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  • « Extrême droite »… de l’art de cultiver « une marque épouvantail »

    L’affaire Onfray/Valls/deBenoist/BHL nous renvoie étonnamment à « l’art de cultiver une marque épouvantail » publié dans nos colonnes en 2011 (*),  article dans lequel Jean Henri d’Avirac décortiquait le marketing de la diabolisation. Dans l’impossibilité de débattre sur le fond (après avoir à peu près tout renié) ou sur le bilan (après avoir à peu près tout raté), Valls, déjà familier du costume, se transforme en grand inquisiteur… cherchant à prévenir des  alliances , des convergences, des dialogues en édifiant y compris dans le champs intellectuel un mur soit disant républicain pour en réalité  enfermer la démocratie.

    Mais la donne a changé et même si le vocabulaire et les étiquettes doivent être encore revisités, le politiquement correct lui est à bout de souffle !

    Polémia

    Avec les prémices de la campagne pour les présidentielles refleurissent en cet été frémissant, tels les droseras affamés dans les tourbières, les concepts épouvantails, les bûchers de l’Inquisition et les procès en sorcellerie.

    Vidée de sens et remplie de haine, l’accusation d’ « extrémisme de droite » est ainsi à nouveau largement utilisée pour brocarder de façon systématique tous ceux qui se situent en dehors du champ des « partis de gouvernement », bien loin donc du Fouquet’s et du Sofitel… donc extrêmement populistes, extrêmement populaires, extrêmement ordinaires.

    Des mots inquiétants…

    Il convenait de s’arrêter, l’espace d’un instant, sur cet étrange et vieux réflexe afin d’imaginer (ou tout au moins tenter à nouveau de le faire) la réponse qui doit lui être opposée.

    Tout d’abord un passage obligé : le bref rappel historique qui contextualise mais n’instruira pas grand monde. La formule « extrême droite » est née au milieu du XIXe siècle dans les tabernacles d’une gauche fustigeant par ces mots inquiétants l’antiparlementarisme et la nostalgie de l’Ancien Régime. Nous le retrouverons bien plus tard pour qualifier les antidreyfusards, puis le défilé du 6 février 1934 qui comprenait pourtant des ligues d’horizons bien différents, depuis les Camelots du Roi jusqu’à l’Association des anciens combattants communistes !

    Les deux partis phares de la collaboration, le PPF (Parti populaire français) et le RNP (Rassemblement national populaire) respectivement dirigés par Jacques Doriot (issu de la SFIO !) et Marcel Déat (issu du Parti communiste !) furent étrangement tatoués à la Libération de cette estampille sulfureuse alors même que les mouvements plus ou moins issus de « l’extrême droite » du cru XIXe s. (L’Action française de Charles Maurras ou les résistants Croix de Feu du colonel de La Rocque) avaient pour leur part assez clairement marqué leur distance avec Vichy et l’occupant.

    Pas un mot sur les origines intellectuelles du national-socialisme né à l’évidence dans les éprouvettes fumeuses d’une certaine gauche. Pas un mot sur certains socialistes (parfois lumineux bien que loin des Lumières) : Proudhon, Sorel, Barrès, Vacher de Lapouge, qui ont mis, sans le vouloir vraiment, leur grain de sel à ce grand bouillon d’avant-guerre.

    Tout cela fut étonnamment et définitivement « packagé » sous l’horrible et sanguinolente enseigne « d’extrême droite ». L’ombrelle diabolisante sera, bien entendu, à nouveau utilisée lors de la guerre d’Algérie pour qualifier l’OAS et la mouvance nationaliste de l’époque.

    Avec le renouveau du nationalisme dès la fin des années 1970 et ses deux ou trois casseroles aux couleurs lessivées de l’Algérie française et aux sonorités un brin CIDUNATI, nous devions nous attendre (bien qu’il n’y ait pas eu de filiation véritablement établie) à une nouvelle et puissante expression de « l’art de cultiver la marque épouvantail ». Nous n’avons pas été déçus ! Et nous ne retracerons pas ici – les bons ouvrages existent sur le sujet – tout l’historique des campagnes de diabolisation auxquelles se sont ralliés, par ailleurs, la plupart des hommes politiques et intellectuels par facilité et conformisme, parfois même à leurs dépens.

