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  • Massacre de chrétiens au Kenya : Fabius poursuit dans le déni

    Suite à une question d'un député aujourd'hui, le ministre des affaires étrangères a répondu :

    "Comme vous l’avez très bien dit, monsieur Jean-Paul Bacquet, le terrorisme est malheureusement un fléau mondial dont le dernier exemple tragique en date est le carnage – il n’y a pas d’autre mot – qui a eu lieu la semaine dernière, au petit matin, au Kenya, revendiqué par ceux que l’on appelle les Shebabs.

    Les terroristes ont frappé les étudiants pendant leur sommeil, et fait près de 150 morts et 78 blessés parmi ces jeunes qui se consacraient au savoir, à la culture et qui n’avaient pas d’autre ambition que de travailler pour le développement de leur pays. 

    Vous m’avez demandé un message. Le premier que j’adresse au nom de tous, j’en suis sûr, est un message de solidarité. Le second est un message d’action pour cette région où la France, d’ailleurs, agit déjà. Dans la Corne de l’Afrique, comme vous le savez, nous participons avec nos partenaires européens à la reconstruction longue et difficile de la Somalie. Nous apportons une aide au développement, nous aidons concrètement à former les soldats maliens et, enfin, nous soutenons l’Union africaine sur place. Le Kenya, comme le Nigeria et d’autres pays d’Afrique, incarne l’espoir de ce continent et c’est pour cela, en particulier, que les Shebabs l’ont frappé. À l’issue de cette séance, je me rendrai à l’ambassade du Kenya où je dirai au nom du Gouvernement de la République mais aussi, j’en suis sûr, en votre nom à tous, que la France est aux côtés de tous ceux qui luttent contre le terrorisme."

    Islamisme ? Chrétien ? Des mots interdits ?

    Juste après, Manuel Valls était interpellé sur l'affaire de la RATP :

    "L’attitude de la RATP au cours de ces derniers jours – nous l’avons tous dit – n’a pas été appropriée. Elle n’a pas été digne d’une grande entreprise publique. Et c’est la raison pour laquelle le Gouvernement est intervenu pour dire très clairement qu’il importe, par des signes et des symboles, de montrer que nous sommes sensibles au martyre des chrétiens d’Orient." 

    Michel Janva  http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • L'antinaturalisme des promoteurs de la théorie du genre

    L’antinaturalisme de l’idéologie du genre prend la forme d’un « constructionnisme » classique, hostile à la notion d’inné et qui prétend qu’il n’y a pas de nature humaine, que le cerveau est à la naissance une cire vierge, une « ardoise blanche » (blank slate) où le milieu social peut inscrire ce qu’il veut. C’était l’hypothèse avancée par la biologie soviétique à l’époque de Lyssenko. Elle a été réfutée depuis longtemps. Comme le note Sylviane Agacinski, « bien loin d’échapper aux vieux dualismes qui opposent nature et culture, le constructivisme [de l’idéologie du genre] suppose que la culture peut intégralement absorber la nature, comme si les cultures tombaient du ciel et n’avaient rien à voir ni à faire avec notre condition de vivants (donc avec le besoin, la naissance et la mort, et bien sûr la condition sexuée) ». 

         Deux erreurs symétriques sont donc possibles : la première consiste à croire que la culture est intégralement réductible à la nature, qu’elle n’est que de la nature continuée sous une autre forme (c’est l’erreur des différentes doctrines biologisantes), la seconde à s’imaginer que la nature ne joue aucun rôle et qu’on peut radicalement s’en affranchir, car tout est « construit » ou « fabriqué », y compris ce que l’on pense être « naturel » (c’est l’erreur de l’environnement radical). Comme le dit la romancière canadienne Nancy Huston, aujourd’hui revenue de son ultraféminisme (dans les années 1970, elle écrivait dans la revue Sorcières) : « Dire que le sexe biologique ne prédétermine en rien le genre auquel l’individu appartient est un non-sens, tant sur le plan de la biologie que de l’anthropologie [...] Autant c’est un acquis de pouvoir affirmer que tout n’est pas nature, autant c’est un déni d’affirmer que rien n’est nature. La différence entre les sexes s’est toujours inscrite dans notre espèce, non parce qu’une moitié de l’humanité a décidé d’opprimer l’autre, mais parce que cette autre moitié fait des bébés. » 

