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  • Renaud Camus: "Je me bats comme un beau diable pour défendre cette civilisation européenne menacée"

  • Les élus s'offrent un parachute en cas de défaite électorale

    A quelques jours de la fessée déculottée que devrait prendre le parti socialiste, avec à la clé une baisse des finances (au lendemain des élections municipales de mars 2014, près de 3000 collaborateurs socialistes se sont retrouvés sans activité), les parlementaires viennent d'adopter à l'unanimité la loi sur le statut de l'élu. Elle prévoit notamment de doubler la durée d'indemnisation des élus après la fin de leur mandat. Le député PS Philippe Doucet, rapporteur du texte, pleure :

    «Un maire battu aux élections n'a pas le droit à Pôle emploi. Il s'agit que les élus n'aient pas moins de moyens que le reste de la population parce que ça peut freiner les ambitions de ceux qui voudraient s'engager».

    Actuellement, un élu en fin de mandat perçoit une indemnité dite de fin de mandat pendant 6 mois après avoir quitté son poste. Le texte double cette durée. Néanmoins, cette loi ne devrait entrer en vigueur qu'en janvier 2016. Les battus de dimanche en seront pour leurs frais. En revanche, les parlementaires qui seront éliminés en 2017 s'offrent un parachute.

    Michel Janva

  • Marion Maréchal-Le Pen, effrontée nationale ?

    L’effrontée nationale n’a peur de rien car elle ne doit avoir honte de rien.

    L’idée que l’on avait du débat public se définissait, jadis, comme une confrontation d’idées politiques. Traditionnellement, pour faire simple, il y avait la droite et la gauche qui s’affrontaient sur le terrain des concepts de choix sociétaux ou des orientations économiques. Seulement voilà, « ça, c’était avant ». Aujourd’hui, la mesure ne se fait plus ainsi, puisque ce que l’on nommait l’alternance a été remplacée par une sorte de courant périodique qui transporte des propositions de même nature venant d’un camp ou d’un autre.

    Dès lors, pour entretenir l’illusion d’une possible résolution chez les citoyens, la controverse s’est transformée en une dispute à caractère purement sémantique évacuant, du même coup, toute la dimension de la dialectique organisationnelle de notre société.

    Un exemple parlant de ce phénomène nous est fourni par un grand hebdomadaire cette semaine (L’Express, pour ne pas le nommer). Il ouvre sa une par un titre ambigu et racoleur : « Marion Maréchal-Le Pen, l’effrontée nationale ». Au-delà de ce jeu de mots facile, le choix est, bien sûr, destiné à exclure le Front national du rang des partis dits « républicains ».

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  • Défense de la culture de la vie : mais où va la Droite ?

    L'article évoqué hier, intitulé "Protection de la vie : vers une explosion à droite ?" concernant l'UMP, mérite d'être mis en corrélation avec celui ci concernant le FN : "Pourquoi le FN pourrait perdre une partie de l’électorat catholique en 2017" :

    "Sur la loi sur la fin de vie, le gouvernement a su habilement manœuvrer, agissant assez rapidement et ne parlant pas d’euthanasie. A part Alliance Vita, le collectif Soulager mais pas tuer et deux ou trois députés UMP, on n’a eu ni débat ni opposition. Les amendements dit euthanasiques, ayant été rejetés, il a été facile à la majorité socialiste de faire passer la loi Claeys/Leonetti dans la plus grande facilité.

    Le FN en a été totalement absent non seulement lors des deux votes mais aussi dans le débat. Il faut dire que cela tombe en pleine campagne électorale pour les départementales et que Marion Maréchale-Le Pen est sans doute trop occupée dans le Vaucluse, en pleine guerre avec Jacques Bompard. Ce n’est pas tout de dénoncer les absences des autres, encore faut-il être présent à moins qu’on ne juge que le dossier ne soit pas important. Certes le FN n’a que deux députés mais il a une certaine force de frappe médiatique que n’a pas un Jacques Bompard, par exemple.Résultat l’opposition est venue de députés UMP comme Jean-Frédéric Poisson ou Xavier Breton qui ont voté contre tout comme Hervé Mariton, Nicolas Dhuicq ou bien un certain Gérald Darmarnin, ancien porte-parole de Nicolas Sarkozy lors de sa campagne pour la présidence de l’UMP. En tout, 25 députés UMP ont voté contre et 25 se sont abstenus. Les 144 autres présents ont voté pour. Ils n’auraient pas pu faire pencher la balance mais ils auraient, cependant, été plus nombreux à se prononcer contre si une véritable campagne avait été menée. Or sur ce sujet, ils ne se sentent pas du tout débordés par leur droite, bien au contraire !

