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  • La « liberté », c’est fini. Le système musèle internet. Nos jours sont comptés…

    Nicolas Bourgoin, démographe, docteur de l’École des Hautes Études en Sciences Sociales et enseignant-chercheur.

    Le front des libertés publiques est l’un des rares domaines où le gouvernement ne chôme pas. L’encre du dernier décret concernant les sites faisant l’apologie du terrorisme est à peine sèche qu’une première victime est déjà tombée : le site islamic-news, réputé pro-djihad.

    Et celui-ci ne devrait être que le premier d’une (très) longue liste car au moins une cinquantaine de plateformes sont d’ores et déjà dans le collimateur du gouvernement.

    Prenant acte d’une individualisation des parcours terroristes, la loi du 13 novembre 2014 renforçant les dispositions relatives à la lutte contre le terrorisme est dirigée contre les « loups solitaires » se radicalisant sur Internet. Mais gares aux victimes collatérales… La tentation est évidemment grande de s’en servir aussi contre des sites contestataires non liés à la mouvance islamique mais prônant l’activisme militant ou le soutien aux mouvements de libération nationale. En réalité, tout est dans la manière de définir le « terrorisme », notion éminemment élastique…

    À l’occasion des débats parlementaires de l’automne dernier, le projet de loi antiterroriste porté par Bernard Cazeneuve a été dénoncé comme inadapté à la menace qu’il prétendait éradiquer et fortement liberticide. Renforçant la surveillance sur Internet, il permet, par son article 4, le blocage administratif des sites faisant l’apologie du terrorisme ou incitant à commettre des actes terroristes.

    L’apologie du terrorisme, comme l’apologie des crimes de guerre, était jusque-là réprimée par la loi sur la presse de 1881 qui encadre la liberté d’expression en France. Le texte a sorti de ce périmètre législatif relativement protecteur les délits de « provocation aux actes de terrorisme » et d’« apologie du terrorisme », pour les intégrer dans un article spécifique du code pénal, considérant qu’il ne s’agit pas « d’abus de la liberté d’expression (…) mais de faits qui sont directement à l’origine d’actes terroristes », afin de les réprimer plus sévèrement tout en donnant davantage de pouvoirs aux enquêteurs travaillant sur ces dossiers, notamment pour infiltrer des réseaux et avoir recours à des écoutes et des sonorisations. Le texte permet aussi la possibilité d’un blocage administratif, sans requérir l’aval d’un juge, de sites faisant l’apologie du terrorisme.

    La procédure est expéditive : si l’éditeur et l’hébergeur d’un site ne répondent pas aux demandes de retrait de la police judiciaire, les fournisseurs d’accès à Internet (FAI) sont alors saisis pour bloquer l’accès sans délai. Une mesure qui s’inspire des dispositions prévues pour les sites pédopornographiques et qui, à défaut d’être efficace, constitue une entrave de plus à la liberté d’expression. Ce dispositif de blocage qui échappe à toute procédure contradictoire est en effet totalement opaque en plus d’être arbitraire : le ministère de l’Intérieur rend inaccessible les contenus incriminés et n’a pas à motiver sa décision. Ainsi, pas un début de preuve de la dangerosité du site islamic-news n’a été apportée. Et, cerise sur le gâteau, en redirigeant les internautes vers une page

    en redirigeant les internautes vers une page d’accueil sous son contrôle, le ministère de l’Intérieur se donne les moyens de connaître les adresses IP des visiteurs de ces sites…

    “En redirigeant les internautes vers une page d’accueil sous son contrôle, le ministère de l’Intérieur se donne les moyens de connaître les adresses IP des visiteurs de ces sites…”

    d’accueil sous son contrôle, le ministère de l’Intérieur se donne les moyens de connaître les adresses IP des visiteurs de ces sites… Plutôt inquiétant quand on sait par ailleurs que le gouvernement envisage d’étendre le blocage administratif aux sites faisant la promotion de propos racistes ou antisémites, voire antisionistes, infractions qui seraient également sorties de la loi de la presse de 1881 afin de faciliter et durcir les sanctions à leur encontre.

