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  • « Le Labyrinthe / Compliquer pour régner », de Jacques Bichot

     Cette note de lecture n’est pas une rediffusion : cet ouvrage est d’actualité et à lire.

    « La complication foisonne dans de nombreux domaines : la législation et la réglementation, la finance, les modes de rémunération, la tarification des services, les contrats, l’information, etc. Cela n’est pas le fruit du hasard : la complication est utilisée comme méthode de gouvernement et d’enrichissement, comme technique de dissimulation de la vérité, comme instrument de pouvoir sur les hommes. »

    Au fil d’une petite vingtaine d’ouvrages, Jacques Bichot s’est fait une spécialité de l’analyse et de la critique des dérives de l’Etat-providence. Mais là où beaucoup d’auteurs limitent leur propos à une dénonciation, certes, justifiée mais parfois un peu superficielle et journalistique des faits – on pense à certains livres sur les fraudes à l’indemnisation du chômage.

    J. Bichot n’oublie pas qu’il est professeur émérite d’économie en même temps qu’homme de conviction : c’est dire qu’à l’instar des travaux d’institutions comme l’IFRAP, ses réflexions sont toujours fortement étayées et nuancées, même si l’ironie n’en est pas absente.

    Dans son dernier opusLe Labyrinthe, il convoque le mythe de Dédale et de Minos, qu’il présente dans un bref mais dense chapitre introductif : « Ce mythe d’une extraordinaire richesse est porteur de nombreuses intuitions et interrogations relatives à la condition humaine. Parmi elles, les rapports du pouvoir et de la complication sont au premier rang. La complication sert à conquérir le pouvoir et à l’exercer ? Mais elle est aussi, à l’occasion, l’instrument de la perte de ceux qui le détiennent. »

    Le propos de Jacques Bichot repose sur une distinction préalable entre complexité et complication : il est établi que nos sociétés sont complexes, et sont appelées à le devenir de plus en plus, ne serait-ce que du fait des évolutions technologiques. La complication est radicalement différente, malgré l’amalgame – un de plus ! – entretenu volontairement entre les deux notions. Elle « désigne une accumulation, due à l’action humaine, de mécanismes et de dispositions dont la complexité n’a pas d’utilité du point de vue de l’intérêt général ».

    Pourquoi la complication est-elle devenue un moyen de gouvernement ? Parce qu’elle est « particulièrement utile pour exercer le pouvoir par la ruse plutôt que par la force, pour dépouiller autrui de façon insidieuse plutôt que violente ». Outre que les dirigeants politiques et les hauts fonctionnaires n’ont souvent pas les compétences pour concevoir des réformes BM 6simplificatrices, ils ont intérêt à « compliquer pour régner », parce que cela permet :

    • d’arriver au pouvoir par des promesses mirifiques (la retraite à 60 ans, les mesures catégorielles) ;
    • de montrer que l’on a un peu de pouvoir (l’accumulation des amendements parlementaires) ;
    • d’exercer le pouvoir qui vous a été délégué (le mécanisme des conventions collectives qui permet aux syndicats de se faire valoir) ;
    • d’affirmer le triomphe des experts autoproclamés ;
    • de contourner la difficulté de mise en œuvre de textes irréalistes qu’un gouvernement a promis hâtivement et qu’il est contraint d’assumer.

    Ces perspectives sont autant de facteurs qui contribuent à l’édification de ce labyrinthe normatif, à cette inflation de textes mal écrits qui permettent au législateur d’exister, au haut fonctionnaire de se rendre indispensable vis-à-vis des ministres et de leur cabinet, et à tout ce microcosme de compliquer la vie des « sujets » que nous sommes pour simplifier le travail des gouvernants, et de « régner sur les mots à défaut de manager les hommes ».

    L’inflation normative débouche, parmi d’autres dommages collatéraux, sur une insécurité juridique qui prend la forme d’une instabilité chronique des règles de droit, maintes fois pointée du doigt par le Conseil d’Etat dans ses rapports depuis plus de vingt ans, sans effet tangible comme on peut le constater au quotidien. Cette instabilité a plusieurs causes :

    • la mauvaise préparation des textes ;
    • le « perfectionnisme des bureaux », qui veulent prévoir toutes les situations imaginables dans le détail, dans une conception extensive de la norme juridique, au lieu de se cantonner à la définition des principes et des lignes directrices ;
    • le cloisonnement entre services, qui est un mal français bien identifié, mais accru par la décentralisation et par la construction bruxelloise ;
    • l’instabilité ministérielle, « dans un contexte où les ministres estiment nécessaire, par vanité et pour leur avenir politique, d’attacher leur nom à au moins une loi» (1).