    On savait déjà que cette droite bourgeoise et catholique, qui a formé en majorité les rangs de la Manif Pour Tous, n’était pas très encline à voter FN. D’ailleurs, pendant longtemps, les élus FN se sont plaints d’avoir été ostracisés et cachés au détriment de l’UMP. Cela a bien été le cas surtout à l’époque Frigide Barjot et un changement s’est opéré à l’arrivée de Ludovine de la Rochère (...)

    Occupé depuis longtemps à sa conquête du pouvoir, le FN n’accorde plus la même importance aux questions sociétales, qui lui ont permis d’attirer un certain électorat catholique conservateur quand le parti était diabolisé. Se voulant défenseur de l’héritage chrétien tout en étant une barrière à l’islamisme plus qu’à l’islamisation, le parti prône une laïcité la plus stricte qu’il soit mais il n’est pas le seul parti à être en porte-à-faux sur ces questions de laïcité républicaine (...) L’électorat catholique est bien sûr loin d’être important au moment des élections mais il apporte toutefois des voix non négligeables. Marine Le Pen pourrait en avoir besoin pour 2017 !"

    Philippe Carhon

  • Plus de 80 000 soldats russes en manoeuvres militaires inédites

    La démonstration de force a pris de l'ampleur avec l'ordre donné par Vladimir Poutine d'organiser immédiatement des exercices militaires surprises en Crimée.
    Plus de 80 000 soldats russes sont désormais engagés aux quatre coins de la Russie dans des exercices militaires à grande échelle. Une démonstration de force mettant en oeuvre navires de guerre, défense antiaérienne, blindés et bombardiers stratégiques, a annoncé jeudi l'état-major de l'armée russe. "Le nombre de soldats impliqués est désormais de 80 000 et le nombre d'avions est passé à 220", a indiqué le chef d'état-major russe, Valeri Guerassimov, cité par l'agence de presse russe Ria Novosti.
    L'armée russe avait commencé la semaine dernière par déployer 8 000 artilleurs dans la péninsule ukrainienne de Crimée, annexée en mars 2014 par la Russie, et dans le sud-ouest, près de la frontière avec l'Ukraine. Au même moment, environ 200 tankistes s'entraînaient à assiéger une ville dans le centre de la Russie. Et en Bouriatie (Sibérie), des unités aériennes s'entraînaient "à répondre de façon pratique à une guerre électronique", selon un porte-parole militaire.
    Missiles antiaériens
    Dès lundi, la démonstration de force a pris de l'ampleur avec l'ordre donné par Vladimir Poutine d'organiser immédiatement des exercices militaires surprises impliquant le déploiement de bombardiers stratégiques en Crimée ou de 38 000 soldats dans la région stratégique de l'Arctique. Des bombardiers stratégiques Tupolev Tu-22M3 ont atterri mercredi dans la péninsule annexée. Moscou a plusieurs fois répété sa volonté de voir ces bombardiers à long rayon d'action être basés en Crimée à partir de 2016. Dans la foulée, les soldats des régions centre et ouest du pays ont à leur tour été mis en état d'alerte.
    Et plus de 3 000 soldats ont par ailleurs été envoyés sur l'île Sakhaline, proche du Japon dans l'Extrême-Orient russe, selon le ministère de la Défense. Des batteries de missiles antiaériens y ont été installées. Toujours dans le cadre de ces manoeuvres, une vingtaine de bâtiments de guerre, vedettes, navires et sous-marins sont en route pour la mer de Baltique. Ils acheminent des batteries de missiles Iskander-M dans l'enclave occidentale de Kaliningrad, frontalière de la Pologne et de la Lituanie.
    Cette série d'exercices militaires, qui durera jusqu'à la fin du mois de mars, implique aussi le déploiement de soldats en Arménie et dans les deux républiques séparatistes géorgiennes d'Abkhazie et d'Ossétie du Sud. La Norvège procède par ailleurs depuis le 9 mars, et jusqu'à mardi, à de grandes manoeuvres dans la province du Finmark, près de sa frontière avec la Russie. Baptisées Joint Viking, elles sont, en faisant intervenir plus de 5 000 soldats, les plus importantes de l'armée de ce pays scandinave depuis 1967.