    Plus grave, le blocage concerne une infraction dont les contours sont toujours aussi flous : la définition du terrorisme donnée par l’Union européenne est en effet assez large pour permettre la répression d’actions syndicales ou politiques non-violentes (grève illégale, blocage de systèmes informatiques, occupation de routes, de bâtiments publics ou privés pour manifester) : « association structurée, de plus de deux personnes, établie dans le temps et agissant de façon concertée en vue de commettre des infractions terroristes (…) visant à menacer un ou plusieurs pays, leurs institutions ou leur population avec l’intention d’intimider ces derniers et de modifier ou détruire les structures politiques, sociales et économiques de ces pays ». Le soutien à un mouvement social radical ou à une lutte comme celle du mouvement palestinien pourrait très bien tomber à terme sous le coup de l’inculpation d’apologie du terrorisme. Le CRIF considère d’ores et déjà qu’une exposition photographique sur le Hamas fait l’apologie du terrorisme et a demandé son interdiction.

    Le contrôle d’Internet est une constante préoccupation des gouvernements qui se succèdent depuis 10 ans car cet espace de liberté et aussi souvent un espace de contestation. Mais jamais on n’était allé aussi loin dans les mesures liberticides. Le prétexte de l’antiterrorisme justifie une surveillance sans précédent d’Internet et un renforcement du pouvoir exécutif en installant une justice administrative expéditive. Cette reprise en main est bien utile au gouvernement pour faire diversion et resserrer les rangs dans un moment de crise économique, sociale et politique sans précédent.

    Nicolas Bourgoin, 18/03/2015

    Source : Le Blanc et le noir.com

    http://www.polemia.com/la-liberte-cest-fini-le-systeme-musele-internet-nos-jours-sont-comptes/

  • Chirac, un homme de gauche

    Qui en doutait encore ? Dans un livre qui sort aujourd'hui Le Monde selon Jacques Chirac, Jean-Louis Debré décrit ainsi l'ancien président de la république :

    Dans-la-peau-de-jacques-chirac-20561-250-400"Ce qui est très intéressant chez Jacques Chirac, c'est que voilà un homme de gauche qui a commencé sa carrière politique en distribuant l'Humanité devant l'église Saint-Sulpice à Paris, qui va un moment au Parti socialiste avec son ami Rocard mais qui le quitte rapidement, qui à ce moment-là n’adhère pas au gaullisme parce que le RPF, il trouve ça beaucoup trop conservateur, c'est Pompidou qui va l'amener à la politique."

    Mais pour ceux qui sont réticents à une telle lecture, je ne pourrai que conseiller de se procurer et visionner l'excellent film de Karl Zéro co-écrit avec Eric Zemmour : Dans la peau de Jacques Chirac. Hilarant pour ceux qui ont connu tout ou partie de cette époque !

    Philippe Carhon http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Marisol Touraine, surnommée « MST », commence à se fâcher !

    La manifestation des médecins et des internes dimanche 15 mars 2015 a réuni 19.000 personnes contre son projet de loi santé et le ton monte !

     manif-médecins

    Le député UMP Arnaud Robinet, a tweeté en plein débat en commission des Affaires sociales de l’Assemblée, et repris un des slogans vus dans les cortèges dimanche, qui surnomme Marisol Touraine, la ministre de la Santé, « MST ».


    Arnaud Robinet « ne regrette » pas son tweet par LCP

    «J’ai beau être décrite comme froide et glaciale et imperméable à tout ce qui se dit, à tout ce qui s’écrit, je ne suis ni imperméable, ni sourde ni aveugle sur ce qui circule, se dit et se fait dans les manifestations.» 