    L’insécurité juridique, cumulée avec l’insécurité culturelle qui a fait l’objet d’un intéressant ouvrage de Laurent Bouvet commenté le 11/05/2015, contribue à faire perdre à nos compatriotes tous leurs repères et leur donne le sentiment d’évoluer dans un environnement où le Bien et le Mal, le Beau et le Laid, le Vrai et le Faux ne sont plus discernables, car perpétuellement remis en cause par l’arbitraire d’un dirigeant politique ou d’un fonctionnaire trop zélé. Il en résulte un stress permanent et une décohésion sociale croissante.

    De plus, l’insécurité juridique se double d’un intégrisme juridique ou judiciairedéfini comme une « production de complication par refus d’interpréter les normes juridiques à la lumière du bon sens », en appliquant la lettre de la loi au mépris de la référence à son esprit, à des situations non pertinentes. Jacques Bichot en donne quelques illustrations éloquentes et met en évidence le fait que ce phénomène se traduit in fine par des injustices et une déshumanisation de la société, car « il donne le pouvoir de faire du mal à Y parce que X vous en a fait ».

    Ayant ainsi défini son cadre conceptuel, l’auteur le nourrit d’exemples nombreux, puisés en premier lieu dans ses domaines d’expertise favoris : la fiscalité, les régimes de retraite, la sécurité sociale. Mais il étend son champ d’investigation à d’autres secteurs tout aussi passionnants : les institutions et le maquis inextricable des mécanismes de subvention européens, de FEDER en FSE, de FED en PAC, sans oublier l’euro, dont la simplicité apparente ne masque pas qu’il est devenu un véritable enjeu de pouvoir au sein de l’Union européenne.

    On saura gré à Jacques Bichot, par ailleurs, de ne pas avoir cédé à la facilité consistant à charger les seuls fonctionnaires du « péché de complication ». Les deux chapitres consacrés, à la fin de l’ouvrage, au secteur bancaire et financier et au labyrinthe de la vie quotidienne montrent s’il en était besoin que les entreprises privées ne sont pas en reste lorsqu’il s’agit d’assujettir leurs clients ou usagers, voire leurs propres salariés. La prolifération des modes de démarchage intrusifs, les dérives du commerce en ligne, la difficulté croissante à accéder aux informations contractuelles, ou encore l’effervescence continue du droit du travail disent mieux qu’un long discours le monde dans lequel nous vivons.

    Le citoyen doit-il se résigner à être l’instrument docile d’une oligarchie qui a pris pour devises, d’une part, « compliquer pour régner », d’autre part, « gouverner par le chaos » pour reprendre le titre de l’ouvrage collectif éponyme (2) commenté sur le site en mars 2014 ? Le tableau campé par Jacques Bichot n’incite évidemment pas à l’optimisme. Il est clair, par exemple, que nos dirigeants, aidés comme il se doit par la classe médiatique, jouent de l’heuristique de la peur en brandissant la menace terroriste et justifient ainsi le renforcement de la tunique de Nessus normative (la loi sur le renseignement), au nom d’un paternalisme protecteur. Malgré tout, se référant toujours au mythe minoen, l’auteur souligne bien que dans la geste de Thésée, la complication est certes un instrument de pouvoir, mais aussi « un sous-produit du pouvoir, lorsque ceux qui l’exercent n’ont pas l’intelligence nécessaire pour découvrir un fil d’Ariane (le moyen de faire triompher la simplicité) et, pour finir, elle constitue le Talon d’Achille de ceux qui ont régné en la faisant grandir et prospérer ». Dans l’exemple évoqué ci-dessus, même si la politique du bâton et de la carotte peut fonctionner à court terme, il sera évidemment impossible de voiler éternellement la contradiction entre, d’une part, la complication par des lois liberticides pour lutter contre une menace que l’on prétend prioritaire, d’autre part, le discours lénifiant du padamalgam que l’on nous inflige ad nauseam.

    Le labyrinthe normatif est à beaucoup d’égards une forme de constructivisme au sens hayekien du terme, car il procède de l’idée, illusoire, que l’on peut changer la société par décret, et, plus généralement, de la conviction que l’empilement de règles toujours plus nombreuses participera à l’émergence de « l’homme nouveau » – cet électron se croyant libre – que nos dirigeants actuels appellent de leurs vœux.

    Mais à la différence du constructivisme délibéré du marxisme et du socialisme, le labyrinthe que nous décrit Jacques Bichot, s’il a encore de beaux jours devant lui, est intrinsèquement désordonné, donc condamné à terme par ses excès et ses contradictions. Car la seule force montante dans les pays soumis au règne de la complication, le populisme, n’est pas qu’une réaction contre la perte des repères identitaires, il est aussi protestation contre cette société bureaucratique envahissante qui nous asservit dans chacun de nos actes.

