Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

- Page 57

  • CETTE DÉBÂCLE DE DAESH QUI DÉRANGE LES OCCIDENTAUX (par Jacques d’Éville)

    Depuis quelques jours, vous n’entendez plus rien à propos des frappes russes en Syrie, dans les médias occidentaux. Des consignes strictes ont été imposées à ceux-ci : plus question de relater les victoires russes, cela mettrait à mal la propagande distillée pendant plus d’un an, par les forces « occidentales ». C’est bien la preuve d’une censure de nos médias.

    La réalité est que la Coalition bombardait Daesh, juste pour maintenir la pression et pour démontrer à l’opinion publique qu’ils étaient le rempart contre les djihadistes mais rien de plus. Car éliminer Daesh aurait aidé Bachar Al-Assad.

    Or le régime d’Assad « devait tomber ». Cet allié des Russes devait être éliminé. Le prétexte répété ad nauseam était que Bachar était le barbare tuant son peuple, l’ensemble des Occidentaux bienpensants omettant d’expliquer que la férocité, la barbarie, avait commencé par des boucheries perpétrées par les « rebelles » au régime syrien. Loin de nous l’idée de défendre un Bachar Al-Assad innocent et pacifique. Mais reconnaissons que le carnage se trouve autant du côté d’Al-Nosra et des rebelles syriens qui font partie d’Al-Qaïda.

    Les médias occidentaux semblent frappés d’une amnésie grave à ce sujet.

    Pire : ils mentent effrontément pour servir des causes qui veulent la disparition des valeurs européennes. En même temps la gentille Coalition fermait les yeux sur les crimes génocidaires des Turcs bombardant les Kurdes.

    Tout ceci est de la géopolitique. Le citoyen occidental lambda n’a qu’une solution : avaler les mensonges ou omissions de nos médias subsidiés et vérolés par un bobo-socialisme atlantiste (« La Voix du Minotaure ») dont le seul crédo sont des choix politiques contraires aux intérêts des peuples européens.

    Au début, la Coalition avait donné de la voix pour condamner les bombardements des « bons rebelles » par les Russes. Entendez : les djihadistes rebelles syriens. La Russie a répliqué avec un humour noir extraordinaire : « Surtout ne vous en faites pas pour vos bons rebelles. Nous ne lançons sur eux que des bombes très peu létales : elles font moins de morts et de blessés que les bombes classiques».

    Puisque les médias ne veulent plus vous informer sur la situation réelle, en Syrie et au Proche-Orient, nous vous dévoilons une nouvelle passée sous-silence par nos bons médias menteurs : Les États-Unis retirent leur porte-avions « Theodore Roosevelt » du Golfe Persique… Est-ce le début d’un désengagement des USA, face à la montée en puissance russe ? Simple rappel : ce porte-avions abrite 65 avions de combats… L’excuse officielle américaine : notre navire doit réaliser des réparations et des maintenances… Ça tombe bien !

    13

    cliquez sur l’image pour l’agrandir

    Continuons sur les informations qui rendent neurasthéniques les chefs de l’OTAN et de la Coalition en général.

    Les bombardements russes opérés par des appareils ultra-performants que sont les Sukhoï, plongent dans l’effroi les QG militaires de la Coalition, car les résultats sur le terrain sont patents. Peu d’experts ignorent les performances de ces avions d’une efficacité hallucinante.

    004

    cliquez sur l’image pour visionner la vidéo (01:11)

    Il y a encore mieux : les hélicoptères de combat MI24 HIND sont devenus la terreur absolue des combattants de Daesh. Ces appareils sont dotés d’un armement exceptionnel, dotés de contre-mesures anti-missiles et déboulant sans prévenir sur les positions djihadistes, vitrifiant toutes les casemates et grillant sur place les combattants.

    004

    cliquez sur l’image pour visionner la vidéo (01:49)

    La débâcle commence à l’ouest de la Syrie. C’est tellement vrai qu’un mouvement se dessine au sein de Daesh et d’Al-Nosra : les combattants se rasent la barbe (suprême insulte au Djihad) et13s’enfuient par milliers vers la Turquie et l’Irak. Certains sont déjà de retour, imberbes, en Lybie et en Tunisie.

    Dans six mois les Russes et leurs alliés Syriens auront expulsé Daesh de Syrie, laissant des dizaines de milliers de morts sur le théâtre des opérations. Resteront tous ces déserteurs errants dans les différents pays du Moyen-Orient qui devront être éliminés par les différents pouvoirs.

    Les Russes sont des gens déterminés, nous en voyons les premiers résultats. 

