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  • Le torchon brûle entre LMPT et le FN

    Voici une lettre ouverte de l'équipe de campagne de Christophe Boudot (candidat FN dans la région lyonnaise) à Ludovine de La Rochère, présidente de La Manif Pour Tous, suite au meeting LMPT du 2 novembre à Lyon, dont l'organisation a suscité quelques remous au sein de LMPT69

    "Chère Ludovine,

    Nous étions réunis le 2 novembre pour un débat avec Laurent Wauquiez, Gerbert Rambaud et Christophe Boudot. En ce qui concerne, Christophe Boudot, ce dernier était présent sans que nous n'ayons imposé aucune condition à sa venue. Par ailleurs, nous n'avons été prévenus d'aucune condition posée par les autres candidats et, ce, jusqu'au dernier moment. A 20h30, nous apprenons par la voix d'un membre de la LMPT69 que le format a changé : en l'absence du candidat UMP Wauquiez (W), qui arrivera finalement avec une heure de retard, il est procédé à un passage par ordre alphabétique. Le retard de Laurent Wauquiez n'était que stratégique : en réalité, celui-ci attendait consciencieusement le départ des candidats DLF et FN dans une rue adjacente pour faire son entrée.

    Nous savons pertinemment tous les deux que Wauquiez avait donné comme consigne de ne pas croiser le candidat FN, de ne pas être assis à côté du candidat FN, de ne pas être filmé avec le candidat FN, particulièrement en présence des media… et finalement que le candidat FN ne soit pas présent dans la salle lors de son passage à la tribune

    Qu'il est dur de faire son show auprès d'un public pro-famille lorsque que l'on est, dans le même temps, en tractation avec des centristes pro-mariage pour tous : cela méritait quelques conditions, n'est-ce pas ? Conditions que LMPT s'est empressée d'accepter…

    Ainsi, soit par connivence, soit par sottise, la LMPT étant incapable de se sortir de ses accointances politiques grégaires, ou d'exercer correctement son rôle de lobby (et on ne sais pas ce qui est le plus grave) ton mouvement s'est laissé dicter ses conditions par un candidat qui réalise l'exploit de draguer la Manif Pour Tous, tout en fondant ses listes sur une alliance avec des centristes pro mariage gay et un déclassement des candidatures issus de LMPT !

    Lors de notre conversation à l'issue du meeting de Laurent Wauquiez, il était bien bas de rejeter la faute sur l'organisation lyonnaise et sur la complexité de mettre en œuvre des débats politiques, tout comme de se plaindre au passage de ne pas avoir de nouvelles de Marine Le Pen en suggérant que son silence était une insulte à ta vénérable institution.

    A la vérité, LMPT refuse catégoriquement de prendre position dans le débat politique en arguant du seul rôle d'aiguillon mais en continuant à laisser la part belle aux Républicains. De même, LMPT refuse de voir le Front comme un partenaire politique fiable et valable et lui préfère l'inconsistance et les errements des Républicains.

    L'honnêteté intellectuelle dont nous te savons capable me pousse à porter à ta connaissance l'adage clamé au Vietnam pour combattre l'imposture communiste : "N'écoutez pas ce qu'ils disent, regardez ce qu'ils font !". En matière de défense de la famille PME, dans toute les instances où il est représenté le FN n'a jamais eu à rougir de ses actes : à l'instar du rapport Rodriguez le 10 septembre dernier voté par le PPE quand tous les élus Bleu Marine se prononçaient contre… pour ne prendre que le dernier exemple notable en date !

    Ainsi, au vu des événements de Lyon, il serait très malvenue de ta part de te désoler de l'absence éventuelle de Marine Le Pen à Lille : Le FN ayant toujours été fidèle à la défense de la famille anthropologique dans les faits, n'ayant jamais revendiqué des prébendes en reconnaissance de son engagement militant pour la Famille, et considérant la manière déloyale dont tu nous as traités, nous ne pouvons que soutenir l'engagement de Marine Le Pen et sa circonspection à participer à vos simagrées pendant que vous lancez très haut : "Je suis oiseau, voyez mes ailes ... Je suis souris, vivent les rats !" (Jean de la Fontaine)  

