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  • Du Sentiment de la nature dans les sociétés modernes, par Elisée Reclus

    Il se manifeste depuis quelque temps une véritable ferveur dans les sentiments d’amour qui rattachent les hommes d’art et de science à la nature. Les voyageurs se répandent en essaims dans toutes les contrées d’un accès facile, remarquables par la beauté de leurs sites ou le charme de leur climat. Des légions de peintres, de dessinateurs, de photographes, parcourent le monde des bords du Yang-Tse Kiang à ceux du fleuve des Amazones ; ils étudient la terre, la mer, les forêts sous leurs aspects les plus variés ; ils nous révèlent toutes les magnificences de la planète que nous habitons, et grâce à leur fréquentation de plus en plus intime avec la nature, grâce aux œuvres d’art rapportées de ces innombrables voyages, tous les hommes cultivés peuvent maintenant se rendre compte des traits et de la physionomie des diverses contrées du globe. 
    Moins nombreux que les artistes, mais plus utiles encore dans leur travail d’exploration, les savants se sont aussi faits nomades, et la terre entière leur sert de cabinet d’étude : c’est en voyageant des Andes à l’Altaï que Humboldt a composé ses admirables Tableaux de la nature, dédiées, comme il le dit lui-même, à "ceux qui, par amour de la liberté, ont pu s’arracher aux vagues tempétueuses de la vie". 
    La foule des artistes, des savants et de tous ceux qui, sans prétendre à l’art ni à la science, veulent simplement se restaurer dans la libre nature, se dirige surtout vers les régions de montagnes. Chaque année, dès que la saison permet aux voyageurs de visiter les hautes vallées et de s’aventurer sur les pics, des milliers et des milliers d’habitants des plaines accourent vers les parties des Pyrénées et des Alpes les plus célèbres par leur beauté ; la plupart viennent, il est vrai, pour obéir à la mode, par désœuvrement ou par vanité, mais les initiateurs du mouvement sont ceux qu’attire l’amour des montagnes elles-mêmes, et pour qui l’escalade des rochers est une véritable volupté. La vue des hautes cimes exerce sur un grand nombre d’hommes une sorte de fascination ; c’est par un instinct physique, et souvent sans mélange de réflexion, qu’ils se sentent portés vers les monts pour en gravir les escarpements. Par la majesté de leur forme et la hardiesse de leur profil dessiné en plein ciel, par la ceinture de nuées qui s’enroule à leurs flancs, par les variations incessantes de l’ombre et de la lumière qui se produisent dans les ravins et sur les contreforts, les montagnes deviennent pour ainsi dire des êtres doués de vie, et c’est afin de surprendre le secret de leur existence qu’on cherche à les conquérir. En outre on se sent attiré vers elles par le contraste qu’offre la beauté virginale de leurs pentes incultes avec la monotonie des plaines cultivées et souvent enlaidies par le travail de l’homme. Et puis les monts ne comprennent-ils pas, dans un petit espace, un résumé de toutes les splendeurs de la terre ? Les climats et les zones de végétation s’étagent sur leur pourtour : on peut y embrasser d’un seul regard les cultures, les forêts, les prairies, les rochers, les glaces, les neiges, et chaque soir la lumière mourante du soleil donne aux sommets un merveilleux aspect de transparence, comme si l’énorme masse n’était qu’une légère draperie rose flottant dans les cieux. 
    Jadis les peuples adoraient les montagnes ou du moins les révéraient comme le siège de leurs divinités. A l’ouest et au nord du mont Mérou, ce trône superbe des dieux de l’Inde, chaque étape de la civilisation peut se mesurer par d’autres monts sacrés où s’assemblaient les maîtres du ciel, où se passaient les grands événements mythologiques de la vie des nations. Plus de cinquante montagnes, depuis l’Ararat jusqu’au mont Athos, ont été désignées comme les cimes sur lesquelles serait descendue l’arche contenant dans ses flancs l’humanité naissante et les germes de tout ce qui vit à la surface de la terre. Dans les pays sémitiques, tous les sommets étaient des autels consacrés soit à Jéhovah, soit à Moloch ou à d’autres dieux : c’était le Sinaï, où les tables de la Loi juive apparurent au milieu des éclairs ; c’était le mont Nébo, où une main mystérieuse ensevelit Moïse ; c’était le Morija portant le temple de Jérusalem, le Garizim où montait le grand-prêtre pour bénir son peuple, le Carmel, le mont Thabor et le Liban couronné de cèdres. C’est vers ces "hauts lieux", où se trouvaient leurs autels, que Juifs ou Chananéens se rendaient en foule pour aller égorger leurs victimes et brûler leurs holocaustes. De même pour les Grecs chaque montagne était une citadelle de titans ou la cour d’un dieu : un pic du Caucase servait de pilori à Prométhée, le père et le type de l’humanité ; le triple dôme de l’Olympe était le magnifique séjour de Jupiter, et quant un poète invoquait Apollon, c’était les yeux tournés vers le sommet du Parnasse. 

