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  • Hervé Gattegno : “Construire des mosquées n’est pas un risque mais une chance pour la France”

    Hervé Gattegno a donné son point de vue suite aux déclarations de Boubakeur appelant à construire plus de mosquées en France. Il estime que si on veut que l’islam sorte d’une forme de clandestinité, il faut que les musulmans aient plus de lieux de culte.

    Mais le journaliste va plus loin en déclarant ceci :

    Construire des mosquées n’est pas un risque mais une chance pour la France

    Jean-Jacques Bourdin rappelle que favoriser la construction d’édifices religieux est susceptible de constituer une violation de la loi de 1905. Mais Hervé Gattegno s’inscrit en faux :

    Non. Ce n’est pas du tout vai. Cet argument-là, c’est souvent l’argument un peu pervers de ceux qui veulent – non pas défendre la laïcité – mais empêcher le développement de l’islam. Ce qui est un combat d’arrière-garde. Puisque la moitié des musulmans dont on parle, ils sont Français. Et qu’il y a bien longtemps que l’islam est la 2ème religion de France. Qu’on le veuille ou non.


    Le parti pris d'Hervé Gattegno : "Construire… par rmc

    http://fr.novopress.info/

  • C’est l’heure du foisonnement des clubs de pensée à droite, au sein duquel Dextra se montre l’un des mieux organisés et des plus affairés

    C’est l’heure du foisonnement des clubs de pensée à droite, au sein duquel Dextra se montre l’un des mieux organisés et des plus affairés. A l’origine de ce groupe, on trouve des jeunes militants et intellectuels venus de l’Action française ou de ses marges, dont d’anciens animateurs des camps de jeunesse Maxime Real Del Sarte, du nom d’une figure historique du mouvement. Opposé à la « droite d’affaires » dans le droit fil de la tradition dont il est issu, Dextra voue Nicolas Sarkozy aux gémonies. Ses membres répètent à l’envi qu’ils que faire des querelles anciennes, en quoi il faut entendre la Collaboration et la Guerre d’Algérie dans lesquelles se sont enferrés leurs aînés et insistent souvent à se distinguer de leur antisémitisme structurel en le retournant en un sionisme intransigeant. Délaissant les références obligées à Charles Maurras, ils disent admirer Charles Péguy, Georges Bernanos ou Maurice Clavel. 

         Si certains d’entre eux ont pu se sentir proches de la Nouvelle Action royaliste, cela n’a été que brièvement. Ils demeurent liés à Gérard Leclerc, chez qui l’engagement militant est indissociable de l’engagement religieux, mais se sont éloignés de Bertrand Renouvin. L’ancien candidat à la présidentielle de 1974, que d’aucuns décrivaient dans sa jeunesse comme un « maorassien », les a désappointés en raison de son attachement à une conception politique de la nation et à un dialogue ouvert avec la pensée de gauche, voire d’extrême gauche, dans la volonté de former un front transversal contre la mondialisation. En s’attachant au contraire à « défendre la civilisation française traditionnelle et classique », les jeunes militants de Dextra tiennent à maintenir la partition héritée de la Révolution française entre les camps du progrès et de la réaction. 

         C’est au nom de cette représentation idéologique que Dextra va s’engager au sein de LMPT. Inversement, des groupes tels que les Hommen, les Antigones, les Veilleurs, ou même le Printemps français vont accueillir des anciens de Dextra, soucieux d’action. Consécutive à l’affaiblissement de la référence gaulliste et des partis parlementaires, la trajectoire de ces militants est révélatrice d’une concurrence nouvelle à droite. 

    Gaël Brustier, Le mai 68 conservateur 

    http://www.oragesdacier.info/

  • La visite de Tsipras à Moscou irrite l’Europe

    Le premier ministre grec, qui souhaite alléger le poids de la tutelle européenne sur son pays, était attendu mardi soir à Moscou. Une occasion en or pour Vladimir Poutine de fragiliser le front européen contre l’annexion de la 

    C’est une visite d’État qui irrite l’Union européenne mais ravit la Russie : celle qu’effectue à Moscou le premier ministre grec, Alexis Tsipras. Attendu mardi soir dans la capitale, le chef du gouvernement hellène doit rencontrer ce mercredi le président russe, Vladimir Poutine, avec qui il donnera une conférence de presse commune au Kremlin, ainsi que la plupart des dignitaires russes, y compris le patriarche de toutes les Russies, Kirill. Un moyen pour Athènes de s’extraire, au moins le temps d’une journée, du poids de la tutelle européenne, et surtout une occasion en or pour Moscou de fragiliser un peu plus le front occidental constitué après l’annexion de la Crimée.

