Florian Philippot, Vice-Président du Front National, était l’invité de France Info
- Page 5
-
-
Logements sociaux : l’État rafle les terrains
Demain, la France devenue un immense parc d’attraction de logements sociaux ? Ils nous avaient prévenus : par la force, par la contrainte, par la coercition.
Manuel Valls entend donc lutter contre « l’apartheid territorial, social et ethnique » en menant à son encontre « une politique de peuplement », un plan présenté sous le terme « Égalité et citoyenneté ».
Il s’agit de construire, hors les banlieues et sous couvert de « ne pas ajouter de la pauvreté à la pauvreté », des logements sociaux et de contraindre les mairies – par le truchement des préfets – à appliquer la loi Duflot, en augmentant le taux obligatoire des constructions, lequel passe de 25 % à 30 %. Mais on ne nous a pas tout dit.
Une enquête menée en Haute-Savoie par un journaliste suisse révèle la trouvaille de l’État français, qualifiée de « bombe ». Et quelle bombe ! […]
Caroline Artus - La suite sur Boulevard Voltaire
-
[Marseille] Antoine de Crémiers dénonce le libéralisme
Vendredi 3 avril à 18 h 45 :
Conférence d’Antoine de CRÉMIERS, analyste politique et financier, responsable de revues, animateur du Café d’Actualité d’Aix-en-Provence
LE LIBÉRALISME
CONTRE LES NATIONS
ET CONTRE LES PEUPLES
9 rue Louis Maurel, 13006, Marseille (près de la place Castellane).
Participation aux frais : 3 euros (gratuit pour les jeunes et les chômeurs).
-
« C’est pas jour de gala, c’est la Bérézina… »
La position du président de la République et de son Premier ministre est intenable.
Le premier tour des départementales avait clairement donné les tendances. La question était de savoir si le second tour ne ferait que les confirmer ou s’il les amplifierait. La réponse est sans équivoque.
Après ses défaites des municipales et des européennes, le P.S. avait subi une claque magistrale le 22 mars. C’était le premier volet d’un aller-retour d’une brutalité sans précédent. En perdant, outre une trentaine de départements, les postes et la clientèle qui vont avec, le parti au pouvoir revient vingt ans en arrière. Encore faut-il souligner que, s’il conserve plus de sept cent cantons, il le doit en partie au report d’un certain nombre de voix venues de la droite et du centre « républicains ».
L’union de l’UMP et de l’UDI, en arrachant une trentaine de départements à la gauche, encaisse donc symétriquement sous la forme de bénéfices les pertes de celle-ci. Ses porte-parole, à commencer par le premier d’entre eux, n’avaient pas hier soir le triomphe modeste. Encore faut-il rappeler que la droite et le centre « républicains » n’ont bien souvent dû leur succès qu’au report d’un certain nombre de voix venues de la gauche et que, là où ils n’ont obtenu qu’une majorité relative, ils devront composer ou gouverner avec l’autre moitié du système.
En butte à l’hostilité conjuguée des deux partis de gouvernement qu’il ne ménage d’ailleurs pas particulièrement, le Front national n’est pas parvenu à conquérir un seul des départements où il apparemment sa chance. Il n’en a pas moins atteint un niveau auquel il n’était jamais parvenu et multiplie d’un coefficient cent le nombre de ses représentants dans les conseils généraux.
-
Le FN réussit son implantation locale
Le FN a obtenu 62 élus dans 14 conseils départementaux contre 1 seul sortant. Marine Le Pen déclare au Monde :
"En 2007, nous faisions 4,5 % aux législatives. On augmente notre score aux cantonales de 2011 de 10 points... Ce n'est pas rien. Nous sommes au seuil de la bascule. Ce qui se passe est un basculement majeur de la vie politique depuis quarante ans. Toutes les cartes sont rebattues. On va fabriquer des cadres, des militants. On aura des relais dans les cantons qui seront implantés, qui interviendront dans la presse, qui connaitront les dossiers locaux. C'est incontournable et c'est ce qui nous manquait.
Je remplis, en tout cas, mon contrat : implantation locale, professionnalisation, normalisation. C'était le triptyque de mes engagements quand je suis arrivée à la tête du FN...
Le cordon sanitaire autour du FN existe encore...
Oui et non. On arrive à 40 ou 45 % dans certains départements... C'est un cordon sanitaire pas très efficace. C'est le même que celui que l'on a vécu à Hénin-Beaumont et la fois d'après, on a gagné au premier tour.
Certes, mais il y a comme un plafond de verre qui vous empêche de gagner.
