l’avortement. Et ce nombre devrait croître dans les jours à venir au fur et à mesure que les informations remonteront à la coordination. Cela montre, encore une fois, que la prière a de magnifiques effets."

    Michel Janva

  • « Dissidence populaire » vs « plafond de verre »

    Elections départementales acte III : le Front National présentera jeudi des candidats à la présidence des 14 départements où il a fait élire 62 conseillers. Il s’agit bien sûr de mettre l’UMP au pied du mur, de débusquer son double langage, de faire apparaître sa connivence de fait avec le PS, notamment dans l’Aisne, le Gard,  le Var, le Vaucluse aux majorités incertaines et où le FN peut peser de manière notable. « S’ils veulent obtenir notre soutien, ils devront s’engager à mettre en œuvre les quatre ou cinq points qui apparaissent essentiels dans la direction politique du département. Et s’ils ne  le font pas, ils dirigeront tout seuls ». Soit  les élus UMP-UDI acceptent de signer notre charte – engagements sur la baisse des impôts, la sécurité, le chômage, refus de financer l’immigration et  d’encourager le communautarisme…- « soit ils nous envoient paître mais ils devront assumer de cogérer le département avec la gauche » a expliqué Marine Le Pen.

     Au lendemain d’une élection très difficile pour un FN encore en manque d’ancrages locaux, aux candidats souvent novices qui ont été confrontés au poids de notables, des clientélismes, au front ripoublicain et à un mode de scrutin défavorable, le FN, rappelons-le,  est arrivé en tête dans 43 départements au premier tour, avec 25,2% des voix et obtient au second tour 22,36% des suffrages, de 35% à 40% dans les cantons où il était encore en  lice. A titre d’exemple, dans l’Aisne, le FN a progressé de 5000 voix entre le premier et le second tour.

     Ce sont bien évidemment les magouilles et le refus de la proportionnelle qui empêchent les Français de bénéficier aujourd’hui de conseils départementaux réellement représentatifs.

     Ainsi, l’UDI qui ne pèse pas grand-chose,  du fait de son alliance ventouse avec l’attelage UMP-MoDem-divers droite assimilés (au total 6 942 575 voix ), revendique désormais 450 à 500 conseillers départementaux (contre 187 conseillers cantonaux sortants) et dirigera en toute hypothèse, selon  son président Jean-Christophe Lagarde, treize exécutifs départementaux.

     Le PS lui engrange 886 élus alors même que son alliance avec les candidats étiquetés Union de la gauche  lui a permis de récolter seulement 500 000 voix de plus que le FN (4 607 021 contre 4 108 404 au FN ). Les binômes Front de Gauche et  PC (moins de 400 000 voix à eux deux),  réussissent à conserver 165 élus…dont 120 élus pour le seul PC (contre 232 aux cantonales de 2011),  ce qui reste le double du nombre de sièges obtenu par le FN !

     25%  des voix au premier tour pour le FN, 22% au second, présent  dans 1 109 seconds tours et  réalisant entre 45 et 50 % dans 99 d’entre eux. Résultat…62 conseillers départementaux FN-RBM sur 4 108, soit 1,5 % du total ! Exemples emblématiques, nous en citions hier : 38% pour le FN  dans le Nord, 0 élu ;  40% dans les Pyrénées-Orientales, 0 élu ; 34,5% des suffrages pour le FN ce dimanche également dans l’Aude, 0 élu ; 39% en Moselle, 0 élu, tandis que dans ce même département aucun parti ne dépasse les 19% et que le PS avec un score deux fois inférieur (16 ;81%) décroche 14 sièges…

    Bref, ces élections apporteraient la preuve de la permanence du « plafond de verre » bloquant l’ascension d’un FN qui «  n’est pas encore une machine de second tour » explique Gaël Brustier, chercheur au Cevipol (Bruxelles), cité par Le Monde. Une partie de l’électorat de droite a été sensible aux consignes  de front républicain, «  pour l’avenir, c’est une donnée qui me semble être très compliquée pour le FN, car il essayait de démontrer avec ce scrutin qu’il pouvait jouer de manière autonome », affirme Martial Foucault, directeur du Cevipof.