    JACQUES D’ÉVILLE

    http://www.minurne.org/?p=4673

  • Centenaire de la relativité : Poincaré génie de la physique, Einstein génie de la com ! (édito 02-03/05)

    C’est l’une des photos les plus célèbres du monde : l’homme qui incarne aux yeux du grand public le génie scientifique, Einstein, vieillissant et moustachu, tire une longue langue râpeuse.

    Chacun est prié d’y trouver le symbole de l’excentricité et de l’indépendance du super héros scientifique vis-à-vis des pouvoirs établis.

    Et si en réalité c’était à la vérité et à l’honnêteté intellectuelle qu’Einstein tirait la langue ? Car aujourd’hui, scientifiques et historiens savent que si c’est Albert Einstein qui a mis en scène la relativité, c’est Henri Poincaré qui l’a découverte.

    Explications.
    Einstein est largement reconnu comme « le père de la relativité» ; pourtant, lorsqu’il obtint le prix Nobel en 1921, ce fut pour l’explication de l’effet photo électrique, point de départ de ce qui allait devenir la mécanique quantique, et non pour la relativité que le Comité Nobel se refusa de citer dans les raisons de couronner Einstein. A juste titre. C’est en effet Henri Poincaré, polytechnicien et membre de l’Académie des sciences, qui fut l’inventeur de la relativité restreinte qui se trouve déjà présentée dans une série de publications écrites de 1898 à 1905 - série de publications qui s’appuient sur des travaux antérieurs de Poincaré lui-même, remontant à 1885 et d’Hendrik Lorentz que Poincaré a l’honnêteté de fréquemment citer.
    De même l’inventeur de la relativité générale n’est pas davantage Einstein, mais David Hilbert en 1915.
    Tous ces faits sont aujourd’hui à la disposition du grand public cultivé et critique à travers d’une série d’ouvrages en français dont celui de Jean Hladik « Comment le jeune et ambitieux Einstein s’est approprié la relativité restreinte de Poincaré » (Ellipses). Cet ouvrage - comme ceux de Jules Leveugle et de Jean-Paul Auffray - démontrent en se basant sur une analyse chronologique des textes - qu’Einstein a davantage été un plagiaire qu’un créateur. Ces travaux en Français confirment d’ailleurs le point de vue d’auteurs anglo-saxons antérieurs et notamment ceux d’Edmund Whittaker dont les ouvrages publiés en 1951 rendent déjà à Poincaré et Lorentz ce qui leur revient…c'est-à-dire beaucoup plus qu’à Einstein.
    A partir de ces constats deux questions se posent :
    Einstein a-t-il réellement plagié ou a-t-il découvert la relativité en même temps que d’autres auteurs ?
    Et pourquoi tout le succès médiatique de cette découverte lui revient-il ?
    La réponse à ces deux questions est liée : Einstein est bien un plagiaire… et c’est justement ce qui explique son succès médiatique.
    Il est fréquent qu’en sciences, plusieurs personnes convergent vers la même découverte au même moment. Pour une raison simple : les découvertes n’arrivent pas ex abrupto, elles sont la suite, elles sont la conséquence de travaux antérieurs que les scientifiques honnêtes ne manquent pas de citer. Et c’est bien là, la preuve du plagiat d’Einstein. Les travaux de Poincaré, sur la relativité restreinte comme ceux de David Hilbert sur la relativité générale, fourmillent de références. Pas ceux d’Einstein. Or, Einstein qui était chroniqueur scientifique aux « Annales de la Physique » ne pouvait pas ignorer les travaux des autres puisqu’il en était le destinataire régulier justement pour les présenter et les commenter !
    Ne pas citer les auteurs qui l’avaient précédé, c’était manquer à la déontologie scientifique, c’était plagier, mais c’était aussi réussir un coup de génie médiatique.
    Attribuer à Einstein la relativité, toute la relativité, c’est quand même plus simple que de la partager entre Lorentz, Poincaré et Hilbert, surtout quand les uns sont austères et que l’autre joue volontiers les histrions !
    Les physiciens eux-mêmes se sont d’autant plus prêtés à ce jeu que n’étant pas généralement historiens peu d’entre eux sont retournés aux sources bibliographiques et que la communauté des physiciens s’est plutôt bien portée d’avoir comme porte-drapeau un excentrique… bien pensant.
    Le pacifisme d’Einstein a été bien utile à l’image d’une science qui a malgré tout permis la découverte et l’usage de la bombe atomique.
    Il n’est d’ailleurs pas surprenant que dans le champ politico-intellectuel français, les physiciens « progressistes » comme Paul Langevin (l’auteur du plan Langevin-Wallon aujourd’hui panthéonisé) ait pris le parti du « progressiste » Einstein contre le « conservateur » Poincaré.
    Il y a donc tout lieu de craindre que 2005 étant l’année du « centenaire de la relativité » (ce qui n’est pas inexact : le grand article de synthèse de Poincaré couronnant 20 ans de recherche étant paru le 5 juin 1905, soit quatre semaines avant celui d’Einstein…), Einstein soit à nouveau appelé à faire la une des devantures de kiosques et des ouvertures de journaux télévisés.
    Mais ceux qui auront eu la chance de s’informer sauront qu’il ne s’agit là que l’une des nombreuses mystifications du monde contemporain.
    Andrea Massari
    P.S. cet article, par souci de clarté, comprend peu de citations. En ce sens il pourrait passer, lui aussi pour un « plagiat ». Pour éviter cette accusation, l’auteur tient à préciser qu’il s’est inspiré des ouvrages cités ainsi que de nombreux articles disponibles sur internet. L’essentiel de ces références se trouve dans le dossier Einstein/Plagiat du Club de l’Horloge :http://www.clubdelhorloge.fr/index.php
    P.P.S. Certains pourraient s’étonner que la revue « La Recherche » réputée sérieuse consacre encore aujourd’hui un numéro spécial, à propos de la relativité, à Einstein. Il n’en est rien pour deux raisons :
    1. Nichée au cœur du pouvoir intellectuel, « La Recherche » garde le scientifiquement correct.
    2. Einstein fait beaucoup plus vendre que Poincaré, Lorentz ou Hilbert ; c’est le paradoxe des médias : la valeur commerciale d’une information ne dépend pas de son exactitude. Et cette loi ne s’applique pas seulement aux « journaux de caniveaux »… mais aussi aux publications réputées sérieuses.
    http://archives.polemia.com/article.php?id=2034