         Ceux qui ont entrepris de nier la distinction entre les femmes et les hommes ne se demandent d’ailleurs à aucun moment pourquoi, dans toutes les cultures et à toutes les époques, cette distinction a été tenue pour ineffaçable et fondatrice. Sur le rapport nature-culture, ils raisonnent comme s’il s’agissait d’un jeu à somme nulle, jamais en termes d’interaction ou de co-évolution. Jamais ils ne s’interrogent sur l’influence de notre passé évolutionnaire sur nos comportements. A l’instar d’une certaine droite, une certaine gauche n’a jamais vraiment accepté la théorie darwinienne de l’évolution (dont elle a parfois cependant cru, mais à tort, pouvoir faire le fondement de l’idéologie du progrès). C’est la raison pour laquelle elle ne parvient pas à comprendre que les comportements qu’elle dénonce comme des « constructions sociales » sont en fait des comportements acquis au cours de l’évolution parce qu’ils conféraient certains avantages adaptatifs à leurs porteurs. Chez tous les mammifères supérieurs, l’appartenance à l’un ou l’autre sexe se traduit par des différences dans les comportements. Les théoriciens du genre n’ont aucune idée de la façon dont la sélection naturelle et la sélection sexuelle ont au cours de l’évolution modelé différemment la nature de chaque sexe, d’une façon qui va bien au-delà de leur simple anatomie ou physiologie. Ils ne voient pas que les garçons se comportent en garçons et les filles en filles, non pour répondre à une « attente sociale » de leur entourage, mais parce que leur identité de sexe les porte à adopter spontanément des schémas de comportements qui se sont révélés adaptatifs dans toute l’histoire des sociétés humaines. 

         On pourrait ici faire un parallèle entre la suppression du mot « race » dans les documents officiels et celle du sexe, abandonné au profit du genre, ou encore celle des notions de père et mère au profit de la catégorie floue et unisexe de « parent ». La féministe Christine Delphy suggère elle-même ce parallèle lorsqu’elle décrit le « sexe » et la « race » comme « deux construits sociaux bâtis de la même façon, par et pour la domination ». Lutter contre le racisme impliquerait de nier l’existence des races, tout comme lutter contre le sexisme conduirait à nier l’existence des sexes. Même nettoyage sémantique évoquant la « novlangue » orwellienne, même déplacement ou transfert lexical, même obsession d’échapper à toute détermination, fût-elle de l’ordre de l’inclination, même aspiration à l’indistinct, que ce soit par le métissage obligatoire au sein des « multitudes », individuelles et collectives, ou la floraison et le croisement de « genres » innombrables, toutes perspectives qui impliquent pour se réaliser l’atomisation sociale et symbolique des individus, la dislocation ou la déconstruction de tout ce qui peut faire obstacle à l’implantation de l’idéologie marchande dans les esprits et la libéralisation généralisée de l’économie des rapports humains – la seule différence entre les sexes et les races étant évidemment que les premiers peuvent difficilement se « métisser ». 