    Dans une interview à Tass, Alexis Tsipras a donné le ton de ses futurs entretiens en critiquant ouvertement les sanctions européennes contre la Russie : « une politique absurde », dénonce le chef du gouvernement grec qui se vante, devant la très officielle agence russe, d’avoir fait la leçon aux dirigeants européens. « J’ai dit à Donald Tusk et Federica Mogherini (respectivement président du Conseil et chef de la diplomatie européenne) : “ne prenez pas la position de la Grèce pour un fait établi. La situation a changé, maintenant il y a un autre gouvernement et vous devez nous demander pour prendre des décisions”. Nous ne sommes pas d’accord avec les sanctions, c’est une route qui ne mène nulle part », ajoute Tsipras.

    Un projet de gazoduc qui agace Bruxelles

    Tout comme avec le premier ministre italien, Matteo Renzi, invité de Vladimir Poutine début mars, Moscou pourrait faire miroiter à Athènes la possibilité d’un allègement strictement bilatéral de l’embargo alimentaire russe qui pèse sur les producteurs européens. Une baisse des prix du gaz russe est également évoquée par Athènes et Moscou tout comme le souhait manifesté par le Kremlin de mettre la main sur des « actifs » grecs, pour l’instant non identifiés. Enfin, une participation d’Athènes au projet de construction d’un gazoduc russo-turque alternatif à South Stream est dans la balance. Mardi à Budapest, cinq chefs de la diplomatie européenne « pro-russe », dont le représentant grec, se sont réunis pour évoquer ce projet qui irrite Bruxelles.

    « Cette visite est une occasion d’accomplir un redécollage et de donner une nouvelle impulsion aux relations gréco-russes », ajoute Alexis Tsipras. Pour sa part, Moscou voit dans le chef du gouvernement un médiateur potentiel dans son conflit avec l’Union européenne, capable d’ouvrir une « nouvelle ère ». L’enthousiasme tranche avec l’extrême discrétion manifestée par Bruxelles à l’égard de cette visite, assimilée par certains à un simple « spectacle politique ». « Nous ne voyons pas de changement de position (à l’égard de Moscou, NDLR) dans un quelconque État membre », a estimé mardi un porte-parole de l’exécutif européen. [....]

    La suite sur Le Figaro.fr

    http://www.actionfrancaise.net/craf/?La-visite-de-Tsipras-a-Moscou

  • Les « ni droite ni gauche » ne gagnent jamais sans s’allier à l’une ou l’autre

    Tribune de Paul-Marie Couteaux :

    "Le scrutin à deux tours empêche tout parti isolé d’accéder à quelque responsabilité que ce soit. Ce qui vient d’être vérifié soixante et onze fois le sera lors de la présidentielle : au second tour, deux candidats s’affronteront, pas trois ; l’emportera celui qui rassemblera le mieux son camp. La Ve République, n’étant (heureusement) pas faite pour des partis mais des rassemblements, implique la bipolarisation (ou un quadripartisme transformable en deux blocs), excluant ce tripartisme très IVe que des têtes légères voient partout : FN ou parti centriste, les « ni droite ni gauche » ne gagnent jamais sans s’allier à l’une ou l’autre.

    On voit mal pourquoi Mme Le Pen et son entourage font comme si de rien n’était, et se proclament contre toute vraisemblance « aux portes du pouvoir ». Certains de ses proches sont, en privé, conscients de l’impasse, mais ne disent rien (...) Mais pourquoi, au sommet, Mme Le Pen et M. Philippot refusent de voir que la seule façon de vaincre est d’avoir au moins un partenaire, quitte à le créer ? Pendant les trois années qui suivirent l’élection au FN de sa nouvelle présidente, une UMP sans chef alla de déboire en déboire, au point qu’une moitié de ses électeurs souhaita « une entente avec Marine » : pourquoi les avoir rejetés dans les ténèbres extérieures, usant et abusant de la rengaine UMPS qui, les plongeant dans le même sac que les électeurs de gauche, était peu faite pour les attirer – comme certains points du programme, entre autres choses ? Pourquoi n’avoir pas tenté de travailler honnêtement, en respectant les différences de culture politique, avec DLF ou le SIEL ? Pourquoi s’être enfermé dans la solitude (sans doute définitive depuis que l’UMP revient au premier plan) et ruiner toute chance d’accéder au pouvoir, départemental aujourd’hui, d’État demain ?"