     Le Politologue Pascal Perrineau dans Le Point, ou encore le journaliste de gauche spécialiste  es FN,  Renaud Dély,   tirent  eux comme conclusion de ce second tour que le FN a subi un échec, le  « marinisme »  un revers. Un Front National qui ne parviendrait pas à ébranler franchement le (très artificiel) clivage droite-gauche qui le marginalise, la force inaltérable du duopole UMP-PS. Une opposition nationale sans « parti ami » sans « réserve de voix »,  et donc condamnée à échouer aux portes du pouvoir, incapable  d’emporter un exécutif départemental  pour  y faire la preuve de ses capacité de gestion.

     Certes dans les villes FN,  cette capacité de gestion, plébiscitée dans un récent sondage par les  habitants des communes concernées, s’est traduite par les très bons  résultats réalisés aux  départementales, ce  qui prouve en  effet l’importance de l’ancrage local  pour relayer, faire progresser, légitimer les idées nationales.

    A défaut de toujours remporter le canton, le FN a fait ainsi des scores remarquables, dans une configuration très compliquée, à Mantes-la-Jolie (Yvelines),  au sein du secteur 7 de Marseille (Bouches-du-Rhône) ; il est même sorti en tête chez les électeurs de la ville d’Hayange (Moselle), de Cogolin (Var), du Luc (Var), et a été victorieux dans les deux cantons d’Hénin-Beaumont (Pas-de-Calais) , les trois de Béziers (Hérault), mais aussi à Beaucaire (Gard) , à Villers-Cotterêts (Aisne)  et dés le premier tour au  Pontet (Vaucluse)  et à  Fréjus (Var)  .

     Pour autant, il ne faut pas se voiler la face.  Cette question de la capacité du FN à fédérer, entraîner, dans une configuration de scrutin majoritaire à deux tours, est bien évidemment centrale, essentielle. Elle sera au coeur de nos réflexions, de la stratégie qui sera mise en place  pour porter  notre candidate, nos idées au pouvoir dans le cadre  de la reine des batailles, la présidentielle de 2017.

     Quoi qu’en disent les médias et les pontes de l’UMPS  qui ont perçu ces deux derniers dimanche le vent du boulet, ce Système qui défend si mal la France mais qui défend férocement ses intérêts est ébranlé, élection après élection. Un hydre UMPS à deux têtes,  désavoué, rejeté  du  fait de ses échecs, de ses mensonges, de ses orientations mondialistes, par une majorité de Français.

     Bruno Gollnisch l’a souvent dit, une des clés  de la victoire pour l’opposition patriotique (ce n’est pas la seule) réside dans sa capacité à faire sortir de leur léthargie, ces 45% à 55%  Français abstentionnistes par dégout, résignation et/ou par ce qu’ils croient qu’ils font ainsi un bras d’honneur au Système…  alors que leur grève du vote en assure le maintien.

    D’ici là, d’autres coups de boutoir peuvent être portés à ce Système par le peuple Français, notamment à l’occasion des élections régionales de décembre 2015, à la proportionnelle, qui seront beaucoup plus favorables au FN . « Les régionales devraient amplifier le résultat frontiste (des départementales, NDLR) », a ainsi relevé Jean-Yves Camus, de l’Observatoire des radicalités politiques (ORAP) à la Fondation Jean Jaurès. «Les départementales sont le scrutin le plus défavorable au FN depuis que ce parti existe, en raison de la nécessité d’une sorte de notabilité locale, et du mode de scrutin», rappelle-t-il.

    Une nouvelle étape dont  doit  se saisir le  peuple Français s’il souhaite réellement se  défendre pour  recouvrer sa prospérité, conserver  ses libertés, son identité  et sa souveraineté. Comme le notait Michel Geoffroy la semaine dernière sur le site Polemia, la caste, le Système, ce qu’il appelle  « l’oligarchie », «n’a qu’un ennemi ». « Non pas l’islamisme, ni le terrorisme, ni le chômage, ni l’insécurité, ni le réchauffement climatique, ni même le terrible Poutine. Non, l’ennemi principal, le vrai, c’est le peuple français qui décide de s’écarter de plus en plus de la voie choisie pour lui par l’oligarchie».

     « Au plan politique, ce mouvement de coupure grandissante entre la France d’en bas et la France oligarchique se traduit dans la progression du vote pour le Front National.Au plan culturel il se traduit dans la contestation croissante, par les intellectuels, des postulats sur lesquels repose le Système et dans la dénonciation du politiquement correct ».