     

    «J’ai le droit en tant que personne, en tant que femme, en tant que ministre au respect comme toute personne a droit dans ce pays.» 

    «Je ne vois pas ce que nos débats ont à gagner à des formulations qui sont d’une violence, je le dis, d’une violence qui me sidère.» 

    UN RAPPEL DE 2013 

    Sans faire d’amalgame, rappelons que le fils de Marisol Touraine a été écroué pour extorsion de fonds. 

    Gabriel Reveyrand de Menthon, le fils de la ministre des Affaires sociales et de la Santé Marisol Touraine, a été condamné à 3 ans de prison ferme pour extorsion de fonds et séquestration, selon Le Parisien. 

    http://www.medias-presse.info/marisol-touraine-surnommee-mst-commence-a-se-facher/27868

  • 290 djihadistes ont touché des prestations sociales en 2014

    Nos impôts. Lors de la séance questions d’actualité au Gouvernement, le député UMP Alain Marsaud a interpellé le ministre de l’Intérieur sur le versement des prestations sociales aux djihadistes partis combattre en Syrie ou en Irak.

     

    « Impuissance à contrôler et à stopper le versement de ces prestations »

    Le Député a jeté un pavé dans la marre de Bernard Cazeneuve, le ministre de l’Intérieur : « comment expliquer que un ou deux milliers de Français (…) quittent la France pour aller combattre à l’étranger ou y vivre (…) A maintes reprises, j’ai eu l’occasion d’interpeller le ministre de l’intérieur sur l’utilisation supposée des allocations familiales ou prestation de toute nature que continuent à percevoir lesdites familles dans ces zones ». Le député poursuit en relatant des échanges qu’il a eus avec des directeurs de caisses d’allocations familiales, « qui [lui] ont fait part de leur impuissance à contrôler et à stopper le versement de ces prestations au profit de ces personnes ». L’ancien magistrat antiterroriste a « constaté hélas que ces versements se poursuivaient aujourd’hui et que certains Français faisaient usage de leur carte de crédit (…) pour débiter leur compte crédité en France par nos organismes sociaux ». Le député UMP a ajouté : « Il est temps que nos services de renseignement croisent leurs fichiers avec les caisses d’allocations familiales ». [....]

    La suite sur Valeurs Actuelles

  • Le capitalisme néolibéral en procès (article paru dans L’Action Française 2000, 19 mars 2015)

    Alors que le gouvernement dit socialiste vient d’utiliser le 49.3 pour “flexibiliser” le marché du travail, il est important de saisir la réalité – présente et future – de cet énième avatar du système capitaliste qu’il est convenu d’appeler le “néolibéralisme”. Pour ce faire, le Cercle Henri Lagrange propose deux ouvrages : Brève histoire du néolibéralisme de David Harvey et un livre écrit à cinq mains, Le capitalisme a-t-il un avenir ?

     

    Le néolibéralisme en acte

    Les historiens des idées n’auront pas leur compte en lisant la Brève histoire du néolibéralisme de David Harvey. L’objectif du géographe marxiste n’est pas d’exposer la doctrine des disciples de Friedrich Hayek, contempteurs de l’ingérence étatique et ardents défenseurs du libre-échange. S’il les évoque ici ou là, l’essentiel de son livre est ailleurs. Comme l’écrit François Denord, son préfacier, ce « qui intéresse ce matériali ste, c’est le néolibéralisme “réellement existant”, celui qui [...] façonne le monde dans lequel nous vivons ». L’histoire du néolibéralisme réel que nous relate Harvey commence dans les années soixante-dix. Il rappelle qu’à cette époque, à différents endroits du globe, un certain nombre d’États rompent avec les modèles keynésiens hérités de la Seconde Guerre mondiale. Qu’il s’agisse de Pinochet au Chili, Thatcher au Royaume-Uni ou Reagan aux États-Unis, tous mènent une même politique : lutte contre les syndicats, flexibilisation du marché du travail, privatisations, réduction d’impôts, ouverture aux capitaux étrangers, démantèlement de l’État-providence. Les États collectivistes ne sont d’ailleurs pas en reste, et Harvey consacre un chapitre entier à la néolibéralisation de la Chine sous l’ère Xiaoping. Il montre ensuite qu’à partir de la fin des années quatre-vingt, le paradigme néolibéral va progressivement s’étendre au monde, quoique en empruntant des voies diverses. Certains États vont l’adopter spontanément, tandis que d’autres vont s’y voir contraints par suite d’une guerre d‘ingérence humanitaire (Irak) ou d’un réajustement structurel imposé par le FMI. À la fin, le bilan dressé par l’auteur est sans appel : il n’est plus un État aujourd’hui qui ne soit néolibéral, ou ne soit en passe de le devenir.

