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  • Guerre en Syrie : les commandos féminins de Bachar al-Assad en première ligne

    Le conflit en Syrie, qui dure depuis plus de quatre ans, voit de nombreuses femmes en première ligne. Que ce soit dans les rangs des rebelles, des Kurdes - comme les unités de femmes peshmergas - ou dans les rangs de l'armée syrienne de Bachar al-Assad. Plongée dans le quotidien des commandos féminins de la garde républicaine. 
     
    Assises sur un plancher surélevé en tôle, un fusil de précision russe à la main, les deux meilleures tireuses embusquées de l'armée syrienne guettent leur «proie» dans le quartier de Jobar à Damas. 
     
    La sergente Rim, 20 ans, et la sergente chef Samar, 21 ans, appartiennent à la 1re brigade des commandos féminins de la garde républicaine du régime de Bachar al-Assad.
     
    Cette unité d'élite, rencontrée par les journalistes de l'AFP, est en charge du front le plus difficile, face à des rebelles déterminés dans le triangle Jobar-Zamalka-Aïn Tarma, trois zones de l'est de la capitale. 
     
    Devant elles, un trou d'où dépasse seulement leur arme, un fusil de précision SV-98. En face, des immeubles en ruines, des maisonnettes démembrées, des carcasses de voitures. Il semble qu'il n'y ait pas âme qui vive sur ce champ de bataille. Mais l'apparence est trompeuse : le sol est traversé de tunnels et la mort rôde derrière chaque bâtisse. 
     
    Leur commandant les présente comme les plus fines gâchettes de la brigade.«C'est vrai que nous avons beaucoup de patience, première qualité d'un tireur embusqué», affirme timidement Rim. 
     
    Derrière un visage rond, un sourire enfantin et des yeux légèrement maquillés se cache une redoutable guerrière. «J'atteins généralement trois ou quatre cibles par jour et honnêtement quand je rate un homme armé d'en face, il m'arrive d'en pleurer de rage», confie-telle. 
     
    «Pas une question de sexe» 
    Son record : 11 rebelles abattus en une journée. «Mon chef m'a remis une sorte de diplôme, comme à l'école», rit-elle. Sa coéquipière se targue d'un record de sept victimes. L'immeuble stratégique où elles opèrent se trouve à moins de 200 mètres de la première ligne de front. Il est entièrement tenu par des femmes militaires. 
     
    Derrière une autre façade, est postée Zeinab avec son B-10, un canon sans recul russe de 82 mm. Équipée d'un casque anti-bruit, elle vient de tirer dans un fracas épouvantable sur une maison située à 500 mètres et «l'objectif a été touché», explique-t-elle fièrement. Cette femme de 21 ans, cheveux long et regard clair, a choisi la carrière militaire après son baccalauréat. Ses amis et sa famille l'ont encouragée et après trois mois d'entraînement, elle a rejoint les commandos. 
     
    Pourquoi manier un canon aussi impressionnant ? La réponse est radicale : «Le tireur embusqué tue une personne à la fois, mais avec le B-10, quand j'ai tiré sur la maison, je suis sûre que tous les gens s'y trouvant sont morts».
    Le capitaine Ziad, en charge de l'immeuble, est satisfait de l'attitude au feu des femmes sous ses ordres. «Il n'y a pas de différence entre hommes et femmes. Certains ont le cœur solide et un courage chevillé au corps, d'autres pas. Ce n'est pas une question de sexe». 
     
    Des femmes combattantes, une décision de Bachar al-Assad 
    La brigade des commandos féminins, la seule unité de femmes combattantes, a été créé il y a près de deux ans et compte 800 soldates reparties sur tout le front est et sud-est de Damas, face aux bastions rebelles. Quand on demande à leur chef, le commandant Ali, si cette unité a été créé pour pallier aux pertes importantes subies par l'armée depuis le début de la révolte -- une ONG a décompté plus de 46.000 soldats tués en quatre ans - il nie catégoriquement. 
     
    «C'est une décision du président Bachar al-Assad qui veut promouvoir le rôle de la femme syrienne et montrer qu'elle est capable de réussir dans tous les domaines» assure-t-il. Une efficace propagande en quelque sorte. 
     