    L’auteur est sur ce point très réaliste et ne cache pas que les mouvements populistes sont guettés, comme avant eux la droite et la gauche « de gouvernement », par le risque d’affadissement. Tous sont en effet sur un marché politique fermé, celui des électeurs, et « ont besoin de séduire une clientèle très diversifiée. Il leur faut donc acheter les suffrages de personnes très différentes. Pour cela, il convient de présenter un programme de gouvernement comportant une multiplicité de mesures ponctuelles, qui souvent concerneront un nombre restreint d’électeurs, mais compteront beaucoup pour ces électeurs-là ». L’allusion à certains volets du programme du FN est transparente, et ses dirigeants seraient bien inspirés d’y voir une forme d’avertissement. Car tout laisse à penser que les électeurs seront de moins en moins dupes des « promesses faites pour ne pas être tenues ». Il serait dommage que le FN dilapide ce qui lui reste de capital de sympathie pour ses positions en faveur des valeurs identitaires pour avoir défendu des mesures clientélistes qui lui aliéneront des voix de la vraie droite sans lui faire mordre autrement que marginalement sur l’électorat de gauche.

    Jacques Bichot observe très justement que « Plus une société est policière, plus le pouvoir est lié à la complication », et que celle-ci est « liée à la boulimie d’hommes de pouvoir qui entendent imposer leur volonté, et cela aussi bien dans le domaine des affaires, des entreprises, que dans la sphère politique. Autrui, en tant qu’être humain, leur importe assez peu : c’est un administré, un client, un salarié, qui constitue une sorte de matière première pour la fabrication d’une success story… Le chef n’a pas pour projet de servir, mais de se servir des autres pour atteindre ses propres objectifs… ».

    Le dirigeant altruiste, au contraire, « réellement soucieux des autres, et ipso facto désireux de leur rendre service, ne cherche pas à compliquer par tactique : il joue franc jeu ». La question est dès lors de savoir s’il existe encore des dirigeants altruistes. Pour Jacques Bichot, la réponse est positive, mais il est trop bon connaisseur du monde dans lequel nous vivons pour attendre le salut d’une collection de démarches individuelles, tant le Système est gangrené. C’est bel et bien d’un sursaut des consciences que nous avons besoin. Pour ce faire, l’auteur rappelle que la lutte contre la complication relève largement de la maxime de la Seconde Epître de Paul aux Corinthiens : « La lettre tue, c’est l’esprit qui vivifie ». La lutte contre la complication est donc une lutte pour l’esprit, contre les forces mortifères de la désintégration sociale et culturelle. C’est dire que la route sera longue et semée d’embûches.

    Bernard Mazin , 9/7/2015

    Jacques Bichot, Le Labyrinthe / Compliquer pour régner, éd. Les Belles Lettres, mars 2015, 238 pages.

    Notes :

    1. Laurent Bouvet, L’Insécurité culturelle / Sortir du malaise identitaire français, éd. Fayard, janvier 2015, 183 pages.

    2. Collectif, Gouverner par le chaos / Ingénierie sociale et mondialisation, éd. Max Milo, collection Essais–Documents, 29/04/2010, 94 pages.

    http://www.polemia.com/le-labyrinthe-compliquer-pour-regner-de-jacques-bichot/

  • Des chrétiens enlevés à Bagdad sont tués malgré le paiement d’une rançon

    Lu sur Fides.org :

    "En l’espace de deux semaines, à Bagdad, quatre chrétiens irakiens ont été enlevés et le séquestre de deux d’entre eux s’est achevé tragiquement. Après le paiement de la rançon, ils ont été retrouvés sans vie par la police."

    Les chrétiens de la capitale irakienne subissent une "escalade du crime" qui "fait partie des intimidations subies par la composante chrétienne de la population et contribue à miner l’unité de la société irakienne", d'après un parlementaire chrétien, qui alerte dans un communiqué de presse ses collègues et les forces de sécurité irakiennes.

    Marie Bethanie

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Le rapport de force reste favorable à Marine Le Pen

    Propos de Jean-Yves Camus recueillis par Dominique Albertini, « Conflit au FN : «Le rapport de force reste favorable à Marine Le Pen» », Libération, 9 juillet 2015.

     

    Le bras de fer entre Jean-Marie Le Pen et sa fille peut-il avoir des conséquences profondes sur l’avenir du FN, ou n’est-il qu’une spectaculaire péripétie ?

    Je ne m’attends pas à des répercussions majeures. Les électeurs du FN ont déjà tourné la page de Jean-Marie Le Pen. L’électorat frontiste s’est consolidé, a passé le plafond de verre des 20% puis des 25% de votes en faveur d’un FN dirigé par Marine Le Pen, et pas par son père. Si le conflit s’envenime encore, il y aura peut-être une petite déperdition d’électeurs. Mais la tendance de long terme est favorable à Marine Le Pen. Il n’y a pas d’espace pour une formation dissidente à la droite du FN, ou alors à 2% des voix à peine. Dans tous les pays occidentaux, les tentatives de concurrencer les partis nationaux-populistes sur leur droite ont échoué.

