Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

- Page 2

  • La fallacieuse théorie du libre échange et la diabolisation du protectionnisme

    Le modèle de la théorie des coûts comparés de Ricardo, décrit en 1817, dans son ouvrage  On the principles of Political Economy repose sur une hypothèse essentielle, à savoir que la structure des coûts comparatifs dans les divers pays reste invariable au cours du temps. Or, il n’en est ainsi que dans le cas des ressources naturelles. Ainsi, par rapport à l’Europe occidentale, les pays producteurs de pétrole disposent d’un avantage comparatif qui restera le même dans un avenir prévisible. De même, les produits tropicaux ont un avantage comparatif qui ne saurait disparaître.

    La théorie des coûts comparés est fondée sur l’immobilité des facteurs de production

    En revanche, dans le domaine industriel, aucun avantage comparatif ne saurait être considéré comme permanent. Chaque pays aspire légitimement à rendre ses industries plus efficaces et il est souhaitable qu’il puisse y réussir. Il résulte de là que l’arrêt de certaines activités dans un pays développé, en raison des désavantages relatifs d’aujourd’hui, pourra se révéler demain complètement stupide, dès lors que ces désavantages relatifs disparaîtront. Il faudrait alors rétablir ces industries, mais entre-temps on aura perdu le savoir-faire.

    Voir : Les théories de la mondialité par Gérard Dussouy
    http://www.polemia.com/article.php?id=2347

    La théorie de Ricardo ne vaut que dans un monde stable et figé. Elle n’est pas valable dans un monde dynamique, où les fonctions de production et les salaires évoluent au cours du temps, où les capitaux peuvent se déplacer librement et où les industries peuvent être délocalisées.

    Selon la théorie de Ricardo, le libre échange n’est justifié que si les taux de change correspondent à l’équilibre des balances commerciales. Or, c’est l’importance des flux financiers spéculatifs et des mouvements de capitaux qui expliquent l’extraordinaire instabilité des cours du dollar, du yen ou de l’euro. La prétendue régulation par les taux de change flottants des balances commerciales n’a donc aucune signification aujourd’hui.

    Or capital et main d’œuvre sont de plus en plus mobiles

    De tous les dogmes économiques, le libre-échange est celui sur lequel les néo-libéraux sont le plus intraitables. Formulé il y a presque deux siècles dans le contexte théorique de l’immobilité des facteurs de production (capital et travail) et de la division internationale du travail, il est toujours présenté comme le nec plus ultra de la modernité, et comme la recette du développement et de la croissance. Ses hérauts ont réussi le tour de force de le pérenniser dans un contexte exactement contraire à celui de sa conception : aujourd’hui, le capital ne connaît plus aucune entrave à sa circulation internationale et la main d’œuvre devient, elle aussi, de plus en plus mobile. Quant à la division internationale du travail, elle appartient au passé, avec la multiplication des entreprises mettant en œuvre des technologies de pointe dans les pays à bas salaires. L’économie mondiale est devenue un bateau ivre, sans gouvernail.

    La  réalité disqualifie intellectuellement le libre-échangisme

    Voilà qui devrait disqualifier intellectuellement le libre-échangisme. Il n’en est rien. Il constitue, bien au contraire, le soubassement même de l’Union européenne, qui fait de la libre circulation des capitaux, des biens et des services trois de ses libertés fondamentales, la quatrième étant celle de la circulation des personnes.
    Il est assez cocasse de remarquer que les Américains eux-mêmes, en la personne de Paul Volcker, ancien Président de la Federal Reserve Bank, dans un livre commun avec Toyoo Gyothen, ancien Ministre des Finances au Japon, ont reconnu que la théorie des avantages comparatifs perdait toute signification lorsque les taux de change pouvaient varier de 50% ou même davantage (1). Une forte dévaluation du dollar de 20% ou plus qui équivaut à une barrière douanière protectrice pour les pays qui appartiennent à la zone dollar est un énorme coup de canif aux principes du libre échange..

    De Friedrich List à Paul Bairoch

    Friedrich List, en 1840, expliqua qu’il fallait protéger les industries naissantes en Allemagne face à la concurrence sans merci des pays industriels les plus avancés. : « Toute nation qui, par des tarifs douaniers protecteurs et des restrictions sur la navigation, a élevé sa puissance manufacturière et navale à un degré de développement tel qu’aucune autre nation n’est en mesure de soutenir une concurrence libre avec elle ne peut rien faire de plus judicieux que de larguer ces échelles qui ont fait sa grandeur, de prêcher aux autres nations les bénéfices du libre échange, et de déclarer sur le ton d’un pénitent qu’elle s’était jusqu’alors fourvoyée dans les chemins de l’erreur et qu’elle a maintenant, pour la première fois réussi à dénouer la vérité ».

