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  • L’échec de la lutte antiterroriste

    Le dogmatisme de l’Occident nuit à l’efficacité de sa lutte contre les terroristes.

    Nous avons tous constaté l’augmentation du terrorisme islamiste ces dernières années, et l’échec des gouvernements occidentaux, aveuglés par leur propre arrogance, à l’éradiquer.

    Quel est le discours d’Al-Qaïda, de Daech, de Boko Haram ? Un islamisme extrême couplé à une haine de l’Occident. Ceci n’est en rien innovant, cette méthode a été souvent utilisée dans l’Histoire, de Hitler avec les juifs ou les bolchéviques aux papes avec les croisades. La désignation d’un ennemi « commun » permet d’unir la population, et sa diabolisation permet de justifier tous les excès.

    Force est de constater que cette méthode a marché, permettant au terroristes d’avoir suffisamment de fidèles pour oser espérer atteindre leur but inavoué : la création d’un califat sur les cendres des pays vaincus. Leurs batailles se livrent dans les États musulmans faibles ou fragilisés, proies plus faciles. Leurs cibles sont les militaires, les minorités, les « déviants », bref ce qui pourrait organiser une résistance à leur contrôle.

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  • Bibliographie jüngerienne (1)

    Heimo SCHWILK, Ernst Jünger : Leben und Werk in Bildern und Texten, Klett-Cotta, 1988.
     
    Ce magnifique ouvrage d’iconographie, composé des extraits les plus significatifs de l’œuvre de Jünger, et des lettres les plus chargées de sens, est le compagnon inséparable du “Jüngerien”, le livre de chevet auquel il reviendra sans cesse. Il est une compilation réussie, une compilation qui n’ennuie pas mais incite sans cesse à la méditation. Heimo Schwilk, le dynamique néo-conservateur berlinois, germaniste raffiné, homme qui suscite d’emblée la sympathie, a subdivisé son maître-ouvrage en six tranches biographiques : l’enfance et l’adolescence (1895-1912), la guerre (1914-1918), l’époque militante du “Travailleur” et de la “mobilisation totale” (1918-1933), l’observation du gouffre (1933-1948), l’époque du franchissement de la “ligne” (1948-1965), l’époque de l’acceptation sereine et joyeuse du monde (1965-1988). Dans sa conclusion, Schwilk relate avec une extraordinaire précision et une remarquable concision la phase politique de Jünger, sans oublier la maturation littéraire qui se poursuit à cette époque, indépendamment de l’effervescence politique : lecture des grands poètes français, Baudelaire, Verlaine, Rimbaud, Huysmans. Sans oublier non plus l’amitié qui l’a lié à Alfred Kubin. Schwilk souligne aussi le caractère “urbain” et “moderne” du nationalisme des frères Jünger, en opposition au ruralisme völkisch. « Le national-révolutionnaire — écrit Schwilk — est un révolutionnaire “sans phrase”, qui ne se sent tenu que par la réalité et par la nécessité historique, qui veut croire à la foi et se met au service des tendances dynamiques de son temps, qui, elles, condamnent le monde bourgeois au déclin ». Jünger dans ce microcosme, « voit dans tout rapport positif à l’élémentaire, une caractéristique de l’âge post-bourgeois ». De cette époque date aussi l’amitié avec Carl Schmitt, qui lui apprend à connaître Léon Bloy et lui enseigne que le “péché originel” de la modernité est, justement, la négation du “péché originel”. C’est l’expressionniste Arnolt Bronnen qui tente en vain de rapprocher Goebbels et Jünger, tandis que celui-ci est aussi en contact avec Erich Mühsam, Bert Brecht et Ernst Toller, les hommes de l’ultra-gauche communisante. Mais les groupuscules politiques sont décevants : ils veulent tirer la couverture à eux, ne parviennent pas à s’entendre, se chamaillent entre chefaillons. Cette déception, couplée à celle de la guerre et de la défaite, au sentiment d’horreur de la guerre ultra-mécanisée, conduit Jünger à une forme sublime de pacifisme : il s’oppose désormais au conservatisme romantique, à l’utopisme des progressistes, à l’autorité légitime et à la violence des terroristes, et adopte, par le biais de son héros d’Héliopolis, Lucius de Beer, la “position théologique” : Jünger parie désormais sur l’individu (d’élite, l’individu hyperconscient) et sur le pouvoir inspiré par l’amour. Cette nouvelle orientation conduit à une critique de la technique, partagée par son frère Friedrich Georg : l’hyper-technicisation arrache l’homme au temps historique, son seul temps réel. Mais au-dessus de l’histoire des hommes, il y a l’harmonie cosmique, dont le retour périodique, tous les 76 ans, de la Comète de Halley, est un indice. Ernst Jünger aura eu le bonheur de la voir deux fois. En conclusion : un livre qui permet de prendre le pouls d’une existence fascinante dans son intensité guerrière, dans son originalité politique, dans le sublime des distances qu’elle est capable de prendre face aux événements et aux phénomènes, dans sa démarche de séismographe du monde, dans son acceptation mystique de l’harmonie cosmique.
    ♦ Martin MEYER, Ernst Jünger, Carl Hanser Verlag, München, 1990.
     