    Quel impact à l’intérieur du parti alors ?

    Beaucoup de militants et de cadres au FN trouvent que tout cela est un gâchis et qu’il va falloir arriver à une forme de modus vivendi entre protagonistes. Celui-ci s’annonce toutefois difficile à trouver vu l’escalade verbale récente. On peine à imaginer ce qu’il peut se passer pour le moment. Il était sans doute salutaire pour Marine Le Pen de couper le cordon avec son père, mais encore fallait-il se donner les moyens juridiques de le faire correctement.

    Ce conflit peut-il modifier les rapports de force à l’intérieur du parti ?

    Je les pense à peu près établis en faveur de Marine Le Pen. Tout y participe : ses résultats électoraux depuis 2011, l’âge de son père et de ses soutiens… On ne doit pas, cependant, négliger la dimension idéologique de ce conflit. Il faut être aveugle pour penser que Marine Le Pen aurait donné la même interview que son père à Rivarol – en fait, elle ne l’aurait sans doute pas donnée du tout. La divergence est aussi tactique : Jean-Marie Le Pen pensait que la victoire viendrait par le haut, par la présidentielle, et par la décompositon de la droite. Marine Le Pen est plus prudente et sans doute plus réaliste : elle cherche à se créer un socle suffisamment large, à la fois par le haut et par le bas, par les élections locales. Pour, un jour, amener une partie de la droite à admettre le FN comme un partenaire valable.

    Jean-Marie Le Pen est-il légitime à se poser en garant de la démocratie interne du FN ?

    Il a dirigé le FN en le personnalisant à l’extrême, au point que l’on a parlé de «dérive monégasque». Toutefois, de 1972 à 2011, le FN était une sorte de maison commune de l’extrême droite. Même si la double appartenance était officiellement interdite, différentes sensibilités s’y exprimaient de manière officieuse. Sous Marine Le Pen, la maison commune n’a plus les mêmes habitants : les pièces rapportées arrivent désormais de la gauche souverainiste, de la droite traditionnelle, voire de nulle part. La diversité interne s’est indéniablement réduite – mais est-ce un mal que d’avoir expulsé les franges les plus radicales du parti ?

    La marginalisation de Jean-Marie Le Pen changerait-elle la nature du parti ?

    Dans la tête des électeurs, sa mise à l’écart est déjà actée. Toutefois, le FN va durablement avoir à gérer le fait que, membre du FN ou pas, Jean-Marie Le Pen s’exprimera tant qu’il sera en vie et trouvera toujours un certain écho. On peut décréter qu’il ne parle plus au nom du FN, mais on n’empêchera pas une fraction de Français de se dire : l’homme qui parle là est le fondateur du FN.

    Source : Fragments sur les temps présents :: lien

    http://www.voxnr.com/cc/dh_autres/EuFyyVAAElleJurbUq.shtml

  • Il n’y a pas d’islam modéré

    Les religions, comme les hommes, sont marquées par leur enfance, de manière indélébile. Jésus est mort sur la croix ; Mahomet portait l'épée. On ne peut pas sortir de là.

    Un milliard de musulmans ne sont ni meilleurs ni pires qu’un milliard de chrétiens. Aucune religion, ni d’ailleurs aucune croyance ou philosophie, n’incline une société tout entière vers le bien. Mais ce n’est pas la même chose de prendre Mahomet, qui a tué, comme prétexte pour tuer, que de prendre Jésus qui, lui, a été tué. Il n’y a pas de christianisme fanatique, il n’y a que des chrétiens fanatiques (toujours trop nombreux). Il y a des musulmans modérés (la majorité). Il n’y a pas d’islam modéré.

    Les religions, comme les hommes, sont marquées par leur enfance, de manière indélébile. Jésus est mort sur la croix ; Mahomet portait l’épée. On ne peut pas sortir de là. La laïcité pèche contre la logique d’Aristote lorsqu’elle traite également la cathédrale et la mosquée, les clous et les armes, le martyre et la conquête, celui qui a dit « Que celui qui n’a jamais péché lui jette la première pierre » et celui qui a accepté la lapidation des femmes adultères, la monogamie et la polygamie, « Rendez à César ce qui est à César » et le califat.

    Lire la suite 

  • L’Eurogroupe se déchire sur la Grèce

    Le moment de vérité est-il enfin arrivé ? L’Eurogroupe, la réunion des ministres des finances de la zone euro, jusqu’à présent très uni contre le gouvernement grec de la gauche radicale, a montré de vraies divisions, samedi 11 juillet, à Bruxelles. Il était censé répondre à une question cruciale pour Athènes : doit-on continuer à aider – substantiellement – le pays (à hauteur d’environ 74 milliards d’euros tout de même) pour lui éviter la banqueroute et une éventuelle sortie de l’euro ?