    Raviver le Diable, c’est mettre le Purgatoire sous pression…

    La réalité qui doit être enfin posée est que ce processus est pour la gauche une prodigieuse machine à dominer le monde des idées en lui assurant de façon récurrente une redoutable capacité à choisir ses adversaires. Raviver le Diable, c’est mettre le Purgatoire sous pression et désigner le Diable, c’est procéder à l’exclusion du débat démocratique, à l’excommunication d’une partie de ses opposants. On ne discute pas avec le Diable ! Climat de délation, manichéisme, vigilance sur les dissidences, pensée sous préservatif… tout le paysage politique de droite s’est ainsi retrouvé piégé par les nouveaux Grands Inquisiteurs. Tout le paysage, car lorsqu’est prononcée la terrible formule « extrrrême drrroite », que l’on croirait sortie de la gueule d’un berger allemand en colère un soir de novembre à Birkenau, est lâché du même coup le mot « drrroite » ; en filigrane, dans la droite en général se profilerait la possibilité d’une dérive droitière voire ultra droitière donc diabolique (la vision d’un monde ultra bourgeois ou bien d’un monde fascisant serait en gestation chez ces gens de droite finalement réactionnaires et, au bout du compte intellectuellement peu fréquentables).

    Nous sommes bien loin de la douceur et des cimes humanistes vers lesquelles nous propulse le circonflexe de la Gôôôche !

    Au-delà des chiens de garde institutionnels et des procès d’intention caricaturaux et sectaires à la Caroline Fourest, attardons-nous sur des exemples moins grossiers mais tout aussi pernicieux. Ainsi la thématique du mariage gay brandie à présent par « les forces de progrès » peut faire partie de ces régénérateurs insidieux de la « marque-épouvantail ». En cherchant à officialiser et sacraliser ce qui mérite tout au plus un « droit à l’indifférence » sont créées les conditions de l’amalgame, toute opposition à cette revendication étant susceptible d’être vécue comme l’expression d’une certaine homophobie, penchant révélateur d’une dérive droitière latente. Le piège est tendu. Il n’y a plus qu’à attendre que les « extrémistes » de tout poil  ou les « assimilés » maladroits mais bien à droite façon Brigitte Barèges s’y prennent les pieds.

    La gauche a plus à gagner de ce type de régénération que de la cause elle-même qui pourrait bien, du reste, ne pas trouver l’écho escompté.

    Ce drapeau que nous tend l’adversaire…

    Comment, dès lors, se situer à partir d’un vocabulaire galvaudé, truqué, manipulé, au service du jihad de la bien-pensance gauchiste ? Comment accepter en guise d’étendard le drapeau que vous tend, narquois, l’adversaire !?

    L’accepter par facilité de langage ou provocation n’est pas la solution : la provocation c’est, certes, la garantie de trouver un fonds de commerce mais c’est aussi la certitude de demeurer dans une niche.

    Imaginons un instant une entreprise apposant sur ses produits une marque généreusement concoctée puis cédée gracieusement par son principal concurrent !

    Une marque repoussoir est définitivement disqualifiée, disqualifiante, dégradante, déshumanisante. Dire de quelqu’un qu’il est « d’extrême droite » doit être désormais considéré comme une injure et devrait valoir et justifier à ce titre dès que possible une plainte en justice au même titre que l’injure « raciste ».

    « Droite », « Nouvelle Droite », « Extrême Droite » sont des mots grillés dès le départ, inventés ou cultivés par l’adversaire, constamment détournés et massacrés. L’un des essais les plus brillants et décapants du XXe siècle, l’excellent Vu de droite d’Alain de Benoist salué par l’Académie française, ne venait pas de l’extrême droite pas plus d’ailleurs que de la droite ; une seule chose lui aura fait défaut : un bon titre. Car en exprimant ainsi une vision du monde au-delà de la gauche, les instruments de torture étaient offerts avec l’ouvrage à la Police de la pensée qui dès lors n’avait même plus à s’attarder sur son contenu. Nouvelle Droite, un rejeton de l’hydre enfin disponible pour relancer l’ affaire.