    Source : afp via le Point :: lien

    http://www.voxnr.com/cc/etranger/EukyZZykVAfCcQXSNc.shtml

  • Après l’éclipse mondialiste, le printemps de la France !

    Dernier sondage avant le premier tour des élections départementales ce dimanche, selon l’enquête  Harris Interactive pour 20 Minutes et LCP, le Front National, crédité de 29% des voix, serait toujours en tête. Il devancerait  l’alliance de l’UMP et de l’UDI (28%), le Parti Socialiste et ses alliés (19%), les candidats Divers Droite, (8%), le Front de Gauche (7%), les Divers Gauche (dont les alliances FG-Europe Ecologie Les Verts, (5%), les binômes soutenus uniquement par Europe-Ecologie Les Verts (2%) ; le MoDem (1%)… L’abstention potentielle s’établirait à 56%, en recul de deux points. Une grève du vote contre laquelle s’est élevé hier soir Manuel Valls, en meeting à Tulle (Corrèze) devant 500 élus, militants et permanents péniblement rassemblés pour l’occasion. Dans ce fief (plus pour longtemps ?) de François Hollande, toujours animé par le même psittacisme anti-FN, le Premier ministre a exhorté les Français à se rendre aux urnes pour lui  faire barrage. Sans avoir encore compris (?), au-delà même des échecs de sa politique, qu’il avait été certainement ces dernières semaines par ses mots blessants, ses outrances, l’étalage de son antifrontisme obsessionnel, voire son langage corporel inquiétant, un excellent VRP du vote en faveur de l’opposition nationale, populaire et sociale.

     Manuel Valls n’est pas le seul à perdre ses nerfs, et les médias ont rapporté le «coup de sang» du conseiller général socialiste du Haut-Rhin, Pierre Freyburger, qui a volé vendredi dernier le crucifix accroché dans l’hémicycle du Conseil général, une petite œuvre d’art polychrome du XVIIe siècle.

     « Je l’ai décroché d’une main, je l’ai mis dans un sac et je suis reparti. Je ne me suis pas caché », a-t-il expliqué à l’Afp. Un geste en rapport, indique la dépêche de cette agence avec  « le débat houleux avec les élus de la majorité autour de la présence du crucifix depuis le déménagement de la collectivité dans ses nouveaux locaux en 2005 . On avait alors fait observer qu’on était dans une enceinte républicaine et que ce crucifix n’avait pas lieu d’être. Est-ce que les élus de droite accepteraient qu’on accroche un crucifix par exemple à l’Assemblée nationale ? Je l’ai simplement décroché pour qu’on le remette à qui de droit c’est-à-dire à l’Eglise, et pour permettre au Conseil général de rentrer à nouveau dans la légalité », a ajouté M. Freybruger.

    Ce sont bien évidemment les amis politiques de cet élu socialiste qui , animés par ce même souci de la légalité laïco-républicaine, expliquent aux Français que l’effacement de nos racines helléno-chrétiennes au nom des immortels principes humanistes, du vivre-ensemble, du multiculturalisme et de la lutte contre  l’intolérance est dans l’ordre inéluctable des choses…

     Les toc d’une certaine gauche font bon ménage avec le négationnisme d’une certaine justice. Un communiqué de l’Alliance Générale contre le Racisme et pour le respect de l’Identité Française et chrétienne (Agrif) de Bernard Antony,  nous apprend ainsi que  «la XVIIe chambre du tribunal correctionnel de Paris, d’une manière mirobolante, vient de débouter l’Agrif de ses poursuites contre les auteurs et chanteurs de  Nique la France ». Un morceau d’un violent racisme anti-français, commis comme de juste par deux militants anti FN,  le sociologue Saïd Bouamama et le rappeur Saïdou.