     

    Le ministre des finances allemand, Wolfgang Schäuble au siège de l’Union Européenne, à Bruxelles, Belgique, samedi 11 juillet. JEAN-CLAUDE COUTAUSSE FRENCH-POLITICS POUR "LE MONDE"

    Tsipras a donné de sérieux gages de bonne volonté ces derniers jours en transmettant à Bruxelles une demande d’aide assortie d’un train très conséquent de réformes. A la clé 13 milliards d’euros d’économies. Des rentrées fiscales supplémentaires à hauteur de 1 % du PIB grec en année pleine, grâce à une réforme de la TVA (dont la levée progressive des exemptions dans les îles). Des réductions des dépenses dans le système des retraites de 1 % du PIB dès 2016, avec la suppression de nombreux régimes de pré-retraites. Le premier ministre grec a reçu par ailleurs un mandat clair du Parlement grec, samedi dans la nuit (250 voix sur 300) pour mettre en place ces réformes.

    Comment faire confiance à Tsipras après le non ?

    Mais cela ne suffit pas à un certain nombre de partenaires d’Athènes à l’Eurogroupe qui estiment que la confiance, indispensable, dans le gouvernement Tsipras a été rompue. Comment peut-elle perdurer alors que Tsipras a fait campagne pour le non à un référendum sur les réformes en Grèce, non qui est arrivé largement en tête, dimanche 5 juillet ?

    Dans ce peloton des faucons, on retrouve le ministre des finances allemand, Wolfgang Schäuble. Ses collègues slovaque, slovène et belge, seraient aussi très remontés et exigent davantage d’Athènes, davantage de réformes, et des réformes votées le plus vite possible. En tout cas, avant de commencer les négociations sur un troisième plan d’aide. Les Finlandais, eux aussi, depuis longtemps, parmi les plus durs contre Athènes, ont fait savoir dans la soirée qu’ils ne soutiendraient pas un plan d’aide supplémentaire à la Grèce.

    La suite sur Le Monde.fr

    http://www.actionfrancaise.net/craf/?L-Eurogroupe-se-dechire-sur-la

  • Le piège de « Flamby » par Georges FELTIN-TRACOL

    Dans le n° 397 de l’excellente lettre confidentielle Faits et Documents, Emmanuel Ratier rapporte des rumeurs, infondées ou non, colportées par quelques grands titres de la presse officielle.  Notre « Flamby » hexagonal aurait l’intention en 2016 de réformer le mode de scrutin des élections législatives.

    L’émergence d’une tripolarisation partisane durable (P.S., Les Républicains ex-U.M.P. et F.N.) (1), une abstention massive désormais structurelle et la très grande volatilité de l’électorat qui, d’une élection à l’autre, choisit des candidats d’étiquettes différentes qui bouleversent les subtiles équilibres institutionnels au point que les résultats ne reflètent plus la réalité politique.

    En s’appuyant sur un article paru dans Le Monde du 21 mai 2015, Emmanuel Ratier envisage une manœuvre très mitterrandienne de l’actuel Président. En 1985, François Mitterrand imposait le mode de scrutin proportionnel par liste départementale avec un seuil minimal de 5 % afin de freiner l’effondrement du P.S. comme ce sera le cas lors des législatives de 1993 (57 sièges !). Hollande l’appliquerait en la jumelant avec une mesure populaire : la réduction du nombre de députés de 577 à 400. Pour éviter toute polémique supplémentaire, la réforme supprimerait les actuelles circonscriptions redessinées avant 2012. Le scrutin se déroulerait dans le cadre des nouvelles régions qui deviendraient ainsi légitimes aux yeux de l’opinion. Elle imposerait aussi une parfaite parité hommes – femmes, ce qui freinerait la constitution de listes alternatives (P.D.F. de Carl Lang, M.E.I. d’Antoine Waechter, Nouvelle Donne de Pierre Larrouturou…) qui, faute d’un nombre suffisant de militants, ne peuvent se plier à cette contrainte supplémentaire et aberrante. La parité nuit au nécessaire renouvellement politique.

    2016 étant une année sans échéances électorales prévues, ce projet serait soumis à un référendum. Mais, « astuce suprême (car il y a évidemment un piège), François Hollande, en disciple de François Mitterrand, écrit Emmanuel Ratier, couplerait ce référendum avec d’autres questions, comme le vote des immigrés étrangers aux élections locales (2) ». Après le « mariage pour tous » (mais pas encore à tout âge… – les sociétalistes demeurent d’incurables féministes), ce serait le « vote pour tous » avec le secret espoir de sauver des prochains désastres électoraux les ultimes vestiges du sociétalisme gendériste et financialiste agonisant… En outre, l’unique réponse à ces deux réformes en soi aisément séparables « créerait, toujours selon Emmanuel Ratier, un dilemme pour les électeurs F.N. : accepter le seul scrutin qui leur soit favorable tout en acceptant le vote des étrangers (3) ». Il y a peu, le 7 juin 2015, les électeurs luxembourgeois ont massivement rejeté (78,02 %) le droit de vote des étrangers à la surprise de la coalition gouvernementale libérale – verte – P.S. et des médiats (4).