     
    L’objet de ce livre est d’explorer l’arrière-plan philosophique de l’œuvre jüngerienne. La guerre mondiale démontre à Jünger l’immédiateté de l’histoire, où le cœur a davantage de poids que le cerveau. Meyer évoque Vico. Après 1918, il distingue chez Jünger une période surréaliste qui explique son amitié avec l’inclassable Kubin et sa proximité avec Walter Benjamin. Meyer a une formule pertinente : “anarchisme prussien”. L’idéologie sous-tendant Le Travailleur, est un produit des futuristes, de Spengler et de Max Weber. La distance esthétique que pratique Jünger après ses déceptions politiques, de Lettre de Sicile à la deuxième version du Cœur aventureux, découle du primat désormais accordé à la nature plutôt qu’à l’histoire. Meyer plonge dans l’anthropologie jüngerienne et ses multiples linéaments : la doctrine d’Arnold Gehlen qui voit en l’homme un “être de manques”, la thématique de la douleur, le concept schmittien du politique, Rousseau et Sade. Dans la critique du nihilisme, consécutive à l’essai Über die Linie, Meyer voit une conjonction des questions ontologiques soulevées par Heidegger et des visions apocalyptiques de Léon Bloy et de Carl Schmitt. Bloy était un “démolisseur”, animé par des convictions catholiques. Ce qu’il démolissait , c’était le monde bourgeois, indigne de durer, mais Bloy n’adhérait pas pour autant à la “philosophie au marteau” de Nietzsche : l’éternel retour laisse ce “catholique intolérant” froid, de même que l’amor fati, qui séduira Jünger pendant son époque nationale-révolutionnaire. Plus tard, la philosophie de la nature a pris définitivement le dessus chez Ernst Jünger, à la remorque d’un physicien du XIXe siècle, Gustav Theodor Fechner (1801-1887). Fechner était un panthéiste qui croyait que toute créature, animale ou végétale, avait une âme. La nature ne hiérarchise pas les êtres, elle les juxtapose. Dans cette optique, tout anthropocentrisme dénote une mécompréhension profonde du sens de la création. Tout est lié à tout. La philosophie implicite des Chasses subtiles est un héritage de Fechner, qui consolide et enrichit la “méthode physiognomique”, pense Meyer. Le livre de Martin Meyer est difficile, car il est surtout un chantier de suggestions dans l’univers ardu des philosophes, auquel, justement, le lecteur-philosophe reviendra. Inlassablement.