    La notion d’“État néolibéral” semblera peut-être paradoxale puisque Hayek, Friedman et les autres enseignaient au contraire le retrait de l’État de la sphère économique. Mais c’est précisément l’un des intérêts du livre que de montrer les distorsions que la praxis néolibérale fait subir à la doxa. Pour garantir la propriété du capital ou la libre concurrence, privatiser les biens communs ou contenir les mouvements sociaux, bref pour créer un climat propice aux affaires, il est impossible de se passer de la violence légale. C’est pourquoi, dit Harvey, « le néolibéralisme [réel] ne condamne pas l’État », mais s’appuie sur lui en réorientant sa fonction. En même temps, l’auteur souligne que les praticiens néolibéraux n’ont jamais été intéressés par la réalisation de l’utopie hayekienne. C’est d’ailleurs là le fond de son propos. Le néolibéralisme, écrit-il, c’est « l’échec d’un discours utopique dissimulant la réussite d’un projet de restauration du pouvoir de la classe dominante ». Mises en difficulté par la crise des années soixante-dix, les élites économiques ont en effet trouvé chez Hayek de quoi doter leurs aspirations d’un habillage scientifique. Pendant que la théorie convainquait les gouvernants des bienfaits d’une politique néolibérale et suggérait aux travailleurs d’abandonner toute forme de lutte collective, puisque les lendemains chanteraient d’eux-mêmes, le processus d’accumulation capitalistique, bien réel quant à lui, pouvait repartir de plus belle. Il ne s’est pas arrêté depuis.

    Louis Narot

    David Harvey, Brève histoire du néolibéralisme, editions Les Prairies ordinaires, 320 pages, 20 euros.

    Vers la fin du capitalisme ?

    Il n’est nul besoin d’être devin pour apercevoir dans les récents déboires de l’économie mondiale les signes annonciateurs de grands bouleversements à venir. Alors que prospèrent un peu partout en Europe des partis politiques anti-austérité et que s’élèvent un nombre toujours grandissant de voix opposées aux dogmes néolibéraux de l’hyperclasse mondialisée, il semblerait que le capitalisme connaisse une crise de légitimité inédite. Où situer les origines de cette crise ? Le capitalisme y survivra-t-il ? Quelle société émergera des ruines de l’ancien monde ? Autant de questions auxquelles se proposent de répondre cinq des plus éminents chercheurs en sciences politiques réunis pour la première fois dans un même ouvrage, Le capitalisme a-t-il un avenir ? Si le constat de l’essoufflement du capitalisme semble faire l’unanimité parmi les auteurs, leurs avis n’en divergent pas moins quant aux mesures à mettre en œuvre afin d’éviter la catastrophe. Là où Wallerstein et Collins se font les avocats d’un socialisme marxisant fondé sur la planification économique, l’encadrement strict de la finance et la redistribution des profits, les sociaux-démocrates Mann et Calhoun plaident de leur côté pour un sauvetage du système à coup de réformes d’inspiration keynésienne. Autre point de divergence : les seconds, contrairement aux premiers, ne souscrivent pas à l’hypothèse d’une vulnérabilité structurelle du capitalisme. Sa faiblesse se situerait plutôt, selon eux, du côté des effets délétères de son empreinte écologique.