    Sur ce sujet délicat, soyons explicites, quitte à mécontenter les « nationaux-républicains » hexagonaux. En tant qu’Européen de langue française, accorder aux autres Européens de racines albo-boréennes le droit de vote et l’éligibilité à toutes les élections, y compris nationales et pas seulement locales, n’est pas scandaleux. On a bien un Premier ministre d’origine ibérique (c’est sa politique qui est lamentable) et l’histoire de France se souvient du rôle majeur joué au milieu du XVIIe siècle par deux étrangers : la reine-régente Anne d’Autriche, mère de Louis XIV, et son principal ministre, le cardinal italien Jules Mazarin, et au XVIIIe siècle par le Maréchal de Saxe. 

    Quant à la proportionnelle, est-elle vraiment la panacée ? Sans l’application du vote préférentiel, voire du panachage, la composition des candidatures repose sur les seuls états-majors politiciens. Les plus serviles peuvent espérer une lucrative place éligible s’ils savent bien courber la tête tandis que les meilleurs éléments intellectuels et militants seraient relégués en position inéligible.

    Par ailleurs, le rétablissement du scrutin proportionnel pourrait in fine entraver légalement le gouvernement de la France par des forces populistes. Proposons une hypothèse quelque peu osée. Un accident politique (comme il existe des accidents statistiques) porte à l’Élysée le candidat (la candidate ?) populiste. La logique institutionnelle de la Ve République – renforcée par le quinquennat – lui donnerait, le cas échéant, une majorité à l’Assemblée nationale grâce au scrutin majoritaire uninominal à deux tours et aux inévitables ralliements entre le soir du premier tour de la présidentielle et la clôture des candidatures législatives. Longtemps desservi par ce mode de scrutin, le populisme obtiendrait ainsi une majorité réelle. Avec la proportionnelle, il lui serait plus difficile de réunir une majorité stable. Les oppositions s’entendraient facilement afin de déchoir le chef de l’État populiste en reproduisant dans le contexte français le récent exemple égyptien. La proportionnelle tant espérée deviendrait ainsi le tombeau des espérances populistes.

    Dans un ouvrage remarquable consacré aux écrits constitutionnels de Carl Schmitt et de René Capitant, Gwénaël Le Brazidec observe que les deux constitutionnalistes « s’accordent […] sur la nocivité de la représentation proportionnelle : certes ils reconnaissent qu’elle réduit les fortes distorsions entre le nombre de suffrages et le nombre de mandats et apparaît donc plus juste; mais, pour les deux juristes, elle permet l’emprise du parti sur les élus et substitue le régime des partis, qu’ils condamnent l’un comme l’autre, au régime parlementaire. Cependant, Capitant insiste essentiellement sur le fait que ce mode de scrutin est contraire au régime parlementaire car il vise non à donner naissance au pouvoir mais à représenter les opinions et les intérêts devant le pouvoir, caractéristique du régime parlementaire; de plus, il favorise l’éclatement de partis ce qui rend difficile la formation de majorités sinon par coalition et entente. Schmitt préfère souligner que la représentation proportionnelle rompt la relation personnelle entre l’électeur et le chef du parti au profit des appareils de parti. Leurs analyses sont donc en définitive complémentaires (5) ». En outre, « il serait inexact de tenir le système proportionnel pour plus démocratique que d’autres, ajoute Carl Schmitt. Les divisions qu’il introduit ne sont certes pas territoriales mais elles n’en traversent que plus fortement l’État entier (6) ».

    Que des formations populistes revendiquent le scrutin proportionnel témoignent d’un refus implicite à gouverner, plus soucieux de privilégier une fonction tribunicienne. « Les politiciens de partis n’ont aucun intérêt à exercer la direction politique, prévenait Carl Schmitt : ils veulent préserver leur parti des remous et ne peuvent pas à assumer le risque de l’activité politique qui reste toujours lié à une véritable direction (7). » Pour sa part, Gwénaël Le Brazidec précise que « le mode de scrutin proportionnel tend à réduire jusqu’à la crainte de la dissolution chez les chefs de partis. Elle a pour conséquence d’absorber une grande partie des fluctuations électorales que le scrutin majoritaire, au contraire, amplifie (8) ».

    Par conséquent, en dépit de ses nombreux défauts, le scrutin majoritaire est un pis-aller honorable. Il importe néanmoins qu’il soit à un seul tour (comme le réclamaient les gaullistes Michel Debré et Philippe Seguin). Aux élections départementales de mars 2015, au soir du premier tour, le F.N. se trouvait en tête dans près de 322 cantons (au lieu de 62) ! L’idéal serait en fait le tirage au sort des candidats et le recours généralisé à tous les niveaux du référendum de choix non lié à un simple oui ou non. En attendant ces conditions propices, si cette éventuelle manœuvre politique se concrétisait, la réforme politicienne de « Flamby » ne peut qu’inciter au non.