    Comme le remarque François Bousquet : « La Nouvelle Droite est une marque déposée, mais l’initiative n’en revient curieusement pas à ses pères fondateurs ».

    Se réapproprier ce que l’on est vraiment : vivent les néologismes !

    Voilà donc une remarquable entreprise de marketing idéologique menée de longue date avec une constance étonnante, un terrorisme intellectuel terriblement efficace se régénérant sans cesse, qui contraint ceux qui aujourd’hui représentent une certaine avant-garde aux antipodes de l’antiparlementarisme, porteurs d’une vision du monde alternative, d’un souffle démocratique véritable et d’un sentiment d’appartenance profondément enraciné, à inventer de nouveaux mots : les mots de l’intelligence après la gauche. Identitaires, nouveaux résistants, différentialistes, éco-localistes, néo-européens, euro-protectionnistes, ou, plus intello : post-modernes ou archéofuturistes, intéressant, pas totalement satisfaisant… Il y a encore beaucoup de place au tableau pour les orages d’esprit les plus créatifs. L’heure est à la production de concepts nouveaux pour nous réapproprier ce que nous sommes vraiment et le faire savoir.

    Loin des phonèmes piégés, les néologismes peuvent avoir cette incroyable capacité à montrer le monde tel qu’il vient de surgir, tel qu’il a toujours été et à préfigurer ce qu’il pourrait être.

    J.H. D’Avirac? 6/07/2011

    Note :

    (*) « Extrême droite » de l’art de cultiver « une marque épouvantail »
    (8/07/2011)

    http://www.polemia.com/extreme-droite-de-lart-de-cultiver-une-marque-epouvantail/

  • Les invasions barbares : notre histoire oubliée

    L'islam occupe une place grandissante dans notre société. Son essor récent n'est pas sans poser de nombreux problèmes de cohabitation, auxquels les gouvernements de ces quarante dernières années n'ont pas trouvé de réponse probante. Nos politiciens sont paralysés par le politiquement correct et son corolaire antiraciste, qui empêche toute réflexion sérieuse sur les conséquences à long terme de cette transformation démographique, culturelle et surtout religieuse.

    Connaitre le passé permet de comprendre le présent et d'anticiper le futur. Aussi un rappel historique de la cohabitation de l'islam en France permet de mettre en perspective le bouleversement auquel nous assistons. Malheureusement cette histoire de France n'est plus enseignée à l’école dans sa continuité ni dans sa totalité. Cette ignorance volontaire pourrait nous être fatale...

    Les musulmans sont entrés pour la première fois en 714 après J.C. dans ce qui était la France de l’époque. Ils se sont emparés de Narbonne, qui est devenue leur base pour les 40 années suivantes, et ont pratiqué des razzias méthodiques. Ils ont ravagé le Languedoc de 714 à 725, détruit Nîmes en 725 et dévasté la rive droite du Rhône jusqu’à Sens.

    En 721, une armée musulmane de 100.000 soldats mit le siège devant Toulouse, défendue par Eudes, le duc d’Aquitaine. Charles Martel envoya des troupes pour aider Eudes. Après six mois de siège, ce dernier fit une sortie et écrasa l’armée musulmane, qui se replia en désordre sur l’Espagne et perdit 80.000 soldats dans la campagne. On parle peu de cette bataille de Toulouse parce qu’Eudes était mérovingien. Les Capétiens étaient sur le point de devenir rois de France et n’avaient pas envie de reconnaître une victoire mérovingienne. Les musulmans ont conclu alors qu’il était dangereux d’attaquer la France en contournant les Pyrénées par l’est, et ils ont mené leurs nouvelles attaques en passant à l’ouest des montagnes.