    L’équipe de campagne de Christophe Boudot

    P.s. : Nous tenons bien sûr, à ta disposition des courriels et des documents qui prouvent la collusion malheureuse de LMPT avec UMP/LR quand il s’agit de ses basse-œuvres. Nous osons espérer que nous n’aurons pas à les diffuser…"

    Michel Janva

  • Jean Thiriart, théoricien de la révolution européenne

    Rares sont les Français chez qui le nom de Jean Thiriart évoque un souvenir. Pourtant de 1960 à 1969, au travers de l’organisation européenne transnationale Jeune Europe et du mensuel La Nation Européenne celui-ci anima la première tentative, restée inégalée, de création d’un parti nationaliste révolutionnaire européen, et définit clairement dans ses écrits ce qui forme maintenant le corpus doctrinale d’un partie non négligeable des mouvements nationalistes d’Europe.
    Né dans une grande famille libérale de Liège qui éprouve de fortes sympathies pour la gauche, Jean Thiriart milite d’abord dans la Jeune Garde Socialiste et à l’Union Socialiste Anti-Fasciste, puis durant la seconde guerre mondiale au Fichte Bund (une ligue issue du mouvement national-bolchevick hambourgeois des années 20), et aux Amis du Grand Reich Allemand, association qui regroupe en Belgique romane d’anciens éléments d’extrême-gauche favorables à la collaboration européenne, voire à l’annexion dans le Reich.
    Condamné à trois ans de prison à la «Libération», Thiriart ne refait politiquement surface qu’en 1960, en participant, à l’occasion de la décolonisation du Congo, à la fondation du Comité d’Action et de Défense des belges d’Afrique qui devient quelques semaines plus tard le Mouvement d’Action Civique. En peu de temps Jean Thiriart transforme ce groupuscule poujadiste en une structure révolutionnaire efficace qui - estimant que la prise du pouvoir par l’OAS en France serait de nature à être un formidable tremplin pour la révolution européenne - apporte un soutien efficace et sans faille à l’armée secrète.
    Parallèlement, une réunion est organisée à Venise le 4 mars 1962. Participent à celle-ci, outre Thiriart qui représente le MAC et la Belgique, le Mouvement Social Italien pour l’Italie, Le Parti Socialiste de l’Empire pour l’Allemagne, et le Mouvement de l’Union d’Oswald Mosley pour la Grande Bretagne. Dans une déclaration commune, ces organisations déclarent vouloir fonder « Un Parti National Européen, axé sur l’idée de l’unité européenne, qui n’accepte pas la satellisation de l’Europe occidentale par les USA et ne renonce pas à la réunification des territoires de l’Est, de la Pologne à la Bulgarie, en passant par la Hongrie ». Mais le Parti National Européen n’aura qu’une existence extrêmement brève, le nationalisme archaïque et étriqué des Italiens et des Allemands leur faisant rapidement rompre leurs engagements pro-européens.
    Cela ajouté à la fin sans gloire de l’OAS fait réfléchir Thiriart qui conclut que la seule solution est dans la création de toute pièce d’un Parti Révolutionnaire Européen, et dans un front commun avec des partis ou pays opposés à l’ordre de Yalta.
    Aboutissement d’un travail entamé dès la fin 1961 le MAC se transforme en janvier 1963 en Jeune Europe, organisation européenne qui s’implante en Autriche, Allemagne, Espagne, France, Grande-Bretagne, Italie, Pays Bas, Portugal et Suisse. Le nouveau mouvement tranche par son style sur les habituels mouvements nationalistes. Il est très fortement structuré, il insiste sur la formation idéologique dans de véritables écoles de cadres, il tente de mettre en place une centrale syndicale embryonnaire, le Syndicat Communautaire Européen. De surcroît, Jeune Europe souhaite fonder des Brigades Révolutionnaires Européennes pour débuter la lutte armée contre l’occupant américain, et cherche un poumon extérieur. Ainsi des contacts sont pris avec la Chine communiste, la Yougoslavie et la Roumanie, de même qu’avec l’Irak, l’Egypte et la résistance palestinienne.
    Si Jean Thiriart est reconnu comme un révolutionnaire avec lequel il faut compter - il rencontre Chou-En-Laï en 1966 et Nasser en 1968, et est interdit de séjour dans cinq pays européens ! - et si l’apport militaire de ses militants au combat antisioniste n’est pas contesté - le premier européen qui tombera les armes à la main en luttant contre le sionisme, Roger Coudroy, est membre de Jeune Europe - ses alliés potentiels restent inhibés par des réflexes idéologiques ou de bienséance diplomatique qui ne leur permettent pas d’accorder à Jeune Europe l’aide financière et matérielle souhaitée. De surcroît après les crises de la décolonisation l’Europe bénéficie d’une décennie de prospérité économique qui rend très difficile la survie d’un mouvement révolutionnaire. Cependant la presse de l’organisation, tout d’abord Jeune Europe, puis La Nation Européenne, a une audience certaine et compte des collaborateurs de haut niveau parmi lesquels on peut citer l’écrivain Pierre Gripari, le député des Alpes-Maritimes Francis Palmero, l’ambassadeur de Syrie à Bruxelles Selim El Yafi, celui d’Irak à Paris Nather El Omari, ainsi que Tran Hoai Nam, chef de la mission vietcong à Alger, de plus des personnalités telles que le leader noir américain Stockeley Carmichel, le coordinateur du secrétariat exécutif du FLN Cherif Belkacem, le commandant Si Larbi et Djambil Mendimred, tous les deux dirigeants du FLN algérien, ou le prédécesseur d’Arafat à la tête de l’OLP, Ahmed Choukeiri, acceptent sans difficultés de lui accorder des entretiens. Quant au général Peron, en exil à Madrid, il déclarera «Je lis régulièrement La Nation Européenne et je partage entièrement ses idées. Non seulement en ce qui concerne l’Europe mais le monde».
