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  • Hollande ou la politique du tronc creux

    Il est des troncs d'arbre qui ressemblent à s'y méprendre à des troncs d'arbres sains. Cependant ils sont creux, seulement faits d'une écorce. Si l'on appuie un poing contre eux, il les traverse. Ces troncs sont exactement ce que sont les dernières propositions de François Hollande à propos de l'Euro.

    Le problème est que les commentateurs du monde politico-médiatique ont, pour le moins, tardé à réagir. Ils semblent se prêter à la mystification, qu'ils soient complices ou incompétents.

    Une organisation renforcée de la zone euro ? Voilà pour commencer ce que le président propose. Il est, certes, tout à fait évident qu'une monnaie commune nécessiterait une intégration économique, bien au-delà de ce qu'on connaît aujourd'hui. Cependant François Hollande est-il crédible quand il en parle ?

    Il voudrait des règles plus strictes. Comment le peut-il quand il n'est pas capable de respecter celles qui existent déjà. C'est comme un sauteur en hauteur qui, incapable de franchir une barre d'un mètre, demanderait qu'on porte la barre à deux mètres.

    Et que ferait-on de la Grèce dans cette zone Euro plus intégrée ? Il s'est félicité du maintien de ce pays dans la zone, au prix d'un abaissement des exigences du même genre que celui dont a bénéficié la France pour son déficit. Vouloir mieux intégrer la zone Euro passerait d'abord dans un certain sens par un Grexit suivi d'un Franxit.

    Enfin il n'y a pas d'intégration économique sans intégration politique. D'ailleurs Hollande parle de "gouvernement de la zone Euro". Quelle perte de souveraineté est-il prêt à consentir, lui qui s'est fait élire pour s'opposer à la démarche d'Angela Merkel et qui donne en permanence des gages à sa gauche ?

    La France dans une avant-garde ? Il y a déjà antinomie à proposer une organisation renforcée, concernant tous les pays de la zone, et une avant-garde, séparant certains pays des autres. On ne peut pas à la fois vouloir la cohésion, jusqu'à la Grèce comprise, et la séparation.

    Et puis comment le mauvais élève de la classe peut-il prétendre à faire partie de l'élite? Il est vrai que, selon Hollande, l'avant-garde serait constituée de tous les pays qui en décideront. Autant dire que les Grecs en seront candidats parmi les premiers. Pour reprendre l'exemple sportif, une épreuve de qualification sélectionne uniquement ceux qui sont capables de franchir une barre donnée. Quelle est la barre fixée par Hollande ? Un déficit nul peut-être ?

    Un budget spécifique et un parlement ? Assurer un contrôle démocratique est certainement une bonne chose, mais promouvoir trop d'instances prétendûment "démocratiques" ne peut que tuer la démocratie.

    Il s'agit ici d'organiser l'avant-garde. Mais, apparemment sans toucher aux Etats actuels, ni à l'Union Européenne, ni à la zone euro. On fabriquerait un mille-feuilles à l'image de celui que notre président s'est montré incapable de réduire dans son pays.

    Il y aurait un budget spécifique. Pourquoi faire ? Alimenté comment ? S'agirait-il, par exemple de financer l'éducation ? Donc avec les mêmes règles de fonctionnement et de recrutement partout. Nul ne peut y croire de la part de Hollande. Faudrait-il prélever l'impôt à la place des pays actuels ? Peut-être celui sur les entreprises, qu'il faudrait alors unifier. Ce n'est pas pensable.

    Il y aurait un parlement. Ce pourrait être une partie du parlement européen. Mais il faudrait de nouveaux partis et un nouveau président. Comment pourra-t-on éviter la confusion et l'effondrement d'un pouvoir parlementaire déjà bien faible, comme la crise grecque l'a montré ?

    Il n'y a que deux façons de mettre du sens derrière le verbiage creux qu'on nous a servi.