  • Les analystes français face au mur des réalités

    ♦ Le 27 janvier dernier, une table ronde s’est tenue lors du Colloque Risque Pays de la Coface. Ceux qui écouteront les intervenants qui ont apporté leur contribution pourront mesurer le fossé qui existe entre deux familles de pensée qui semblent de moins en moins se comprendre. La première est celle des chefs d’entreprise et des analystes non alignés, la seconde celle des journalistes et des analystes alignés.

    Bien que cette table ronde se soit tenue il y a presque quatre mois, en janvier 2015, il est intéressant de la revoir dans le contexte actuel d’avril 2015.

    « Il est facile de constater que rien ne s’est passé comme nos commentateurs et spécialistes occidentaux et français le prévoyaient en janvier ».

    Au cours des derniers mois, le mainstream médiatique nous a en effet expliqué et répété à de nombreuses reprises que Vladimir Poutine était de plus en plus nerveux, avait perdu la guerre économique, que les mesures de rétorsion russes étaient « comiques » ou encore que la Russie de Poutine se situait entre crise et débâcle économique.

    Le Figaro a affirmé, par la voix de son irremplaçable « spécialiste » de la Russie Pierre Avril, que le président russe n’avait aucune réponse à la crise pendant que l’Etat russe en était réduit à brûler « en vain » ses réserves de changes.

    Pour Benoit Rayski (1), Vladimir Poutine était contraint de montrer ses « tout petits muscles » et sa politique « basée sur le mensonge et la contradiction » traduisait le fait qu’il vivait dans un autre monde, tandis que pour Thomas Gomart (2), le président Poutine était simplement un leader en train de « vriller » (à 38′:45 dans le colloque) et en pleine fuite en avant.

    Nous sommes dans la deuxième quinzaine du mois d’avril 2015, et il est facile de constater que rien ne s’est passé comme nos commentateurs et spécialistes occidentaux et français le prévoyaient en janvier.

    Les experts omniprésents tant dans la sphère médiatique que dans divers instituts n’ont finalement rien produit de réaliste à propos de l’évolution de la situation en Russie, et ils n’ont pas beaucoup éclairé la lanterne des décideurs politiques français, c’est le moins qu’on puisse dire.

    Experts : les Russes imperturbables à la pression psychologique US

    Experts : les Russes imperturbables à la pression psychologique US

    Non, l’économie russe ne s’est pas effondrée et la plausible récession de cette année sera visiblement bien plus faible que prévu.

    Non, le pétrole ne s’est pas effondré à 20 dollars puisque le baril frôle les 65 dollars.

    Non, les réserves de change russes ne se sont pas effondrées et se montent à près de 380 milliards de dollars.

    Non, le rouble ne s’est pas effondré malgré la chute du baril, puisqu’il est revenu à son niveau de mi-octobre 2014. Le cours de la devise russe n’est d’ailleurs plus corrélé au cours du brut, puisque le rouble s’est envolé alors que le baril était lui à peu près stable.

    La totale incapacité de la majorité des analystes et journalistes français à percevoir et à comprendre les réalités russes ne s’explique d’aucune façon rationnelle. Souvent, ils nient les évidences, comme aveuglés par une folie idéologique et dogmatique.

    A leur grand dam sans doute, l’économie russe s’est montrée plus solide et stable que tous les pronostics ne pouvaient l’envisager, et il leur est maintenant difficile de dissimuler que le chômage en Russie est tombé à son plus bas historique.

    Quelques jours plus tard, la grande journée de questions-réponses du président russe en direct avec la population russe a

    "Ligne directe avec Vladimir Poutine"

    “Ligne directe avec Vladimir Poutine”

    constitué un énième camouflet pour nos « experts et commentateurs » (3).

    De toute évidence, Vladimir Poutine ne vit pas du tout dans un « autre monde » et n’est aucunement en train de « vriller ». Il ne semble vraiment pas à bout d’arguments, et ne devrait vraisemblablement pas quitter son poste.

    Au contraire, tout indique qu’il continuera à mener la politique qui est la sienne depuis mars 2000.

