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Une histoire mondiale du communisme – Thierry Wolton livre une étude magistrale du totalitarisme le plus mortifère du XXème siècle
Thierry Wolton était déjà connu pour une vingtaine d’ouvrages, la plupart consacrés à différents aspects du communisme. Avec cette Histoire mondiale du communisme, Thierry Wolton restera comme l’auteur d’une somme magistrale consacrée au totalitarisme le plus mortifère du XXème siècle.
De prime abord, le lecteur sera surpris par l’épaisseur de ces deux « pavés » (le troisième étant annoncé pour 2017). Pourtant, rien n’y est superflu. Chaque élément vient utilement renforcer la connaissance de ce monstre politique qui, partout où il a été expérimenté, s’est révélé tyrannique et sanguinaire.
« D’une main de fer, nous conduirons l’humanité vers le bonheur« , était le slogan des îles Solovki, premier camp de rééducation en Russie bolchévique. Toute l’investigation historique qui nous est livrée par Thierry Wolton démontre que ce communisme, qui a porté les plus folles espérances de certains, s’est partout et toujours imposé et maintenu par cette impitoyable « main de fer« .
Le système communiste s’est appliqué sur un tiers de l’humanité, à travers une trentaine de pays en Europe, en Asie, en Afrique et en Amérique latine. Les mécanismes du pouvoir ont systématiquement été les mêmes, malgré les variations idéologiques. L’objection des singularités nationales ou des conjonctures malheureuses pour tenter de relativiser les abominations du communisme ne peut donc être retenue.
« La violence est la sage-femme de la révolution« , écrivit Lénine. Sous sa direction, les premiers bolcheviks, après avoir terrassé le tsarisme, éliminent la paysannerie et organisent la famine comme moyen d’extermination de masse. Puis vint Staline et ce fut l’essor du Goulag.
Le passage consacré à la « Vendée soviétique » et à la liquidation des cosaques mérite une attention particulière, tout comme le chapitre traitant du sort réservé aux pays tombant dans l’escarcelle de l’URSS après Yalta ou encore la partie abordant la terreur khmère rouge.
Thierry Wolton ne se limite pas à énumérer l’histoire criminelle du communisme, il démonte aussi la pensée communiste, dès Marx qui s’inspire de la théorie de l’évolution de Darwin pour prétendre expliquer scientifiquement l’évolution des sociétés humaines. Avec Marx, le communisme se veut aussi l’avènement de la divinité de l’homme – marquée par la foi dans la science et le progrès – succédant à celle de Dieu. Les théories de Marx parachèvent ainsi le processus engagé par la Révolution française. Ensuite, dans l’esprit de Lénine et de ses successeurs, le christianisme est non seulement un ennemi idéologique mais aussi le principal obstacle à abattre. En URSS, entre 1917 et 1980, 200.000 membres du clergé ont été exécutés et 500.000 autres emprisonnés ou déportés. Dans d’autres pays, le Kremlin fait le choix de contrôler le clergé plutôt que de le réprimer. Ainsi, en Hongrie, en 1956, les communistes estimaient contrôler 40 % des postes clés au sein de l’Eglise catholique.
De même, l’auteur analyse remarquablement la logique de fabrique des ennemis qu’entretient le communisme, avec la criminalisation des élites, la « prophylaxie des purges » et l’impérieuse lutte des classes.
Le travail réalisé par Thierry Wolton est colossal et méthodique. Il offre une vision à la fois globale et détaillée du communisme. Rien n’échappe à son enquête. L’eugénisme, les expériences sur les prisonniers et les trafics d’organes, l’arme psychiatrique, l’anéantissement de l’intelligence, le modèle d’Etat policier, les privilèges des chefs et de leur nomenklatura,…, tout est passé au crible.
Avec, en conclusion, la conquête du samizdat et les voix de la dissidence.
Il faut encore ajouter que la qualité d’écriture de cette histoire mondiale du communisme fait qu’une fois plongé dans sa lecture, vous aurez du mal à vous interrompre.