Il n'y a aucun plafond de verre ! On évolue d'élection en élection. C'est l'installation d'une force unique - le FN - face à un système – l'UMPS. Mais à un niveau historique au niveau local.La question est de savoir ce qu'il va se passer aux régionales. Soit la fusion au second tour entre UMP et PS et là, et c'est un cataclysme pour les présidentielles. Soit le retrait, et une étiquette disparaît pendant 6 ans dans des régions de plusieurs millions d'habitants. Le piège se refermera sur eux. Et ils le savent. [...]
Que vous-a-t-il manqué pour gagner un département ?
L'implantation locale. La notoriété. Dans nos villes, on est à plus de 50 % au second tour. Hénin-Beaumont en est la preuve. Ce qui compte, c'est l'implantation locale. Et tant mieux que nos cadres en prennent conscience car c'est ce qui fera nos victoires de demain."
Nicolas Bay, secrétaire général du FN, avait en effet défini l'objectif à atteindre, dans un communiqué de vendredi, "constituer un maillage territorial complet".
Michel Janva http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html
-
Épopée Québécoise en Amérique #7 - Rébellion (1800-1840)
-
Bombardement de la Serbie : un triste anniversaire que les Européens oublient de fêter…
C’était, il y a 16 ans, c’était en mars 1999… l’Otan sous les ordres des Etats‑Unis et la complicité effective des gouvernements européens déclenchait le bombardement de la Serbie.
80 jours, 80 nuits de bombardement pour imposer la partition du Kosovo, berceau de la nation serbe, et son transfert à l’organisation mafieuse UCK.
Cette opération “humanitaro‑militaire” violait plusieurs lois et conventions internationales, et pour quel résultat ?
La moitié de la population kosovare est au chômage, un tiers de ses habitants vit avec 1,5 $ par jour, plusieurs des leaders politiques kosovars issus de l’UCK sont suspectés de crimes de guerre ou d’avoir participé à des trafics d’organes, la région est devenue une plate-forme des trafics d’armes, de drogue (40 % de l’héroïne consommée en Europe vient du Kosovo), d’êtres humains, etc. Et la population musulmane kosovare fuit en masse le Kosovo pour coloniser le reste de l’Europe.
Dans cette histoire, la France a trahi son fidèle allié serbe, et quittant une diplomatie gaullienne a adopté un interventionnisme pseudo humanitaire plus que contestable…
Comme le chante In Memoriam, l’histoire est un éternel recommencement, le Kosovo a ainsi ouvert la voie à la Libye, l’Ukraine… et demain ? La Seine‑Saint-Denis ?
-
La religion Charlie
En ce dimanche, voici un petit texte bien fait sur les trois « religions » qui se confrontent aujourd’hui dans notre pays.
« Trois religions se disputent aujourd’hui la France :
— la religion traditionnelle(catholique)
— la religion nouvelle(islamique)
— la religion officielle (maçonnique)— La 1ère veut que l’homme monte jusqu’à Dieu en s’incorporant àJésus-Christ, Dieu descendu jusqu’à nous.
— La 2e veut que l’homme reste loin de Dieu en se soumettant àMahomet qui déclare Dieu inaccessible.
— La 3e veut que l’homme prenne conscience qu’il est Dieu – sans autre but ni référence que lui-même.Tout serait parfaitement clair si la troisième religion n’avait pas la manie d’avancer masquée. Elle y est contrainte par sa doctrine, car l’homme de la rue voit très nettement qu’il n’est pas Dieu.
Rien ne lui est plus évident. Pour lui imposer le dogme maçonnique, la religion officielle doit donc procéder par paliers. Elle transmet ses idées en un langage codé dont la clé est livrée progressivement aux initiés, à l’intérieur des Loges.
Tout le vocabulaire officiel de la République maçonnique est ainsi codé. Les mots « liberté », « égalité », « fraternité », « laïcité », « tolérance », « démocratie » (etc.) ont une double signification : un sens banal, ouexotérique, à l’usage des profanes, et un sens caché – maçonnique – réservé aux initiés.Les institutions d’inspiration maçonnique ont également un double visage– et Charlie-Hebdo en fait partie. (Son principal actionnaire, Bernard Maris, était membre du Grand Orient). C’est même un exemple caractéristique.
S’il est un journal qu’on n’aurait pas idée de qualifier de « religieux », c’est bien Charlie-Hebdo. Interrogés, la plupart de ses rédacteurs et ses lecteurs se classeraient fièrement dans la catégorie des « sans religion ». Mais d’où viennent, alors, leurs obsessions sur ce sujet ? Leur obstination morbide à se vautrer dans le blasphème ?