    En 1969, déçu par l’échec relatif de son mouvement et par la timidité de ses appuis extérieurs, Thiriart renonce au combat militant. Malgré les efforts de certains de ses cadres, Jeune Europe ne survivra pas au départ de son principal animateur. C’est toutefois de sa filiation que se revendiquent, au début des années 70, les militants de l’Organisation Lutte du Peuple en Allemagne, Autriche, Espagne, France, Italie et Suisse, dans les années 80 les équipes des revues belge Volonté Européenne et française Le Partisan Européen, ainsi que la tendance Les Tercéristes Radicaux au sein du mouvement NR français Troisième Voie. Jean Thiriart sortira de son exil politique, en 1991, pour soutenir la création du Front Européen de Libération dans lequel il vit le seul successeur de Jeune Europe. C’est avec une délégation du FEL qu’il se rendit à Moscou en 1992 pour y rencontrer les dirigeants de l’opposition russe à Boris Eltsine. Malheureusement Jean Thiriart fut fauché par une crise cardiaque peu de temps après son retour en Belgique. Il laissait inachevé plusieurs ouvrages théoriques dans laquelle il analysait l’évolution nécessaire du combat anti-américain du fait de la disparition de l’URSS.
    Inspiré par Machiavel et Pareto, Thiriart se dit « un doctrinaire du rationnel » et rejette les classifications habituelles de la politique, il aime à citer la phrase d’Ortega y Gasset « Etre de gauche ou de droite, c’est choisir une des innombrables manières qui s’offrent à l’homme d’être un imbécile ; toutes deux, en effet, sont des formes d’hémiplégie morale ». Le nationalisme qu’il développe est un acte de volonté, le souhait commun d’une minorité de réaliser quelque chose. Ainsi il est basé uniquement sur des considérations géopolitiques. Seules, pour lui, ont de l’avenir les nations d’ampleur continentale (USA, Chine, URSS), si donc on veut rendre sa grandeur et son importance à l’Europe, il convient d’unifier celles-ci, cela en constituant un Parti Révolutionnaire de type léniniste qui débute immédiatement la lutte de libération nationale contre l’occupant américain et ses collaborateurs, les partis du système et les troupes coloniales de l’OTAN. L’Europe de l’Ouest, libérée et unifiée pourrait alors entreprendre des négociations avec l’ex-URSS pour construire le Grand Empire Européen de Galway à Vladivostock, seul capable de résister à la nouvelle Carthage américaine, et au bloc chinois et à son milliard d’habitants.
    Opposé aux modèles confédéraux ou fédéraux, ainsi qu’à « L’Europe aux cent drapeaux », Thiriart qui se définit comme un « jacobin de la très-Grande Europe » veut construire une nation unitaire conçue sur la base d’un nationalisme d’intégration, d’un empire extensif apportant à tous ses habitants l’omnicitoyenneté et héritier juridique et spirituel de l’Empire romain.
    Sur le plan économique Thiriart rejette « l’économie de profit » (capitalisme) et « l’économie d’utopie » (communisme) pour prôner « l’économie de puissance » qui vise au développement maximum du potentiel national. Bien sûr dans son esprit la seule dimension viable pour cette économie est la dimension européenne. Disciple de Johann Gottlieb Fichte et de Friedrich List, Thiriart est partisan de « l’autarcie des grands espaces ». Ainsi l’Europe, sortie du FMI et dotée d’une monnaie unique, protégée par de solides barrières douanières, et veillant à son auto-suffisance pourrait échapper aux lois de l’économie mondiale.
    Bien que datant du milieu des années 60, les livres de Jean Thiriart restent étonnamment actuels. Dès 1964, il décrit la disparition du « parti russe » en Europe, cela plus de 10 ans avant la naissance de l’eurocommunisme et près de vingt-cinq ans avant les bouleversements des pays de l’est. De même sa description du parti américain, des milliers de « Quisling US », est toujours la réalité de l’Europe d’aujourd’hui comme l’ont illustré récemment les positions de la plupart des hommes politiques lors de la guerre du Golfe, les affrontements dans l’ex-Yougoslavie ou les derniers sursauts africains. Et son analyse de l’impérialisme américain n’a pas pris une ride, en 1966 il conseillait d’ailleurs de lire le Yankee James Burham, conseil qu’il est encore temps de suivre pour trouver dans le livre de ce dernier Pour la domination mondiale des phrases comme celles-ci : « Il faudrait renoncer à ce qui subsiste de la doctrine de l’égalité des nations. Les USA doivent ouvertement se porter candidats à la direction de la politique mondiale ».
    Contestable par certains côtés (jacobinisme outré, trop grande rationalité, etc.), nous ne l’ignorons pas, Thiriart reste un de nos grand maître à penser pour ce siècle finissant. Il nous appartient de nous nourrir de ses théories, de les évaluer et de savoir les dépasser pour aborder les lendemains de l’an 2000.