    Comme auparavant, l’objectif est de refaire de la Russie une puissance souveraine en se servant sans doute davantage, à l’avenir, des relais de croissances asiatiques.

    Au lieu de nous inquiéter pour la gouvernance russe, il conviendrait plutôt de nous demander pourquoi nos élites journalistiques et politiques, en France et en Occident, sabordent le navire commun sur lequel nous nous trouvons.

    Et l’on se prend à rêver de l’arrivée d’une génération de conseillers consciencieux et lucides, des conseillers dont l’Etat français manque cruellement en ce moment.

    Alexandre Latsa, 21/04/2015

    Notes de la rédaction :

    (1) Benoît Rayski est un journaliste et essayiste français.
    (2) Thomas Gomart est un historien français des relations internationales.
    (3) Le président russe Vladimir Poutine a tenu le 16 avril à midi sa 13e séance de questions-réponses avec la population. Voir : « Ligne directe avec Vladimir Poutine. »

    Source Sputniknews.com

    http://www.polemia.com/les-analystes-francais-face-au-mur-des-realites/#prettyPhoto

  • Insécurité, islamisme : du déni de réalité à l’orchestration de la peur, la nouvelle stratégie de l’oligarchie

    « La peur soutenait déjà un fructueux commerce sécuritaire. Elle devient aujourd’hui un puissant moyen de sidération des autochtones à qui l’on apprend ainsi très tôt à raser les murs ».

     

    La novlangue au service du déni d’insécurité

    Face à l’augmentation de la délinquance, conséquence de l’idéologie laxiste qu’elle a mise en œuvre, l’oligarchie a d’abord inventé dans les années 1980 le fameuxsentiment d’insécurité, une sorte de phobie d’extrême droite qui faisait, selon elle, voir la réalité sous un jour trop sombre. Elle a aussi inventé le concept d’incivilitésqui permettait de banaliser la progression des délits, notamment ceux imputables aux jeunes issus de l’immigration.

    On nous a ainsi expliqué, par exemple, qu’il était traditionnel de brûler des voitures à la Saint-Sylvestre. Car chaque fait divers se trouvait dépeint sous des couleurs les plus lénifiantes possibles : on nous présentait les délits voire les crimes commeincompréhensibles car intervenant toujours jusque-là dans des quartiers populairesmais tranquilles ou sans histoire (*). On ne comprenait donc pas le coup de folie qui avait pu saisir les auteurs de ces actes : sans doute parce qu’un banal vol de sac à main, une drague ou une bagarre par balles avait mal tourné. Bref, ce n’était pas vraiment la faute de ces individus bien connus des services de police, mais plutôt le fait de victimes de la malchance, du chômage et de la discrimination.

    La novlangue au service du déni d’islamisme

    L’apparition de délits commis par des personnes se réclamant de l’islam a subi le même traitement politico-médiatique. On a ainsi assisté à la négation systématique du caractère islamiste de ces agissements, comme par exemple lors des attaques commises en France à la Noël 2014.

    L’oligarchie a donc mis l’accent sur le caractère isolé de ces loups solitaires, victimes d’une autoradicalisation pathologique. Même si ensuite on découvrait que leurs proches faisaient l’objet de poursuites ou que des filières avaient étédémantelées !

    Ou bien on les présentait comme des individus au comportement incompréhensibleou incohérent, comme par exemple dans le cas du profanateur du cimetière de Castres. Ou bien encore des individus dérangés, ce qui permettait d’ôter toute signification autre que médicale à leurs actes. On a même été jusqu’à nous présenter l’auteur musulman d’un attentat à l’arme automatique en Belgique comme un amateur d’armes !

    Pas d’amalgame

     

    Dans le souci de ne pas faire d’amalgame avec l’islam on a aussi beaucoup insisté sur le fait que ces criminels n’étaient pas de vrais bons musulmans, ou bien desconvertis de fraîche date, donc connaissant mal leur nouvelle religion. On nous a dit aussi que finalement les victimes étaient… les musulmans eux-mêmes dont l’image risquait de pâtir de ces agissements.