    Philippe Carhon http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Nicolas Sarkozy veut rapidement refermer le dossier de la primaire UMP

    Ce mardi soir, le bureau politique de l'UMP validera les règles du jeu de la primaire 2016. Quatre mois après son élection à la tête du parti, Nicolas Sarkozy souhaite passer à autre chose. Ses concurrents, Alain Juppé en tête, restent méfiants.

    La scène se passe mardi 1er avril en fin d'après-midi lors de la réunion de la commission exécutive au siège de l'UMP. Nicolas Sarkozy mène les débats. Il informe les participants des futures règles de la primaire et annonce son intention de ne pas traîner. "Comme ça, la primaire sera réglée", lance-t-il. Stupéfaction parmi les élus présents. "Les modalités de la primaire seront réglées", se reprend-il. 

    Le président de l'UMP veut rapidement passer à autre chose. Pendant la campagne pour la tête du parti à l'automne dernier, Alain Juppé, François Fillon et consorts l'ont poussé à s'engager clairement pour une primaire en 2016. Il l'a fait dès son premier meeting à Lambersart. Puis il a répété qu'il tiendrait son engagement. Ses adversaires ont continué à douter de sa parole. 

    Alors Nicolas Sarkozy veut définitivement boucler le sujet. Plus vite les règles de cette primaire seront gravées dans le marbre, plus vite on cessera de l'enquiquiner avec cette question et plus vite il pourra s'atteler au chantier qui lui tient à coeur: refonder l'UMP. 

    L'ancien chef de l'Etat a ainsi avancé d'une semaine la réunion du bureau politique pour valider les règles d'organisation de cette primaire. Ce mardi soir, l'UMP annoncera que le premier tour se tiendra le 20 novembre (le 27 en cas de second tour), qu'il faudra payer deux euros et signer une charte pour voter, que les électeurs pourront se déplacer dans 8000 bureaux de vote. 

    L'avenir d'un Sarkozy président-candidat en question

    La question des parrainages n'est pas définitivement tranchée. Le groupe de réflexion piloté par Thierry Solère, député des Hauts-de-Seine et proche de Bruno Le Maire, a fixé la barre à 25 parlementaires, 250 élus répartis sur au moins 30 départements et 2500 adhérents. Nathalie Kosciusko-Morizet et Xavier Bertrand jugent ces conditions trop contraignantes. 

    Les règles de la primaire se sont largement dévoilées. Pourtant, un point reste flou et il inquiète les partisans d'Alain Juppé et de François Fillon. "Ce n'est pas ce qui écrit dans la charte qui pose questions mais plutôt ce qui n'y est pas", juge Gilles Boyer, conseiller politique d'Alain Juppé, interrogé par Le Parisien. En l'occurrence, la question du maintien de Nicolas Sarkozy à la présidence du parti en cas de candidature à la primaire. 

    La règle en vigueur est pour l'heure inscrite noir sur blanc dans les statuts de l'UMP: "Tout membre de la direction de l'Union ayant l'intention d'être candidat à la primaire (...) est tenu de démissionner de ses fonctions dès réception de sa déclaration de candidature et au plus tard quinze jours avant la date fixée par le dépôt des déclarations de candidature." 

    Eviter de rejouer la guerre Copé-Fillon

    Problème résolu? Non. Fin mai, l'UMP se dotera de nouveaux statuts lors d'un congrès extraordinaire. Les adversaires de Nicolas Sarkozy réclament donc que cette question soit rapidement éclaircie. D'autant qu'ils gardent à l'esprit qu'en 2012, Nicolas Sarkozy avait attendu le dernier moment pour officiellement se présenter à la présidentielle. Ses proches s'étaient chargés de préparer sa campagne des mois avant. Rien ne l'empêcherait d'en faire de même lors de la primaire et ainsi de rester aux manettes du parti le plus longtemps possible. 

    Enfin, François Fillon n'a pas oublié que le duel à mort qui l'avait opposé à Jean-François Copé en novembre 2012 tirait son origine de la double position de ce dernier: candidat à la présidence du parti et numéro 1 de l'UMP. Eviter le remake de cette guerre des chefs, voilà bien une chose qui met d'accord tous les membres de l'UMP. 