  • Marine Le Pen se fera représenter au meeting LMPT

    Ludovine de la Rochère, présidente de la Manif pour tous, déclare à Libération :

    «Il s’agit de questionner pendant une trentaine de minutes les candidats aux régionales sur leur projet, et notamment sur la famille. Xavier Bertrand (LR) sera là, tout comme Jean-Philippe Tanguy (Debout la France). Même Sandrine Rousseau (EE-LV) nous a fait parvenir une intéressante réponse écrite. Dans les autres régions, les têtes de liste FN sont venues ou ont promis de le faire. Mais Marine Le Pen a juste proposé de nous envoyer l’un de ses colistiers, Eric Dillies. Alors qu’elle se trouvera presque au même endroit

     «M. Dillies sera le bienvenu parmi le public, mais c’est Marine Le Pen qui est invitée à s’exprimer. Dans les autres régions, les têtes de listes FN sont venues, ou ont promis de le faire. En tout cas, il y a une logique : elle ne vient pas à nos manifestations, elle ne vient pas à notre meeting. Il y a peut-être des différences de conception sur la famille au sein du FN.»

    Eric Dillies dénonce : 

    «On n’impose pas son agenda comme ça. Là, ça prend une tournure politicienne, on est dans le règlement de compte vis-à-vis du FN. Ces gens prétendent défendre des valeurs, mais je ne sais pas où ils ont mis leur christianisme dans cette histoire 

    Le FN rappelle qu’il est favorable à l’abrogation de la loi Taubira, sans exclure une «amélioration du Pacs».

    Michel Janva

  • Migrants, Euro, Russie, nationalisme : la désintégration apocalyptique de l'UE

  • Démission Myriam El Khomri !

    On commence à en avoir plus que marre de leur incompétence, de leurs faux semblants, de leur je m’en foutisme !

    Mais quelle équipe !

    Après le DSK, le Cahuzac, le Fabius qui est toujours en retard d’une guerre et va nous en mettre une sur le dos, le Machin truc qui cirait ses chaussures dans les salons de l’Elysée, le Chose machin qui ne payait pas ses impôts, le Valls la tremblotte, le gouvernement en entier qui promulgue une loi et l’efface le lendemain, leurs décisions plus que vaseuses, ainsi les homosexuels peuvent donner leur sang… s’ils n’ont pas eu de rapporte sexuels depuis un an ! Il faut les pucer pour qu’on vérifie ? Et leur communication ridicule ! Le coup de Lucette pour donner à Hollande tout le lustre de la réputation de Poutine…………………….. (Attendez, je ris !)