    La première est la convergence. On prend deux pays, ou davantage, comme la France et l'Allemagne. Sous le contrôle démocratique de leurs parlements respectifs, ils décident d'aligner leurs politiques sur un certain nombre de points : imposition des sociétés, du capital, des personnes, système de santé, aides sociales, périmètre de la fonction publique, code du travail … On laisserait juste une différence temporaire de TVA pour faciliter les adaptations. Le système allemand n'est pas parfait : il lui manque une politique familiale et il joue un peu trop sur la main-d'oeuvre de ses voisins européens. Mais, sur presque tous les points, ce serait au système français d'évoluer.

    Le problème est que, depuis qu'il a été élu, François Hollande a pratiqué une stratégie de la divergence. S'il a mis en place quelques usines à gaz pour tenter de corriger l'excès d'imposition qu'il a installé, jamais il n'a cherché à traiter les problèmes à la base. C'est ainsi qu'il a préféré laisser entendre qu'il accordait des "cadeaux aux patrons" assortis de contreparties illusoires, plutôt que de reconsidérer l'impôt sur les entreprises.

    Chaque jour ou presque, on traite en France un nouveau sujet sans le moindre souci de la convergence avec notre voisin. Ségolène Royal a supprimé une taxe routière sur les poids-lourds qui s'inspirait du modèle allemand. Elle s'oppose à une fiscalité du diesel plus proche de celle de l'essence, comme en Allemagne. Dans les deux cas, on aurait pu mettre sur pied une fiscalité commune européenne ou, pour le moins, les mêmes règles de part et d'autre du Rhin, au prix éventuels de quelques ajustements en Allemagne. On aurait déjà pu le faire pour le permis à points, la vitesse sur les routes …

    La seconde voie est l'intégration. Les pays qui sont intégrés disparaissent en tant que tels au profit d'un nouvel état. C'est au niveau de ce dernier que la démocratie s'exerce. C'est beaucoup plus simple et c'est définitif. Mais évidemment il faut le vouloir. On est aux antipodes des petites combines de François Hollande.

    Pierre EISNER (PSUNE/LBTF)

    http://thomasferrier.hautetfort.com/

  • Immigration – La Macédoine décrète l’état d’urgence et fait déployer l’armée

    Les autorités de la République de Macédoine ont décrété jeudi l’état d’urgence aux frontières Sud et Nord du pays en raison de l’afflux d’immigrés illégaux. Le déploiement de l’armée a été décidé, rapporte l’agence de presse macédonienne officielle MIA.

    « Nous pensons que le recours à l’armée va produire deux effets escomptés: améliorer la sécurité pour nos concitoyens dans ces deux régions et permettre une meilleure approche des gens qui souhaitent demander l’asile« , a déclaré le porte-parole du ministère macédonien de l’Intérieur, Ivo Kotevski, cité par l’agence.

    http://www.medias-presse.info/immigration-la-macedoine-decrete-letat-durgence-et-fait-deployer-larmee/37302

  • Projet des banksters: suppression de la monnaie physique (billets & pièces) en cours…

    La dictature absolue des banques sur les peuples avance à grands pas. La suppression définitive de toute monnaie sonnante et trébuchante est l’aboutissement recherché. Mais il faut surmonter les obstacles pour ce faire, et là, les banksters ne manquent pas d’imagination.

    les banquiers planchent depuis des années sur le moyen de supprimer complètement toute liquidité, afin de mieux asservir les populations aux banques. Sans liquidités impossible d’échapper au système bancaire. Le gouvernement français a encore récemment descendu le montant en espèces par lequel les biens et services peuvent être réglés: Au nom de l’antiterrorisme, les paiements en espèces sont interdits au-delà de 1.000 euros. Et la République a également mis en place le contrôles des comptes bancaires, ce qui, pour l’instant, ne concerne qu’une catégorie de la population, mais qui pourraient s’étendre. Toujours au nom de notre bien, évidemment!