Une histoire mondiale du communisme, tome 1 : Les Bourreaux (1128 pages), tome 2 : Les Victimes (1132 pages), Thierry Wolton, Grasset, prix de lancement jusqu’au 31 janvier 2016 : 33 euros le volume
A commander en ligne sur le site de l’éditeur
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Qui est Alexandre Douguine ?
Alexandre Guelievitch Douguine, né à Moscou le 7 janvier 1962, dans une famille de militaires, est un théoricien politique russe. Son père était officier du KGB. Douguine est décrit comme un patriote russe passionné, un intellectuel et un fidèle de la religion orthodoxe (dans la branche traditionaliste des « vieux croyants »). Il serait polyglotte, parlant neuf langues, et a obtenu un doctorat en histoire de la science, en 2001, et un second en science politique, en 2004. Récemment dans la presse française, en particulier dans le Nouvel Observateur, nous avons eu droit à des portraits du personnage. Il serait une sorte de Raspoutine mâtiné de rouge brun, que l’on transformait en conseiller le plus écouté de Poutine. Ce qui bien évidemment n’était pas destiné à nous rassurer sur l’ennemi favori du moment de nos médias.
Il est vrai que le personnage fait partie de ces gens qui ont oscillé à la chute de l’Union soviétique entre le communisme et un nationalisme grand russe et noué de ce fait des liens avec une certaine extrême-droite européenne, ils sont issus d’un traumatisme de la société russe post-soviétique que l’on peut symboliser par un événement qui a été évacué de la mémoire occidentale: la manière dont Elstine pour imposer les privatisations et les diktats américains, la base de l’oligarchie encore actuellement au pouvoir, a fait tirer sur l’Assemblée du peupe hostile aux réformes.Sous la direction de conseillers US et soutenu par les milieux capitalistes occidentaux, Boris Eltsine avait lancé son programme de réformes le 2 janvier 1992, qui entraînèrent rapidement une baisse catastrophique du niveau de vie pour la population (ce qui fut qualifié de « génocide économique » par le vice-président Alexandre Routskoï). Survint alors la « crise constitutionnelle russe » ; le pouvoir législatif (encore largement basé sur des structures de l’époque soviétique tardive) et le pouvoir exécutif entrèrent en conflit.En septembre 1993, la crise politique atteignit un point de non-retour. Eltsine proclama son intention de poursuivre ses réformes et déclara dissous le Parlement (ce qu’il n’avait pas le droit de faire d’après la Constitution). Le Parlement refusa cette dissolution, démit Eltsine, et en appela au soutien de la population.
Limonov et Douguine soutinrent cette « révolte » des députés, maladroitement dirigée par Khasboulatov (président du Parlement) et par l’ancien colonel de l’Armée rouge, Alexandre Routskoï. Finalement, la hiérarchie militaire bascula du côté d’Eltsine (qui bénéficiait aussi du soutien des États-Unis) et la « révolte » fut écrasée par la force. Le 4 octobre, Eltsine fit tirer au canon sur le Parlement, qui fut ensuite pris d’assaut. Douguine fut lui-même pris dans la fusillade dans le quartier d’Ostankino (devant le bâtiment de la télévision russe). La population dans son ensemble était hostile aux réformes ultra-libérales mais n’avait ni organisation, ni leader.
On ne comprend rien à ce qui se joue aujourd’hui y compris à partir de la situation en Ukraine si l’on occulte ce drame que fut la fin de l’Union soviétique. Les tentatives multiples de trouver dans le Parti communiste une force de résistance aussi bien par Douguine que par l’autre conseiller du président Poutine Sergei Glazyev, qui lui s’affirme beaucoup plus à gauche… La seule chose qui rapproche ces deux hommes est leur refus de l’oligarchie, de la corruption qui entraîne la Russie vers la soumission à l’occident et qui les oppose à toute une aile du parti de Poutine, pro-occidental, y compris le premier ministre.
Poutine, malgré sa réputation d’autocrate, est un homme qui prend des avis contradictoires, y compris du Parti communiste de la Fédération de Russie dont il ne cesse de chercher un soutien qui lui est accordé au plan international, mais qui se heurte à une franche opposition en ce qui concerne le plan intérieur et la politique au profit des oligarques qui nuit autant à la population qu’au développement national, selon les communistes. Ces derniers dans la crise ukrainienne ont marqué une volonté anti-occidentale, ne cherchant pas à ménager, ni les Etats-Unis, ni l’Europe et un soutien plus affirmé aux insurgés, de ce fait on retrouve dans la révolte de la population du Donbass les mêmes forces qui s’unissent pour résister.