     « Les médias, toujours simplistes, nous vantent à longueur d’antenne la réussite de la stratégie de dédiabolisation de Marine Le Pen. Mais cela vise à nous faire croire que la progression du Front National se réduirait à une question de communication ou de casting. Encore un bobard politicien ! ».

     « Car cette progression révèle avant tout un phénomène de société : l’entrée en dissidence du peuple français : une dissidence pour le moment électorale parce que les Français restent un peuple politique et policé. Mais si ce message politique ne devait pas être entendu, cette dissidence populaire pourrait, elle, finir par changer de nature.C’est la peur ? Non, messieurs les oligarques, c’est la révolution qui s’annonce ». Nous la prônons, nous, dans les urnes cette révolution patriotique, il n’est pas encore trop tard! 

    http://gollnisch.com/2015/03/31/dissidence-populaire-vs-plafond-de-verre/

  • [Communiqué] Un système à bout de souffle

    Au-delà des résultats politiciens, qui symbolisent un pays dépecé et livré aux partis ("le PS perd le Nord", "la droite gagne Belfort", etc.), les élections départementales 2015 sont surtout l’échec des institutions. Un Français sur deux n’est pas allé voter, malgré le paritarisme soudain et forcé qui était censé entraîner le vote des femmes. Des territoires entiers ont à peine voté. Les jeunes n’ont pas voté.

    Certes, le système est résilient : sur la base de découpages partisans et de prérogatives inconnues, des assemblées à peine représentatives prendront des décisions au nom de Français qui ne se reconnaissent plus dans leurs élus et au nom d’une république qui ne sait même pas se définir, se contredit et s’aveugle.

    Voilà bien le seul et véritable signal envoyé ce soir : celui d’un désaveu des institutions. Les politiciens n’inspirent plus confiance, les partis non plus, ni le bipartisme ni la démocratie comme le rappelait naguère encore le Baromètre de la confiance politique. Le système, ses “valeurs” floues et ses mécanismes rouillés sont à bout de souffle. Les Français attendent qu’on les écoute, pas qu’on fasse semblant de prendre leur rejet massif pour une volonté de continuer la mascarade. Ils attendent qu’un homme fort puisse réellement gouverner en n’étant pas prisonnier du jeu des partis, du parlement et des élections. Ils attendent sans le savoir et sans le dire un roi, qu’ils pressentent et n’osent espérer.

    Action française

    http://www.actionfrancaise.net/craf/?Communique-Un-systeme-a-bout-de

  • Rassemblement de la gauche: le "chemin de croix" de Manuel Valls

    Manuel Valls, qui entame sa deuxième année à Matignon, n'aura guère le temps de célébrer cet anniversaire, occupé mardi à rassembler la gauche, après la défaite aux départementales : un "chemin de croix" pour une "mission difficile" voir "impossible", pour la presse.

    "Manuel Valls ne fera pas aujourd?hui le voyage d'Allemagne. Il a dû admettre que la situation était suffisamment grave pour qu'il tente de serrer les boulons lors de la réunion des députés socialistes", note Patrick Apel-Muller, dans L'Humanité.

    Il "préfère cajoler les députés PS ce matin", persifle Henri Vernet, du Parisien/Aujourd'hui en Feance.

    Manuel Valls ne participera pas au Conseil des ministres franco-allemand mardi à Berlin et a reporté son déplacement à la Banque centrale européenne à Francfort, afin de s'adresser aux députés socialistes à Paris, a indiqué lundi son entourage.

    Un fait relevé par pratiquement tous les éditorialistes. "C?est dire l'urgence de la situation", souligne Raymond Couraud, pour L'Alsace avant d'ajouter : "Manuel Valls aura bien du mal à persuader les sceptiques du bien-fondé de ses réformes", car "le chef du gouvernement apparaît bien isolé" et "dans pareilles conditions, il lui sera extrêmement difficile d'imposer une politique", assure-t-il.

    "La mission de rassemblement dévolue à Manuel Valls paraît relever de l'impossible", selon Dominique Garraud, de la Charente Libre, à moins d'une "inflexion visible et mesurable du cap de réformes."

    "Avec son caractère sanguin et son positionnement à la droite du PS, Manuel Valls est le moins bien placé pour "rassembler la gauche"," prévient Hervé Fabre dans La Voix du Nord.