    Là, donc ce matin, brunette bis, l’une aussi compétente que l’autre, s’est fait moucher en beauté chez Bourdin ! Figurez-vous qu’elle est incapable de savoir combien de fois un CDD peut être renouvelé !!!!!!

    http://www.bfmtv.com/mediaplayer/video/myriam-el-khomri-admet-ne-pas-connaitre-le-nombre-de-renouvellement-possible-de-cdd-687667.html

    C’est vrai, que pour un ministre du travail, c’est quand même une notion très complexe. Rebsamen était déjà le prototype du pote qui a bien travaillé pour le clan et qu’il faut caser, mais elle, dès sa première intervention, elle bat tous les records !

    Et tellement sûre d’elle avec ses airs, essayant de mentir autant que possible. La honte ! La chouma !

    -il peut être renouvelé combien de fois le CDD ? 

    -Heu…Plusieurs fois …

    On pense au sketch de Fernand Raynaud !!!!

    Et sur un sujet aussi sensible que le Chômage ! Pauvres malheureux qui vous retrouvez à la rue ! Voilà qui vous défend !

    Là, c’est trop !

    Marre, marre, marre !

    Il est évident, si je me rapporte au remarquable documentaire sur Hollande, « Un air de président », (Il n’en a ni l’air, ni l’art .) que choisir une ministre est pour eux prendre une jeune brunette qui fait exotique et dont les compétences sont secondaires et même tertiaires. Ainsi, dans ce doc, un chef-d’œuvre de la com de Hollande, on voit Hollande et Valls sur le perron de l’Elysée, discutant avec brunette ter, Fleur Pellerin, celle qui n’a pas le temps de lire, vu l’importance de son taf, et qui prend conseil auprès de l’intelligentsia . Hollande la conseille, tel Cicéron un sénateur.

    -Il faut que tu sortes tous les soir , oui, tape-toi un spectacle tous les soirs. Et va demander des conseils à Jack !!!!!!

    L’ineffable Valls la tremblote ajoute un détail qui vaut son pesant de cacahuètes

    -Et aussi à Monique…

    Quelle Monique , ce sont dit certains ? Mais Monique Lang !!!!

    Ainsi donc quand on est ministre de la culture , il suffit d’aller demander des conseils à Lang et surtout à son épouse !

     !!!!!!!!

    Ils nous auront tout fait !

    Menteurs, non pas incompétents car on ne leur demande rien en haut lieu si ce n’est d’obéir aux injonctions des banques et du capital, mais lamentables, dangereux. Qu’est-ce que c’est que ce méga-attentat qu’on nous annonce de tous les côtés ? Celui de Charlie-hebdo avait aussi été annoncé ! Il faut essayer de créer une situation tragique pour bloquer les réseaux sociaux ? Le FBI opère en France comme aux US où il prend des paumés et leur fait monter un attentat pour toucher des subventions ? (« Envoyé spécial » sur la 2, qui ne passe pas jusqu’à présent pour une chaîne complotiste !)

    Ah ! Quelle infection.

    Bonne journée à tous, je vais me laver les mains !

    L’ignorance d’El Khomri est inadmissible, honteuse.

     Elle doit démissionner.

    #DémissionMyriamElKhomri

    http://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/demission-myriam-el-khomri-173733

  • « La Fin du Reich » de Christophe Dutrône

    René Schleiter invite à la lecture d’un ouvrage de Christophe Dutrône, historien.

    ♦ Voilà déjà un peu plus de six mois que Christophe Dutrône a fait paraître aux éditions du Toucan un superbe livre-album consacré à La Fin du Reich. Magnifiquement illustré par plus d’une centaine de photographies et de quelques cartes le plus souvent inédites, il retrace les dernières semaines de la Deuxième Guerre mondiale telles que les ont vécues militaires et civils allemands.

    Cette fin de guerre pathétique est finalement assez mal connue des Français et l’ouvrage, exempt de tout esprit partisan, relate la mise à mort du régime national-socialiste sur le sol allemand.

    L’ouvrage s’articule en quatre parties.

    • Le livre s’ouvre sur une « veillée d’armes »

    Les armées alliées à l’Ouest sont sur la rive gauche du Rhin, tandis que l’Armée rouge reconquiert la Biélorussie. Le peuple allemand, quant à lui, « est en proie à une inquiétude croissante ». Les raids aériens sur l’Allemagne s’intensifient, villes et usines sont ciblées et la Luftwaffe est clouée au sol. On parle beaucoup des « armes miracles » du Troisième Reich…
    Le moral du peuple vacille. La tragique péripétie de Nemmersdorf est exploitée par Goebbels pour tenter de « galvaniser l’esprit de résistance ». L’auteur s’est abstenu d’en produire les abominables photographies qui ont circulé par ailleurs.