    Matthieu Deprieck

    L'Express :: lien

    http://www.voxnr.com/cc/politique/EukluEkVlZoXDawXhW.shtml

  • Jean Mabire : « Julius Evola et le centre hyperboréen »

    En publiant en 1963 mon premier livre consacré à Drieu La Rochelle, j’avais montré toute l’œuvre de ce normand lucide et amer dominée par l’idée de décadence. Drieu n’avait guère eu de peine à me convaincre, tant le pessimisme actif appartient, depuis l’époque des sagas, à notre tempérament profond. Croyant au crépuscule des dieux, l’idée d’une décadence des hommes m’apparaissait familière, confortée, si l’on peut dire, par l’observation quotidienne du monde contemporain.

    En commençant cette enquête, je savais donc que je devrais lire tôt ou tard l’œuvre de Julius Evola, dont l’action politique, avant et pendant la dernière guerre, importe peu, au regard de sa contribution à l’analyse de notre temps et à la connaissance de notre passé. Que ce grand souffrant solitaire, paralysé sur son lit depuis sa blessure de 1945 jusqu’à sa mort en 1974, fût un maudit et, comme le dit l’Encyclopédie de l’Inexpliqué, « un apôtre de la contre-culture » m’importait assez peu. On pouvait présenter son œuvre comme une « Kabbale fasciste ». Il suscitait trop de haine pour ne pas être luciférien, c’est-à-dire porteur de lumière.

    De cette lecture, je ne devais pas sortir évolien. Mais on peut utiliser le code civil sans être bonapartiste. Je ne voyais pas pourquoi un livre tel que sa Révolte contre le monde moderne devrait être livré aux flammes. N’en déplaise aux inquisiteurs, il me semblait assez bien éclairer ma route. Ce fanal accrochait des reflets d’argent au sillage laissé naguère par Pythéas le Massaliote sur les flots de la mer du Nord.

    Que disait donc Julius Evola ?

    « La Localisation du centre ou siège originel de la civilisation « olympienne » du centre d’or dans une région boréale ou nordico-boréale devenue inhabitable correspond à un enseignement traditionnel fondamental que nous avons exposé par ailleurs, avec des données justificatives à l’appui. Une tradition hyperboréenne, dans sa forme originelle olympienne ou dans ses résurgences de type « héroïque », se trouve à la base d’action civilisatrices accomplies par des races qui, durant la période s’étendant entre la fin de l’ère glaciaire et le néolithique, se propagèrent dans le continent euro-asiatique. »

    Pour le grand chercheur italien de la Tradition, il ne paraissait pas impossible que ce « paradis perdu » dont rêvaient les Anciens, en le nommant Atlantide ou Thulé, se trouvât au pôle Nord. Je ne souriais pas. Evola n’était pas le premier à affirmer et rejoignait l’intuition de Jean-Sylvain Bailly.

    Un de mes étranges compatriotes normands, Guillaume Postel, originaire de Barenton, qui vécut au XVIe siècle et mourut dans les prison de l’inquisition, a écrit dans son Compendieum Cosmographicum : « Le paradis se trouve sous le pôle Arctique ». Et qu’était le paradis pour le clerc d’origine nordique, si ce n’est la transposition mystico-théologique du souvenir de la patrie primordiale ?

    L’explication « polaire » en valait une autre. Le Nord devenait ainsi le centre suprême du monde et l’archétype de toute « domination » au sens supérieur du terme. Il se confondait aisément avec l’emplacement idéal du premier âge, dont nous gardons toujours la nostalgie, après des millénaires. Le symbole et la réalité ne pouvaient que s’identifier et en cela, je suivais Evola sur la route que m’avait déjà tracé Sénèque en m’emmenant « au-delà de Thulé ».

    « Le centre hyperboréen reçut, explique avec une conviction entraînante l’auteur de Révolte contre le monde moderne, entre autres dénominations qui s’appliquèrent ensuite, par voie de conséquence, au centre atlantique, celle de Thulé, l’île Blanche ou de la Splendeur, de « Terre du Soleil » : dans toutes les traditions indo-européennes, des souvenirs concordants parlent de cette terre devenue mythique par la suite, en rapport avec une congélation ou un déluge. »

    Jean Mabire, 

    Thulé – Le Soleil retrouvé des Hyperboréens,

    I. Le Soleil d’AmbreLa Quête d’une Tradition primordiale,

    Intervention « magique » de Julius Evola, le maudit,

    pp. 49-50, aux éditions Pardès

    SourceL’Heure Asie

    http://la-dissidence.org/2015/04/06/jean-mabire-julius-evola-et-le-centre-hyperboreen/