    Paul Bairoch, professeur à l’Université de Genève, a également montré que la croissance économique dans la période 1870-1940, fut largement liée au protectionnisme. Paul Bairoch a publié, en 1994, une étude sur les Mythes et Paradoxes de l’histoire économique (2). Il écrit : «  On aurait du mal à trouver des exemples de faits en contradiction plus flagrante avec la théorie dominante qui veut que le protectionnisme ait un impact négatif, tout au moins dans l’histoire économique du XIXe siècle. Le protectionnisme a toujours coïncidé dans le temps avec l’industrialisation et le développement économique, s’il n’en est pas à l’origine. Bairoch montre notamment que le protectionnisme ne fut pas la cause, mais bien la conséquence du krach de Wall Street en octobre 1929. A partir de séries statistiques s’étalant de 1800 à 1990, il explique que le monde développé du XIXe siècle et de la première moitié du XXe siècle, à l’exception de quelques brèves périodes, tira son expansion économique de politiques très majoritairement protectionnistes, mais que, en revanche, il imposa le libéralisme aux pays qui allaient devenir le tiers monde, à l’Inde en particulier. Ni le Royaume-Uni, ni la France, ni la Corée, ni le Japon, ni la Prusse n’ont acquis leur puissance industrielle en respectant la loi des avantages comparatifs de David Ricardo.

    La croissance dopée par les droits de douane

    Cette approche a même donné naissance au « paradoxe de la croissance dopée par les droits de douane » (Tariff-growth paradox). Il est en effet établi, pour le XIXe siècle comme pour une bonne partie du XXe siècle, que la croissance est en relation inverse avec le degré d’ouverture du commerce international (3)

    Les « nouveaux pays industrialisés » d’Asie démontrent également l’importance du protectionnisme. Une étude, publiée par l’université Harvard, souligne qu’il peut, tout autant que le libre-échange, générer une forte croissance économique (4). Ainsi, alors que le discours dominant du journalisme économique proclame depuis deux décennies que le protectionnisme est le mal absolu, les travaux scientifiques les plus récents aboutissent à un résultat inverse. Il y a donc discordance entre les discours économiques médiatiques et le discours scientifique.

    Droits de douane et protection de l’environnement

    Par ailleurs la libéralisation des échanges est loin de produire les gains espérés (5). Elle engendre des coûts qui ne sont pas pris en compte dans les modèles utilisés par les organisations internationales. Son bilan économique, hors même tout jugement social, est bien plus sombre qu’on ne l’affirme. Les droits de douane par exemple contribuent à défendre l’environnement en diminuant les quantités de CO2 engendrées par les périples de la mondialisation. Avant de venir garnir les linéaires des grandes surfaces en Ecosse, les crevettes « pêchées in Scotland » de la société Young’s Sea Food effectuent 27000 km aller eetour avec le Bengla Desh pour être simplement décortiquées dans ce pays à bas coût de main d’œuvre ! (6)

    Les États-Unis, une nation longtemps protectionniste…

    Si l’on regarde l’histoire économique des Etats-Unis, depuis leur création, il n’y a pas eu de nation plus protectionniste que les Etats-Unis ! On a dit d’Alexander Hamilton, dès la création des Etats-Unis, qu’il était un autre Colbert. La guerre de sécession opposait le Nord industriel protectionniste au Sud agricole libre-échangiste (7). Le paroxysme du protectionnisme fut atteint en 1930 avec la loi Smoot-Hawley qui imposait des droits de douane record aux importations. De leur origine jusqu’aux années 1930, les Etats-Unis pratiquèrent donc un protectionnisme virulent avec des tarifs douaniers de l’ordre de 50% ; c’est avec cette stratégie qu’ils connurent le taux de croissance le plus élevé du monde et accédèrent au leadership mondial.

    …Devenue libre-échangiste en 1945

    Ce n’est que depuis 1945, sous la pression des Etats-Unis y trouvant leur intérêt, qu’une véritable pensée unique s’est mise en place : seul le libre échange absolu serait conforme à la rationalité économique. Toute autre analyse relève d’une pensée pré-scientifique et ne peut que susciter la commisération des gens compétents (8). Par ailleurs le pays qui s’est fait le soudain héraut du libre-échange le bafoue sans vergogne s’il n’y trouve plus avantage. Il y a fort à parier, avec une balance commerciale déjà déficitaire en 2006 de 763 milliards de dollars dont 232 milliards de dollars avec la Chine, que les mesures protectionnistes du Congrès américain vis-à-vis des importations chinoises vont se multiplier et prendre de plus en plus d’ampleur, malgré les digues de l’OMC.

    Les Européens, en tant que consommateurs, peuvent acheter des produits de Chine ou d’Inde meilleur marché. Mais pour ces consommateurs, la contrepartie réelle de ces importations à bas prix est finalement la perte et la précarité de leur emploi ou la baisse de leurs salaires, ainsi que des prélèvements accrus pour couvrir le coût social du chômage. Les importations de biens de consommation en Europe augmentent d’une façon structurelle plus vite que les productions nationales menant le plus souvent à leur disparition.
    Vers un protectionnisme européen ?
    Emmanuel Todd a donc entièrement raison lorsqu’il a pu dire en décembre 2006 : « Je suis arrivé à la conclusion, il y a quelques années, que le protectionnisme était la seule conception possible et, dans un second temps, que la seule bonne échelle d’application du protectionnisme était l’Europe ». Mais là encore les médias et les moutons de panurge européens attendent que les Etats-Unis virent de bord à nouveau vers le protectionnisme, pour avoir enfin bonne conscience, voir les réalités en face et proclamer avec force leurs nouvelles certitudes d’une préférence communautaire qu’ils n’osent même pas évoquer à l’heure actuelle ! La forteresse Europe ne semble pouvoir être construite qu’à la remorque de « Fortress USA ». Ulysses Grant, Président des Etats-Unis de 1868 à 1876, a pu dire, avec un grand sentiment prémonitoire : « Pendant des siècles, l’Angleterre s’est appuyée sur la protection, l’a pratiquée jusqu’à ses plus extrêmes limites et en a obtenu des résultats satisfaisants. Après deux siècles, elle a jugé commode d’adopter le libre échange, car elle pense que la protection n’a plus rien à lui offrir. Eh bien, Messieurs, la connaissance que j’ai de notre pays me conduit à penser que dans moins de deux cent ans, lorsque l’Amérique aura tiré de la protection tout ce qu’elle a à offrir, elle adoptera le libre échange ».