    Le lecteur retiendra surtout la contribution d’Immanuel Wallerstein pour la fécondité de son approche systématique du capitalisme, qui appréhende celui-ci à la manière d’un “système-monde” unifié et répondant de ce fait à certaines lois qui en déterminent les modes d’apparition, de développement et de déclin. Ceux qui s’intéressent plus particulièrement à la question de la place de la technique dans nos sociétés modernes feront quant à eux leur miel des inquiétantes prédictions de Randal Collins au sujet des menaces que fait peser sur les emplois des classes moyennes le développement incontrôlé des technologies de pointe. Pour lui, la mise en concurrence globale des travailleurs permise par les progrès des techniques de communication et le remplacement progressif des employés du tertiaire par des intelligences artificielles sonneront le glas du capitalisme à moyen terme. En effet, la hausse vertigineuse du chômage privera la production des débouchés indispensables à la pérennité du système. Reste alors à savoir si la transition post-capitaliste se fera de manière pacifique, au travers d’une réappropriation démocratique par les citoyens des leviers de leur souveraineté, ou de manière autoritaire, par le déploiement de politiques de répression et de surveillance au service d’une oligarchie transnationale soucieuse de maintenir son hégémonie. Une question qui semble n’avoir jamais été autant d’actualité.

    Antoine Lecot

    Immanuel Wallerstein, Randall Collins, Michael Mann, Georgi Derluguian, Craig Calhoun, Le capitalisme a-t-il un avenir ?, La Découverte, 200 pages, 20 euros.

    http://www.actionfrancaise.net/craf/?Le-capitalisme-neoliberal-en

  • Nouveau coup de boutoir des féministes contre la grammaire française

    Les hystériques du genre attaquent une nouvelle fois notre langue pour imposer leurs lubies par la sémantique.

    Lu sur le Figaro : «Que les hommes et les femmes soient belles!» C’est le cri de ralliement des féministes qui veulent en finir avec la règle de grammaire selon laquelle le masculin l’emporte sur le féminin. Pour en finir avec cette règle «sexiste», le collectif d’associations L’égalité, c’est pas sorcier! et la Ligue de l’enseignement proposent de remettre au goût du jour la règle de proximité. «Avant le XVIIIe siècle, la langue française était plus libre. Quand un adjectif se rapportait à deux noms, il pouvait s’accorder avec le plus proche qu’il soit féminin ou masculin. Cette règle de proximité remonte à l’Antiquité. On la retrouve en latin et en grec ancien», plaide Henriette Zoughebi, vice-présidente PCF du conseil régional d’Île-de-France. Pourquoi ne pas y revenir? La langue participe à l’apprentissage de l’égalité. On ne peut pas nier son importance sur les représentations sociales.»

     

    « Mettre la dignité des femmes dans une règle, c’est méconnaître la langue française »

    Après une pétition adressée à l’Académie française et restée lettre morte, les féministes en appellent aujourd’hui à Najat Vallaud-Belkacem. «La ministre de l’Éducation pourrait publier une nouvelle circulaire considérant comme correcte la règle de proximité», suggère leur nouvelle pétition, qui a pour l’instant recueilli quelque 1 300 signatures. Si la proposition a reçu le soutien de la romancière Marie Desplechin, elle ne manque pas d’agacer des défenseurs de la langue française.