    Georges Feltin-Tracol 

    Notes 

    1 : Le terme de « tripolarisation » paraît plus approprié pour désigner la situation actuelle du paysage politique français que le mot historiquement daté de « tripartisme » qui concernait la coopération gouvernementale entre 1945 et 1947 des socialistes, des communistes et des démocrates-chrétiens du M.R.P. (Mouvement républicain populaire).

    2 : Emmanuel Ratier, Faits et Documents, n° 397, 1er – 15 juin 2015, p. 3.

    3 : Idem.

    4 : Ce référendum portait sur trois questions (droit de vote des étrangers à toutes les élections, droit de vote à partir de 16 ans et limitation à dix ans du mandat ministériel). Les trois réponses furent négatives. Cette réaction signifierait-elle le réveil des Luxembourgeois tel que le prévoyaient Joseph Joly et Vincent Lefebvre, Luxembourg. La dynastie prisonnière (Éditions de l’Aspirant, 2014) ?

    5 : Gwénaël Le Brazidec, René Capitant, Carl Schmitt : crise et réforme du parlementarisme. De Weimar à la Cinquième République, L’Harmattan, coll. « Logiques juridiques », 1998, pp. 100 – 101.

    6 : Carl Schmitt, Théorie de la Constitution, P.U.F., coll. « Quadrige – Grands Textes », 2008, p. 378.

    7 : Carl Schmitt, op. cit., p. 497. 

    8 : Gwénaël Le Brazidec, op. cit., p. 141.

    http://www.europemaxima.com/

  • Paris : nouvelle évacuation du camp de clandestins dans le 18e

    Sans doute de peur d’une pétition d’artistes, c’est en demandant bien poliment que l’on a évacué une nouvelle fois le camp de clandestins de la halle Pajol. Enfin ceux qui voulaient bien…

    Pas de CRS, leur présence énerve les clandestins et les bobos, mais des représentants de la ville de Paris accompagnés du directeur de l’Office français de protection des réfugiés et apatrides (Ofpra). Voilà le nouveau dispositif pour évacuer les camps d’immigrés dans Paris. Ces braves gens ont donc invité les immigrés à monter dans les neuf bus spécialement affrétés pour rejoindre les huit centres d’hébergement mobilisés en banlieue parisienne qui contiennent 100 à 150 places disponibles. Certains n’aiment pas le bus, ou la banlieue, et ont refusé d’obtempérer. A la mi-journée, une vingtaine d’immigrés ayant refusé la solution d’hébergement se trouvait encore dans le camp.

    A noter que pendant ce temps, des Français en règle, ayant cotisé et payé leurs impôts se voient refuser des aides… 

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  • Églises et mosquées : faux débat et vraie invasion

    Transformer les églises en mosquées ? Ce n’est pas le danger le plus immédiat. L’abandon de nos lieux de culte et de notre identité charnelle l’est bien d’avantage, un péril que laisse soigneusement de côté le manifeste crypto-sarkozyste contre la proposition de Dalil Boubakeur. Par Flavien Blanchon.

    Que cherchait exactement Dalil Boubakeur en évoquant par avance, le mois dernier, la phase suivante de l’islamisation de la France – les églises transformées en mosquées ? Il a permis, en tout cas, aux fauteurs et collaborateurs de l’islamisation de se donner à bon compte des allures de résistants. Politiciens qui subventionnent la construction des mosquées, journaleux chantres du vivre-Ensemble, évêques qui souhaitent un bon ramadan, ont été nombreux à expliquer que, bien sûr, il fallait encore plus de lieux de culte pour les musulmans, mais que la transformation des églises n’était pas la bonne solution. Et le bon peuple droitard d’applaudir à tant d’héroïsme.

    La manœuvre a si bien marché que Valeurs Actuelles, le magazine de la récupération sarkozyste, vient de la relancer en publiant à grand fracas un appel à la défense des églises, signé des premiers par Sarkozy en personne, le même Sarkozy qui avait fait rentrer chez nous plus de musulmans que jamais et dont on sait la responsabilité criminelle dans l’actuel déferlement migratoire. Rien de plus plat et de plus terne, du reste, que ce manifeste dû à je ne sais quel écrivaillon chiraquien : quelle différence, de pensée, de sentiment, de style, avec l’appel jadis lancé pour les mêmes églises de France par Maurice Barrès ! Dans La grande Pitié des églises de France, Barrès, il y a juste un siècle, était allé avec sûreté aux vrais enjeux. Il avait su – alors que l’Église de France était certes autre chose que ce qu’elle est devenue – placer le débat sur son vrai terrain, non confessionnel, mais identitaire.