    Christian Bouchet

    http://www.voxnr.com/cc/d_thiriart/EpFEApyppZjiiYItJf.shtml

  • Manuel Valls : qu’est-ce que la trouille du FN ne ferait pas faire…

    Ce n’est certes pas forcément chrétien de rigoler des malheurs des autres, mais avouez aussi qu’il y a parfois de quoi. Tenez, les ténors du Parti socialiste. Les voilà qui, s’agitant tels des rats de laboratoire paumés dans un labyrinthe, se cognent la tête contre les murs tout en cherchant désespérément la sortie. De quoi se taper les cuisses de rire, non ?

    Car les élections régionales ne sont plus que dans un mois et les sondages pas précisément au beau fixe pour ce parti persistant à faire croire qu’il est de gouvernement. Nicolas Sarkozy estime « qu’il n’y a plus autorité de l’État… » Du coup, Manuel Valls en perd une fois de plus ses nerfs en rétorquant : « Dire qu’il n’y a pas d’autorité de l’État quand soi-même on a affaibli pendant des années l’autorité de l’État. »

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  • La déontologue de l’Assemblée nationale était payée par l’industrie pharmaceutique

    Chargée d’aider les députés à lutter contre les conflits d’intérêts, l’avocate Noëlle Lenoir défendait en même temps un laboratoire pharmaceutique qui contestait une décision ministérielle.