    Pour Hervé Chabaud, de L'Union, "avec une personnalité clivante comme celle du Premier ministre, l?exercice est un chemin de croix".

    "Nous allons assister à la énième révolte de la gauche du PS, qui demandera au mieux une "inflexion" de la politique de Manuel Valls, au pire son départ. Celui-ci, sûr de son fait, toisera ses adversaires", assure Paul-Henri du Limbert, dans Le Figaro.

    Dominique Greiner, pour Les Echos, croit savoir que "Manuel Valls devrait confirmer ses choix de politique économique en annonçant de nouvelles mesures en faveur de l?emploi et de l'investissement."

    "Obstination coupable, diront certains. Courage politique, diront d'autres, en observant la constance d'un Premier ministre, que ses déboires électoraux n'ébranlent pas", conclut l'éditorialiste.

    sourceAfp via yahoo :: lien

    http://www.voxnr.com/cc/politique/EukZZAkFFEAvUlwUOg.shtml

  • Entretien avec Robert Ménard : « La France est une république, mais elle est d’abord la France ! »

    Source Boulevard Voltaire – « La France est une république, mais elle est d’abord la France ! » 
    Les candidats que vous souteniez dans les trois cantons à Béziers ont largement gagné hier. Quel enseignement tirer de cette victoire ?

    D’abord, une confirmation de ce que nous ressentions sans pouvoir le mesurer : notre action municipale suscite une large adhésion. Partout, nous progressons par rapport à l’élection municipale alors que nous avions contre nous tous les partis, la communauté d’agglomération, certaines forces économiques. Leur discours commun se réduisait à peu de chose : si vous votez pour les candidats soutenus par Ménard et le FN, vous isolerez votre canton. Aujourd’hui, ce sont eux qui sont isolés. Le pire des isolements : ils sont coupés du peuple !

    Ensuite, un constat qui découle de ce qui précède : l’alliance de cette crédibilité municipale et d’un vote national, principalement incarné par le FN, est réellement la formule magique pour espérer l’emporter partout et à toutes les élections.

    Vous aviez pourtant subi, toute la semaine dernière, les leçons de la part des « républicains », y compris le Premier ministre : ça ne marche plus auprès des Biterrois ?

    Ça n’a jamais beaucoup marché… Cependant, ces leçons de républicanisme sont dangereuses. Elles font courir un grand danger à la République. À force de prétendre, par exemple, qu’être contre l’immigration, c’est être antirépublicain, la gauche va finir par détourner de la République des millions de personnes.

    Il ne faut pas accepter ce rapt de la République. Etre républicain n’est pas une religion révélée dont le prophète serait Jean Jaurès ou Manuel Valls. La France est une république, mais elle est d’abord la France. Il ne faut pas faire de la République une morale. Ce serait une faute.

    Au niveau national, le FN n’a finalement réussi à gagner aucun département : c’est une déception ?

    Oui, dans la mesure où une victoire aurait permis de briser une nouvelle digue, de dédramatiser la vie politique de ce pays, et donc de gagner du temps. Cependant, cette élection a une vertu : montrer le caractère obsolète de notre mode électoral. Quand un parti est le plus important d’un département, approche les 40 % mais que ce département est finalement géré par un autre parti qui représente moins de voix, est-ce vraiment… républicain ?

    Le modèle biterrois est-il exportable ailleurs en France ou à un autre niveau ?

    Je n’aurai pas l’outrecuidance d’imaginer qu’il existe un modèle ou une méthode dont nous détiendrions, seuls, le brevet. Il y a quelques règles, simples, à respecter : s’engager à fond, être sincère, dire la vérité aux citoyens, même quand il est plus simple de la taire. Nous aimons nos villes, mais nous ne sommes pas coupés du reste du pays. À quoi bon changer sa ville si la France s’écroule ? L’enracinement local est l’indispensable maillage territorial qui peut donner la victoire totale au camp patriote.

    http://fr.novopress.info/

  • En France, seuls les humoristes de gauche ont le droit de s'exprimer

    Esprit Charlie, es-tu là ?

    Quand l’humoriste Guy Bedos compare Marine Le Pen à Hitler (en 2013), le milieu bobo s'esclaffe.

    Quand Jean Roucas fait de même avec Hollande, il est viré.