Mais il est évident que la situation en Ukraine, offensive de l’OTAN, et surtout le massacre dans le Donbass d’une population russe se traduit par un débat très âpre chez les intellectuels comme dans le peuple russe. Si la position de Poutine est majoritairement approuvée, il existe des tensions et aussi bien à gauche que les chez ultranationalistes orthodoxes une volonté de remettre en question l’oligarchie et un soutien plus affirmée aux Russes du Donbass. C’est dans ce contexte qu’il faut lire ce portrait de Strelkov qu'a récemment publié Douguine qui donne le sentiment que cette droite est à la recherche de son général Boulanger.
Danielle Bleitrach
notesDanielle Bleitrach est une sociologue française née en 1938, elle a été membre du Comité central du PCF, puis du Comité national de ce parti de 1981 à 1996, date à laquelle elle en démissionne. En 2003, elle a quitté le PCF, tout en se considérant toujours comme communiste. Elle a également été rédactrice en chef adjointe de l'hebdomadaire du Parti communiste destiné aux intellectuels, Révolution.
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« Boussole » de Mathias Enard
Jean Ansar s’interroge : Prix Goncourt ou Festival de Cannes ?
♦ La propagande du politiquement correct fausse tout
C’est un livre bien difficile à lire – sinon impossible – qui a été primé par l’autoproclamé plus important prix littéraire français. Mais l’important est-ce encore en France la lecture ? Non l’important c’est le thème. Le Goncourt est un festival de Cannes, une course au politiquement correct.
On savait que l’Orient serait récompensé après la présentation de la dernière sélection au Musée du Bardo en Tunisie, faute sans doute d’avoir osé le faire à Charlie Hebdo. Pourtant un Goncourt « Je suis Charlie », ça aurait dû plaire.
Toute récompense ou consécration par des petits milieux qui se croient influents est présentée comme un acte d’ouverture, de tolérance et de résistance, sans risque aucun, certes, mais de résistance tout de même. Il y a longtemps que la lumière ne vient plus d’Orient si tant est qu’elle en est venue un jour, mais le Goncourt, lui, y retourne. Voilà pourquoi les jurés ont choisi une boussole, celle de Mathias Enard.
L’archi-favori de la critique, avant-garde de plus en plus inutile du snobisme bien pensant, Boualem Sansal était donné gagnant avec une fable, 2084 la fin du monde, qui racontait un monde devenu islamique. Il a sans doute été victime de l’effet Houellebecq et de la peur des amalgames.
Hédi Kaddour, l’autre favori, donne avec son roman Les Prépondérants une saga venue des sables du désert pour la mémoire de la colonisation. Au printemps 1922, une équipe de cinéma venue de Hollywood s’installe le temps d’un tournage à Nahbès, petite ville imaginaire d’un pays du Maghreb sous protectorat français. Cette irruption de la modernité va alors bouleverser la vie aussi bien des notables traditionnels et de l’élite coloniale que d’une partie de la jeunesse qui rêve d’indépendance. Dans son dernier roman, Les Prépondérants, Hédi Kaddour fait ainsi s’entrechoquer l’univers fantasque de Hollywood et celui de l’Afrique du Nord sous domination française. Un roman sur les occasions ratées de la colonisation dans le cadre des protectorats. C’est partial, bien sûr, mais avec des fulgurances.
Restait le livre de Tobie Nathan, Ce pays qui te ressemble, qui raconte l’Egypte cosmopolite qui n’existe plus comme tant d’autres pays qui ont cru un temps dans un illusoire vivre-ensemble. Un vivre-ensemble dont étaient garants les « prépondérants » ? Hé oui, tout n’a pas été dit sur la colonisation.