    Est-il conforme à l’éthique d’être à la fois avocat d’une entreprise privée en guerre contre l’État et déontologue de l’Assemblée nationale? Selon nos informations, Me Noëlle Lenoir défendait déjà les intérêts des laboratoires Genevrier en septembre 2013 quand elle exerçait la fonction de déontologue à l’Assemblée, poste qu’elle a occupé jusqu’à mi-avril 2014. Et c’est ce même industriel français qu’elle représente aujourd’hui encore, celui pour lequel elle a saisi le tribunal administratif de Montreuil, début octobre.

    Officiellement, l’enjeu pour le fabricant était de savoir quels membres de la Haute Autorité de santé (HAS) s’étaient prononcés pour le déremboursement de son produit, le Chondrosulf, un anti-arthrose qui rapportait alors la bagatelle de 40 millions d’euros par an. La HAS avait émis cet avis car elle jugeait le service médical rendu «insuffisant». La ministre de la Santé – qui n’est pas tenue de suivre l’avis de la Haute Autorité – avait signé le déremboursement du Chondrosulf, intervenu le 1er mars 2015. Or, lorsque la Sécurité sociale ne prend plus en charge un médicament, ses ventes s’effondrent.

    Des parlementaires de plus en plus exposés 

    Le 23 octobre, le tribunal administratif de Montreuil a pris deux décisions. La première, et la plus importante: il a estimé que la HAS ne pouvait pas fournir aux laboratoires un document qui n’existe pas, car, si les noms des votants sont connus, le contenu des votes n’est pour autant pas consigné. Le tribunal a toutefois demandé à la HAS de communiquer à Genevrier l’identité des chefs de projet ayant participé à l’émission de l’avis. Et voilà donc comment une ancienne déontologue a défendu un industriel pour remettre en question une décision prise par les pouvoirs publics. «Est-ce normal de représenter, moyennant rémunération, un groupe privé contre les intérêts de l’État, alors que l’on a été l’un de ses représentants? Est-il normal de le faire à un moment où l’on avait justement pour mission d’arbitrer les conflits d’intérêts des élus?» s’interroge un proche du dossier.

    Nommée déontologue par le bureau de l’Assemblée le 10 octobre 2012, à un poste créé par Bernard Accoyer, cette ancienne membre du Conseil constitutionnel (1992-2001) fut aussi ministre des Affaires européennes sous Jacques Chirac. Au Palais Bourbon, où elle disposait d’un bureau, elle était notamment missionnée pour examiner les déclarations d’intérêts des députés, censés mentionner les activités rémunérées ou de conseil ces cinq dernières années.

    Les élus l’avaient par ailleurs sollicitée pour savoir s’ils devaient accepter des parrainages de colloques ou des sollicitations de lobbies, etc. «Les parlementaires sont de plus en plus exposés, et ils ressentent un certain malaise, avait alors expliqué Noëlle Lenoir. La fonction de déontologue paraît véritablement répondre à un besoin.» Elle se définissait comme «l’instrument de cette évolution culturelle vers plus de transparence». Elle avait aussi émis des réserves sur la moralité de tout club «visant à défendre les industries du tabac». Curieusement, rien sur l’industrie pharmaceutique.

    Communication prohibée

    Contactée par Le Figaro, Noëlle Lenoir explique aujourd’hui que «la profession d’avocat n’est pas une profession honteuse» et qu’elle ne voit pas en quoi la fonction de déontologue de l’Assemblée serait incompatible avec la défense «d’une petite entreprise qu’on est en train de faire exploser».

    Par ailleurs, Noëlle Lenoir n’a semble-t-il pas lu le règlement qui régit la profession d’avocat. Sur la carte de visite au bas de ses mails, celle qui officie dans le cabinet parisien Kramer Levin utilise la mention: «Partner, ancienne ministre». Or le code de déontologie est clair: «Toute référence à des fonctions ou activités sans lien avec l’exercice de la profession» est prohibée dans les communications d’avocat. Tout contrevenant s’expose à des sanctions de la part de l’Ordre. À un rappel à la déontologie, en somme.

    http://www.contre-info.com/la-deontologue-de-lassemblee-nationale-etait-payee-par-lindustrie-pharmaceutique#more-39805

  • Alliance LR-PS dans l'Est ?

    Lu ici :

    "Selon le quotidien L'Opinion, les candidats PS et Les Républicains-UDI-Modem pour l'Est, auraient passé un accord en vue du second tour des élections régionales. Les deux intéressés démentent, mais l'idée d'un "front républicain" est régulièrement relancée au sein du PS."

