La vidéo tant attendue de l’action devant le palais de justice de Marseille, vendredi dernier. Quelques secondes après, les condés envahissaient les lieux.
Français, reprends ta patrie !
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La vidéo tant attendue de l’action devant le palais de justice de Marseille, vendredi dernier. Quelques secondes après, les condés envahissaient les lieux.
Français, reprends ta patrie !
Au lendemain des attentats des 7 et 9 janvier 2015, des commentateurs les décrivaient comme le « 11 septembre français ». Ils ignoraient alors que ces tristes événements seraient largement dépassés dix mois plus tard par une série d’attaques près du Stade de France et dans les Xe et XIe arrondissements de Paris, faisant cent trente tués et plus de quatre cents blessés. Le vendredi 13 novembre, la France vient de subir un nouveau « 11 septembre » en attendant les prochains, plus terribles encore avec des bombes chimiques, bactériologiques, voire « sales » peu coûteuse à monter. « Chaque fois, on ramasse plus de cadavres, s’inquiète le criminologue Xavier Raufer. Merah : 7 morts; Charlie Hebdo : 17 morts; Bataclan : près de 140 morts. Si l’on n’y prend pas garde, le prochain coup sera exponentiel avec 1 000 victimes (1). »
Auteur d’une politique étrangère idéologique, démente et aventureuse, adepte de l’irénisme criminel et responsable de l’intrusion dangereuse et massive d’immigrés, potentiellement terroristes, le gouvernement hexagonal se trouva un instant désemparé avant de déclarer dans la nuit même l’état d’urgence. Le recours à cette situation d’exception prévue par la loi du 3 avril 1955 décidée par Edgar Faure, qui supplée aujourd’hui tant l’état de siège (article 36 de la Constitution de 1958) que les pouvoirs présidentiels exceptionnels (article 16) paraît légitime. « La violence créé en effet une situation exceptionnelle, écrit Julien Freund, et elle se prend elle-même pour norme (2). »
D’abord appliqué au seul sol métropolitain, l’état d’urgence s’étend à compter du 19 novembre à l’Outre-mer, à l’exception des territoires autonomes d’Océanie (Polynésie, Nouvelle-Calédonie, Wallis-et-Futuna) et de la collectivité territoriale de Saint-Pierre-et-Miquelon. Paradoxalement, cette dernière qui accorde largement ses suffrages au PS, garde encore une réelle homogénéité ethnique… L’extension de l’état d’urgence confirme que « la politique est directement en contact avec l’existence, elle défend des positions et particularise les problèmes (3) ».
Bien que privilégiant la morale au politique, le gouvernement Hollande – Valls a saisi que « s’il y a une situation exceptionnelle et que le salut public est en jeu, il est de son devoir de prendre la décision qui convient, quitte à revenir sur les mesures prises une fois que la situation est redevenue normale (4) ». Ne soyons toutefois pas dupes. On ne reviendra pas à la normalité antérieure au vendredi 13 parce que l’Occident globalitaire est en guerre. Il est même la guerre, cette nouvelle « guerre [qui] n’est plus isolable dans le temps, mais se diffracte en une série de micro-opérations, militaires et policières, pour assurer la sécurité (5) » comme le démontre l’intervention policière épaulée par l’armée à Saint-Denis au matin du 18 novembre.
Il faut désormais craindre qu’après s’être abattues sur les cellules, plus ou moins activées, des islamistes, les mesures prises dans le cadre d’un état d’urgence prolongé jusqu’en février 2016 s’élargissent à tous les résistants, les réfractaires, les dissidents aux différentes facettes du mondialisme (gendérisme, sociétalisme, islamisme, libre-échangisme…). « Tout État deviendra nécessairement policier, prévenait Jean Cau, il y a quarante-quatre ans, puisque la morale ne sera plus qu’une pratique sociale formelle dont seul le policier connaîtra les tables et les codes. Si vous ne croyez plus à rien, vous serez obligés de croire à la police (6). » Nous y sommes !