    En finir avec les bobards libre-échangistes !

    Alors que cela est inexact, un très grand nombre d’Européens, crétinisés par les lieux communs médiatiques, établissent très souvent la comparaison avec la ligne Maginot, croyant ainsi mettre brillamment et très rapidement un terme aux discussions avec leur interlocuteur, essayant de lui faire comprendre que la messe est dite ! Or, à la réflexion, la ligne Maginot en mai 1940 a parfaitement joué son rôle, car la seule véritable erreur a été de faire sur le plan militaire le même pêché de naïveté qu’aujourd’hui sur le plan économique, à savoir de respecter la neutralité de la Belgique, tout comme l’on respecte aujourd’hui les bobards libre-échangistes, et de ne pas en achever la construction jusqu’à Dunkerque, dont l’équivalent économique actuel serait le rétablissement de la préférence communautaire ! L’Allemagne avait aussi sa ligne Maginot, la ligne Siegfried, qui a parfaitement joué son rôle fin 1944- début 1945 !
    Marc Rousset, 15/12/2009
    Auteur de la Nouvelle Europe Paris Berlin Moscou , Godefroy de Bouillon, 538 p., 2009Notes:

    1) Paul Volcker et Toyoo Gyohten - Changing Fortunes - NY, Random House-1992-p293
    2) Paul Bairoch- Mythes et Paradoxes de l’histoire économique - Editions La découverte,  1994, p.80
    3) Kevin H. O’Rourke -Tariffs and growth in the late 19th century - Economic Journal, vol.110, n°3, Londres, avril 2000
    4) Michael A. Clemens et Jeffrey G. Williamson - A tariff-growth paradox ? Protection’s  impact in the world around 1875-1997- Center for International Development - Université Harvard- Cambridge-Mass-août 2001
    5) Franck Ackerman - The shrinking gains from trade : a critical assessment of Doha round projections - Global Development and Environment Institute- document de  travail n° 05-01, Université Tufts-Medford (Mass)- octobre 2005
    6) Thierry Fabre - L’incroyable parcours des produits « made in monde - Capital - Mars  2007, pp 76-79
    7) André Philip - Histoire des faits économiques et sociaux - Aubier-1963 - pp 142 - 146 
    8) Marc Rousset - Les Euroricains - Chapitre XX - Non au libre échange mondialiste- Godefroy de Bouillon -2001- pp.186 - 199

    http://archives.polemia.com/article.php?id=2592

  • Marine Le Pen : « Je suis l’anti-Merkel ! J’en accepte l’augure ! »

    Alors que Hollande, quelques minutes plus tôt, avait comparé "le souverainisme au déclinisme", la présidente du FN lui a rappelé que l’article 1 d’une Constitution qu’il était censé servir s’intitulait "de la souveraineté"…

    Au milieu du ronron bien-pensant, d’une Europe à la pensée prémâchée, le réveil a sonné mercredi au Parlement européen, il a retenti pendant quatre longues minutes, vissant dans leur siège Angela Merkel et son escort boy François Hollande, qui se sont vu donner par Marine Le Pen une leçon de souverainisme, une leçon de démocratie – certains diront une leçon de courage politique.

    Ce 7 octobre, en assemblée plénière à Strasbourg, madame Merkel et monsieur Hollande sont venus vanter aux représentants européens tous les bienfaits de la crise migratoire actuelle, façon Oui-Oui, Plus belle la vie.

    Il s’agissait d’ancrer profondément dans les consciences anesthésiées la nécessité d’accueillir grand, d’ouvrir largement des frontières qui déjà n’existent plus, sous fond de pseudo-charité dégoulinante d’hypocrisie. Contre recherche de main-d’œuvre à bas prix.

    Lire la suite 

  • Annulation de l’acte de naissance d’un enfant né de mère porteuse à l’étranger

    Lu ici :

    "Dans deux décisions rendues le 28 septembre 2015, la cour d'appel de Rennes confirme l'annulation des actes de naissance de deux enfants nés de mères porteuses à l'étranger, l'un en Inde, l'autre aux États-Unis.

    Une substitution de motifs est effectuée par les juges, en seconde instance, conformément à la position adoptée par la Cour de cassation, le 3 juillet dernier (Cass. ass. plén., 3 juill. 2015, n° 14-21.323 : JurisData n° 2015-015879. - Cass. ass. plén., 3 juill. 2015, n° 15-50.002 : JurisData n° 2015-015881 ; JCP G 2015, 965, A. Gouttenoire).