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Merveilleux Moyen Âge #1 – À quoi jouait-on au Moyen Âge ?

    Dans ce premier épisode de la série « Merveilleux Moyen Âge », qui vise à faire découvrir cette époque injustement décriée, nous nous intéressons aux jeux et aux pratiques ludiques de l’époque. Car oui, on ne se privait pas !

    Video ici 

  • Le président Hollande doit soustraire la France aux lois sur l’Union Bancaire pour protéger les comptes en banque et l’épargne des Français

    Communiqué de presse‏ de Philippe Murer, économiste au cabinet de Marine Le Pen

    Le gouvernement de François Hollande a adopté une loi scélérate à l’encontre des citoyens français avec une discrète ordonnance, sortie le 20 Août 2015 au cœur de l’été.

    Cette ordonnance délègue à la Commission Européenne la garantie des dépôts et de l’épargne des Français gérée par les banques en vertu de la loi sur l’Union Bancaire. Il est prévu qu’en cas de difficulté d’une banque française, les dépôts et l’épargne bancaire seront saisis, on devrait dire volés, pour rendre la banque à nouveau solvable, la recapitaliser en langage technique !
    Si les dirigeants d’une banque prennent des risques inconsidérés, l’argent des épargnants sera donc confisqué sous l’égide de la Commission Européenne, afin de sauver cette banque ! C’est exactement le mécanisme qui fut utilisé pour sauver les banques à Chypre.

    En théorie, seule l’épargne supérieure à 100.000 euros sera saisie. Dans la pratique, les Institutions Européennes sont autorisées à abaisser ce montant si les conditions le justifient.
    On se rappellera que de nombreuses banques françaises étaient dans une situation très délicate en 2008 et avaient dû recevoir une aide de l’Etat. Cette situation de crise bancaire peut malheureusement se reproduire ; à l’avenir, l’appui de l’Etat ne pourra pas être sollicité, les banques seront recapitalisées avec l’argent des épargnants.

    Nous demandons instamment au président Hollande de revenir sur cette ordonnance scélérate et de soustraire la France aux lois européennes sur l’Union Bancaire afin de protéger les comptes en banque et l’épargne des Français.

    Front National

    http://partinationalfrancais.hautetfort.com/

  • Syrie : COMMENT POUTINE A ROULÉ HOLLANDE ET OBAMA DANS LA FARINE

    Selon Machiavel, « pour échapper à une guerre perpétuelle ruineuse, ils [les pays] devront tenter de maintenir un équilibre des forces ». C’est le but de la plupart des traités de paix. C’est visiblement aussi celui de la coalition menée par les États-Unis en Syrie où un an et quatre mille bombardements aériens n’ont visiblement servi qu’à stabiliser les positions de l’État Islamique (ad-dawla al-islāmiyya, acronyme arabe Daesh) et éviter « une guerre perpétuelle ruineuse », comme en Afghanistan où les troupes américaines sont contraintes de prolonger leur séjour pour une durée indéterminée.

    Les Russes ont fait mieux en une semaine, et les coalisés sous le pavillon américain se demandent comment et pourquoi. Répondre à pourquoi est simple, comme pour la France en Libye « pour des raisons militaires et économiques… une opportunité pour (la Russie) de se réaffirmer en tant que puissance militaire ». C’est aussi parce que les Russes ont compris qu’il n’y aura pas de paix et de retour à un État multiethnique et multiconfessionnel sans Bachar el-Assad et que si Bagdad et la région de Lataquié, berceau des Alaouites, tombent aux mains des terroristes, qu’ils soient ceux de l’État Islamique ou ceux d’al-Qaïda-al-Nosra et ses satellites dits modérés, ils perdront leur grande et seule base militaire en Méditerranée. Ils ne soutiennent pas Bachar el-Assad par amitié ni sympathie, mais uniquement par intérêt.