    Les troupes armées syriennes comptaient près de 200.000 hommes et plusieurs milliers de réservistes. Le recrutement des soldates s'est fait par le biais d'affiches. Ainsi, Angham, 21 ans, a vu une annonce dans un magasin à Hama (centre). Recrutée, elle a été formée cinq mois à l'Académie de la marine de guerre à Jbelé (nord-ouest) avant d'être transférée à Damas. 
     
    «Mes trois frères sont soldats et j'ai une sœur qui veut me rejoindre», déclare cette spécialiste de la Doushka, une mitrailleuse lourde. Selon le commandant Ali, les recrues ont signé un contrat de dix ans. 

    A l'extérieur du bâtiment, une jeune femme de 19 ans manœuvre un tank avec deux coéquipières, soulevant un épais nuage de poussière. «Nous sommes plusieurs femmes à avoir appris à conduire un tel engin. Il fait 43 tonnes», dit-elle.«C'était très difficile, mais nous avons réussi», s'enorgueillit la tankiste sous son casque. Un casque qui ne la distingue pas d'un autre soldat. 
     

  • Les résultats en direct

    Au soir du second tour des départementales, l'abstention s'élèverait à 51%.

    L'UMP gagnerait de 60 à 70 départements, le PS en récolterait de 25 à 30. Le FN n'en aurait aucun.

    La Corrèze bascule à l'UMP, comme le Nord. La gauche perd la moitié des départements qu'elle dirigeait.

    Dans le Vaucluse, le FN et la Ligue du Sud gagneraient 7 cantons. Il en faut 9 pour avoir la majorité. La Ligue du Sud emporte Bollène face au PS. 

    Le Front national n'aurait obtenu que quatre cantons dans l'Aisne.

    Selon une estimation du CSA, la droite serait majoritaire dans 66 à 70 départements. La gauche conserverait entre 27 et 31 départements. Le Front National obtiendrait entre 0 et 2 départements

    D'après une autre estimation Opinion-way, la droite remporterait 65 départements, la gauche en conserverait 24, le Front National aucun. 4 départements seraient sans majorité. Dans l'Aisne, 9 cantons pour la droite, 8 pour la gauche et 4 pour le FN. La majorité est à 11...

    • Dans les 278 triangulaires, la droite l'emporte avec 37% des voix, suivie de la gauche avec 35 % des voix et du Front National avec 28%. 
    • La droite arrive en tête également dans la majorité des 682 duels l'opposant à la gauche avec 56% des voix contre 44% pour la gauche. 
    • Dans les cantons où a lieu un duel gauche Front National, la gauche l'emporte à 54% contre 46% au FN.
    • Quant aux cantons où s'opposent candidats du Front National et candidats de droite, la droite l'emporte à 59% contre un FN à 41%.

    Dans le détail, la droite aurait remporté entre 1200 et 1250 cantons, la gauche entre 650 et 700 et le FN en aurait gagné 40 à 80.

    Cas particuliers :

    • la Lozère passerait de droite à gauche.
    • Autre contre-performance : le candidat FN sortant à Brignoles a été éliminé.

    Les communistes perdent l'Allier. Ils gouvernaient également le Val-de-Marne. Les communistes n'auront-ils plus aucun département ? C'est officiel, les communistes ont perdu leurs 2 derniers départements.

    Le copilote de l'avion France a décidé d'envoyer le pays au crash :

    Tous les résultats officiels sont ici.

    Michel Janva

  • Départementals : deux militants FN agressés par des élus de la Commune de Commercy (Meuse)

     

    Dans la nuit de vendredi dernier vers 23h, alors que la campagne électorale pour le second tour des départementales touche à sa fin, des militants du Front National ont encore été victimes d’une énième agression.

    Voici les faits : A Commercy (Meuse), sur l’avenue des forges, un jeune militant et sa petite amie finissent de coller les affiches du binôme Front National pour ce canton.

    C’est alors qu’un 4×4 de couleur blanche arrive à vive allure en faisant des appels de phares. En descendent 5 hommes, dont les adversaires Divers Droite de dimanche, des élus de la commune.

    Ils frappent alors, sans sommation, le jeune militant et saisissent sa petite amie à la gorge. La jeune femme se retrouve projetée au sol tout en entendant des menaces : « tu ne sais pas qui je suis, je peux te mettre en prison ! »

    Après avoir consulté un médecin, les victimes, soutenus moralement par leurs candidats, ont déposé une plainte dans la soirée du 28 mars.

    Deux des suspects ont été formellement identifiés par les victimes et plusieurs témoins, notamment grâce à leurs affiches électorales, mais aussi à la plaque d’immatriculation de leur véhicule.