    La jurisprudence admet depuis que la convention de gestation pour autrui, conclue entre le parent d'intention et la mère porteuse, ne fait pas obstacle à la transcription de l'acte de naissance d'un enfant né à l'étranger issu d'une telle convention, dès lors que l'acte de naissance n'est ni irrégulier, ni falsifié et que les faits qui y sont déclarés correspondent à la réalité. La théorie de la fraude, telle que soutenue par le ministère public dans les deux espèces, est donc écartée en appel.

    Les actes de naissance litigieux sont annulés, en application de l' article 47 du Code civil , en ce qu'ils ne reflètent pas la vérité quant à la filiation maternelle des enfants. Chaque acte désigne comme mère de l'enfant l'épouse du père biologique, alors même que celle-ci n'a pas accouché de l'enfant. De ce chef, la cour d'appel déclare que « les actes de naissance ne font pas foi » et confirme les jugements déférés."

    Michel Janva

  • Les policiers interpellent Taubira après la permission accordée à un braqueur fiché "S"

    Un policier est dans "un état désespéré" après avoir été pris pour cible par un braqueur lundi matin. Ce dernier est un détenu fiché pour radicalisation et qui était en cavale après ne pas être revenu d'une autorisation de sortie.
    Lundi matin, deux braqueurs sont pris en chasse par la BAC. Une course-poursuite s'engage. Des coups de feu sont échangés. Un des policiers s'effondre. Il est depuis "dans un état désespéré". Un braqueur est lui mort. Il était en cavale et fiché "S" pour radicalisation. Quelques heures plus tard, les syndicats policiers demandent à Christiane Taubira d'expliquer comment un tel détenu a-t-il pu bénéficier d'une permission avant de fuir? 
     
    Le policier, blessé au cou dans la fusillade en Seine-Saint-Denis, était ce mardi dans un état jugé désespéré.afp
    Le braqueur était un détenu radicalisé et en cavale
    Agé de 24 ans, le malfaiteur connu pour une trentaine d'antécédents judiciaires, notamment des vols à main armée et des violences volontaires, était en cavale depuis mai. Les investigations sur son évasion avaient abouti à un signalement pour radicalisation. 
    "Il n'avait en effet pas réintégré son établissement pénitentiaire en mai après une permission de sortir. Il était recherché depuis lors, le parquet avait émis un mandat de recherche et il était donc inscrit au fichier des personnes recherchées", a indiqué le porte-parole de la Chancellerie, Olivier Pedro-José. 
    "C'est intolérable et cela veut dire qu'on aurait pu éviter que notre collègue se trouve aujourd'hui entre la vie et la mort", a expliqué le secrétaire général adjoint du syndicat policier Alliance (majoritaire), Frédéric Lagache. 
    "Angélisme pénal" contre "islamo-délinquance"
    "Il est moralement inconcevable qu'on puisse libérer pour une permission un individu aussi dangereux pour la société. Les policiers vont attendre de la ministre de la Justice des comptes car elle a le devoir de s'expliquer pour nous, policiers, mais surtout pour sa famille", a-t-il ajouté. 
    "L'angélisme pénal que nous dénonçons depuis des années n'est plus adapté face à l'islamo-délinquance", a déclaré Patrick Ribeiro, secrétaire général du syndicat Synergie-officiers. "Ce qui est aberrant, c'est qu'un individu avec ce profil ait pu bénéficier d'un aménagement de peine et d'une permission sans garantie." 
    "Il va falloir expliquer comment un individu avec ce profil, visiblement en voie de radicalisation, a pu bénéficier d'une permission de sortie. Plutôt que d'avoir une fiche S a son sujet il fallait le garder sous les verrous", a déclaré le secrétaire général adjoint et porte-parole du syndicat SGP-FO Nicolas Comte.
    source

  • La grande peur des bien-pensants : le peuple souverain

    Le duo Merkel-Hollande a été particulièrement éreinté, lors de son passage mardi dans l’hémicycle du parlement européen de Strasbourg, par les réponses des députés patriotes et souverainistes à leurs discours, notamment ceux de Marine Le Pen et Bruno Gollnisch. En Allemagne même, la chancelière allemande subit une perte significative de sa cote de  popularité générée par l’afflux des immigrés. Selon les résultats du sondage d’Infratest Dimap rendus publics jeudi dernier, elle est  passée de 75% en avril   à 54%. Les largesses de Mme Merkel devraient conduire l’Allemagne à accueillir cette année, selon des estimations revues à la hausse,  environ un million et demi de demandeurs d’asile, idem en 2016…dans l’attente du regroupement familial qui fera gonfler mécaniquement la vague. Selon cette même enquête d’Infratest Dimap et par rapport à la même étude réalisée en septembre, ce sont 13% de plus d’Allemands qui expriment leur inquiétude devant cette arrivée massive de réfugiés que le ministre de l’Intérieur Thomas de Maizière qualifie comme des gens «(ne se comportant) pas du tout comme des gens dans le besoin». Selon des chiffres qui circulent actuellement dans les médias allemands, rapportait une dépêche du site russe Sputnik, «un réfugié sur trois est un faux Syrien» outre-Rhin et «les économistes ont évalué les dépenses approximatives des contribuables allemands pour les migrants à environ 11 milliards d’euros.»