    • « L’attaque des marches germaniques » et ce seront les dernières batailles lancées à l’Ouest par Hitler

    Dès janvier 1945, après une tentative dans laquelle sont engagés 200.000 hommes – c’est la Bataille des Ardennes, qui échoue –, un affrontement très meurtrier se déroule en Alsace où, comme dans les Ardennes précédemment, les troupes allemandes dépourvues d’approvisionnement sont tenues de suspendre définitivement les opérations.

    De leur côté, les Russes ne perdent pas la main et préparent une action d’envergure qui visera la Prusse Orientale et le territoire polonais, en ligne droite vers Berlin.

    La bataille débute le 2 janvier 1945. Le 17, c’est la prise de Varsovie évacuée par les Allemands ; puis c’est le tour de la Silésie avec son bassin industriel.
    Si en Pologne « des mesures d’évacuation des populations allemandes avaient été prises », il n’en fut pas de même en Prusse Orientale et l’offensive russe suscite « des mouvements de panique difficilement contrôlables qui ont jeté plus de deux millions d’individus sur les routes ». Ce fut le début du « Grand Trek ».

    « Cet afflux de réfugiés (de réels réfugiés) s’est déroulé dans un véritable climat d’apocalypse » : plus de trains vers l’Ouest ; certains ont voulu gagner la mer, espérant y trouver des bateaux : que nenni, point de bateaux. Les foules s’entassèrent donc sur les presqu’îles. Plus d’un demi-million de réfugiés étaient « soumis aux attaques aériennes de l’aviation soviétique », aux ruptures de glace et aux températures extrêmement basses. On a compté près de 30.000 morts. Christophe Dutrône rappelle le torpillage par un sous-marin russe du navire de croisière Wilhelm Gustloff surchargé de femmes et d’enfants et de prisonniers de guerre français en évacuation vers l’Allemagne, le 30 janvier 1945.

    Pour toute cette période de combats extrêmement durs, tant pour les militaires – quel que soit le camp auquel ils appartenaient – que pour les populations allemandes, l’auteur fait appel à des témoignages de toute origine : officiers et sous-officiers britanniques et américains (p. 66, 70, 72, 74), prisonniers de guerre français (p. 78, 84), une jeune fille allemande (p. 81), un officier et un tankiste soviétiques (p. 89-90), cette liste n’étant pas exhaustive.

    • « Rupture des digues »

    Dans cette troisième partie, on assiste au début du lâchage idéologique chez certains Allemands. Nous sommes en février 1945. On peut les comprendre : le sort auquel ils sont soumis par les Alliés peut largement l’expliquer, encore que « du fait de l’encadrement idéologique et de la discipline [congénitale] qui y règne, la crise morale est moins forte dans l’armée que dans la société civile (p. 94).

    Devant la perte d’autorité du Parti, surtout dans la zone orientale de l’Allemagne, une reprise en main voulue par Himmler et Bormann « met clairement en garde les membres du Parti contre toute tentation de leur part ou de la part de leur famille de se soustraire à leurs devoirs » (p. 96). Un fort climat idéologique et de propagande s’instaure dans le pays. Le recours à l’histoire est utilisé pour exalter la résistance nationale. Malgré tout, le régime s’effrite, des tractations avec l’ennemi sont lancées à l’écart du Chancelier dont l’état physique se dégrade.

    Les Alliés progressent, tant à l’Ouest qu’à l’Est ; des Britanniques, des Américains et des Français se préparent à franchir le Rhin dans lequel les Allemands nourrissaient un petit espoir (un court dossier est consacré au Pont de Remagen dont la destruction par ses gardiens a raté… p.101 et 102).

    Nous sommes en mars 1945. L’Allemagne est à bout de souffle ; les tentatives de propagande lancées par Goebbels n’ont plus aucun effet, la disproportion des moyens humains et matériels entre le Reich et ses adversaires est trop grande pour résister et le délitement de l’armée va de pair avec celui des civils : drapeaux blancs, déserteurs, redditions…

    A nouveau, l’auteur reproduit des témoignages d’origines diverses :

    -soviétique (p. 116-118, 140), qui, là encore, évoquent « l’impunité avec laquelle les soldats russes pouvaient se livrer aux pires exactions » ;

    -britannique (p. 120), un témoignage plus raffiné, tout en s’extasiant sur les décombres du centre ville de Clèves en Rhénanie-du-Nord-Westphalie ;

    -allemande (p. 123), celui d’un combattant ;

    -américaine (p. 128, 143-144, 147), avec la course vers le Rhin ;

    -française (p.137), celui d’un réfractaire au STO et une rencontre avec des Mongols, « à la mine patibulaire », sous l’uniforme soviétique.