    15.000 cavaliers musulmans ont ensuite pris et détruit Bordeaux, puis les Pays de la Loire, et mis le siège devant Poitiers, pour être finalement arrêtés par Charles Martel et Eudes à vingt kilomètres au nord de Poitiers, en 732. Les musulmans survivants se sont dispersés en petites bandes et ont continué à ravager l’Aquitaine. De nouveaux soldats les rejoignaient de temps en temps pour participer aux pillages. Ces bandes n’ont finalement été éliminées qu’en 808, par Charlemagne. Les ravages à l’est ont continué jusqu’à ce qu’en 737 Charles Martel descende, au sud, avec une armée puissante, et reprenne successivement Avignon, Nîmes, Maguelone, Agde, Béziers et mette le siège devant Narbonne. Cependant, une attaque des Saxons sur le nord de la France obligea Charles Martel à quitter la région. En 759 enfin, Pépin le Bref reprit Narbonne et écrasa définitivement les envahisseurs musulmans.

    Ces derniers se dispersèrent en petites bandes, comme à l’ouest, et continuèrent à ravager le pays, notamment en déportant les hommes pour en faire des esclaves castrés, et les femmes pour les introduire dans les harems d’Afrique du Nord, où elles étaient utilisées pour engendrer des musulmans. La place forte des bandes se situait à Fraxinetum, l’actuelle Garde-Freinet (le massif des maures). Une zone d’environ 10.000 kilomètres-carrés, dans les Maures, fut totalement dépeuplée.

    En 972, les bandes musulmanes capturèrent Mayeul, Abbé de Cluny, sur la route du Mont Genèvre. Le retentissement fut immense. Guillaume II, comte de Provence, passa 9 ans à faire une sorte de campagne électorale pour motiver tous les Provençaux, puis, à partir de 983, chassa méthodiquement toutes les bandes musulmanes, petites ou grandes. En 990, les dernières furent détruites. Elles avaient ravagé la France pendant deux siècles.

    La pression musulmane ne cessa pas pour autant. Elle s’exerça pendant les 250 années suivantes par des razzias effectuées à partir de la mer. Les hommes capturés étaient emmenés dans des camps de castration en Corse, puis déportés dans les bagnes du Dar al islam, et les femmes d’âge nubile dans les harems. Les repaires des pirates musulmans se trouvaient en Corse, Sardaigne, Sicile, sur les côtes d’Espagne et celles de l’Afrique du Nord. Toulon a été totalement détruite en 1178 et 1197, les populations massacrées ou déportées, la ville laissée déserte. Finalement, les musulmans ayant été expulsés de Corse, Sicile, Sardaigne, du sud de l’Italie et de la partie nord de l’Espagne (dont la Reconquista dura jusqu'au quinzième siècle), les attaques sur les terres françaises cessèrent mais elles continuèrent sur mer par des actions de pirateries et à l'est avec l'invasion ottomane qui fut stoppée en 1683 à Vienne en Autriche, grâce à l'intervention des princes allemands et Polonais.

    Ce n’est qu’en 1830 que la France, exaspérée par ces exactions, se décida à frapper le serpent à la tête, en allant en Algérie détruire définitivement les dernières bases des pirates musulmans.

    Vous savez ce qu’est devenue ensuite l’Algérie, et l’histoire ne s’est pas figée. Ce qu’il y a de frappant, c’est qu’entre 714, la première entrée, et 1830, l’écrasement définitif des pirates barbaresques, il s’est écoulé plus d’un millénaire, ce qui montre qu’ils ne renoncent jamais…. Et aujourd’hui, effectivement, ils reviennent en masse. Ils ne semblent pas vouloir s’intégrer, et exploitent à fond les failles de nos lois, de nos principes démocratiques et de nos avancées sociales. Les plus radicaux ne cherchent qu’une chose : appliquer la charia et transformer nos pays d’Europe en un « Dar al Islam », une terre d’islam. La majorité silencieuse d'apparence pacifique y consent. Il suffit d’observer ce qui se passe à petite échelle dans les cités dès qu’ils sont en nombre suffisant. Il suffit de voir les persécutions actuelles contre les chrétiens d’Afrique du Nord, d'Irak, de Syrie, d’Égypte, d’Indonésie, du Nigeria, etc., pour imaginer quel serait le sort réservé à nos familles, à nos peuples européens de souche judéo-chrétienne, et à ceux qui ont trouvé refuge chez nous précisément parce que l’islam les persécutait chez eux...

    Aidons nos concitoyens à guérir de cette amnésie collective.