     L’Agrif indique notamment dans son communiqué qu’ « Au mépris de la loi ainsi que de tout élémentaire principe de bon sens, le tribunal vient de juger que le blanc n’est pas susceptible de définition et que la  blancheur  ne reposait  sur aucun critère scientifique ,  variant de ce fait selon les époques, les cultures et les classifications administratives propres à chaque pays (sic.) ».

     « On est sans voix devant pareille allégation ! Quand Christiane Taubira est visée par certaines caricatures, les tribunaux ne se posent nullement la question de l’existence de la race noire ! (…). D’une manière hallucinante au regard du droit, le tribunal éprouve le besoin de préciser que la  blancheur  ou la  race blanche  ne constituent pas  une composante juridique de la qualité de français . Certes, mais ce que la loi protège, ce ne sont pas des qualités juridiques, mais des catégories ethniques, nationales et religieuses ! »

     D’un négationnisme l’autre, les bonnes âmes de l’UMPS font assaut d’indignation pour fustiger la décision prise par Robert Ménard à Béziers, puis la volonté identique annoncée par notre excellent camarade Julien Sanchez, maire FN  de Beaucaire, de débaptiser une «rue du 19-Mars-1962».

     « Officiellement dédiée au souvenir des victimes de la guerre d’Algérie, la journée du 19 mars fournit à certains maires FN l’occasion de marquer leur différence » rapporte le site de Libération. « Première étape vers l’indépendance algérienne, ceux-ci impliquaient notamment un cessez-le-feu entre les belligérants. »

     «J’ai pris la décision de laver l’affront, entre guillemets, que représente pour beaucoup de nos anciens la date du 19 mars. Je débaptiserai dans les prochaines semaines la rue du 19-mars-1962 et lui donnerai un nom moins polémique» – peut-être celui d’un Beaucairois, civil ou militaire, mort pendant ce conflit» a expliqué le jeune édile frontiste.

     « D’autres maires FN ont marqué à leur façon le 53e anniversaire du cessez-le-feu.  A Cogolin (Var), à Mantes-la-Ville (Yvelines), les édiles n’ont pas assisté aux cérémonies officielles. La date du 19 mars est trop clivante, estime-t-on à la mairie de Cogolin. On a l’impression que c’est à ce moment que les hostilités ont cessé en Algérie, alors que de nombreux massacres ont eu lieu ensuite. Nous préférons, pour les commémorer, la date plus neutre du 5 décembre.»

     La France n’a pas été épargnée au cours de sa longue histoire, et notamment au XXème siècle, par des tragédies et des événements douloureux. Tourner la page, aller de l’avant est un impératif pour la cohésion de notre pays. Tout comme l’établissement des meilleures relations possible avec l’Algérie. Mais on ne peut bâtir la nécessaire réconciliation nationale sur des mensonges, le mépris des souffrances, l’insulte de la mémoire de nos compatriotes et frères d’armes  qui ont vécu dans ce qui étaient alors les départements français d’Algérie.

     Comme l’a rappelé Bruno Gollnisch, ce 19 mars qui marque le « cessez le feu »,  fut aussi le début du massacre planifié  et des tortures épouvantables infligées par le FLN,  dont furent victimes des dizaines de milliers de harkis, les  centaines de femmes de nos compatriotes  qui furent enlevées, violées, emportées vers les maisons d’abattage du FLN. « Dans l’indifférence complaisante du général Katz, le bourreau d’Oran, le très décoré complice de crimes contre l’humanité. »

     Au-delà du devoir de mémoire, il nous faut aussi désormais assurer un avenir français aux jeunes générations. C’est tout l’enjeu de la longue marche entreprise par le FN. Alors, sur notre chemin vers les plus hautes responsabilités,  les 22 et 29 mars, pas une voix ne doit manquer à cette œuvre de renaissance nationale. Après l’éclipse mondialiste, le printemps de la France !

    http://gollnisch.com/2015/03/20/apres-leclipse-mondialiste-le-printemps-de-la-france/