    Selon des témoignages américains, la marche vers Berlin n’était pas une promenade de santé. Les Allemands savaient encore se battre. Le récit du capitaine Felix Sparks (p. 128) met en lumière la défense acharnée à laquelle les Alliés pouvaient être confrontés pour la prise de certaines localités. Les pertes en hommes étaient souvent importantes.

    Du côté allemand, les punitions étaient sévères et définitives et les consignes données étaient exécutées : il n’était pas rare de rencontrer des soldats pendus à une potence, une pancarte au cou avec l’inscription sommaire : « Celui qui combat peut mourir. Celui qui trahit sa patrie doit mourir » (p. 98). C’est ce qu’ont découvert, par exemple, les soldats américains à l’issue de durs combats à Aschaffenburg en Bavière.

    • L’apocalypse

    Nous sommes début avril 1945.

    Le Rhin une fois franchi par les troupes de l’Ouest, la population civile considère qu’il est inutile de poursuivre le combat, espérant surtout des Américains, des Britanniques et des Français qu’ils les préserveront des Russes.

    Le pays est totalement désorganisé. La pénurie est totale. L’Ouest a accueilli 1.250.000 réfugiés venus de l’Est. Il demeure cependant une vie sociale : la radio fonctionne, en dépit de pannes fréquentes, les cinémas sont ouverts, évidemment tout cela sous la haute surveillance du ministère de la Propagande. L’administration continue cahin caha et, malgré le peu d’empressement de son peuple à poursuivre le combat, Hitler reste au sommet de l’Etat, refusant toute idée de négociations avec les Alliés.

    Au cours des derniers mois de la guerre, Hitler n’apparaît plus en public. C’est un grand malade : la maladie de Parkinson dont il souffre déjà depuis l’été 1941 gagne du terrain. Son évolution s’accentue et le Chancelier a du mal à se mouvoir. Il est devenu un vieillard avant l’âge.

    Au 21 avril, l’Armée rouge est à 12 km de Berlin qui, dans les jours qui suivent, est totalement encerclé. La fin approche et, dans le bunker souterrain de la Chancellerie, le Führer, entouré des généraux Keitel et Jodl, perd en quelque sorte la raison. Cette fin de règne est fort bien décrite, jour par jour, par Christophe Dutrône, sans sensiblerie ni dramatisation excessive. La question de la succession d’Adolf Hitler à la tête du Reich se pose et l’on assiste, inévitablement en de telles circonstances, à des rivalités fantasmagoriques : Goering se croit le légataire naturel du pouvoir, tandis que Himmler envisage encore de proposer aux Alliés anglo-saxons une paix séparée. L’un comme l’autre sont rejetés par Hitler et destitués de leur titre (compte tenu des événements le mot de fonction n’a plus cours).

    Le 30 avril, les Russes ayant atteint le périmètre de la Chancellerie, Hitler, après avoir épousé sa compagne Eva Braun et désigné l’amiral Dönitz pour exercer la présidence du Reich, met fin à ses jours, suivi en cela par Joseph et Magda Goebbels, après avoir empoisonné leurs six enfants.

    Le Troisième Reich n’est plus. L’amiral Dönitz fera tout pour tenter d’éviter à un maximum de soldats et de civils allemands de passer sous la coupe des Soviétiques, essayant de gagner du temps en négociant des redditions partielles à l’Ouest, mais il sent de la part des chefs anglo-américains des réticences à ne pas inclure des Russes dans ces pourparlers et c’est ainsi que le pouvoir lui échappe rapidement et que l’acte de capitulation sans conditions sera signé le 7 mai 1945 au quartier général d’Eisenhower à Reims, en présence du général américain Bedell Smith et de son homologue soviétique, le général Ivan Souslaparov.

    Le livre ne se ferme pas sur ce très important événement historique. Le 23 mai, le gouvernement Dönitz à Flensburg est arrêté et ses membres sont emmenés en captivité en attendant d’être traduits devant ce qui sera le Tribunal de Nuremberg (l’amiral Dönitz sera condamné à dix années de prison).

    Les dernières pages sont illustrées de photographies intéressantes et très instructives sur l’état des troupes vaincues. On y voit notamment des groupes de soldats allemands composés de jeunes garçons issus des Jeunesses hitlériennes et mobilisés à la dernière heure comme auxiliaires de la Wehrmacht généralement utilisés au sein d’unités antichars. S’y trouvent aussi des témoignages de soldats russes et allemands, de soldats français, d’une jeune mère de famille allemande habitant Berlin et des groupes de réfugiées accompagnées d’enfants dans les ruines de Berlin.