  • Combien de fraudes pour le RSA ? L’exemple de l’Eure

    Ce phénomène est-il marginal - quelques pour cents -, comme le prétendent les syndicats et les ONG ? Ou est-il massif au point d’obérer les finances d’un département ?
    Le RSA constitue une lourde charge pour les départements, charge qui n’est pas intégralement compensée par l’État. Certains allocataires fraudent et obtiennent des aides indues. Ce phénomène est-il marginal – quelques pourcents -, comme le prétendent les syndicats et les ONG ? Ou est-il massif au point d’obérer les finances d’un département ?
    L’Eure a tenté une expérience. Elle a écrit au tiers de ses allocataires pour leur demander de signaler les éventuels changements dans leur situation. Ce n’était, donc, pas un vrai contrôle car un fraudeur peut toujours mentir effrontément ! L’Eure n’a reçu que 56 % de réponses ! Parmi les réponses, 5 % indiquaient un changement susceptible de modifier le montant du RSA.

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  • La pratique de la taqiya (dissimulation)

    Le n° 33 de La Petite Feuille Verte d'Annie Laurent analyse la pratique de la taqiya (dissimulation) que l’on appelle aussi ketman (secret ou restriction mentale) dans l'islam. Ces agissements se sont manifestés en diverses circonstances historiques et retrouvent une certaine actualité de nos jours. En voici les sources coraniques :

    "Le Coran contient deux passages sur lesquels s’appuient les théoriciens de la taqiya. Ils correspondent à deux types de situations particulières.

    1°/ « Celui qui renie Dieu après avoir eu foi en Lui – excepté celui qui a subi la contrainte et dont le cœur reste paisible en sa foi -, ceux dont la poitrine s’est ouverte à l’impiété, sur ceux-là tomberont le courroux de Dieu et un tourment terrible » (16, 106).

    Dans ce verset, pour notre sujet, c’est l’incise qui compte (souligné). La taqiya est donc autorisée en cas de contrainte extérieure, quelle qu’en soit la forme : persécution, menace sur la vie, absence de liberté religieuse (de conscience et de culte), etc.

    2°/ « Que les croyants ne prennent pas pour alliés des infidèles au lieu de croyants. Quiconque le fait contredit la religion d’Allah, à moins que vous ne cherchiez à vous protéger d’eux. Allah vous met en garde à l’égard de Lui-même. Et c’est à Allah le retour. Dis : Que vous cachiez ce qui est dans vos poitrines ou bien que vous le divulguiez, Allah le sait. Il connaît tout ce qui est dans les cieux et sur la terre. Allah est omnipotent » (3, 28-29).

    Deux membres de phrases sont importantes (soulignés). Comme ailleurs dans le Coran, Dieu recommande ici aux musulmans (eux seuls sont qualifiés de « croyants ») de ne pas entretenir de relations d’amitié ou de sujétion avec les non-musulmans (cf. 3, 118 ; 5, 51 ; 9, 23 ; 60, 13), mais il autorise des dérogations au principe lorsque le fait de s’opposer à ces derniers les met en danger. La sécurité ou le besoin de se faire accepter priment alors sur l’affirmation de la religion. En fait, dans ces situations, ce qui compte c’est l’intention du musulman ou la réalité intime de sa croyance. Peu importe alors la profession de foi publique puisque Dieu connaît les dispositions des cœurs et les pensées.

    Telles sont les sources qui fondent la doctrine de la dissimulation, en matière de religion et de tout ce qui peut lui être connexe. La validité du recours à la taqiya a été confirmée et précisée par les oulémas (docteurs de la Loi) dès les débuts de l’islam, notamment par Tabarî (m. 923).

    Il en résulte qu’un musulman peut abjurer extérieurement ses croyances, professer publiquement une autre religion, accepter d’être réputé non-musulman ou renoncer aux exigences cultuelles et législatives conformes à l’islam, tout cela s’il se trouve dans des conditions qu’il estime être de contrainte justifiant une telle attitude. Si l’on veut comparer avec la position chrétienne sur ce sujet, il convient de se référer à une parole de Jésus-Christ dans l’Evangile : « Qui veut sauver sa vie la perdra, mais qui perdra sa vie à cause de moi et de l’Evangile la sauvera » (Mc 8, 35). [...]"