     

    Plus largement,  c’est toute la Mitteleuropa qui se cabre devant cette folle xénomanie d’Angela Merkel avec la multiplication ces dernières semaines dans de nombreuses villes des manifestations contre l’immigration. En Autriche même, nos amis du FPÖ  ont obtenu il y a quelques jours plus de 30% des voix aux élections régionales de Haute-Autriche, multipliant leur score par deux. En Allemagne même, dans le land de Bavière, le premier sur le plan économique, le président du CSU bavarois, Horst Seehofer, formation alliée du CDU de Mme Merkel,  a dénoncé  cette politique d’invasion migratoire en présence du chef de l’Etat hongrois,  Viktor Orban. M. Seehofer a menacé de fermer les frontières de son land en cas de poursuite de cette invasion…. Un véritable coup de tonnerre, même si cette information, n’a pas été relayée dans nos « grands » médias.

    En France, les élections régionales apporteront, selon toute hypothèse, la confirmation dans les urnes de l’attachement des Français à une France française, libre et souveraine. Ce qui ne manque pas de déclencher la fébrilité des adversaires du FN qui, pour faire trembler dans les chaumières –mais quel aveu d’impuissance !- franchissent allégrement le point Godwin.

    Mercredi matin, sur Europe 1, invité de Jean-Pierre Elkabbach, le candidat de l’alliance LR-UDI-Modem en PACA, Christian Estrosi, a déclaré que l « le Front National était une entreprise de recyclage de nazillons locaux dans sa région »…recyclant pour sa part sans grande imagination les vieux fantasmes de l’extrême gauche et du PS. Plus c’est gros plus ça passe ? On peut aussi se le demander à l’écoute hier du chef de l’Etat en déplacement au site-mémorial du Camp des Milles (Bouches-du-Rhône), en présence de Najat Vallaud-Belkacem et de Christiane Taubira.

    Dans la foulée de son discours prononcé à Strasbourg, focalisé sur la dénonciation des nationaux et souverainistes, François Hollande a évoqué « les peurs et ceux qui utilisent les angoisses pour diviser, séparer et parfois détester, pour créer la suspicion, la défiance et conduire à l’impossibilité de vivre ensemble (…). Nous avons le devoir de refuser certains mots qui sont prononcés et dénoncer les effets de ces mots qui traduisent les divisions, les amalgames, le ressentiment, les discriminations ». La critique, note Bruno Gollnisch, pourrait être attribuée plus légitimement à certaines personnalités de sa famille politique, à commencer par Manuel Valls…

    Face aux «tentations, aux comportements, aux mots et aux actes ici, ailleurs et partout, nous devons enseigner et transmettre toute l’histoire avec exactitude face aux faussaires et face au négationnisme» a-t-il encore annoncé, précisant la mise sur le marché « d’ici la fin de l’année » d’ un énième texte pour faire de « toute inspiration raciste ou antisémite une circonstance aggravante pour une infraction ». Ce n’était pas déjà le cas ?! De qui se moque-t-on ? Des Français assurément.

    Le terrorisme idéologique, judiciaire, sémantique de la  gauche euromondialiste et/ou immigrationniste est de plus en pesant, insupportable pour nos compatriotes. Français qui sont dénoncés comme des déviants, des égoïstes, des xénophobes au simple motif qu’ils veulent rester maitres chez eux et transmettre un héritage.

    Dans son dernier éditorial du bimensuel de l’AF, François Marcilhac cite Natacha Polony qui, dans Le Figaro, en date du 25 septembre, expliquait « pourquoi Libé  ou Le Monde s’en prennent avec une telle violence à des intellectuels pourtant de gauche qui constatent le retour du refoulé («le retour des logiques nationales », NDLR) et en prennent acte, sans nécessairement s’en réjouir. Le crime de Michel Onfray, de Jacques Sapir ou de quelques autres intellectuels cloués au pilori porte un nom : le souverainisme. »

    « Le vrai crime de Michel Onfray, de Jacques Sapir ou encore Christophe Guilluy se penchant sur la  France périphérique poursuit F. Marcilhac, est précisément de s’apercevoir, contre leur propre tradition idéologique, à la faveur, notamment, mais pas uniquement, d’une réalité migratoire qu’ils se mettent à interroger , que derrière un peuple souverain conceptuel, hors-sol, existe un peuple de chair, qui s’interroge, qui souffre, voire qui refuse sa disparition programmée ». Un peuple qui pour reprendre le contrôle de son destin, doit utiliser impérativement une arme (encore) autorisée : le bulletin de vote.

    http://gollnisch.com/2015/10/09/la-grande-peur-des-bien-pensants-le-peuple-souverain/

  • Le racisme chromosomique de ’Charlie Hebdo’

    Jean-Marie Le Méné est président de la Fondation Jérôme Lejeune. Il revient sur la dernière Une de Charlie Hebdo qui titre, ‘Morano, la fille trisomique cachée de de Gaulle’. Pour lui, « en se faisant complice de la haine d’une partie de la population, celle des trisomiques, qui fait l’objet d’un ostracisme radical, Charlie a mis un terme à l’état de grâce du 11 janvier ».

    une_charlie_hebdo_0.jpg

    Une caricature, c’est comme un putsch. Il faut que ça marche du premier coup sinon c’est pire que tout. Reconnaissons à la Une de Charlie Hebdo d’avoir même essayé de faire d’une pierre deux coups. L’intention du journal était de discréditer des propos de Nadine Morano en la faisant passer pour une idiote. Quoi de plus évident pour le caricaturiste que de la comparer à une personne porteuse de trisomie qui est le handicap mental le plus fréquent, le plus visible et le moins bien accepté. Dans le passé, Charlie a d’ailleurs plusieurs fois « utilisé » les trisomiques à l’appui de son discours.