  • Les grands architectes du multiculturalisme

    Christianophobie primaire ? Prurit ultra laïcard ? Bêtise crasse ? Les opinions varient  pour qualifier la  décision prise par la régie publicitaire de la  Régie Autonome des Transports Parisiens (RATP) de retirer la mention  «au profit des chrétiens d’Orient» sur 250 affiches du métro annonçant un concert du groupe « Les Prêtres » à l’Olympia. Dans un premier temps  la RATP avait  expliqué qu’il s’agissait de respecter le «principe de neutralité religieuse»! Principe de neutralité qui n’a pourtant jamais  été avancé pour censurer les campagnes du Secours islamique  ou pour des produits halals qui fleurissent régulièrement sur les  quais et  dans les couloirs du métro.  Autre motif invoqué  par une  RATP ayant décidément du mal à caler ses éléments de langage, celle-ci ne prendrait  pas partie dans un conflit en cours! L’argument avancé  ici de la  neutralité entre victimes et bourreaux, entre  chrétiens massacrés et  miliciens islamistes,  est tout aussi ahurissant. Le tollé a été tel depuis une semaine, les protestations quasi  unanimes,  tous partis confondus, que le président de la RATP Pierre Mongin, qu’il quittera dans quelques semaines, a fait amende honorable. Ce lundi de Pâques, il a finalement annoncé  que « les nouvelles affiches concernant le concert du chœur des prêtres du 14 juin prochain comporteront bien évidemment la mention En faveur des chrétiens d’Orient ».

     Certes, à notre connaissance,  le  conseiller général laïcard et  socialiste du Haut-Rhin, Pierre Freyburger, qui a volé le mois dernier le crucifix accroché dans l’hémicycle du Conseil général, n’a pas réagi à cette affaire.  Mais la pression populaire a  eu raison de cette décision de la RATP qui répondait peut être aussi, c’est en tout cas une hypothèse avancée par certains, à la volonté de ne pas froisser l’Arabie Saoudite qui joue  le jeu trouble que l’on sait auprès de certaines factions extrémistes mahométanes. Or la Régie vient de signer avec cet émirat un contrat de 1,5 milliard d’euros pour l’installation d’un réseau de  bus à Ryad…

     En tout état de  cause,  cette maladresse de la RATP a été jugée contre-productive, même par les laïcards  les plus militants.  C’est notamment l’avis du député radical de gauche des Hautes-Alpes, Joël Giraud. L’élu  « humaniste » a dénoncé dans cette affaire  la manifestation d’un « intégrisme laïc » qui  « dessert la cause de la laïcité, que son parti et lui-même défendent farouchement ».

     Il est cependant évident qu’une large fraction de la classe  politico-médiatique a un problème  avec le terme  même de « chrétiens », quasiment considéré comme un gros mot.  En février dernier,  le communiqué officiel de l’Elysée réagissant à l’exécution  par l’Etat islamique (EI, Daech) de 21 Egyptiens  avait omis de préciser  qu’il s’agissait de coptes, alors  que c’était le motif même de  leur assassinat.

     Même pudeur de jeune fille au sein de nos élites  pour évoquer jeudi dernier  le massacre  au Kenya, sur le campus de Garissa, de cent quarante-huit personnes, dont cent quarante-deux étudiants, par des miliciens du groupe islamiste Harakat Al-Chabab Al-Moudjahidin,  plus connu sous le nom de Chabab (« la jeunesse »). De  jeunes étudiants  exécutés là aussi  par les fous d’Allah parce que chrétiens, ce qui n’a pas été ou guère  précisé par la très grande majorité des commentateurs et des politiciens.  

     Quant à Laurent Fabius qui  dénonce aujourd’hui le génocide des chrétiens d’Orient et  prône devant  l’ONU  l’adoption d’une charte d’action pour les minorités persécutées au Moyen-Orient, il porte sa part de responsabilité dans les exactions sanglantes dont sont victimes  catholiques, orthodoxes ou  nestoriens  dans cette partie du monde.  Sans même parler du sort tout aussi terrible  réservé également par les fanatiques islamistes à  d’autres  minorités religieuses comme  les alevis,  les yezidis , les bektachis…

     Le ministre des Affaires étrangères de François Hollande, poursuivant les menées initiées par le duo Sarkozy-Juppé,   se fait pourtant l’exécuteur zélé des basses œuvres d’un Nouvel ordre mondial qui a juré d’avoir la peau de l’Etat syrien qui assurait pourtant la paix et la sécurité aux minorités.   Un Laurent Fabius qui n’hésitait pas  à déclarer à Marrakech en décembre 2012 : « le Front al nosra (branche syrienne d’al Qaïda, responsable de nombreux massacres de chrétiens, NDLR)  fait du bon boulot contre (Bachar el) Assad en Syrie et donc c’est très difficile de les désavouer ».