         Nancy Huston et Michel Raymond, directeur de recherche au CNRS et spécialiste de biologie de l’évolution humaine, ont abordé ce problème dans un article intitulé « Sexes et races, deux réalités ». Ils estiment que « l’idée selon laquelle toutes les différences non physiologiques entre hommes et femmes seraient construites » n’est qu’une « mythologie moderne ». « La fiction actuellement à la mode, écrivent-ils, nous assène que les différences génétiques entre groupes humains sont proches de zéro, que la notion de race est scientifiquement infondée. Idée aussi généreuse dans ses intentions politiques que farfelue sur le plan des faits [...] Si vous affirmez l’existence chez les humains de deux sexes, plutôt que d’un seul ou de toute une kyrielle, vous êtes aussitôt taxé ‘d’essentialisme’. Pourtant, dire que seules les femmes ont un utérus, ou que les hommes ont en moyenne un niveau de testostérone plus élevé qu’elles, ce n’est ni spéculer quant à ‘l’essence’ de l’un ou l’autre sexe, ni promouvoir une idéologie sexiste, ni décréter l’infériorité des femmes par rapport aux hommes, ni recommander que femmes soient tenues à l’écart de l’armée et les hommes des crèches, c’est énoncer des faits ! [...] Nier la différence des sexes, c’est interdire toute possibilité de comprendre, donc d’avancer. » Conclusion : « L’antagonisme entre nature et culture est intenable. L’être humain est un animal pas comme les autres : pas facile d’accepter vraiment les deux parties de cette phrase en même temps ! » 

         « La dénégation des différences (de race, de sexe ou de catégorie sociale), ajoute Nathalie Heinich, repose sur un raisonnement implicite : toute différence impliquerait forcément une discrimination. C’est là la classique confusion entre similitude et égalité, qui plombe également une grand part du mouvement féministe actuel, persuadé qu’il faut nier la différence des sexes pour lutter contre les inégalités sexistes. Mais le racisme, contrairement à ce qu’on entend souvent, ne consiste pas à ‘croire que les hommes sont différents entre eux’ : il consiste à croire qu’il existe entre eux des inégalités fondées sur la race. Vouloir remonter de l’inégalité à la différence pour mieux combattre la première est aussi intelligent que d’utiliser un marteau pour venir à bout d’une colonie de mouches dans un magasin de porcelaine. » 

         « La question se pose de savoir pourquoi une femme devrait préférer ses propres enfants à ceux du voisin du simple fait qu’ils sont biologiquement les siens, va jusqu’à écrire Ruwen Ogien, alors que tous ont la même valeur morale en tant que personnes humaines » ! Portée par l’aspiration vers l’indistinct, vers l’indifférencié – ce que les psychanalystes Monette Vacquin et Jean-Pierre Winter ont appelé « l’égalitarisme idéologique, synonyme de dédifférenciation » –, l’idéologie du genre prône donc ouvertement ce qu’Elisabeth Badinter appelle l’indifférence aux différences. Les différences existent peut-être, mais il faut faire comme si elles n’existaient pas. C’est un nouveau pari de Pascal : à force d’ignorer les différences, on finira bien par les faire disparaître... Comme l’écrit Judith Butler, « aucune révolution n’aura lieu sans un changement radical de l’idée que l’on se fait du réel » ! 

    Alain de Benoist, Les démons du Bien

    http://www.oragesdacier.info/2015/04/lantinaturalisme-des-promoteurs-de-la.html

  • Radio Courtoisie : « Cavaliers et guerriers des steppes de l’eurasie » (Audio)

    Pascal Lassalle recevait Iaroslav Lebedynsky, historien, enseignant à l'INALCO, codirecteur de la collection Présence ukrainienne chez l'Harmattan, sur le thème : « Notre héritage nomade : cavaliers et guerriers des steppes d'Asie ».

     

     

     

  • La droite a eu tort de ne plus défendre la Nation, l'autorité, l'identité, la souveraineté

    A l'occasion de la sortie de son livre De gaulle au présent, Henri Guaino a accordé un long entretien à FigaroVox. Extraits : 