    Ce type d’argumentaire est largement répandu en Europe. On se souvient, par exemple, de ce que déclarait le premier ministre anglais à la suite de l’assassinat horrible d’un militaire décapité en pleine rue : « Ce n’était pas seulement une attaque contre la Grande-Bretagne et le mode de vie britannique. C’était aussi une trahison de l’islam et des communautés musulmanes qui apportent tant à notre pays. Rien dans l’islam ne justifie un tel acte épouvantable » (**).

    Le même discours a été entendu en France.

    Le déni de la cathophobie

    On a aussi systématiquement nié le caractère antichrétien de certains délits ou agressions.

    Ainsi, pour nos médias les églises ou les cimetières chrétiens ne sont jamaisprofanés, à la différence des sépultures juives ou musulmanes. Ils sont seulementdégradés ou à la rigueur vandalisés.

    Pour la même raison on n’a mis l’accent que sur les actes antimusulmans ou antijuifs : une façon de dénier toute réalité aux actes antichrétiens et à l’existence d’un racisme antifrançais ou antiblanc que, curieusement, la justice n’arrive jamais à identifier.

    Enfin, les médias nous ont beaucoup parlé du fait religieux en général (cf. notamment la dernière enquête sur le fait religieux dans l’entreprise) : une manière de cacher la progression des revendications musulmanes.

    Bref, l’oligarchie a mobilisé la novlangue et tout le puissant appareil médiatique au service du déni de réalité.

    Une nouvelle stratégie

    Cette stratégie a cependant fait long feu en 2015.

    Certes, l’oligarchie reste attachée à la ligne pas d’amalgame, dans le souci de ne pas se couper de l’électorat musulman d’ici 2017. Les différents plans contre le racismeet l’islamophobie remplissent la même fonction séductrice.

    Mais il n’empêche que la réalité est plus forte que la novlangue. La progression de la délinquance ne peut plus être cachée par les services de police et de gendarmerie, pas plus que celle de la violence islamiste.

    L’oligarchie a donc progressivement décidé de changer de stratégie en 2015 : de passer du déni de réalité à l’orchestration de la peur. Pour plusieurs raisons.

    Le déni n’est plus crédible

    D’abord parce que la situation lui échappe de plus en plus.

    Derrière les annonces périodiques relatives aux coups de filets, aux attentats miraculeusement déjoués, censés démontrer l’efficience de nos forces de l’ordre, ou relatives à l’inflexion prétendue des statistiques de délinquance, l’actualité migratoire ou criminelle, en France ou à l’étranger, rend de moins en moins crédible la stratégie du déni. Et l’EI se charge de son côté de la démentir.

    Mais surtout l’oligarchie a compris qu’elle avait tout à gagner à orchestrer la peur.

    Opération Je suis Charlie

    L’opération Charlie Hebdo autour des attentats de janvier 2015 marque le coup d’envoi de la nouvelle stratégie du pouvoir.

    Car du jour au lendemain on ne nous parle plus de loups solitaires ou d’actesincompréhensibles : désormais on ne nous parle plus que de filières djihadistes, d’attentats terroristes commandités de l’étranger, de caches d’armes et de complices. La langue officielle et médiatique se délie comme par enchantement. Et les incendiaires d’hier revêtent la tenue des pompiers.

    Dans un premier temps l’opération Charlie Hebdo tente de rejouer la séquence du président de la République chef de guerre et de l’union nationale contre le terrorisme : ce sera la marche républicaine censée remettre en selle un pouvoir à l’impopularité abyssale et destinée aussi à créer un nouveau cordon sanitaire contre la progression du Front national, pour le plus grand profit de l’UMPS.

    Cette tentative a cependant échoué : l’image de marque du gouvernement socialiste retombe aujourd’hui progressivement à son niveau d’avant le 11 janvier. Et le Front national est devenu en nombre de voix le premier parti de France lors des élections départementales.