    Mais la France n’est pas le seul Etat a mettre en place la dictature des banksters. Au niveau mondial divers projets sont examinés dont la mise en place d’une taxe sur les espèces, ce qui conduirait les billets physiques (extérieurs aux banques par définitions) à perdre peu à peu de leur valeur pour finir par en éradiquer totalement l’utilisation. Il ne resterait plus que les paiements numériques, entièrement contrôlés par le système bancaire et donc par Big brother. Impossible, par ce moyen, de sortir nos avoirs de la banque pour en disposer selon nos envies, en toute discrétion, pour des raisons qui ne regardent que nous.

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  • Suède : l'extrême droite en tête d'un sondage pour la première fois

    Pour la première fois, le parti d'extrême droite des Démocrates de Suède, opposant véhément à la politique d'immigration généreuse de Stockholm, est arrivé en tête d'un sondage d'opinion.

    Le parti d'extrême droite suédois, les Démocrates de Suède, est arrivé en tête d'un sondage d'opinion pour la première fois. Selon ce sondage réalisé par l'institut Yougov pour le quotidien Metro, 25,2% des Suédois ont l'intention de voter pour cette formation, qui dépasse les sociaux-démocrates du Premier ministre Stefan Löfven (23,4%). Les Modérés, parti conservateur d'opposition, sont troisièmes avec 21,0%.   
     
    Les Démocrates de Suède (SD), qui ont leurs racines dans l'extrême droite radicale mais ont policé leur discours, sont entrés au Parlement suédois pour la première fois en 2010 et se sont hissés à la troisième place des élections législatives de 2014.
     
    Ostracisés au sein du système politique suédois, aucun des sept autres partis parlementaires ne dialoguant avec eux, ils se présentent comme "le seul vrai parti d'opposition" au gouvernement de gauche.
     
    "Il y a une assez grande insatisfaction chez les gens vis-à-vis du gouvernement, surtout dirigée contre sa politique d'immigration et d'intégration, et sur la question de la mendicité. Beaucoup ne considèrent pas les Modérés ou les autres partis comme une alternative sur ces questions et se tournent plutôt vers nous", a estimé le secrétaire des SD, Richard Jomshof.
     
    Ce sondage, réalisé en ligne auprès de 1.527 personnes entre les 14 et 17 août, est publié quelques jours après qu'un demandeur d'asile érythréen avoue le meurtre à l'arme blanche de deux Suédois dans un magasin Ikea. Ce qui avait amené l'un des dirigeants des Démocrates de Suède, Björn Söder, à critiquer la politique d'ouverture du pays aux réfugiés.
     
    La Suède a reçu 81.000 demandes d'asile en 2014, soit le nombre le plus élevé de l'Union européenne par rapport à sa population (9,7 millions).

    http://lci.tf1.fr/monde/europe/suede-l-extreme-droite-en-tete-d-un-sondage-pour-la-premiere-fois-8646514.html

  • 7e vidéo du Planning familial américain : prélèvement d'organes sur un bébé dont le coeur battait

    Voici la septième vidéo (en anglais) publiée par The Center of Medical Progress, qui accuse le Planning familial américain de trafic d'organes de bébés avortés :

     

    Le résumé de Jeanne Smits :