    Michel Janva

  • État Islamique : L’apocalypse au nom d’Allah – 4e partie

    III. L’Apocalypse

    Tous les musulmans admettent que seul Dieu connaît l‘avenir. Mais ils admettent également qu’il nous a accordé un moyen de l’entrevoir grâce au Coran et aux paroles du Prophète. L’État islamique considère que l’origine divine de ces écritures et de ces récits tient une place centrale. En cela, il se distingue de presque tous les autres groupes djihadistes du moment. C’est dans cet aspect des choses qu‘il est le plus audacieux par rapport à ses prédécesseurs, en donnant à sa mission une nature très clairement religieuse.

    Par Graeme Wood

    Pour faire simple, al-Qaeda agit comme un mouvement politique clandestin aux visées planétaires et intemporelles – l’expulsion des non-musulmans de la péninsule arabique, l’abolition de l’État d’Israël, la fin du soutien aux dictatures dans les pays musulmans.
     

    L’État islamique possède également des objectifs globaux (incluant, partout où il s’est implanté le ramassage des ordures et le maintient de la distribution d’eau), mais la fin des temps constitue un leitmotiv de sa propagande. Ben Laden faisait rarement mention de l’apocalypse et lorsque c’était le cas, il avait l’air de penser qu’il serait mort depuis longtemps quand sonnerait enfin l’heure du jugement dernier.

     
    Will McCants, membre du Brookings Institution et auteur d’un ouvrage en cours sur la pensée apocalyptique de l’État islamique, affirme que “Ben Laden et Zawahiri appartiennent à l’élite des familles sunnites et regardent avec une certaine condescendance ce genre de spéculations populaires“.

    Durant les dernières années de l’occupation américaine en Irak, les pères fondateurs de l’État islamique au contraire voyaient partout des signes de la fin des temps. Ils attendaient avant un an la venue du Mahdi – une figure messianique destinée à conduire les musulmans à la victoire avant la fin du monde.

    Pour certains véritables croyants – ceux du genre passionnés de luttes épiques entre le Bien et Mal – les visions apocalyptiques de bains de sang répondent à un besoin psychologique profond. Parmi les partisans de l’État islamique, j’ai rencontré Musa Cerantonio, l’Australien, qui avait manifesté un profond intérêt au sujet de l’apocalypse et sur l’apparence des derniers jours de l’État islamique – et du monde.

    Une partie de ces prédictions lui sont propres, et n’ont pas encore valeur de doctrine. Mais d’autres parties proviennent des sources sunnites les plus courantes et imprègnent toute la propagande de l’État islamique. Notamment la croyance selon laquelle il n’ y aura que 12 califes légitimes et que Baghdadi est la huitième et que les armées de Rome se masseront dans le Nord-Est de la Syrie pour y rencontrer celles de l’Islam.

    L’ultime confrontation entre l’Islam et l’Antéchrist se déroulera à Jérusalem à la suite d’une nouvelle ère de conquête islamique.

    La ville syrienne de Dabiq, près d’Alep, revêt une importance énorme aux yeux de L’État islamique. Son magazine de propagande porte d’ailleurs son nom. La conquête (onéreuse) de cette ville pourtant située dans une plaine dépourvue d’intérêt stratégique a donné lieu à des célébrations hystériques.

    On raconte que c’est là, selon le Prophète, que les armées de Rome dresseront leur camp. Les armées de l’Islam les y rencontreront, et Dabiq sera pour Rome l’équivalent de Waterloo ou d’Antietam.

    Comme l’a twitté un partisan de l’EI, ”Dabiq est une plaine agricole, on imagine aisément que de grandes batailles puissent s’y dérouler”. La perspective de cet événement fait saliver les propagandistes de l’État islamique qui laissent constamment entendre que cela va arriver bientôt. Leur magazine cite Zarqawi : “l’étincelle a jailli ici, en Irak et son feu va continuer de croître… jusqu’à consumer les armées croisées à Dabiq.

    Une récente vidéos de propagande utilise des extraits de films hollywoodiens sur le thème médiéval – peut-être parce que nombre de ces prophéties prédisent que les armées seront à cheval et équipées d’armes anciennes.