     C’est dans ce contexte, on peut d’ailleurs douter que le moment ait été bien choisi, que le président du Conseil français du culte musulman (CFCM) et recteur de la mosquée de Paris, Dalil Boubakeur, a demandé samedi le doublement en deux ans du nombre de mosquées  en France.  Un vœu récurrent ces dernières années,  exprimé lors du Rassemblement annuel des musulmans de France, organisé par l’Union des Organisations Islamistes de France (UOIF), contrôlée par les Frères musulmans.

     Il y a actuellement 2200 établissements de prières mahométans, mais   pour être plus précis environ une mosquée  pour  200 salles de prière, souvent de dimensions réduites. Une donnée qui rend ambigüe la demande de M. Boubakeur (opère-t-il ce distinguo entre mosquée et salle de prière ?), sachant qu’il est bien  évidemment matériellement impossible, au-delà même  de la légitimité de cette demande, de construire en 24 mois des milliers de lieux de culte musulman.

     Amar Lasfar, président de l’UOIF et recteur de la mosquée de Lille,   a expliqué lui aussi  les raisons de cette demande : « il faut que le nombre de mosquées reflète le nombre de musulmans ». « Nous avons le droit de construire des mosquées, le droit que les maires ne s’y opposent pas». «Il y a de moins en moins de maires qui s’opposent systématiquement à la construction de mosquées». Invité d’Europe 1 hier,  il a demandé l’érection « de mosquées spacieuses ayant pignon sur rue, pourquoi pas des mosquées-cathédrales ».

     Il est surtout intéressant note Bruno Gollnisch, alors même que l’opacité règne    sur les chiffres  de l’immigration, faute notamment de statistiques ethniques et religieuses, que l’argument invoqué par les autorités mahométanes  en France pour ériger plus de mosquées, repose sur le poids démographique des musulmans.

     Ainsi, la quasi-totalité  des partis politiques, des spécialistes et démographes  officiels assènent que les musulmans  seraient  en France   trois, quatre, voire cinq millions. Or,  M. Boubakeur évoque  lui une fourchette  de   « sept à huit   millions de musulmans» présents   sur notre sol.

     Un chiffre  certainement plus prés de la réalité que ceux fournis par l’Etablissement. Flux migratoires débridés qui  alimentent les revendications communautaristes,  encouragés par la droite et la gauche au pouvoir. Faut-il  rappeler  que selon les chiffres  communiqués alors par le ministère de l’Intérieur, le quinquennat Sarkozy s’est soldé par l’arrivée en France d’un million d’immigrés légaux non européens…Sarkozy, hollande, l’UMPS… les grands architectes du multiculturalisme ce sont eux!

    http://gollnisch.com/2015/04/07/les-grands-architectes-du-multiculturalisme/

  • Le patron de Metrobus, responsable du boycott anti Chrétiens d’Orient : un militant PS-CRIF-LICRA

    Metrobus est la régie publicitaire de la RATP qui a refusé de mentionner sur une affiche publicitaire qu’un concert serait « au profit des chrétiens d’Orient », au prétexte de « neutralité » (entre égorgeurs et égorgés ?!). Alors que les affiches vantant le hallal ou le casher sont par exemple monnaie courante.

    Gérard Unger, né le 24 octobre 1946 à Paris, ancien président de RMC puis de la Sofirad, est le Président-directeur général de Metrobusdepuis 1997.

    Gérard Unger est également conseiller du président de Publicis, Maurice Lévy, et président-directeur général de Médiavision (Jean Mineur, régie publicitaire de cinéma), toutes deux filiales du groupe Publicis.

    Militant au PS de longue date, il appartient au Bureau exécutif du Conseil représentatif des institutions juives de France (CRIF, voir ici pour cette organisation suprémaciste juive), de l’Union de la publicité extérieure (UPE), est vice-président de la LICRA chargé de la communication et président de JCall France.

    Le 11 mars, ce talmudiste haineux avait été décoré par François Hollande.

    J

    Source

    http://www.contre-info.com/