Croire à la police signifie ici appliquer au nom du misérable « vivre ensemble “ ripoublicain ” » le fameux « Pas d’amalgame » alors qu’il est avéré que les assassins sont des islamistes dont certains proviennent des « migrants ». La crudité du constat risquerait cependant d’indisposer l’incroyable culot publicitaire deLibération qui invente une supposée « Génération Bataclan. Jeunes, festifs, ouverts, cosmopolites… », incarnant, d’après l’ineffable Laurent Joffrin, « une certaine ouverture culturelle, un libéralisme de mœurs, un cosmopolitisme qui n’exclut pas une forme de patriotisme convivial, comme en témoigne la prolifération des trois couleurs françaises sur les pages Facebook… (7) ». Pour son confrère Didier Péron, « les terroristes ont ciblé le mode de vie hédoniste et urbain d’une génération déjà marquée par “ Charlie ” (8) ». Cette jeunesse s’est prise de plein fouet le retour du tragique et le choc de l’histoire, elle qui ignorait jusqu’à présent le sens du mot « sacrifice »… « La guerre tuait des jeunes gens, déplorait Jean Cau. Certes. La paix continuée tue et vide la jeunesse (9). » Ce vide découle d’un mal existentiel profond. « L’Occident ne comprend ni son angoisse ni sa décadence et bredouille des milliards d’explications. Il n’en est qu’une : le triomphe de la moralité de l’esclave sans maître. Refuser d’entendre cela, c’est se boucher les oreilles en croyant que le tonnerre ne gronde plus dans le ciel (10). » Le manque d’énergie, de virilité, de verticalité est flagrant. Et ce, à un moment où cette population citadine vit dans une métropole qui devient « tout à fait compatible avec la guerre. Le conflit armé n’est qu’un moment de sa constante reconfiguration (11) ». La situation d’état d’urgence contraste par ailleurs avec l’attitude de populations qui n’ont jamais connu la conscription et encore moins le feu des batailles. Théoriquement interdits, les rassemblements sur la voie publique s’organisent partout en France afin de rendre hommage aux victimes. Est-ce suffisant ?
La jeunesse mitraillée en terrasse, terrassée par les sbires de l’État islamique, créé par des officines quelconques de l’État profond US, épanche son anxiété dans une consommation frénétique et futile. Or, « le contrôle s’intègre à merveille au paysage de la marchandise, montrant à qui veut bien la voir sa face autoritaire (12) ». Ces jeunes meurtris, toujours festifs, ouverts, progressistes, cosmopolites, modernes, hédonistes, tiendront-ils devant les commandos déterminés de Daech ? Adopteront-ils enfin un ascétisme certain ? Réviseront-ils leurs comportements impolitiques ? Probablement pas, sauf s’ils se défont de leurs préjugés humanitaristes. Qu’ils admettent en outre que l’autorité vraie, organique, « n’est donc pas seulement supériorité des moyens physiques, elle implique en plus l’ascendant, comme on dit de nos jours, d’une valeur (13) ». Cette valeur à venir, ou plutôt ces valeurs fondamentales, seront d’abord portées et vécues par un nouveau type de soldat politique bientôt de retour en Europe. En effet, « qu’on le veuille ou non, le règne de la paix est une préparation à la guerre (14) ».
Georges Feltin-Tracol
Notes
1 : Xavier Raufer, « La priorité : s’adapter à l’ennemi », Le Figaro Magazine, 20 novembre 2015.
2 : Julien Freund, L’essence du politique, Dalloz, 2004, p. 187.
3 : Idem, p. 202.
4 : Id., p. 124.
5 : Comité invisible, L’insurrection qui vient, La Fabrique, 2007, pp. 42 – 43.
6 : Jean Cau, Le temps des esclaves, La Table Ronde de Combat, 1971, p. 48.
7 : Laurent Joffrin, « Tolérance », Libération, 16 novembre 2015.
8 : Didier Péron, « La jeunesse qui trinque », Libération, art. cit.
9 : Jean Cau, op. cit., pp. 27 – 28, souligné par l’auteur.
10 : Idem, p. 14.
11 : Comité invisible, op. cit., p. 42.
12 : Idem, p. 39.
13 : Julien Freund, op. cit., p. 378.
14 : Idem, p. 549.
Quand le piston l’emporte sur le mérite, quand le copinage supplée la compétence, les pratiques courtisanes sont encouragées, la défiance envers les institutions se développe : la République elle-même sape ses fondements.