Officiellement, c’est pour exalter la « liberté d’expression », dont le « droit au blasphème » serait la condition sine qua non et le sommet indépassable. Mais qui peut le croire ? Chacun sait que, pour Charlie-Hebdo aujourd’hui, comme pour Voltaire hier, et pour tous les francs-maçons de tous les temps, la « liberté d’expression » n’est un absolu quelorsque ces messieurs en ont besoin. Elle cesse brusquement de l’être dès qu’il s’agit, par exemple, du droit de parler de Dieu dans les écoles publiques, ou, en d’autres domaines, des lois Pleven, Gayssot, Neiertz,Taubira, etc. (Faut-il rappeler qu’un Docteur Dor a été lourdement condamné par la « Justice » de la république maçonnique simplement pour avoir manifesté son opposition à l’assassinat prénatal ?)
Vous pouvez retourner le problème en tous les sens, la seule solution cohérente est que ces gens sont, en réalité, des dévots qui s’ignorent. Ils exercent leur culte comme M. Jourdain faisait de la prose : sans même s’en rendre compte. Mais ils ont bel et bien une foi, une liturgie, des obligations religieuses. Le blasphème est, pour eux, un véritable rite. L’humanité n’est-elle pas dieu ? Un dieu jaloux ! Qui ne peut souffrir de rival ! Il faut briser les idoles, et les zélotes de Charlie-Hebdo s’y emploient fidèlement chaque semaine.
Héritiers des iconoclastes huguenots et des septembriseurs révolutionnaires, les caricaturistes de Charlie-Hebdo exercent, dans la République maçonnique, une véritable fonction religieuse. Déguisés en clowns (car dans la maçonnerie, tout est déguisé), ce sont, sinon les grands prêtres, au moins les grands sacrificateurs du Régime.
Car il n’y a pas de religion sans sacrifice :
— Pour monter vers Dieu, le chrétien, s’offre lui-même en sacrifice (parJésus-Christ),
— Pour venger son Dieu, le musulman immole les autres (commeMahomet),
— Pour se convaincre qu’il est bien dieu, le franc-maçon essaie d’immolerle Dieu des autres (en effigie).Cette simple comparaison ne suffit-elle pas pour discerner la vraie religion ? »
Source : Dominicains d’Avrillé
-
Des départements aux majorités relatives
Dans certains départements, il n'y a plus de majorité absolue. Il faudra donc des alliances pour emporter la présidence et gouverner.
La gauche (PS, union de la gauche et divers gauche) a remporté 17 des 39 cantons du Pas-de-Calais, se donnant une majorité relative, tandis que le Front national gagne 6 cantons. Le Front de gauche est arrivé en tête dans deux cantons. L'UMP-UDI et trois binômes divers droite donnent 14 cantons à la droite. Une alliance UMP-UDI-FN pourrait permettre au Pas de Calais d'être gouverné à droite.
Aisne :
La gauche est 2e avec 8 cantons, la droite UMP-UDI-DVD obtient 9 cantons et le FN 4 cantons.
Vaucluse :
5 cantons pour le FN et la Ligue du Sud, 6 pour l'UMP-UDI-DVD, 6 pour la gauche et 1 pour le Front de Gauche...
Gard :
Le FN obtient 4 élus, la gauche en a 22 avec les communistes et l'UMP 20 également. En acceptant l'alliance avec le FN, l'UMP a donc moyen d'envoyer la gauche dans l'opposition.
La gauche a remporté 14 des 30 sièges, à égalité exacte avec la droite, ce qui laisse le sort de la majorité départementale dans les mains d'un binôme, classé Divers gauche par le ministère de l'Intérieur, mais qui se revendique "sans étiquette". -
Plan social au PS
L'UMP, l'UDI, le MoDem et les candidats divers droite ont pris 25 départements à la gauche et devraient se retrouver à la tête de 64 circonscriptions. La gauche, qui dirigeait 60 des 101 conseils généraux sortants, conserverait 33 présidences, dont celles de Paris, de la Guyane et de la Martinique qui n'étaient pas en jeu.
Le conditionnel est employé car il y a des départements où la majorité est relative et le jeu des alliances pourrait les faire basculer. Les conseillers départementaux se réuniront jeudi 2 avril pour élire le président de chaque assemblée. Deux tours à la majorité absolue et un tour à la majorité relative doivent départager les prétendants.
Le PS conserve donc une trentaine de départements. Cette défaite politique est aussi financière et humaine. Tous les conseillers départementaux du PS reversent à la fédération de leur département entre 5 % et 10 % de leur indemnité. Soit entre 1400 et 2000 euros de cotisation annuelle par conseiller départemental. En perdant environ la moitié de ses effectifs départementaux,la facture est estimée à environ 2 millions d'euros.
Il y a un an, 2000 collaborateurs socialistes avaient perdu leur emploi suite aux municipales. Une nouvelle vague de licenciements de 20 à 50 personnes par département perdu va venir s'ajouter. En attendant le prochain plan social qui fera suite aux élections régionales.
http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html