Mathias Enard dans Boussole raconte les errements d’un musicologue viennois qui rêve sous l’emprise de l’opium, et nous raconte tout ce que l’Orient, selon les fantasmes à la mode, a offert à l’Occident. Cette boussole, quand on tente de la suivre, on a toutes chances de se perdre et surtout de renoncer au voyage. Car ce livre est lourd, il se veut érudit et nous fait le portrait de villes admirables de l’Orient d’hier que celui d’aujourd’hui est en train de détruire par fanatisme religieux.
Un des objectifs du livre, a expliqué en substance Mathias Enard, est de lutter contre l’image simpliste et fantasmée d’un Orient musulman et ennemi, en montrant tout ce qu’il nous a apporté. La tragédie syrienne apparaît ici et là. « Les égorgeurs barbus s’en donnent à cœur joie, tranchent des carotides par-ci, des mains par-là, brûlent des églises et violent des infidèles à loisir », écrit Enard.
« Est-ce qu’Alep retrouvera jamais sa splendeur, peut-être, on n’en sait rien, mais aujourd’hui, notre séjour est doublement un rêve, à la fois perdu dans le temps et rattrapé par la destruction », ajoute-t-il. Cette image sinistre, qui prédomine aujourd’hui en Occident, occulte l’essentiel, déplore le romancier.
Un roman, qui veut imposer un Orient virtuel à un Orient réel et lutter contre les amalgames, ne pouvait qu’être récompensé par un pays qui ferait bien de se fier à une boussole, une vraie, pour retrouver un Nord depuis longtemps perdu.
Jean Ansar
4/11/2015Source : Metamag
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Face à l’afflux de migrants, les Autrichiens s’arment !
Redoutant d’être attaqués par des réfugiés musulmans, les Autrichiens achètent des armes à un rythme accéléré. Plus de 70 000 armes ont été déjà vendues depuis le début de cette année.Dans ce pays qui compte une population de 8,5 millions de personnes, on dénombre environ 900 000 armes à feu dans les foyers, ce qui fait l’Autriche l’un des nations les plus armées d’Europe.Presque tous les fusils à canon court ont été vendus, parce qu’il n’est pas nécessaire de disposer d’un permis de port d’armes pour les acheter. En ce qui concerne les armes à feu, un permis est cette fois requis. Les cours destinés à ceux qui cherchent à acquérir une arme à feu, et dans lesquels ils doivent démontrer leurs connaissances des armes, ont normalement lieu toutes les cinq semaines. Mais cet intervalle a été réduit à un rythme hebdomadaire à cause de l’augmentation de demande.Conformément aux lois autrichiennes, toutes les personnes plus de 18 ans peuvent acheter et posséder un fusil à canon court ou certains types de fusils, mais ils doivent être enregistrés chez un marchand autorisé ou un armurier dans les six semaines qui suivent l’achat de l’arme. La propriété d’autres armes, plus puissantes, telles que les armes semi-automatiques ou à répétition requièrent un permis spécial, semblable à un permis de chasse.Les points sensibles de l'Europe Ce qui est surprenant, c’est que de nombreuses femmes achètent des armes. Elles se procurent également des sprays au poivre.«A cause des changements sociaux, les gens veulent se protéger», a confié un marchand d’armes au site internet OE24.Dans les grandes villes autrichiennes, comme Salzbourg, chaque jour, on peut voir des files de personnes devant des bureaux de l’administration qui délivrent aux particuliers les documents nécessaires pour pouvoir acheter des armes. -
[Bordeaux] Cercle Action française
Hier soir, succès du cercle organisé autour de la géopolitique de l’Iran par le Cercle Jean-Baptiste Lynch. Après une introduction générale sur les caractéristiques du pays (Chiisme, géoraphie, histoire et vocation impériale) nous avons abordé le "grand retour" de l’Iran sur la scène internationale et les différents scénarios envisageables quant à ses relations avec l’Occident, suite aux accords récents et à venir sur la question syrienne et sur le nucléaire iranien.