    Olivier Amos
    Lu sur lesPatriotes.net

    http://www.l-union-fait-la-force.info

  • Voile à l'université : le FN dénonce un "enfumage de fin de campagne"

    Mardi soir, Nicolas Sarkozy s'est montré favorable à l'interdiction du voile à l'université, et "opposé aux repas de substitution" dans les cantines.
    Le Front national a dénoncé mercredi la sortie de Nicolas Sarkozy sur TF1 mardi soir. L'ancien président s'est montré favorable à l'interdiction du voile islamique à l'université, mais aussi "opposé aux repas de substitution" dans les cantines scolaires. "Fidèle à son habitude, Nicolas Sarkozy court après le Front national et ressort la machine à promesses non tenues quelques jours avant les élections. Plus un Français n'est dupe de cette mascarade à visée électoraliste", écrit le FN dans un communiqué.
    "Chacun connaît son goût pour la discrimination positive"
    "Cette fois, il se présente en défenseur de la laïcité, prônant l'interdiction du voile à l'université. Cet enfumage de fin de campagne est grossier, car chacun sait que Nicolas Sarkozy avait dix ans pour agir, entre 2002 et 2012, comme ministre de l'Intérieur puis comme président de la République, et qu'il n'a rien fait. Chacun sait aussi que Nicolas Sarkozy est l'homme qui a nommé un préfet parce que musulman", poursuit le parti d'extrême droite. "Chacun connaît son goût pour la discrimination positive et sa vision communautariste de la société française. Chacun, enfin, a souvenir des flux massifs d'immigration sous le mandat de Nicolas Sarkozy, identiques aux chiffres actuels, soit 200 000 étrangers légalement reçus en France chaque année", développe le FN, pour qui "même à l'UMP Nicolas Sarkozy ne trompe plus".

    afp via le Point :: lien

    http://www.voxnr.com/cc/politique/EukyZpykZujubFMIpc.shtml

  • À force de taper sur le FN, on finit par taper sur ses candidats

    La montée du FN est actuellement une nécessité vitale pour le régime. C’est la seule porte de sortie dont il dispose.

    À force de taper sur le Front national, on finit par taper sur ses candidats. Preuve en est la courageuse agression perpétrée sur une femme de 83 ans à Sartrouville : alors qu’elle collait, seule, des affiches sur un panneau électoral, cette suppléante a été prise à partie par deux « jeunes » qui l’ont frappée au visage et lui ont déversé son seau de colle sur la tête. La vieille dame n’a dû son salut qu’à l’intervention d’une institutrice qui s’est portée à son secours.

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  • Directives anticipées : s'ils les avaient suivies, elle serait morte

    Voilà une histoire qui remet en cause les directives anticipées telles que nos députés les ont votées hier :

    "Les faits remontent à mars 2014. Jenny Bone, 39 ans, se retrouve subitement au sol après avoir chuté sans raison. Cette Britannique ne comprend pas pourquoi elle sent des picotements violents dans ses jambes. Difficilement, elle se rend chez son médecin généraliste qui lui ordonne de se rendre d‘urgence à l’hôpital, relate le Mirror. Après examen, les résultats tombent : elle est atteinte d’une rare maladie nerveuse, le syndrome de Guillain-Barré.

    Hospitalisée, les effets s'aggravent. Elle est totalement paralysée et inconsciente. Les médecins la plongent alors dans un coma artificiel. Afin de pouvoir respirer, elle subit une trachéotomie (ouverture chirurgicale de la trachée). Tout pousse à croire que Jenny Bone est dans un état végétatif irréversible. C’est pourquoi le personnel médical convoque son époux de 58 ans afin de prendre une décision.

    La débrancher ? John Bone refuse, alors que sa femme lui avait auparavant demandé de le faire si jamais elle se retrouvait dans un tel état. La conversation se passe dans la chambre de la malade censée être dans le coma, qui, en réalité, est tout à fait consciente de ce qu’il se passe autour d’elle. "J’entendais tout, heureusement que John ne m’a pas écouté, je l’en remercie. Comme la plupart des couples, nous en avions déjà parlé mais je suis très heureuse qu’il ne m’ait pas débranchée", confie-t-elle au Mirror.