    Leur seconde raison d’intervenir est qu’ils ont compris quel l’objectif réel des États-Unis et de leurs sous-fifres, la France et les États arabes du Golfe : ils veulent le départ de Bachar el-Assad, et dans son cas,partir c’est mourir un peu. Mais ce n’est pas non plus pour faire plaisir aux quelques Sunnites, soi-disant modérés, alliés à al-Qaïda que Bachar el-Assad avait entrepris d’exterminer quand ils ont voulu le renverser. États-Unis et coalition, agissent aussi par intérêt : prendre le contrôle des champs de pétrole et de gaz syriens, et par la même occasion chasser les Russes de la Méditerranée. Pourquoi les Russes ont-ils attendu quatre ans pour intervenir ?
    Parce qu’il leur a fallu ce temps-là pour se préparer à prendre la place de la coalition en Syrie.
    Prêts ? Ils le sont aujourd’hui.

    Comment ?
    Ce comment inquiète énormément les Occidentaux d’où ce déferlement d’hostilité qui frise la haine contre la Russie, complaisamment relancé par les médias, qui se contentent de relayer les dépêches de l’agence socialiste AFP, dont la direction et la rédaction se contentent elles mêmes de répéter les instructions élyséennes, le tout sans la moindre analyse et réflexion.

    Car en acheminant jusqu’en Syrie 28 avions et hélicoptères russes venant de Russie après avoir survolé la mer Caspienne et l’Irak – zones sous étroite surveillance radar et optique – sans être repérés, les Russes ont fait la démonstration que leurs systèmes d’invisibilité aux radars sont au point !

    « C’est avec surprise que la presse internationale a constaté la « téléportation » de 28 avions et hélicoptères de combat russes à l’aéroport international de Lattaquié… La découverte ne s’est faite qu’après l’étude d’images obtenues par satellite. » (Courrier International)

    Soit 12 chasseurs-bombardiers Sukoï 24, 25 et 34 et 16 hélicoptères d’attaque Mil-24. Personne n’a détecté au radar le vol de cette armada aérienne jusqu’à l’atterrissage en Syrie, malgré les AWACS « d’alerte précoce » américains à la frontière de l’Irak, qui ont un rayon de détection de 500 km, les radars militaires au sol, les avions-patrouilleurs Gulfstream G550 d’observation israéliens le long de la côte de la libanaise et syrienne.

    La flotte militaire aérienne russe a pu parcourir 2 400 km en survolant à moyenne altitude et vitesse subsonique – autrement dit sans presque se cacher ni se presser – des pays ennemis sans être repérée, montrant ainsi que les Russes ont pris une bonne avance sur les occidentaux en matière de combat aérien. En effet, les hélicoptères ont volé à moins de 4 000 m et entre 240 et 300 km/h, les Sukoï un peu plus haut, moins de 8 000 m, et plus vite, entre 600 et 700 km/h, sans que personne ne les voie, qu’aucun radar ne les repère !!!
    Une vraie claque pour le Pentagone, Obama et Le Drian.

    Il ne s’agit évidemment pas de « téléportation » comme le dit Courrier International, mais de l’application de techniques évoluées de manipulation des radars ennemis. Comme celles qui ont permis au vol MH370 reliant Kuala Lumpur à Pékin de virer au-dessus de la Mer de Chine ultra-surveillée, de survoler la Malaisie, la Thaïlande et tous leurs radars civils et militaires et d’aller se perdre en Océan indien sans que personne ne sache par où il est passé, ni où il a disparu.

    D’abord, le trajet de la flotte aérienne russe a été repéré jusqu’à Lattaquié, depuis les bases aériennes 387 et 368 de Boudionnovsk dans le Caucase, jusqu’à la base aérienne russe en Syrie, par un Iliouchine-20 M1 quadri-réacteurs d’observation, passé lui aussi inaperçu.

    Syrie : COMMENT POUTINE A ROULÉ HOLLANDE ET OBAMA DANS LA FARINE

    Il a pris autant de photos qu’il a voulu. L’avion a un système ELINT (Electronic Intelligence). Il dispose de divers équipements pour l’interception et le brouillage des communications militaires : radar et téléphonie mobile, appareils-photo haute résolution (A – 87P), un radar Kvalat-2 embarqué qui permet d’afficher sous forme numérique une carte du terrain jusqu’à une distance de 300 km, détectant automatiquement les véhicules en mouvement, les blindés, les pièces d’artillerie ou le déploiement de ceux déjà connus dans un autre emplacement.