    "[...] L'idée de fusionner tous les peuples européens, toutes les nations européennes en un seul peuple, en une seule nation, au mépris de l'Histoire, de la culture, ne conduit qu'à la révolte des citoyens, à la crispation identitaire et à la résurgence des populismes et des extrémismes dans une Europe qui avait pourtant douloureusement appris les leçons de l'entre-deux-guerres. L'échec se lit dans la politique internationale et le conflit entre la Russie et l'Ukraine où l'Europe et les Etats-Unis n'ont pas pris en compte la géographie et la culture. L'échec est encore dans le chaos du Moyen-Orient qui ne cesse de s'étendre. Dans la politique économique on a occulté les leçons de la grande crise et celles du volontarisme gaullien des 30 glorieuses. L'idée selon laquelle l'économie est une force contre laquelle on ne peut rien conduit également à l'échec qui se reflète dans le désordre financier, monétaire, social et politique. Au regard des crises que nous affrontons le volontarisme gaullien retrouve toute sa valeur face au laisser-faire et au laisser-aller. Jamais peut-être, depuis les années 70, la combinaison, qui avait eu tant de succès au début de la Ve République, entre le Colbertisme et une forme civilisée de libéralisme, cette capacité à combiner initiative privée et publique, à chercher à maitriser la situation économique, plutôt qu'à la subir n'a été autant d'actualité alors que l'Europe est le continent du monde où la dépolitisation de l'économie est la plus avancée. 

    Derrière la polémique du volontarisme, la question qui a toujours été au cœur de la démarche gaullienne,celle de la souveraineté des peuples,est de nouveau posée à tous les responsables politiques. Les peuples peuvent-ils toujours se gouverner, écrivent-ils leur propre histoire ou cette histoire est-elle écrite par d'autres? C'est la question la plus grave de ce début de XXIe siècle qui conduit à la montée de tant d'extrémismes. [...]

    Mais, la droite, peut-être tétanisée par Mai 68 et contaminée par la vague libéralo-libertaire qui a submergé l'occident,a eu tort de ne plus défendre suffisamment, pendant des décennies, la Nation, l'autorité, l'identité, la souveraineté du peuple. Il est clair aussi que le volontarisme gaullien et la morale gaullienne ont déserté la vie politique française. Il est clair que de plus en plus la pratique politique s'éloigne de celle de la République gaullienne pour se rapprocher de celle de la fin de la IVe République. [...]

    L'Europe ne pouvait pas se construire contre ces derniers. Elle ne peut pas se construire dans la négation totale de la souveraineté des peuples qui la composent. Elle ne peut pas se construire sur les ruines des identités, des cultures et des histoires nationales.Il faut être capable de dire «non» lorsque c'est nécessaire, ce qui oblige tout le monde à faire des efforts pour trouver de nouveaux accords. Etre capable d'opposer un refus à ce qui menace d'asservir une personne ou un peuple, voilà, la première leçon du Gaullisme qu'on pourrait appliquer à la refondation de l'Europe. Ce n'est d'ailleurs pas seulement vrai pour l'Europe.Est-on obligé d'accepter tous les diktats de la finance et du libre-échange?Lorsque le traité transatlantique va être mis que la table, nous ne serons pas obligés de tout accepter. Nous ne sommes pas obligés d'accepter de nous ouvrir lorsque les autres ne s'ouvrent pas, d' accepter que les charges sur les travailleurs détachés soient calculées selon les règles du pays d'origine, ni d'accepter la disparition totale des frontières, ou de renoncer à notre mode de vie, à nos valeurs, à nos principes: «Seul l'esclave dit toujours oui!» [...]