    Finalement, Jenny Bone se réveillera dix jours après. Depuis, son mari regrette d’avoir eu cette conversation avec les médecins à ses côtés : "elle se souvient mot pour mot de ce que nous nous sommes dit." En soins pendant deux mois, elle est rentrée chez elle en juin dernier. Et aujourd'hui, la quadragénaire se porte bien : elle confie au quotidien avoir repris son travail et avoir récemment participé à un marathon caritatif de 5 kilomètres."

    Avec les sulfureux Claeys et Leonetti (et les 436 députés qui les approuvent), elle ne serait pas là pour raconter cette histoire.

    Michel Janva

  • Avec nous avant qu’il ne soit trop tard ? Nous sommes prêts

     Vingt-trois personnes dont  dix-huit touristes étrangers (deux Français sont au nombre des victimes, sept de nos compatriotes sont également blessés) ont été tués hier à Tunis (Tunisie), au musée du Bardo, dans une attaque à la kalachnikov menée par deux assaillants, mis hors d’état de nuire, Yassine Abidi et Hatem Khachnaoui. L’un d’entre eux au moins était repéré comme ayant des sympathies djihadistes. Il s’agit du premier attentat visant des étrangers dans le pays depuis la révolution de 2011 et surtout depuis celui revendiqué par Al Qaïda en avril 2002 contre une synagogue, à Djerba (sud), dans lequel avaient notamment péri quatorze Allemands et deux Français. La Tunisie n’en est pas moins en proie à un terrorisme larvé depuis quatre ans, -une katiba islamiste sévit à la frontière algérienne- et des milliers de jeunes Tunisiens sont partis combattre en Irak et en Syrie dans les rangs de l’Etat islamique (EI, Daech). 500 d’entre eux seraient d’ores et déjà rentrés en Tunisie. Bien évidemment la déstabilisation de la Libye voisine, livrée aux lutes intestines entre factions et aux menées sanglantes de l’EI,  est un facteur d’inquiétude supplémentaire pour la Tunisie. Nous n’avons pas fini de mesurer les conséquences catastrophiques, pour toute la région et bien au-delà,  de la liquidation du régime de Kadhafi voulue par le mauvais trio d’apprentis sorciers Sarkozy-Juppé-BHL…

     C’est le terrorisme islamiste sanglant et lâche là qui inquiète légitimement les Français et non pas le FN comme le répète fébrilement et avec une haine inquiétante Manuel Valls sur tous les plateaux et les estrades.

    Une haine sans cesse ressassée dans les rangs du pouvoir, constate Bruno Gollnisch, qui favorise un climat de violence et de passage à l’acte contre les militants frontistes. Mardi matin, Marie-Francoise Lagroua, 83 ans, suppléante de Kamélia Ignatov dans le canton de Sartrouville (Yvelines), a été violemment tabassée sur la voie publique par un homme et une femme âgés d’environ 25 ans selon les témoins, qui l’ont traitée de «raciste» et menacée de mort, alors qu’elle collait des affiches pour les élections départementales.

     Les deux salauds, il n’y a pas d’autres mots, ont lâchement pris la fuite lorsqu’une institutrice est intervenue pour aider Mme Lagroua. «Nos adversaires perdent les nerfs et en viennent à commettre des voies de fait sur nos candidats, jusqu’aux plus âgés et aux plus faibles», a réagi Philippe Chevrier, Secrétaire départemental du FN dans les Yvelines.

     Un Premier ministre aux nerfs fragiles et tremblant de colère qui était hier soir à Carvin dans le Pas-de-Calais pour une réunion publique…sans réussir d’ailleurs à remplir la salle de quelques centaines de places mise à sa disposition… Dans cette nouvelle place forte  électorale de l’opposition nationale, populaire et sociale, M. Valls a de nouveau menti effrontément sur le programme frontiste, l’Europe de Bruxelles , la situation de notre  pays et a redit sa «peur» du FN.