    De nouveaux leviers d’action

    Le déni de réalité avait l’inconvénient de priver l’oligarchie de prétextes : s’il n’y a pas de péril sécuritaire ou islamiste, il n’y a pas de raison d’agir contre. Reconnaître, au contraire, la réalité permet de réclamer de nouveaux moyens d’action.

    Le prétexte de la lutte contre le terrorisme permet ainsi de faire passer la loi sur le renseignement qui a pour objectif réel de censurer Internet et de mettre en place une surveillance généralisée de la population. Comme partout ailleurs en Occident. Par ce biais, les dispositifs liberticides de surveillance mondiale des communications dénoncés par les lanceurs d’alerte américains se trouvent aussi légitimés. Coup double pour l’oligarchie !

    Bien entendu, comme l’a indiqué ingénument le ministre de l’Intérieur lors du débat sur la loi sur le renseignement, cette surveillance portera sur la détection desdiscours de haine, également imputés aux milieux identitaires, par exemple.

    La liberté de censurer désormais reconnue

    L’effet « Je suis Charlie » a permis, en faisant croire que les islamistes visaient laliberté d’expression, de renforcer la chape du politiquement correct antiraciste etcontre l’islamophobie en France.

    La prétendue liberté d’expression sert à promouvoir la liberté de censurer en toute bonne conscience puisqu’il s’agit de garantir le vivre ensemble ou les valeurs de la République – et, par exemple dans le cadre du nouveau plan de lutte contre le racisme, de remettre en cause ouvertement les protections offertes par la loi sur la liberté de la presse de 1881.

    Vive la peur !

    L’oligarchie a finalement très bien compris le caractère contre-productif de la stratégie du déni de réalité. Elle sait maintenant que plus les citoyens ont peur pour leur sécurité, leur emploi ou leurs économies, moins ils peuvent se mobiliser sur d’autres causes, a fortiori s’agissant des autochtones vieillissants. D’ailleurs, il n’y a aujourd’hui que la communauté asiatique, identitaire et dynamique, qui manifeste contre l’insécurité en France ! Les vieux Européens n’osent rien dire.

    Et il suffit de regarder les télévisions pour se rendre compte que l’on programme consciemment partout la mise en scène de la peur et de la violence : aux actualités sanglantes s’ajoutent les séries policières, les histoires de juges, de femmes-flics ou de femmes harcelées, les affaires criminelles, sans oublier les émissions édifiantes montrant nos forces de l’ordre en pleine action contre la délinquance. Sans parler des militaires qui patrouillent désormais dans les rues.

    La peur soutenait déjà un fructueux commerce sécuritaire. Elle devient aujourd’hui un puissant moyen de sidération des autochtones à qui l’on apprend ainsi très tôt à raser les murs.

    Rien de tel pour mâter le populisme en Europe et consolider le Système !

    Michel Geoffroy

    Notes :
    (*)     Ex. : « Sid Ahmed Ghlam, étudiant sans histoires et terroriste amateur », Le Monde du 24 avril 2015.
    (**)   Le Monde.fr du 23 mai 2013.

  • La grève, oui, mais pas pendant les vacances !

    Depuis trop longtemps maintenant, ils sont en grève pour obtenir plus de salaire, plus d’avantages, plus de tout, au mépris des 6 millions de Français qui n’arrivent même pas à travailler...

    Les syndicalistes n’ont pas d’états d’âme, c’est bien connu. Nous avions déjà vu pas mal de choses, mais là, à Toulouse, on croit rêver. Tout commence par une grève habituelle dans la compagnie de Bus Tisséo (service public), dans laquelle les salariés ont des avantages acquis immuables. Ils sont globalement très bien payés, bénéficient de la sécurité de l’emploi : on peut dire que, face à une France en perdition, ils sont plutôt privilégiés.