    Pour voir certains points sensibles de plus près, des drones de reconnaissance Pchela 1T sont allé repérer et filmer d’éventuels sites EI équipés de batteries anti-aériennes. Pas vus non plus, les drones !

    Syrie : COMMENT POUTINE A ROULÉ HOLLANDE ET OBAMA DANS LA FARINESyrie : COMMENT POUTINE A ROULÉ HOLLANDE ET OBAMA DANS LA FARINE

    Pour parcourir 2 400 km, avions et hélicoptères russes sont équipés de réservoirs supplémentaires, sinon il faudrait les faire accompagner d’un Antonov 124 ravitailleur. Sur les Sukoï sont ajoutés des containers ECM de type SAP-518/ SPS-171, et aux hélicoptères des équipements de contre-mesures électroniques de type Richag-AV, le tout ayant un rayon d’action de 400 km.

    Les Russes ont clairement imposé leur suprématie en matière de guerre électronique (EW-Electronic Warfare), mais la façon dont ils y sont arrivés reste entourée de mystère. Le redoutable système russe de collecte et de traitement de l’information reste également enveloppé de mystère. 

    Ils peuvent identifier les cibles des bombardements et leur répartition parmi les différents types d’avions, tout en empêchant les Américains et leurs alliés de découvrir quoi que ce soit de leur modus operandi. 

    Or, en l’absence d’un minimum d’informations, les Américains ne peut pas déclencher de contre-mesures électroniques (ECM) efficaces contre les Russes en Syrie ! Pour protéger leur dispositif contre les moyens de recherche, les Russes ont déployé en Syrie, plusieurs Krasukha-4.

    Syrie : COMMENT POUTINE A ROULÉ HOLLANDE ET OBAMA DANS LA FARINE

    Le Krasukha-4 est un équipement à bande large mobile, monté sur le châssis 8 X 8 de type BAZ-6910-022, qui brouille les radars de surveillance des satellites militaires, les radars au sol et aériens de type AWACS et ceux montés sur des avions sans pilote (drone). Le Krasukha-4 est le seul système capable de brouiller les satellites-espions américains.

    À cela s’ajoute le navire Priazovye (de classe Vishnya), appartenant à la flotte russe de la mer Noire, qui a été déployé en mer Méditerranée, près de la côte syrienne. Ce navire est spécialisé dans le brouillage et la collecte des informations de type SIGINT et COMINT (interception de tous les réseaux de communications).

    De plus, les alentours de l’aéroport de Lattaquié sont surveillés en permanence par 4 à 6 mini avions et hélicoptères sans pilote de type de ZALA, ultralégers et silencieux, propulsés par un moteur électrique, avec un rayon d’action allant jusqu’à 30 kilomètres.

    Pour détecter les cibles pour les missions de bombardement de moyenne distance, les Russes utilisent 36 avions sans pilote type Yakovlev Pchela-1T et Orlan-10, et pour la surveillance de la totalité du territoire syrien, ils utilisent des drones de reconnaissance Dozor 600 ou Altius, similaires aux MQ-1B Predator américains.

    Syrie : COMMENT POUTINE A ROULÉ HOLLANDE ET OBAMA DANS LA FARINE

    Pour la surveillance de l’ensemble du territoire syrien, les Russes ont également déployé des avions de reconnaissance ELINT, de type Iliouchine-20M1, équipés de radar Kvalat-2, qui peuvent détecter des avions, des véhicules terrestres et des pièces d’artillerie jusqu’à une distance de 300 km. Ils sont, de plus, équipés de systèmes d’interception et de brouillage de toutes les communications militaires, radars et téléphonie mobiles.

    On comprend mieux pourquoi les Américains et l’OTAN sont tellement furieux de la présence russe en Syrie : les Russes les rendent aveugles quand ils le veulent et ils pourraient casser le beau plan de « bordel productif » mis en place depuis quatre ans par les Occidentaux pour détruire Bachar el-Assad !

    L’Imprécateur

    http://combattants-volontaires-de-la-resistance.fr/