    Des agresseurs – qui prônent, sur leurs tracts, des valeurs humanistes et de tolérance – n’ont donc pas hésité à violenter deux jeunes personnes dont une fille.

    cette campagne pour les élections départementale aura été marquée par de nombreuses agressions à l’encontre des militants du Front National dans un inquiétant silence tant des médias que des adversaires politiques.

    http://fr.novopress.info/184840/agression-militants-fn-les-elus-commune-commercy-meuse/

  • Vaucluse : le patron de l'UDI veut rejoindre le FN

    Corinne Païocchia, présidente de la fédération de l'UDI du Vaucluse, a averti sa direction de sa volonté de quitter l'UDI pour rejoindre le Rassemblement Bleu Marine. Elle explique que «rien en Vaucluse ne peut se faire sans le RBM» et elle a appelé à voter Front national.

    «Si demain je dois me présenter à une élection en Vaucluse, je souhaite le faire avec le Rassemblement Bleu Marine. Je suis disponible». «Les électeurs ne comprennent plus. On se fait insulter sur les marchés par nos propres troupes». «La volonté de notre direction nationale de faire barrage au FN pour le deuxième tour des départementales, quitte à voter pour des socialistes et des communistes, est la goutte d'eau qui fait déborder le vase. Je ne suis plus du tout d'accord avec cette ligne. Moi, j'appelle à voter pour le FN».

    Michel Janva 

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Départementales: la droite veut évincer la gauche, le FN rêve de victoires

    Plus de 40 millions d'électeurs sont convoqués aux urnes dimanche pour le second tour des élections départementales, où la droite espère infliger une lourde défaite à la gauche sur la lancée du premier tour et reléguer à l'arrière-plan la forte poussée du Front national.
    Après un dimanche marqué par une abstention importante (49,83%, soit un électeur sur deux), la mobilisation de l'électorat sera le premier enjeu du scrutin. La gauche table sur un sursaut de ses électeurs pour éviter une débâcle, ce qui serait le cas si elle perdait la moitié ou plus des départements (61) qu'elle administre.
    Les conseils départementaux, dont les présidents seront tous élus jeudi, gèrent un budget annuel supérieur à 70 milliards d'euros, près de trois fois plus que celui des régions, allant des aides sociales à l'entretien des routes et des collèges en passant par le développement économique.
    149 cantons ayant été pourvus dimanche dernier, le scrutin ne concerne plus que 1.905 des 2.054 cantons. La gauche aligne 1.334 binômes (homme/femme), la "droite républicaine" 1.602, et le Front national 1.107. Ces binômes s'affronteront dans 1.614 duels et 278 triangulaires.
    Au premier tour, avec un score de 25,2% et un bond de dix points par rapport à 2011, le Front national est arrivé en tête dans 43 départements, taillant des croupières à la droite (36,6%) comme à la gauche (38,1%), qui ont atteint chacune un niveau très bas.
    Mais, grâce à l'alliance entre l'UMP et l'UDI, la droite (28,75%) a creusé l'écart sur le PS (21,47%). Par l'effet mécanique du scrutin majoritaire et le report des votes "divers droite" du premier tour (6,81%), une trentaine au moins de départements peuvent tomber dans son escarcelle.
    Après la vague bleue des municipales, la droite ambitionne notamment de conquérir les Bouches-du-Rhône, détenues par le PS depuis plusieurs décennies, l'Isère, l'Allier, les Pyrénées-Orientales, sans compter la très symbolique Corrèze, terre d'élection de François Hollande.
    - Pour Valls, 'rien n'est joué' -