    Ce faisant, en assimilant Mme Morano à Anne de Gaulle, trisomique elle aussi, Charlie espérait gagner sur un autre tableau. Il plaçait les successeurs du général en posture délicate. S’ils se taisent, ils laissent insulter la mémoire du grand homme. S’ils le défendent, ils deviennent solidaires de l’amour inconditionnel qu’il portait sa fille handicapée mentale. « Cette enfant était aussi une grâce, elle m’a aidé à dépasser tous les échecs et tous les hommes, à voir plus haut », disait-il.

    En réalité, le putsch est raté. Pour trois raisons.

    Il victimise Mme Morano plus qu’il ne l’accable. En effet, dans nos sociétés occidentales, la trisomie représente la monstruosité absolue. Etymologiquement, le monstre est celui qu’on montre du doigt pour s’en distancier. Or, collectivement, la société française a décrété que les trisomiques étaient tellement monstrueux qu’elle devait ne plus les faire naître grâce à la mise en œuvre d’une politique eugéniste systématique, soutenue à grand frais par l’Etat. Les trisomiques forment la première population proprement éradiquée en raison de son génome et sous pavillon de complaisance médicale. Une première dans l’histoire. Etre diagnostiqué trisomique aujourd’hui, c’est être condamné à mort dans 96 % des cas. Car dans notre pays, on peut être vivant biologiquement et mort socialement. Tel est bien le message de la caricature : il faut tuer Morano socialement. [...]

    La suite sur Valeurs Actuelles

    http://www.actionfrancaise.net/craf/?Le-racisme-chromosomique-de

  • Le rôle historique des rois, d'Athènes à Paris.

    Dans le cadre des cours de Seconde sur la citoyenneté et la démocratie dans l'Antiquité, j'évoque l'histoire politique d'Athènes, histoire passionnante et qui permet d'ouvrir encore de nombreux débats sur l'organisation de la cité, sur les institutions et sur les politiques menées ou possibles : de la monarchie de Cécrops, Égée ou Thésée, à la démocratie de Périclès, puis à la conquête de Philippe de Macédoine qui met un terme, non à l'histoire d'Athènes mais à son indépendance diplomatique et politique. Histoire passionnante et éminemment instructive, y compris pour notre temps !

    Quelques remarques ou réflexions d'élèves méritent l'attention et peuvent ouvrir à la discussion, et j'essaye de les compléter, parfois de les nuancer, voire les démentir.

    L'an dernier, un élève avait comparé l'histoire politique d'Athènes à celle de la France, en faisant remarquer que, dans la cité grecque comme dans notre nation, les rois avaient joué un rôle historique qui était celui de fondation et d'unification de l'ensemble civique national, et, qu'une fois cette tâche achevée, ils s’effaçaient devant d'autres formes de régime, de l'oligarchie à la démocratie, voire à une monocratie impériale ou républicaine. La remarque est intéressante même si, au regard d'un royaliste contemporain, elle peut paraître pécher par pessimisme pour la France d'aujourd'hui qui serait ainsi condamnée à la République à perpétuité ou à la perte de souveraineté inévitable.

    Ce que je veux retenir, c’est ce rôle reconnu de la monarchie, d’Athènes à Paris : elle fonde autour de l’Etat, par l’Etat ajouteraient certains, la nation ou, plutôt, elle lui « permet d’exister », comme le souligne Gérard Leclerc dans un numéro des Cahiers de Royaliste d’octobre 1981. Si « l’Etat n’a pas de pouvoir ontogénique » (qui fait naître l’être) », selon le philosophe catholique Claude Bruaire (1932-1986), il « est la condition indispensable de l’apparition, de la persistance et du développement (…) de la nation, de la patrie et de notre être spirituel ». Ainsi, « L’Etat a un rôle prépondérant. Toute l’histoire de France est là pour nous le montrer. Sans la monarchie capétienne, il n’y aurait pas eu de France. Ce n’est pas l’Etat capétien qui fabrique la terre de France, qui fait les Français ou qui crée la langue française, mais c’est lui qui permet que tout cela s’épanouisse. »

    Mais, comme à Athènes, c’est ensuite que cela peut paraître se gâter : les rois écartés, la cité est tentée par l’impérialisme, par cette sorte de fuite en avant vers la démesure politique comme territoriale.

    Le principe royal, fondé sur le devoir, le service et la tempérance, ne serait-ce que pour permettre la survie de la dynastie (un « égoïsme familial » salvateur…), limitait les velléités bellicistes sans pour autant s’interdire de pratiquer la conquête quand elle pouvait servir l’ensemble national ou le protéger des appétits limitrophes. En ce sens, le règne de Louis XV peut sembler « conclure » l’effort commencé huit siècles auparavant, achevant l’hexagone français par la Lorraine (Napoléon III y adjoindra Nice et la Savoie un siècle plus tard), et laissant à son successeur une France que la Révolution et son « soldat » Napoléon épuiseront sans l’agrandir durablement, ces derniers mimant la grenouille qui se voulait aussi grosse que le bœuf de la fable de La Fontaine, avec les résultats malheureux que l’on sait.