     Même son de cloche du premier secrétaire du PS, Jean-Christophe Cambadélis, invité  hier du  Forum France Bleu-France Info. L’ex militant trotskyte rallié à la gamelle sociale-démocrate a dénoncé avec la même virulence et  les mêmes mensonges, comme il l’avait fait  le dimanche précédent sur France cinq,  «l’impunité » dont jouit « le FN ».  « Aujourd’hui, on peut dire ce que l’on veut dans l’espace public, on peut faire ce que l’on veut, être soutenu par les banques poutiniennes (sic) , détourner les fonds du Parlement européen pour financier l’ensemble de son appareil politique (resic), ça n’intéresse personne. » «Le danger, c’est l’irrésistible ascension du FN sur des thèmes qui sont perturbants pour notre démocratie, quand on voit que dans 60 départements, il y a des propos homophobes, islamophobes, racistes, antisémites qui sont prononcés, on balaye ça, d’un revers de main ».

     Certes, quant il veut bien prendre la peine d’abandonner la langue de bois, le premier sec(ré)taire du PS peut être plus lucide. Benoit Rayski  rappelait le 15 mars  sur le site Atlantico la réponse faite par M. Cambadélis au journaliste de France Inter qui expliquait que « les députés frondeurs de son parti imputaient la montée du Front National au chômage, à la crise, à la politique libérale de Valls et de Macron ». Que nenni selon  « Camba»  : « quand on fait du porte à porte, vous savez ce qu’on entend sur les immigrés ? Il y en a trop, il y en a trop, ce n’est plus possible ! ».

     Et M. Rayski de noter que « le Front National se nourrit d’un rejet de l’immigration (…).  Qui en France n’a pas entendu parler des milliards déversés sur les banlieues, de plan Marshall en politique de la ville en passant par SOS banlieues ? Et tout ça pour quoi ? Pour rien ! Dans ces coins de France choyés par la manne publique le chômage augmente bien plus qu’ailleurs (s’est-on demandé pourquoi il y avait tellement plus de sans-emploi au Mirail que dans tout autre quartier de Toulouse?). La délinquance, le trafic de drogue, les règlements de compte y ont pris des proportions effrayantes qui ne sont nullement corrélées à telle ou telle politique gouvernementale. Des années, des dizaines d’années que ça dure…».

     « Tout le monde sait que trop c’est trop. Que les dizaines de milliards engloutis dans les territoires perdus de la République sont en quelque sorte un salaire de la peur versé par les gouvernements successifs pour tenter d’amadouer des bénéficiaires prompts à l’émeute. Continuer à le faire, persévérer dans le déni du réel, nourrit une colère et un ressentiment qui ont fait du Front National le premier parti de France ».

     Alors,  c’est vrai, la caste politico-médiatique  s’abrite  souvent derrière des   formules toutes faites, met  la tête dans le sable,  se rassure à bon compte sur le FN en pariant sur sa nullité, en dressant le portait d’une formation composée de velléitaires et d’abrutis.

     Exemple parmi d’autres,  François Sapy, dans La  tribune de Lyon le  10 mars, commentait l’implication annoncée   de Bruno Gollnisch dans la campagne à venir des élections régionales en PACA.  « Bruno Gollnisch écrivait-il, a toujours été pour moi un profond mystère. Affable, cultivé, drôle même parfois, il n’en reste pas moins un type dont les idées sont insupportables. C’est avec lui que j’ai pris conscience, jeune journaliste, à quel point il ne fallait pas se fier aux faux gentils. Gollnisch, c’était un clown. Il faisait rire parfois, parce qu’il était loin du pouvoir. Je ne crois pas qu’il arrivera à diriger un exécutif comme la région PACA, parce qu’il a trop le goût de la provoc pour exercer le pouvoir ».

    M. Sapy se pique d’être un observateur, depuis de longues années, de la vie politique. Mais faire mine méconnaître ( ?) à ce point les travaux, les qualités, le sérieux, la finalité et les raisons de l’engagement  dans la vie publique de Bruno Gollnisch, attestés très largement par ses actions, ses interventions, ses écrits, ses analyses, ses réflexions en tant que président de groupe FN au Conseil régional, député européen et dirigeant du Front National, en dit très long sur l’aveuglement et les mensonges des faiseurs d’opinions.