    A l'inverse, faute d'alliés, le FN aura du mal à franchir la barre des 50% synonyme de victoire en cas de duel. Il peut davantage s'imposer dans les triangulaires. D'autant que, en vertu du "ni-ni" martelé par Nicolas Sarkozy, l'UMP s'est maintenue dans l'écrasante majorité des cas. Au contraire, dans 26 cantons où il estimait ne pas pouvoir gagner face à la droite et au FN, le PS s'est retiré pour barrer la route à l'extrême droite.
    Le FN croit à sa victoire dans le Vaucluse, terre élective de Marion Maréchal-Le Pen où le parti d'extrême droite est arrivé en tête dans 11 des 17 cantons. Les ambitions du FN se portent également sur l'Aisne, voire le Pas-de-Calais et le Gard.
    Pour enrayer la mécanique du scrutin majoritaire, le Premier ministre Manuel Valls a cherché toute la semaine à mobiliser les électeurs de gauche. "Rien n'est joué", a-t-il dit, rappelant qu'au premier tour déjà, la participation a été plus importante que ne le prévoyaient les sondages, ce qui a permis à la gauche de ne pas sombrer.
    M. Valls s'est félicité des démonstrations de "rassemblement" d'une gauche éclatée au premier tour, tel ce meeting jeudi en Seine-Saint-Denis réunissant Claude Bartolone (PS), Pierre Laurent PCF) et Emmanuelle Cosse (Europe Ecologie-Les Verts).
    Un sérieux accroc toutefois: le Parti de Gauche de Jean-Luc Mélenchon n'a donné aucune consigne de vote.
    A droite, Nicolas Sarkozy n'a pas esquivé le combat contre Manuel Valls, brocardant les "leçons de morale" d'un PS accusé de double langage. Selon Gérald Darmanin, député-maire UMP de Tourcoing, "la gauche est en 3e position dans 89 triangulaires. Elle se maintient dans 68. Quelle différence entre les discours et les faits!"
    La campagne devait s'achever samedi à minuit, mais la distribution des documents électoraux est interdite depuis vendredi soir minuit.
    Les bureaux de vote seront ouverts de 8H00 à 18H00. Jusqu'à 19H00 dans beaucoup de villes moyennes (Brest, Dijon, Chambéry, Toulon, Tours..), jusqu'à 20H00 à Bordeaux, Marseille, Nantes, Toulouse et en région parisienne.

    SourceAfp via nouvel obs :: lien

    http://www.voxnr.com/cc/politique/EukZVAkpEunkhlYnMI.shtml

  • Enorme! Un économiste balance tout sur l'UE en plein direct de BFM Business

  • "Chère communauté gay, vos enfants souffrent"

    Charlotte d'Ornellas a traduit plusieurs passages d'une lettre de Heather Barwick, publiée dans The Federalist, dans laquelle la jeune femme, élevée par deux lesbiennes, s'adresse à sa "chère communauté gay" :

    Heather"« Je ne soutiens plus le mariage homosexuel », confie-t-elle, en précisant : « Non pas parce que vous êtes gay, je vous aime tant, mais en raison de la nature même de la relation homosexuelle. »

    Pourquoi ? Parce que« cela promeut et normalise une structure familiale qui nous prive de quelque chose de précieux et de fondamental. On nous répète que nous n’avons pas besoin de ce que nous désirons naturellement et profondément. On nous répète que ça va aller. Mais ce n’est pas vrai, nous souffrons », explique-t-elle.


    C’est après s’être mariée que la jeune femme a réalisé combien l’absence d’un père était douloureuse,« en voyant mes enfants aimer et être aimés par leur père ».« J’aime la partenaire de ma mère, précise la jeune femme,mais une autre femme ne remplacera jamais le père que j’ai perdu (…] C’est une chose étrange et troublante de vivre avec cette douleur profonde de rechercher un père, un homme, dans une communauté qui prétend que les hommes sont inutiles. »

    Heather Barwick sait que les homosexuels peuvent être de bons parents. Elle sait aussi que« tant de causes peuvent faire souffrir les enfants dans une famille : divorce, abandon, infidélité, viol, mort… »mais« la meilleure et la plus belle structure familiale est celle dans laquelle les enfants grandissent avec un père et une mère », écrit celle qui refuse désormais que l’on impose sa souffrance à d’autres enfants.

    Elle supplie cette communauté gay qu’elle« aime tant »et qui lui a« tant appris »d’entendre cette souffrance, dans un message poignant :

    "Un grand nombre d’entre nous a peur de parler et de vous dire sa peine et sa souffrance parce que quelles que soient les raisons, vous n’avez jamais l’air de nous écouter. Vous ne voulez pas entendre. Si nous disons que nous souffrons d’avoir été élevés par des parents homosexuels, nous sommes ignorés ou catalogués comme haineux. Cela n’a rien à voir avec la haine du tout […] Je sais que vous avez vraiment été haïs et que vous avez réellement souffert […] J’étais là. J’ai pleuré et j’ai ressenti la colère directement dans la rue avec vous. Mais ce n’est pas moi. Ce n’est pas nous."

    Louise Tudy