    A ce dernier propos, on ne peut s’empêcher d’esquisser une comparaison entre ces millions de réfugiés (on cite le chiffre de 13.000.000), femmes, enfants, vieillards, chassés de leurs terres ancestrales en un quart d’heure et jetés sur les routes sans espoir d’être accueillis par quiconque, et les « réfugiés » d’aujourd’hui attendus – quand ils ne sont pas appelés (n’est-ce pas Madame Merkel ?) – par des comités d’accueil, nourris, logés, soignés, habillés et imposés aux autochtones…

    L’ouvrage de Christophe du Trône est ce qu’on appelle un beau livre qui pourrait être offert aux adultes comme aux adolescents à l’occasion des fêtes de fin d’année et trouver sa place dans nos bibliothèques.

    René Schleiter

    Christophe Dutrône, La Fin du Reich / Avril, Mai 1945, Images inédites de la chute de l’Allemagne nazie, Editions Le Toucan, mars 2015, 223 pages, 120 illustrations.

    Historien diplômé en histoire militaire, chroniqueur pour de nombreux journaux spécialisés, Christophe Dutrône est spécialiste de l’armée française.

    http://www.polemia.com/la-fin-du-reich-de-christophe-dutrone/

  • L'Europe jusqu'à Vladivostok

    Histoire et géopolitique(1992)
    L’histoire connaît les cités-états : Thèbes, Sparte, Athènes, plus tard Venise, Florence, Milan, Gênes.
    Aujourd’hui elle connaît les Etats territoriaux : la France, l’Espagne, l’Angleterre, la Russie.
    Finalement elle découvre les Etats continentaux, tels que les Etats-Unis d’Amérique, la Chine actuelle et l’URSS d’hier. [1]
    L’Europe d’aujourd’hui subit une période de transformations.
    Elle doit passer du stade plus ou moins stable des Etats territoriaux au stade de l’Etat continental.
    Pour la majorité des gens, cette transition est entravée par l’inertie mentale, sans parler de la paresse de l’esprit.
    Bien que n’étant pas plus grande qu’un morceau de tissu, Sparte avait une forte vitalité, d’un point de vue historique, vivant avant tout dans son aspect militaire. Ses dimensions et ses ressources étaient suffisantes pour contenir une armée capable de gagner le respect de tous ses voisins.
    Nous approchons ici le problème basique de la vitalité des Etats. La cité-état historique fut supplantée par l’Etat territorial. L’Empire romain supplanta Athènes, Sparte, Thèbes. Et sans grand effort [2].
    Aujourd’hui la vitalité historique de l’Etat dépend de sa vitalité militaire, qui à son tour dépend de sa vitalité économique ; ce qui nous conduit à l’alternative suivante :
    Première hypothèse : les Etats territoriaux sont obligés de devenir des satellites des Etats continentaux. La France, l’Italie, l’Espagne, l’Allemagne, l’Angleterre ne représentent qu’une fiction d’Etats indépendants. Car depuis longtemps, depuis 1945, tous ces pays sont devenus des satellites des Etats-Unis d’Amérique.
    Seconde hypothèse : ces Etats territoriaux se transforment en un seul Etat continental : l’Europe.
    L’échec historique d’un Etat continental : l’URSS
    La regrettable désintégration de l’URSS s’explique, en particulier, par l’insuffisante compréhension théorique de l’Etat par Marx, Engels, Lénine et à certains égards Staline. Déjà en 1984 mon disciple et collaborateur, José Cuadrado Costa, se basant sur les travaux de Ortega y Gasset et de moi-même, publia un essai brillant et prophétique sous le titre : « Insuffisance et obsolescence de la théorie marxiste-léniniste de la nationalité » [3].
    Concernant la compréhension de l’essence de l’Etat, les Jacobins étaient manifestement bien plus avancés que les marxistes. Dans ce domaine, Marx resta toujours limité à la période romantique de la Révolution de 1848. Déjà à la fin du XVIIIè siècle, Siéyès parla de la manière d’obtenir un Etat-nation « homogène ». L’Etat-nation est le fruit d’une volonté politique.
    Un autre exemple de l’idiotie marxiste, remontant au romantisme du XIXè siècle, est l’idée de la disparition de l’Etat. Il est difficile de penser à une plus grande stupidité. C’est un vieux rêve anarchiste. [4]
    Ainsi Lénine préserva l’existence formelle des républiques. J’écris intentionnellement le mot au pluriel.
    Du fait de l’application du principe du centralisme à l’intérieur du parti communiste et à la personnalité particulière de Staline, cette fiction ou cette comédie dura jusqu’en 1990. L’affaiblissement du Parti entraîna l’éclatement de l’URSS sur des problèmes remontant à l’époque 1917-1922.
    La fiction devint réalité.
    En 1917 les Jacobins russes créèrent la République des Conseils (j’attire votre attention sur le singulier). Lénine accepta cette fiction de l’Union des Républiques Soviétiques (j’attire votre attention sur le pluriel) et la toléra. De 1946 à 1949, à l’apogée de son pouvoir, Staline aussi préserva cette apparence d’Etats « indépendants », s’étendant de la Pologne à la Bulgarie.
    Une imprudence théorique de plus.
    L’Etat politique par opposition à l’Etat ethnique
    Dans le dictionnaire « Le Petit Larousse », il est écrit que les conditions de l’uniformité d’une ethnie sont sa langue et sa culture.
    Pour les besoins de cette analyse, je donnerai ma propre interprétation élargie de ce concept, ayant dit que l’unité de l’Etat ethnique a ses racines dans l’unité de race, de religion, de langue, d’imagerie commune, de mémoire commune, de frustrations ou de craintes communes.