    Charles Maurras, l’esprit encore embué de quelques sentiments républicains au début des années 1890, avait définitivement déserté le camp de la Démocratie avec un grand D en se rendant à Athènes, à l’occasion des premiers jeux olympiques depuis l’Antiquité, et en constatant que le règne du Démos était « la consommation » des siècles précédents, de leurs efforts et de leurs richesses accumulées… Il est vrai que les citoyens libres d’Athènes n’ont pas toujours été à la hauteur, aveuglés par une puissance dont ils avaient héritée plus qu’ils ne l’avaient créée ! Cela se terminera mal, par une série de guerres qui, en définitive, entraîneront la ruine, puis la soumission de la cité à des conquérants plus forts qu’elle… La France, après la chute de la monarchie, connaîtra elle aussi, moins d’un quart de siècle après le 10 août, l’humiliation de la défaite et de l’occupation étrangère, les chevaux russes se désaltérant dans la Seine, avant que les Prussiens de l’empereur Guillaume Ier et les Allemands du IIIème Reich ne leur succèdent… Et il n’est pas certain que notre pays se soit vraiment remis du choc de la Révolution, recherchant désespérément, parfois sans se l’avouer, la « figure du roi » (ce qu’a bien compris Emmanuel Macron) à travers des présidents de moins en moins « monarchiques », en attendant (qui sait ?) « le roi » lui-même : retour vers le futur, d’une certaine manière ?

    Le temps des rois est passé, et la France est faite, la Révolution ne pouvant être française que parce que la France lui préexistait, justement ! Mais, en ces temps de triste République, les rois ne sont pas dépassés : ils sont juste, pour l’instant, absents… et la France, du coup, semble en dormition, attendant le Prince qui la réveillera… L’histoire n’est pas finie, et la messe n’est pas dite !

    http://nouvelle-chouannerie.com/

  • L'armée syrienne avance, l'Otan s'inquiète des opérations russes

    L'armée syrienne a avancé jeudi dans son offensive majeure lancée avec le soutien du Hezbollah libanais et de l'aviation de la Russie, dont l'engagement dans le conflit inquiète de plus en plus l'Otan.

    Les soldats syriens se sont emparés de la majeure partie d'une colline stratégique, Jib Ahmar, dans l'ouest de la Syrie, "avec l'aide du Hezbollah", a annoncé à l'AFP une source militaire.

    L'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH) a confirmé cette avancée réalisée par l'armée et par "des milliers de miliciens des Forces de défense nationale (FDN) entraînés par les Russes et le Hezbollah" sur la colline, située dans la province côtière de Lattaquié (ouest).

    Au neuvième jour de leurs frappes aériennes en Syrie, les Russes ont continué à intensifier leurs raids en bombardant 27 cibles dans les provinces de Raqa (nord), Homs et Hama (centre), selon l'armée.

    Le secrétaire américain à la Défense Ashton Carter a déclaré s'attendre à ce que la Russie "commence à subir des pertes" humaines "dans les prochains jours".

    M. Carter était à Bruxelles pour une réunion des ministres de la Défense des pays membres de l'Otan, dont le secrétaire général Jens Stoltenberg a qualifié d'"escalade inquiétante" l'engagement militaire russe.

    L'Alliance, qui n'est pas directement impliquée dans le conflit syrien, a de nouveau exhorté Moscou à cesser de soutenir le régime du président Bachar al-Assad, et s'est dite prête à défendre chacun de ses membres, "y compris la Turquie", voisine de la Syrie. Ankara a récemment accusé la Russie d'avoir violé son espace aérien.

    - 'Capacité de combat' diminuée -

    Moscou avait annoncé mercredi que ses raids étaient "synchronisés avec les opérations terrestres" de l'armée syrienne, qui tente de reconquérir les territoires conquis ces derniers mois par les groupes rebelles et l'organisation Etat islamique (EI).

    "L'armée a commencé une vaste offensive en vue d'écraser les groupes terroristes et libérer les régions et localités qui ont souffert du terrorisme", a annoncé jeudi le général syrien Ali Abdallah Ayoub.

    La colline de Jib Ahmar, située sur une chaîne montagneuse à l'intersection des provinces de Hama et de Lattaquié, est une position stratégique car elle domine la plaine de Sahl al-Ghab, dont une partie a été conquise récemment par une alliance de rebelles islamistes et du Front Al-Nosra, branche syrienne d'Al-Qaïda.

    L'objectif de l'armée est de reprendre le terrain perdu dans cette plaine afin d'éviter que les insurgés ne coupent les liaisons entre les provinces de Hama et de Lattaquié.

    L'armée a diffusé une vidéo intitulée "Début de l'opération militaire à Idleb et Hama", dans laquelle on la voit utiliser différents types d'armements. Une partie de ces équipements ont été fournis par la Russie, dont les bombardements ont commencé à "diminuer la capacité de combat (...) des groupes terroristes", a souligné le général Ayoub.

    - Missiles de croisière -

    Depuis le début le 30 septembre de son intervention, la Russie a effectué des bombardements depuis des avions de combat et des croiseurs en mer Caspienne mais n'a pas engagé de troupes au sol.