    Depuis trop longtemps maintenant, ils sont en grève pour obtenir plus de salaire, plus d’avantages, plus de tout, au mépris des 6 millions de Français qui n’arrivent même pas à travailler. Cette grève est, comme à l’habitude, une grève dure, avec piquets de grève (interdits par la loi) pour empêcher ceux qui auraient des velléités de travailler, en gros la grande majorité des salariés de cette compagnie. Le maire UMP de Toulouse n’a rien cédé à juste titre, il a même menacé de la justice et de la police ces piquets de grève insupportables.

    Une grève donc « normale » pour la CGT et les autres syndicats. Le conflit se durcissait et tout était bloqué. C’était sans compter sur les vacances de printemps et sa cohorte de salariés qui récupèrent les RTT et autres congés pour partir avec les enfants au bord de la mer ou à la montagne. C’était sans compter avec le génie syndical. Les employeurs devraient se méfier.

    En effet, la grève a été levée la veille des congés de la zone, avec reprise du travail et des bus devenus inutiles car les étudiants et scolaires n’avaient plus classe. Etonnement général, sans comprendre que cet arrêt de grève était là pour permettre aux salariés de Tisséo de partir en vacances tout en étant payés. Sans aucune honte, ni états d’âme, les syndicalistes ont remis en place les piquets de grève dès la reprise de l’école, lundi 27 avril.

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  • "Bébé à vendre 120.000€"

    Une organisation américaine a loué un local appartenant au gouvernement bruxellois pour faire la promotion de la vente de bébés sur catalogue, un service qui en coûtera entre 75 000 et 150 000 € aux acheteurs d'enfants conçus par mères porteuses.

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    "Certains sénateurs défendent une GPA bien encadrée en Belgique pour éviter les GPA commerciales à l’étranger. Or que constate-t-on ? L’Angleterre, le Canada, ou Israël ont encadré la GPA. Dans chacun de ces pays, le nombre de d’enfants achetés à l’étranger a augmenté fortement. Cette semaine, le drame terrible qui frappe le Népal avec le pire tremblement de terre du siècle a révélé un trafic de bébé à destination de Israël qui a pourtant légalisé la GPA.

    Comment réagiriez-vous si vous appreniez que vous avez été conçu dans un contrat, fabriqué comme produit et acheté comme une marchandise ? La gestation pour autrui est un enjeu pour notre démocratie à savoir le respect des femmes et des enfants. Il est temps que des politiques s'emparent du dossier et réclament une interdiction totale."

    Marie Bethanie

  • UE : bientôt des quotas obligatoires de clandestins !

    Nos élites n’ont aucun mal à trouver le sommeil après avoir favorisé des guerres civiles génocidaires en Irak, en Syrie et en Libye, mais ils simulent une syncope lorsqu’ils apprennent les noyades en mer méditerranée. Afin de remédier à ce problème, les structures mondialistes et supranationales que sont l’ONU et l’Union Européenne ont trouvé LA solution miracle… Mettre en place des corridors pour favoriser et rendre légale l’immigration mais également imposer des quotas aux différents pays d’Europe !

    Le porte parole de l’ONU Ban Ki-moon a ainsi déclaré vouloir : « une approche globale est cruciale qui prenne en compte les racines du problème, la sécurité et les droits humains des migrants et des réfugiés,comme avoir des canaux légaux et réguliers d’immigration. Les Nations unies sont prêtes à collaborer avec nos partenaires européens à cette fin »

    Son caniche Jean-Claude Juncker, président de la commission européenne, a immédiatement compris les ordres du maître et a déclaré : « Nous devons travailler sur l’immigration légale. Si nous fermons les portes, les migrants entreront par effraction par les fenêtres ».
    Ainsi « La Commission européenne doit présenter le 13 mai une stratégie globale pour les migrations. Elle va faire des propositions pour faciliter une immigration économique légale dans l’UE et réclamer des quotas obligatoires d’accueil des réfugiés pour tous les États membres. »

    Source : ici et ici

    http://www.contre-info.com/