    Cette propagande antinationale martelée quotidiennement, mais à l’efficacité très déclinante, est-elle encore en mesure de détourner nos compatriotes de l’alternative sociale, économique, identitaire, patriotique incarnée par le FN ? Un récent sondage, dont nous faisions état, montre qu’ils sont très largement satisfaits de la gestion des maires frontistes. Les Français sont désormais nombreux à vouloir juger sur pièce le FN en lui donnant les commandes de la France.  Avec nous avant qu’il  ne soit trop tard ?  Nous sommes prêts.

    http://gollnisch.com/2015/03/19/avec-nous-avant-quil-ne-soit-trop-tard-nous-sommes-prets/

  • Charlie Hebdo, ou l’imposture de Mai 68

    Je rêve ou bien c’est un nouvel appel, un énième appel au sexe hippie, au libertinage pour tous, à la frivolité peinarde, par Luz le lucide, dessinateur crypto-bab ?

    « Baisons avant les élections, on votera moins con ! » Qui parle ? Qu’est-ce que ça veut dire ? Qu’est-ce que c’est que cette injonction ? Signifie-t-elle que certains votent « con » ? C’est quoi, voter « con » ? Ça doit être, vu le journal – il s’agit de la une de Charlie Hebdo daté du 11 mars dernier -, voter à gauche, ou voter à droite, ou sans doute voter FN ? Mais alors quoi, ceux qui voteraient FN seraient donc des gens qui ne baisent pas, pas avant les élections en tout cas… Qui baisent après ? Pour les fêter ? Ces mal baisés, ces non baisables, qui votent FN parce qu’ils ont une revanche à prendre sur la vie ! Ah ben, voilà, on l’a, l’analyse que tout le monde attendait et qui nous manquait tant ! Le vote « con », le vote « FN » n’est plus un vote de protestation, mais de frustration ! Et les autres voteraient « pas con », parce qu’ils sont pas frustrés, parce qu’ils baisent tout simplement ! Mais oui ! Mais comment n’y avait-on pas pensé avant !

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  • Le maire Gilles Platret (UMP) a mis fin à 31 ans de menus halal dans les cantines de Chalon-sur-Saône

    Il faudra cesser avec la religiosité qui entre dans les assiettes de nos enfants dans les cantines scolaires sous couvert de laïcité.

    C’est toujours au nom de la tolérance qu’il faille endurer l’intolérance. Car, ne nous y trompons pas, il y a les porcs, les impurs d’un coté et le halal, les purs d’un autre coté dans l’esprit mahométan. C’est bien le droit de se laisser bafouer de façon religieuse qui nous est imposé par un biais de laïcité qui finit par être un fourre-tout contenant de tout sauf du laïc au fur et à mesure que le population musulmane augmente et prend de l’influence.

    A l’instar des indigents athées ou catholiques qui se retrouvent à manger ce que les musulmans ne veulent pas dans les distributions de colis pour précaires, des femmes qui se font juger légères dans leurs mœurs par les accompagnatrices voilées lors des sorties scolaires, les écoliers vivent cette ségrégation religieuse à l’avantage des islamistes.

    Et pourquoi, dans tous les cas, la France devrait continuer de subir les insanités sanitaires du halal et son impôt religieux sournoisement instauré dans les réseaux de distribution alimentaire ?

    C’est au nom d’une véritable laïcité que le maire Gilles Platret (UMP), a mis fin à 31 ans de menus mixtes dans les cantines de Chalon-sur-Saône. Il a, en effet, annoncé la suppression, à partir de la rentrée prochaine, du menu de substitution dans les cantines scolaires de Chalon-sur-Saône.

    Najat Vallaud-Belkacem, visiblement plus préoccupée par l’appétit des musulmans que par l’essor vertigineux de la délinquance dans les milieux scolaires et périscolaires a promptement réagi : « Supprimer la possibilité d’avoir un menu non confessionnel, je trouve que c’est une façon, en réalité, d’interdire l’accès de la cantine à certains enfants »

    Abdallah Zekri, président de l’Observatoire national contre l’islamophobie, interrogé par BFMTV, a jugé que c’était de la bêtise.

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