La République, qui a aboli les privilèges, en a inventé d’autres. Censée défendre l’égalité dans l’accès aux emplois publics, elle a réservé des places de prestige aux amis du pouvoir. En considération de leur mérite ou par piston ?
La loi entraîne parfois des abus qu’elle devrait pourtant exclure. C’est ainsi qu’elle a instauré un « tour extérieur » qui permet au président de la République de nommer, en conseil des ministres, des inspecteurs généraux de l’Éducation nationale dans une proportion d’un poste sur cinq, sans autre condition que d’âge. Voilà la porte ouverte à des nominations de complaisance où le mérite, l’expérience et la compétence cèdent la place à des critères plus subjectifs : recaser des membres de cabinets ministériels, s’assurer la reconnaissance de quelques obligés qui deviendront sans état d’âme les propagandistes zélés de la politique gouvernementale…
Après Bordeaux, Lyon, Lille, Marseille et Toulouse, c'était lundi soir au tour de Rennes d'accueillir les candidats à la présidence de la région Bretagne. Toutes les têtes de liste avaient été invitées. Bien évidemment, un accueil chaleureux a été réservé à ceux qui ont participé :
Christian Troadec (liste régionale) avait fait part d'une incompatibilité d'agenda tandis que Jean-Yves Le Drian (PS) et René Louail (EELV) n'avaient pas daigné répondre à l'invitation en dépit de l'intérêt que portent tous les Français, de gauche comme de droite, à la famille et malgré leur attachement affiché à la démocratie.
Chaque candidat tête de liste a répondu pendant une trentaine de minutes à une série de questions sur sa vision de la famille et sur ses propositions majeures : transports, solidarité, emploi, loisirs, culture... D'où le nom de l'événement, Questions pour un président de région. L'ordre de passage retenu était alphabétique.
C'est donc Jean-Jacques Foucher, tête de liste DLF pour la région Bretagne, qui s'est prêté au jeu en premier. Après avoir souligné que, pour lui, « la politique n'est pas un métier, mais un service », le candidat a précisé que pour lui, la famille, « c'est un père, une mère et des enfants, et des grands-parents aussi », d'où son souhait d'une « réécriture de la loi Taubira pour une union civile » en alternative. Il a fait part de son accord à l'idée de créer un « pass famille » pour faciliter la vie des familles et d'instaurer une commission régionale pour la famille et pour l'enfant. Favorable à l'égalité de tous les enfants, il est évident pour lui que les subventions scolaires doivent être les mêmes pour le public et le privé, ce qu'il met en œuvre dans la commune bretonne dont il est maire. Il souhaite, enfin, que le Conseil régional soutienne seulement les associations agissant pour l'intérêt général et donc non communautaire, d'où sa volonté « de mettre fin au financement des associations LGBT ».
Tête de liste LR-Modem pour la région, Marc Le Fur a participé par visio-conférence, étant à plusieurs centaines de kilomètres au même moment. Après avoir indiqué que « la finalité de la politique, c'est le bien commun », le candidat a évoqué sa volonté de « fonder sa politique sur la famille » avec, par exemple, le projet de mettre en place le prêt à taux zéro pour les familles. Il a prôné « la stabilité de la famille » comme contexte le plus favorable à l'épanouissement de l'enfant. Marc Le Fur a plaidé la nécessité de « connecter la politique de la famille à celle de la jeunesse et de l'enfance ». Il est également revenu sur le débat parlementaire sur la loi Taubira auquel il avait activement participé pour défendre le mariage homme/femme et l'adoption par un père et une mère tout en encourageant le mouvement à poursuivre son action. Il s'est déclaré favorable au « réexamen de la loi Taubira ».
Pour Gilles Pennelle, candidat FN, la finalité de la politique, « c'est de protéger la société du malheur ». Selon lui aussi, « il est navrant de devoir définir la famille qui est, évidemment, un homme, une femme et plein d'enfants si c'est possible ». Il a regretté la « familiphobie du gouvernement », évoquant notamment la baisse du quotient familial. Le candidat a fait part de sa ferme volonté de « mettre fin à tout soutien des associations LGBT » en dénonçant « le financement par le conseil régional de la marche des fiertés » Il a ensuite commenté le rapport d'initiative européen Rodriguès pro-gender et taclé les votes des autres partis sur ce texte. Il a indiqué, pour finir, son souhait d' « abrogation de la loi Taubira », celle-ci étant « la source de toutes les dérives PMA et GPA ». Gilles Pennelle s'est également déclaré opposé au travail du dimanche, « pour préserver la famille. »
En conclusion, la Présidente de La Manif Pour Tous, Ludovine de La Rochère, s'est réjouie de cette soirée inédite et exceptionnelle parce que réunissant des candidats de divers partis politiques, tous écoutés avec intérêt et bienveillance. Soirée exceptionnelle aussi parce que des politiques se sont longuement exprimés sur la famille, sujet plébiscité par les Français, mais rarement évoqué dans les débats publics.