    Alain Bentolila dénonce ainsi «une erreur majeure d’analyse linguistique et une confusion totale entre le genre linguistique et le sexe». «Le mot “chapeau” est de genre masculin et le mot “canne” de genre féminin. Ont-ils pour autant un sexe? Mettre la dignité des femmes dans une règle, c’est méconnaître la langue française, tempête ce professeur de linguistique. Les règles de grammaire servent à mieux nous comprendre, à nous réunir. Penser faire avancer la parité en changeant le genre d’un adjectif, c’est invraisemblable.»

    http://www.contre-info.com/nouveau-coup-de-boutoir-des-feministes-contre-la-grammaire-francaise#more-37257

  • L'Europe a désarmé et a affaibli ses défenses

    Il ne faut jamais désespérer. Tout arrive. Manuel Valls a déclaré des choses très justes mercredi à huis-clos devant la Commission européenne :

    "L'Europe a désarmé et a affaibli ses défenses. J'ai noté avec intérêt ce que Jean-Claude Juncker a déclaré il y a quelques jours sur une armée européenne. Ma réponse est simple: cette armée, elle existe, en l'état ... car c'est la France qui en assume le plus gros de la charge, notamment au Mali et au Sahel, pour lutter contre le terrorisme."

    Quelqu'un peut-il lui rappeller que c'est François Hollande qui a décidé deréduire les forces armées françaises de 24 000 hommes entre 2016 et 2019 ? Il est vrai que cela est peu de choses par rapport à la déflation de 54 000 postes imposée par son prédécesseur Nicolas Sarkozy...

    Philippe Carhon  http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Alliance VITA dénonce la suppression du délai de réflexion de l’IVG

    Communiqué d'Alliance Vita :

    "Cette mesure a été votée par amendement en Commission des affaires sociales durant la nuit par quelques député(e)s. Elle s’ajoute aux réformes engagées depuis des années qui visent à banaliser toujours plus un acte qui n’est pas anodin, notamment la suppression de la notion de détresse (loi du 4 août 2014 sur l’égalité entre les femmes et les hommes).

    Pour Caroline Roux, coordinatrice des services d'écoute de l'association :

    « Obliger les femmes à s'enfermer dans une décision précipitée, c'est méconnaître ce qu'elles vivent lors de grossesses imprévues. Beaucoup d'entre-elles nous confient envisager l'IVG à contrecœur, sous la pression d'un compagnon, ou par peur de leur employeur. Banaliser davantage un acte qui n'a rien d'anodin, ce n'est pas aider les femmes.

    En prétendant simplifier toujours davantage l'accès à l'IVG, on occulte la complexité des dilemmes qui les font hésiter. On leur interdit la possibilité de trouver une solution et d'éviter un acte définitif. Une vie est en jeu, ce qui n'est tout de même pas le cas pour d'autres décisions pour lesquelles un délai de réflexion est requis par la loi. N'oublions-pas que pour une immense majorité de femmes, l'avortement laisse des traces psychologiques difficiles à vivre. Notre société a besoin d'une véritable politique de prévention et d’accompagnement à destination de ces femmes dont la grossesse est imprévue. »

    Tugdual Derville, délégué général, souligne d’autre part la provocation que constitue l’amendement visant à supprimer la clause de conscience spécifique à l’IVG :

    « Cet amendement a été retiré à la demande du gouvernement, non pas pour défendre les professionnels de santé, mais uniquement pour des motifs de circonstance afin de, selon la ministre Marisol Touraine, ne pas ranimer ‘’un débat éminemment symbolique’’. En réalité, supprimer cette clause serait d’une portée considérable, car elle protège depuis 1975 non seulement les médecins, mais aussi les sages-femmes, les infirmiers et infirmières, et tous les auxiliaires médicaux. Ces professionnels n’ont pas de clause générale de conscience dans leur code de déontologie, seuls les médecins en ont une. Il faut arrêter d’avoir une approche uniquement idéologique de l’IVG et prendre en compte toutes les dimensions de cette question de société si douloureuse. »

    Alliance VITA demande aux parlementaires, quand le projet de loi sera examiné en séance publique dans quelques jours, demaintenir ce délai de réflexion et de voter des mesures pour développer cette politique de prévention et d’accompagnement dont les femmes ont besoin."

    Michel Janva