Rejoins-nous pour te former, comprendre et réfléchir sur des sujets d’actualités !
http://www.actionfrancaise.net/craf/?Bordeaux-Cercle -
Manuel Valls encore chahuté
Cette fois, c’est à Moirans que Manuel Valls a été chahuté ce 6 novembre, alors qu’il était en déplacement pour y réaffirmer sa « fermeté » face aux violences qui avaient éclaté le 20 octobre dernier dans cette commune de l’Isère, où des gens du voyage avaient incendié des voitures et vandalisé tout un quartier du centre-ville.
A la sortie de la mairie, une foule de plusieurs centaines de personnes attendait Manuel Valls, qui s’est fait huer par une partie des gens présents. Le Premier ministre s’est dirigé vers eux pour un face à face très tendu, leur lançant, sous les micros des médias, que « personne n’empêchera ici la République d’avancer« .
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Trois millions de migrants
(Présent 8478)
La Commission européenne a publié un étonnant rapport jeudi.Le premier sujet d’étonnement, c’est l’annonce que, d’ici à 2017, « trois millions de personnes supplémentaires devraient arriver dans l’Union européenne » alors que Bruxelles affirmait il y a quinze jours que les mesures prises par le dernier sommet européen allaient permettre de « réguler » le flux. On prévoyait un million de « réfugiés », voilà que le nombre a triplé. On notera, au passage, que l’opération « relocalisation » a permis d’envoyer… 30 « migrants » au Luxembourg sur les milliers qui se bousculent chaque jour sur l’île de Lesbos. À ce rythme, il faudra un demi-siècle pour les « relocaliser » tous.Mais l’autre motif d’étonnement est celui-ci : au lieu de s’inquiéter ou de s’affliger de la montée de cette marée humaine, Bruxelles, par la voix de Pierre Moscovici, commissaire aux affaires économiques, s’en réjouit. Car c’est une chance pour l’Europe ! Moscovici assure que l’afflux de ces « réfugiés » aura « un impact sur la croissance économique qui serait faible, mais positif pour l’Union européenne dans son ensemble » ; il précise que cet impact migratoire va « augmenter le produit intérieur brut de 0,2 à 0,3 % d’ici à 2017 ».Les bénéficiaires principaux de ce pactole inespéré seraient les pays les plus accueillants, dont la vertu serait ainsi récompensée. Et notre commissaire d’ajouter que ce regain de croissance « vient combattre un certain nombre d’idées reçues et conforter la politique du président de la Commission européenne Jean-Claude Juncker ». Parmi ces idées reçues, il y a celle, de bon sens, que cette invasion ne va rien nous apporter et nous coûter très cher.
Mais Moscovici, inventif, nous explique comment, en dépensant l’argent des contribuables en faveur des « réfugiés », les gouvernements vont faire croître le produit intérieur brut de l’Europe. C’est grâce aux « dépenses publiques supplémentaires ainsi que l’apport de main-d’œuvre supplémentaire sur le marché du travail ». Or, chacun sait que les dépenses publiques aggravant les déficits actuels ne créent pas de croissance, mais la freinent. Cela est si vrai que la même Commission a autorisé les pays de l’Union à creuser leur déficit budgétaire pour dégager des crédits au profit des « réfugiés ».
Si Pierre Moscovici a raison et que cette invasion dope la croissance, alors il ne faut pas se contenter de trois millions, mais en accueillir le plus possible. Neuf millions cela ferait une croissance en hausse de 0,9 % et trente millions 3 %. Telle n’est pourtant pas la perspective d’un autre organisme bruxellois qui a de l’avenir une vision moins riante. Pour Fabrice Leggeri, responsable de l’agence Frontex, chargée de la surveillance des frontières, ces millions de « migrants » ne sont pas une chance : « Les États européens doivent se préparer à l’idée qu’une situation très difficile nous attend dans les prochains mois », rappelant que Frontex n’a pas le pouvoir de refouler les migrants. Mais quelle idée de vouloir les refouler alors qu’ils nous apportent la prospérité ! Le commissaire Moscovici aurait dû le mettre au parfum…
Guy Rouvrais -
Goldman Sachs et la finance internationale pilotent l'invasion migratoire de l'Europe
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[Angers] Collage
Cette nuit, une horde de nationalistes ont envahi le quartier Belle Beille armés d’affiches, de colle et de pinceaux.
Voici les photos !