    M. Carter a déploré le fait que les Russes aient "tiré des missiles de croisière d'un navire depuis la mer Caspienne sans avertissement" et que certains de ces missiles se soient "approchés de quelques kilomètres d'un de nos drones".

    La Russie a démenti jeudi que quatre des missiles de croisière qu'elle a tirés mercredi vers la Syrie depuis la mer Caspienne soient tombés en Iran, comme l'a affirmé un responsable américain, confirmant une information de CNN.

    "Quatre missiles russes sont tombés hier en Iran", a déclaré à l'AFP un responsable américain.

    "Nous pensons que quatre des 26 missiles tirés mercredi par la Russie vers la Syrie sont vraisemblablement tombés en Iran", a indiqué un autre responsable à l'AFP.

    "Tous les missiles tirés de nos croiseurs ont atteint leur cible", a répliqué dans un communiqué le porte-parole du ministère russe de la Défense, le général Igor Konachenkov.

    Les derniers raids de l'aviation russe ont notamment détruit des stocks d'armes et des caches souterraines, a indiqué le ministère russe de la Défense. Ils ont également bombardé "onze secteurs où se trouvaient des camps d'entraînement de combattants de l'EI dans les provinces de Hama et de Raqa".

    En outre, selon une source de sécurité sur le terrain, des combats ont opposé l'armée et les jihadistes de l'EI autour du champ gazier de Chaer, dans la province de Homs.

    Plus au nord, dans la province d'Alep, au moins 12 personnes ont été tuées dans un attentat à la voiture piégée à Hreitan, une région contrôlée par des groupes rebelles dont le Front al-Nosra, a indiqué l'OSDH, qui précise que l'EI est accusé de cette attaque.

    source : Le Parisien :: lien

    http://www.voxnr.com/cc/etranger/EuuuFZEkVlwUqTKIIA.shtml

  • Et la haine des Français, c'est permis ?

    L'AGRIF sera face aux auteurs de Nique la France le 21 octobre 2015 à 13 h 30  à la cour d’appel de Paris. À cette occasion, l'AGRIF interpelle les parlementaires:

    "Madame, monsieur le député, 

    NLe 21 octobre prochain à 13 h 30, la cour d’appel de Paris entendra les plaidoiries dans le procès engagé contre les auteurs du brûlot et de la vidéo intitulés tous les deux Nique la France.  Le brûlot est un album d’images de personnages narquois avec le doigt levé – le « doigt d’honneur » – en un geste de haine à l’égard de la France.

    La vidéo publiée sur les plateformes de vidéo en ligne est tout aussi choquante et insultante, tant pour les citoyens Français que pour les symboles de la République et de la cohésion nationale. Elle a fait l’objet d’une diffusion non négligeable : elle a été en effet vue plus de 152 000 fois sur Youtube et plus de 77 000 fois sur Dailymotion.

    L’auteur des propos de cette « chanson » et de ce texte, Saïd Bouamama, appelle clairement à la provocation à la discrimination, à la haine et à la violence à l’égard des Français dit de souche, en raison de leur origine et de leur appartenance à  une race.

    Les Français y sont qualifiés, indistinctement, de « gros beaufs qui ont la haine de l’étranger », de « nazillons », de « petit gaulois de souche », ou encore de « bidochons ». La France est qualifiée de « pays puant, raciste et assassin ».  Les symboles républicains et les valeurs portées par la France y sont bafoués et salis : « Et c’que je pense de leur identité nationale, de leur Marianne, de leur drapeau et de leur hymne à deux balles, j’vais pas te faire un dessin, ça risque d’être indécent, de voir comment je me torche avec leurs symboles écœurants ». Au milieu de ce déversement de haine et de racisme, l’auteur n’hésite pas à faire référence à des groupuscules terroristes ultra-violents comme le sordide NKP : « Mais on va pas se laisser faire, se laisser bâillonner, on va pas lâcher l’affaire, comme l’élite du NKP ».

    Alors qu’actuellement des milliers de personnes quittent leur pays, leur famille et leurs biens pour rejoindre la France, parce qu’ils croient en elle, en ses valeurs et en son humanisme celle-ci peut-elle se laisser insulter, bafouer et piétiner ? Comment peut-on laisser de tels propos racistes et anti-français se déverser dans les librairies et être diffusées librement sur internet, alors que des milliers de personnes qui veulent devenir Français et qui font des efforts considérables pour s’intégrer à la vie de la cité le font, justement, parce qu’ils aiment la France ?

    Le racisme est un fléau de notre société. Il ne doit faire l’objet d’aucune  sympathie, parce que, derrière ce genre de propos, c’est une dialectique dangereuse de guerre civile et de destruction de la cohésion sociale qui est engagée. La lutte des races ne doit pas se substituer à la lutte des classes.

    Madame, monsieur le député, alors qu’approche l’audience du procès en cour d’appel, nous estimons en conscience de notre devoir de vous solliciter pour prendre une position publique sur cette affaire grave qui touche au fondement du pacte social et à l’essence universelle de la loi qui condamne  toutes les formes de racisme.

    Veuillez recevoir nos salutations respectueuses,

    Le bureau de l'AGRIF"

    Michel Janva