    La technicienne chargée de faire des prélèvements sur les femmes et de récupérer des organes sur des fœtus à des fins de recherche au Planning familial des Etats-Unis, Holly O’Donnell [témoigne] sur un avortement d’un fœtus déjà très développé dont elle a vu le cœur battre au moment des prélèvements. Etait-il né vivant ? C’est ce que semble indiquer le témoignage de l’ex-employée de StemExpress, qui raconte que c’est cet événement qui lui a fait prendre la décision de quitter ce travail qui avait fini ainsi de la révulser.
    C’est dans la clinique Planned Parenthood Alameda de Mar Monte à San José, Californie, que Holly a vécu cette expérience traumatisante. A la suite d’un avortement que sa collègue, Jessica, était venue la chercher pour « voir quelque chose d’assez cool ». Holly s’était trouvée confrontée avec ce qu’elle avait « jamais vu de plus proche d’un bébé entièrement développé ».
    « Il avait un visage. Il n’était pas complètement déchiré. Il avait un nez très prononcé. Jessica avait un de ses instruments à la main. Elle tape sur le cœur et il commence à battre. Je regarde ce fœtus, et son cœur commence à battre. Je ne sais pas si cela fait qu’il est techniquement mort, ou en vie. » Holly est saisie, mais Jessica lui explique : « C’est vraiment un bon fœtus, on dirait que nous allons récupérer beaucoup de choses dessus. »
    C’est alors que Jessica lui demande de récupérer le cerveau de l’enfant à l’aide de ciseaux, à travers son visage. « Je ne peux même pas décrire ce que cela fait. C’est à ce moment que j’ai su que je ne pouvais plus travailler pour cette société – même si c’était le moyen de guérir telle ou telle maladie. »
    Au cours de cette même vidéo, le Dr Ben Van Handel, vice-président de Novogenix Laboratories, confirme que « parfois, après la procédure d’avortement, le cœur bat encore ».
    Le Planning familial continue de soutenir de son côté que le prélèvement d’organes sur des bébés avortés est une « entreprise humanitaire » et qu’il n’est coupable de rien. La nouvelle vidéo vient cependant au secours de l’idée que les procédures d’avortement sont adaptées afin de récupérer des fœtus intacts, qui permettent de récupérer le plus grand nombre d’organes et de tissus et par là-même les meilleurs tarifs auprès des sociétés de biotechnologie.
    L’adaptation des procédures se fait éventuellement au détriment des femmes ; dans la vidéo, Perrin Larton, directrice de l’approvisionnement d’Advanced Bioscience Resources, raconte qu’elle a vu des femmes entrer dans la salle d’opération et en sortir au bout  de trois minutes. [...]"

    Louise Tudy

  • Le Foll veut une levée de l'embargo russe sur le porc

    Le ministre de l'Agriculture Stéphane Le Foll a assuré mercredi qu'il comptait mener des "discussions solides et sérieuses" avec ses alliés européens pour tenter de venir à bout de l'embargo sanitaire russe sur le porc.

     

    Dans l'embargo russe, il y a une partie diplomatique liée à la question de l'Ukraine, "mais avant cela il y avait un embargo sanitaire lié à la peste porcine qui avait été détectée dans l'est de l'Europe", a rappelé le ministre interrogé sur France 2.

    Même les pays qui ne sont pas touchés par la peste porcine ne peuvent pas aujourd'hui exporter leur viande porcine vers la Russie.

    M. Le Foll qui doit rencontrer ses homologues européens lors de deux sommets à Madrid et Berlin d'ici la fin août, va "essayer de faire en sorte qu'il y ait des discussions solides et sérieuses" à ce propos.

    "Même si l'Europe a augmenté ses exportations vers la Chine le fait que le marché russe soit fermé fait qu'il y a 100.000 à 150.000 tonnes de porc supplémentaires sur le marché européen", a-t-il ajouté.

    La cotation au marché du porc breton a repris mardi après une suspension d'une semaine suite au refus de deux des principaux acheteurs, Cooperl et Bigard/Socopa, de payer le prix préconisé par le gouvernement pour les éleveurs, 1,40 euro le kilo. Les deux entreprises ont indiqué qu'elles ne reviendraient pas au MPB tant que son fonctionnement n'aura pas été revu.

    Parmi les mesures que le syndicat national des industries de la viande (Sniv) exige du gouvernement figure la demande d'"un engagement de reprise des négociations pour une exportation de gras et d?abats de porc (produits non soumis à l?embargo diplomatique, NDLR) vers la Fédération de Russie".

    source : Afp via yahoo :: lien

    http://www.voxnr.com/cc/politique/EuFAAZpVlpPNYSCXab.shtml