    Le concept d’Etat politique (en tant que système ouvert, en expansion) est complètement opposé au concept d’Etat ethnique (en tant que système fermé, fixé). L’Etat politique est l’expression de la volonté d’hommes libres d’avoir un avenir commun.
    L’Etat politique, ou plus précisément l’Etat-nation politique – dont je suis considéré comme le théoricien moderne, après Ortega y Gasset [5] – permet aux individus de préserver leur individualité personnelle (veuillez excuser ce pléonasme barbare et grossier) à l’intérieur du cadre de la société. Il y a moins de deux mois [6], j’ai donné mon opinion sur l’importance des concepts d’Imperium et de Dominium. Depuis 1964 je n’ai jamais cessé de développer ces concepts d’origine romaine.
    A un ami politique qui m’appelait « wallon » (ce n’était pas suffisant pour moi !), j’écrivis, comme d’habitude, que je ne suis ni wallon, ni flamand, ni allemand, ni belge, et pas même européen. Je suis moi. La personne de Jean Thiriart, c’est Jean Thiriart, lui écrivis-je. Je n’aime pas du tout être classé dans une catégorie avec d’autres gens, où il est dit qu’« ils me ressemblent ». Je veux constamment conserver mon ironie socratique. Partisan du totalitarisme quand on parle de l’Imperium, je deviens un anarchiste pour la question du Dominium.

    Lire la suite

  • Zoom : Jean Louis Butré : "La COP21 est basée sur un mensonge général" (05-11-2015)

  • Étrangers: naturalisés !

    (Présent 8477)

    Il y a des sujets qu’il vaut mieux enterrer juste avant les élections. Entre deux cafouillages sur les impôts locaux des retraités et les allocations handicapés, Manuel Valls déclare renoncer au vote des étrangers : « Il ne faut pas courir derrière des totems ». La décision et la formule font hurler Libération qui parle d’« ultime reniement » sur ce marqueur historique qui porte une si belle exigence de gauche.
    8477-Une-Présent
    Selon le premier ministre, cette promesse [du candidat Hollande] ne sera pas mise en œuvre et ne sera pas reproposée à la prochaine élection présidentielle « parce qu’elle tend inutilement et que ce n’est plus le sujet ». Surtout avec l’absence d’une majorité des 3/5e nécessaire au Parlement réuni en congrès pour faire passer une telle réforme constitutionnelle. Fureur des « assoces » et de Cambadélis qui affirme que le projet est toujours à l’ordre du jour du Parti socialiste et qu’« il adviendra un jour ».

    Trêve de comédie, car derrière cette annonce si bien mise en musique par les médias, Manuel Valls a bien mieux dans sa manche. Le meilleur substitut au droit de vote des étrangers et qu’il entend encore accélérer : « Le vrai sujet est de renouer avec la naturalisation ». Comme s’il n’avait jamais rompu avec ! Lui qui, pour accélérer le nombre des naturalisations, demandait dans une circulaire à tous les préfets de France en 2012 de revenir sur les critères « discriminants » mis en place par son prédécesseur, Claude Guéant.

    Manuel Valls veut un nouvel assouplissement des conditions de naturalisation pour les étrangers qui résident en France depuis plus de cinq ans. « Pour voter, devenez Français ».

    Faciliter les démarches de naturalisation et assouplir les critères en pleine submersion migratoire alors que les clandestins entrent sur notre territoire par paquets de mille, relève de la plus haute trahison et d’une braderie de notre nationalité sans précédent. Tous Français dans cinq ans ?
    Bravo, Valls, le changement de peuple et de civilisation est bien plus certain et acquis comme cela qu’en passant par les urnes.

    Caroline Parmentier

    http://fr.novopress.info/