Les prochains meetings « Questions pour un président de région » sont prévussamedi 28 novembre à Nantes et à Paris avec d'ores et déjà les confirmations des candidats DLF, LR-UDI-Modem et FN, les autres étant en attente. A Paris, ce seront donc Valérie Pécresse, Nicolas Dupont Aignan et Wallerand de Saint Just qui répondront aux questions et aux attentes des famille. Et à Nantes, ce sont Bruno Retailleau, Pascal Gannat et Cécile Bayle de Jesse qui seront présents.
http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html
Les croisades ? Un des plus grands péchés de l’Eglise, le mal absolu, une sorte de guerre sainte islamiste version chrétienne obscurantiste moyenâgeuse, avec plus de femmes et d’enfants brûlés vifs parce qu’il ne voulait pas endosser le catholicisme déjà intégriste ? Halte au mythe ! Arrêtons tout de suite ce délire contemporain.
Lors de son déplacement à Berlin, le ministre français de l’Economie, Emmanuel Macron a annoncé que la France et l’Allemagne se proposaient de créer un fonds de dix milliards d’euros pour faire face à l’afflux de clandestins, le ministre a invité les autres pays européens à mettre également la main au pot.
http://www.national-hebdo.net/UN-FONDS-DE-10MDS-EUR-POUR-LES-CLANDESTINS
Depuis les attaques terroristes du 13 novembre plusieurs voix se sont élevées dans la sphère politique demandant le retour du service militaire obligatoire
Des demandes qui avaient déjà été formulées après les attentats de janvier par Nicolas Dupont-Aignan ou Xavier Bertrand semblent effectivement refaire surface. Le club République moderne a d’ailleurs mis en ligne une pétition qui appelle au « rétablissement ou la recréation d’un service national, obligatoire pour tous ». Mais loin des discours politiciens c’est aussi une demande éminemment populaire ; un sondage IFOP datant de janvier indiquait que 80 % des personnes interrogées étaient favorables à la création d’un nouveau service national. On peut difficilement supposer que ce chiffre a diminué compte tenu de la conjoncture.
Malgré tout, certaines voix dissonantes se font entendre
Absolument, et les arguments utilisés sont souvent redondants. C’est principalement l’importance du coût qui est scandé ; selon le député UDI Philippe Folliot : « Le rétablissement du service militaire coûterait plusieurs milliards d’euros ». On entend par ailleurs des arguments visant l’aspect contraignant du service national ; par exemple, un jeune interrogé par Le Figaro déclarant « ce service obligatoire serait une monstrueuse perte de temps », ou une autre déplorant la coupure que représenterait cet engagement dans son parcours étudiant.
Une réticence assez individualiste donc… Pourtant, plusieurs éléments vont à l’encontre de tous ces arguments
On ne peut s’étonner de cette vision de l’armée tant le dernier slogan de recrutement de l’armée de terre était : « Pour moi, pour les autres », mais malgré tout affirmer que le service national serait une perte de temps revient à nier certaines réalités. Bien mené, il participe à l’inculcation de certaines valeurs de vivre ensemble ainsi qu’à l’apprentissage de certaines compétences. Par ailleurs, certains jeunes profitaient hautement de leur service pour reprendre un peu de souffle : à la fin, 92 000 permis de conduire étaient encore validés, 6 000 illettrés identifiés et 10 000 conscrits bénéficiaient d’une aide scolaire.
Tout cela représente tout de même un coût considérable
En effet, mais en la matière même Jacques Attali a concédé sur LCI : « Tout coûte de l’argent, mais nous avons abaissé notre budget militaire de presque de moitié en 20 ans ».