    Maintenant qu’il contrôle Dabiq, l’État islamique attend l’arrivée d’une armée ennemie dont la défaite déclenchera le compte à rebours de l’apocalypse. Les médias occidentaux font fréquemment l’impasse sur Dabiq lorsqu’ils analysent les vidéos de l’EI, pour se focaliser sur les terribles images de décapitation.

    Nous sommes là, enterrant le premier croisé américain à Dabiq, attendant avec impatience l’arrivée du reste de vos armées” assène un bourreau masqué dans une vidéo réalisée en novembre et montrant la tête tranchée de Peter Kassig (Abdul Rahman), un aide humanitaire qui était retenu prisonnier depuis plus d’un an.

    Le mois suivant, en Irak, la rumeur selon laquelle des moudjahidines auraient aperçu des soldats américains pendant des combats, a provoqué sur les comptes Twitter de l’EI une véritable vague de messages où l’enthousiasme le disputait à l’excitation.

    Le récit prophétique qui prédit la bataille de Dabiq désigne Rome comme l’ennemi. Qui est “Rome”, maintenant que le Pape n’a plus d’armée, la question reste toujours sans réponse. Pour Cerantonio, il s’agit de l’Empire romain d’Orient dont l’ancienne capitale est aujourd’hui Istanbul.

    Nous devons penser à cette Rome comme à la république de Turquie – la même République qui mis fin au “califat ” il y a 90 ans. D’autres sources au sein de l’EI y voient plutôt l’ensemble des armées infidèles, au premier rang desquelles, celle des États-Unis.

    A l’issue de la bataille de Dabiq, Cerantonio affirme que le califat s’étendra et mettra à sac Istanbul. Certains pensent même qu’il couvrira toute la surface de la Terre, mais Cerantonio suggère plutôt que son étendue ne dépassera pas le Bosphore.

    Un anti-Messie, que la littérature apocalyptique musulmane nomme Dajjal viendra de la région de Khorasan dans l’Est de l’Iran et tuera un grand nombre de guerriers du califat, jusqu’à ce qu’il n’en demeure plus que 5.000, encerclés dans Jérusalem.

    Mais au moment où Dajjal s’apprêtera à les achever, Jésus – le second prophète le plus révéré en Islam – reviendra sur terre, transperçant Dajjal et conduisant les musulmans à la victoire.

    “Dieu seul sait” si les armées de l’EI sont celles de la prédiction, déclare Cerantonio. Mais il est confiant. “Le Prophète a dit qu’un signe de l’arrivée imminente de la fin des temps serait que les gens n’évoqueraient plus depuis longtemps cette fin des temps. Si vous allez aujourd’hui dans une mosquée, vous verrez que les prêcheurs restent silencieux sur ce thème”.

    Selon cette théorie, même les revers infligés à l’EI sont sans importance, Dieu a d’ores et déjà programmé la fin prochaine de son peuple. Pour l’État islamique, le meilleur et le pire sont à venir.

    http://fortune.fdesouche.com/378107-etat-islamique-lapocalypse-au-nom-dallah-4e-partie

  • Nicolas Sarkozy attaque Marine Le Pen sur son physique : ça vole haut !

    Le moins que l'on puisse dire est que le citoyen Sarkozy ne fait honneur ni aux Français ni à la France.

    Au lendemain de sa défaite électorale, en 2012, Nicolas Sarkozy l’avait dit : « Je m’apprête à redevenir un Français parmi les Français. »

    Çà reste entre nous, hein ? Deux ans de confidences de Nicolas Sarkozy, paru en novembre dernier, l’ex-président de la République, « plus vrai que nature, bouillonnant, impatient, truculent », selon l’éditeur, décrit Marine Le Pen comme étant une « masse, elle fait hommasse, épaisse », aux airs de « déménageur ».

    Le moins que l’on puisse dire est que le citoyen Sarkozy ne fait honneur ni aux Français ni à la France. Vulgaires, grossiers et parfaitement sexistes, ses propos sont des coups bas qui, lancés dans les cours de récréation, il y a quelques décennies, couvraient immédiatement leurs auteurs de honte. La honte ? L’Apollon Sarkozy ne connaît pas, puisqu’il vient de récidiver.

    Après les insultes générales, le président de l’UMP entre dans les détails. Et c’est entre les deux tours qu’il a lancé à propos de Marine Le Pen : « Cette voix éraillée… On dirait un soudard ! »

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