    Comme le disait déjà le général de Gaulle, aujourd'hui, les féodaux ne sont plus dans les donjons, mais dans les partis, dans les groupes de pression et dans les médias. Ils sont aussi dans les principautés qu'on est en train de faire renaitre à travers ces régions soi-disant de taille européenne.Les féodalités sont dans les autorités indépendantes, dans les bureaucraties, dans les organisations qui prétendent s'exprimer au nom de minorités ou de communautés, dans les corps intermédiaires lorsque ces derniers sortent de leur rôle, lorsqu'ils confisquent la parole et la souveraineté du peuple.Lorsque l'institution judiciaire s'érige en contre-pouvoir en guerre contre le pouvoir politique, elle devient une féodalité qui confisque la démocratie. C'est ce qui s'est passé avec les conséquences dramatiques que l'on sait, à la fin de l'ancien régime avec les Parlements qui étaient les cours de justice de l'époque. C'est pour empêcher cette dérive que le général de Gaulle a voulu l'élection du président de la République au suffrage universel et le référendum. Cela a provoqué à l'époque l'opposition violente de tous les corps intermédiaires qui ont hurlé au Césarisme et à la forfaiture. Ils sont, bien sûr, nécessaires à l'équilibre de la société. Mais le fait est qu'ils ont repris une place excessive au fur et à mesure que reculait l'autorité de l'Etat. Ils font de nouveaux écrans entre le souverain et le peuple rendant indispensable un retour à la pratique référendaire. 

    Comme sous l'ancien régime, cela peut-il mal se terminer? 

    Quiconque ne voit pas que la profondeur des crises, la colère et la souffrance de tant de Français et tant d'Européens peut mal se terminer, et même très mal, est aveugle. Ceux qui ne mesurent pas l'importance des questions intellectuelles et morales qui sont posées aujourd'hui à la politique et l'impérieuse nécessité qui lui est faite d'y apporter des réponses ne comprennent rien à l'état de la société et conduisent la France et l'Europe à l'abîme. L'urgence n'est pas seulement de reconstruire la République mais aussi de reconstruire une Nation tant l'effritement de la société, la balkanisation du pays, le désordre qui s'installe dans toutes les institutions mettent en péril notre capacité à bien vivre ensemble, à être solidaires, à assumer un destin collectif."

    Michel Janva http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Vendredi 10 avril « Le rôle et la place de la France dans la construction européenne » par Olivier Gohin

     
    Nous accueillerons ce vendredi 10 Avril, le Professeur Olivier Gohin, Professeur à Paris II-Assas, qui nous parlera du rôle et de la place de la France dans la construction européenne Nous vous attendons nombreux.

  • Augmentation des péages autoroutiers : non non, jurait Ségolène. C’est oui oui.

    Madame Royal est ministre de l’Écologie. C’est une grande spécialiste des éoliennes, ces modernes girouettes : pareille à elles, elle tourne avec le vent.

    Madame Royal est ministre de l’Écologie. C’est une grande spécialiste des éoliennes, ces modernes girouettes : pareille à elles, elle tourne avec le vent.

    En décembre dernier, quand s’annonçaient les frimas et que commençait à souffler la bise des augmentations – celles qui arrivent chaque année en janvier après la galette des rois et les soldes du blanc (électricité, gaz, SNCF, timbre, métro, etc.) –, Ségolène Royal nous l’avait juré craché par terre : pas question d’augmenter les tarifs autoroutiers comme le demandaient ces requins qui nous ponctionnent à chaque péage.

    Quand la ponction tombait encore dans l’escarcelle de l’État, on se faisait une raison. On se disait que, d’une certaine manière, cela sortait de notre poche pour y retourner. Naïf, d’accord, mais il faut bien garder quelques illusions si l’on ne veut pas être tenté par le suicide. Mais avec le coup de génie du poète Galouzeau de Villepin, l’État s’est débarrassé à vil prix des bijoux de famille au moment où ils commençaient à devenir rentables. Transfert de bénéfices, adieu le retour sur investissement. Une fois de plus, le contribuable s’est retrouvé cocu.