    Il défendait, à travers les églises, « la figure physique et morale de la terre française ». Le manifeste crypto-sarkozyste ne reconnaît à la France que « quinze siècles d’histoire et de géographie ». Barrès allait jusqu’à nos racines les plus profondes : appelant à « achever la réconciliation des dieux vaincus et des saints », à « allier le sentiment religieux catholique avec l’esprit de la terre », il lançait ce cri magnifique : « Tout le divin, à la rescousse ! » En notre temps même, le philosophe anglais Roger Scruton, dans des livres comme England : An Elegy ou Our Church, a su montrer comment l’anglicanisme traditionnel, comme religion nationale, était « l’enchantement de la terre anglaise ». Mais les sarkozystes ne savent pas ce que sont des racines : ils parlent, avec des métaphores dignes de Monsieur Prudhomme, d’« un enracinement mental dont nous avons tous besoin pour étayer notre citoyenneté » ; « cet héritage, selon eux, nous oblige, de quelque souche que nous provenions ». Comment leur demander d’avoir le sens ample, généreux, charnel, de la terre et des morts ?

    Je n’examine pas si Dalil Boubakeur avait entièrement tort de considérer que le culte musulman et celui qui est aujourd’hui célébré, hélas, dans les églises de France, sont des « rites voisins ». D’un point de vue strictement théologique, en raisonnant dans l’abstrait, on pourrait soutenir que la transformation d’églises en mosquées serait moins abominable que ne l’est, depuis plus de quarante ans, la célébration de ce que feu le P. Guérard des Lauriers – dont on peut penser ce qu’on veut, mais qui savait la théologie –, n’hésitait pas à qualifier de « pornographie théologale ; une dégradation, une chose immonde, une chose que l’on ne devrait pas nommer » – la nouvelle messe. Je n’entre pas dans ces discussions. Je laisse la théologie de côté. D’un point de vue identitaire, on ne peut évidemment que s’écrier, comme le faisait Barrès quand il était question de transformer l’église du village en salle de conférences pour « les sociétés philanthropiques » : « J’aimerais mieux qu’elle s’écroulât ». Oui, plutôt nos églises en ruines qu’aux mains des immigrés musulmans !

    Cette transformation en mosquées, qui est, logiquement, la prochaine étape, qui est dans l’ordre des choses si celles-ci continuent à aller du même train, n’est pourtant pas le danger le plus immédiat pour nos églises. Ce qui les menace d’abord, c’est l’abandon, le non-entretien délibéré, des années durant, pour pouvoir les démolir comme dangereuses ou trop coûteuses à réparer, les ravages aussi des bandes de pillards, de vandales et de sacrilèges, que les maîtres du pays laissent agir sciemment, dans une impunité calculée, parce que l’on n’est pas fâché, au fond, que l’on est même secrètement bien aise, de voir s’abolir les traces de l’ancien peuple français et de la religion indigène. Dans sa leçon inaugurale au Collège de France, le grand historien d’art Jacques Thuillier soulignait que « la Révolution française a brûlé en autodafé moins de tableaux qu’on ne le croirait de prime abord : il lui a suffi de laisser s’écailler, dans les églises désaffectées ou les dépôts hâtifs des œuvres qui, lorsqu’elles étaient antérieures au XVIIe siècle, arrivaient au moment où elles exigeaient pour survivre des soins délicats ». Le procédé est toujours le même.

    Le manifeste crypto-sarkozyste n’a pas un mot de cela. Il soutient au contraire, avec une extraordinaire impudence, que « les maires de nos communes rurales entretiennent tous leur église avec une sollicitude filiale ». Dormez tranquilles, catholiques de France, tant que votre église ne sera pas transformée en mosquée, vous n’avez rien à craindre.

    Les mêmes maires qui n’ont pas d’argent pour entretenir leurs églises en trouvent toujours pour subventionner des centres « culturels » islamiques, brader des terrains municipaux, organiser des nuits du ramadan. Paris donne l’exemple. On ne transforme pas l’église en mosquée : on laisse l’église se délabrer pendant que l’on construit une mosquée toute neuve. À en juger par certaines réactions à la provocation de Dalil Boubakeur, beaucoup de musulmans préfèrent cette formule. Et c’est ainsi que s’opère doucement, dans « la concorde civile » célébrée par les sarkozystes de Valeurs Actuelles, le Grand Remplacement.

    La vérité que l’on dissimule et que l’on obscurcit à dessein par ces diversions et ces faux débats, c’est que les mosquées sont par essence étrangères à la terre de France, qu’elles en altèrent, qu’elles en dénaturent ce que Barrès appelait « la physionomie architecturale ». Nous ne voulons pas de mosquées chez nous. Ni à la place des églises, ni à côté d’elles.

    Flavien Blanchon

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