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  • STX : notre secteur naval est aussi menacé

    Par Aymeric Chauprade. Source : Realpolitik.tv - Le 12 décembre dernier, le ministre des Finances, M. Michel Sapin, évoquait l’intérêt du chantier italien étatique Fincantieri pour STX-France, les anciens Chantiers de l’Atlantique. Depuis, plusieurs articles de presse – Les Échos, le site spécialisé Mer & marine, etc – ont repris l’information. Si cet intérêt italien pour STX-France n’est en rien surprenant, en revanche, la réaction des pouvoirs publics français fait craindre un abandon pur et simple d’un joyau industriel français. Un abandon qui n’aurait rien de surprenant de la part de l’actuel gouvernement : le secteur aéronautique a été bradé en 2000 lorsque le gouvernement Jospin a octroyé 50% du capital d’EADS alors que les Allemands – en quasi banqueroute – en demandaient seulement 30% ; le secteur terrestre l’est depuis la loi Macron avec le projet Kant qui livrera Nexter aux appétits de Krauss-Maffei Wegmann avec les mêmes conséquences que pour EADS : opacité de la gouvernance, délocalisation et destruction des emplois et conduite des programmes désastreuse (voir l’A400M, le NH-90 et le Tigre) ; est-ce désormais le tour du secteur naval d’être livré aux Italiens de Fincantieri ou aux appétits d’un Daewoo ? Les déclarations de M. Sapin et les silences de l’Administration de Bercy (APE, Trésor, budget) le laissent penser.

    Plus récemment, il est évoqué à mots couverts dans les milieux de la défense et les cercles industriels une possible alliance entre DCNS et Fincantieri soit disant afin d’éviter des concurrences sur les marchés français et export. Alliance censée faire passer cette opération pour un progrès de l’Europe de la Défense.

    STX-France doit redevenir les Chantiers de l’Atlantique, c’est-à-dire une société française à capitaux français, basée en France (Saint-Nazaire, Lanester) et concevoir des bâtiments en France. Les raisons en sont simples : STX France, outre son activité civile (croisières, offshore), est une entreprise stratégique : elle est un partenaire de la Marine nationale non seulement pour ses BPC, mais également pour ses futurs programmes-clés : ravitailleurs (4 unités du programme FlotLog) et frégates de surveillance NG destinées à la protection de nos DOM-TOM ; ses produits ont ensuite un impact sur notre diplomatie de défense. Le BPC est ainsi un enjeu des relations franco-russes et peut le devenir pour nos relations avec l’Inde (projet de 4 unités), le Brésil (projet également de 4 unités), le Chili, la Malaisie, etc. Au-delà de l’outil industriel exceptionnel, STX-France est un actif de souveraineté pour notre marine et notre diplomatie de défense.

    Des solutions nationales existent pour préserver ce fleuron : reprise de STX France par un investisseur privé (comme le groupe Privinvest déjà actionnaire actif des CMN qui est candidat comme un article de presse l’a révélé) et alliance entre STX-CMN et DCNS sur le segment des bâtiments de surface (des intercepteurs aux BPC). Toute autre solution que nationale serait de la forfaiture pure et simple.

    Aymeric Chauprade
    Géopolitologue, député européen

    http://fr.novopress.info/

  • "100% des lieux de radicalisation sont des mosquées"

    Le président du Conseil français du culte musulman (CFCM), Dalil Boubakeur, a appelé samedi à doubler le nombre de mosquées d'ici à deux ans. Il y a actuellement 2.200 mosquées en France. Le vice-président du FN Florian Philippot a réagi :

    «Je pense qu'il y en a suffisamment. J'ai entendu la demande de Dalil Boubakeur: ça veut dire trois mosquées par jour, une mosquée toutes les huit heures, ce serait le plus grand chantier de France.» «Je crois que ce n'est pas motivé par le besoin de mosquées, mais par les règles internes du CFCM, mis en place par Nicolas Sarkozy: plus vous avez de mètres carrés de mosquées, plus vous avez d'influence». «Toutes les mosquées ne sont pas des lieux de radicalisation, mais 100% des lieux de radicalisation sont des mosquées».

    Abderrahmane Ghoul, le vice-président du Conseil régional du culte musulman de PACA, déclare par ailleurs :

    "Il y a des ressources. La viande halal, par exemple. Les grandes boucheries paient une taxe. Avec elle, on peut avancer de grands projets".

    Vous êtes prévenus.

    Michel Janva