    L'analyse se poursuit avec les applications historiques et contemporaines de la taqiya puis se conclut avec deux exemples : Tareq Oubrou et Tarik Ramadan :

    "Imam de la grande mosquée de Bordeaux, ancien militant de l’Union des Organisations islamiques de France (UOIF, d’obédience Frères musulmans), Tareq Oubrou préconise pour les musulmans d’Europe l’acceptation d’une « charia de minorité ». Pour lui, « il s’agit de mettre en relation la norme avec la réalité concrète, tout en restant fidèle aux méthodes qui régissent l’application de la charia à la réalité […]. Cela permet l’élaboration d’un canonisme mobile » (Profession imâm, Albin Michel, 2009, p. 37-41). D’après l’islamologue Dominique Urvoy, cette position est à comprendre comme une application de la taqiya :

    Tareq Oubrou adopte constamment cette ligne d’action : il affirme qu’il est possible de tout résoudre ponctuellement par des fatouas ; si une règle démocratique va à l’encontre de la règle islamique, on peut abroger cette dernière momentanément mais on la rétablira le jour où… On met les choses en veilleuse, mais il s’agit bien de les réactiver tôt ou tard, et cela parce que le Coran est considéré comme étant la parole incréée de Dieu ; par exemple, le djihad, auquel les musulmans doivent renoncer quand ils vivent en Occident, ou auquel ils doivent donner une dimension exclusivement intérieure, mais qu’ils ont le devoir de rétablir dès que cela sera possible » (« La place du secret dans la pensée religieuse musulmane », in L’Islam en France, hors-série de la revue Cités, PUF, 2004, p. 646). [...]"

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Comment faire face au chaos migratoire ? En tranchant le nœud gordien ! par Jean-Yves LE GALLOU

    Appeler un chat un chat et nommer les faits sans faux-semblant.

    Oui, il y a chaos migratoire : quand un million et demi de personnes se pressent aux portes de l’Europe et qu’une fois entrées elles seront six millions avec le regroupement familial, il est même juste de parler d’invasion migratoire.

    Oui, il y a Grand Remplacement quand dans les maternités françaises, en 2014, 36% des naissances ne sont pas d’origine européenne (selon les statistiques du dépistage à la drépanocytose) :  cf. http://www.polemia.com/en-2025-la-moitie-des-naissances-en-france-ne-seront-pas-dorigine-europeenne/

    Non, la France n’est pas un hôtel (Attali) et la nationalité française une simple formalité citoyenne (Chevènement). Comme l’a justement dit le général De Gaulle : « Nous sommes quand même avant tout un peuple européen de race blanche, de culture grecque et latine et de religion chrétienne. »

    Mettre au premier rang des préoccupations politiques les questions identitaires

    La politique n’a de sens que quand elle se situe à la hauteur des questions historiques. Or aujourd’hui la question centrale pour les Français et les Européens c’est celle de leur identité.

    À côté, les questions économiques, sociales, monétaires sont secondaires. Les électeurs ne s’y trompent pas d’ailleurs : ce sont les questions sécuritaires et identitaires qui ont été au cœur des dernières élections.

    Signalons la situation singulière du FN : il gagne des électeurs sur les questions d’immigration. Il en rebute sur les questions économiques et sociales : à gauche, dans les années 1980 – 1990 avec un discours d’apparence trop libérale; à droite, lors des dernières présidentielles et départementales avec une thématique jugée trop redistributive et perçue comme anxiogène sur l’euro. Cela étant, les électeurs frileux ont bien tort de s’attacher à l’accessoire au lieu d’aller à l’essentiel.

    Poser le bon diagnostic : la question migratoire n’est pas franco-française mais européenne

    Tous les peuples d’Europe sont menacés : l’humanitarisme verbal de leurs dirigeants et la culpabilisation de leur passé sont une menace mortelle aussi bien pour les Allemands que pour les Italiens, les Français ou les Anglais. Gardons-nous d’opposer les peuples européens entre eux, opposons-les ensemble à la superclasse mondiale qui leur impose, avec l’appui des médias, une mortelle ouverture de leurs frontières. A contrario, saluons, comme s’apprête à le faire le SIEL, l’action du premier ministre hongrois Viktor Orban qui s’oppose à cette politique. C’est le seul chef d’Etat européen actuel. (cf. Manifestation de soutien le samedi 7 novembre à 15h30 devant l’ambassade de Hongrie à Paris : http://www.siel-souverainete.fr/)

    Changer les règles du jeu

    Ce ne sont plus les parlements ni les peuples qui font les lois sur l’immigration. Ce sont les juges qui interprètent dans le sens politiquement correct des textes généraux : Convention européenne des droits de l’homme, Convention internationale des droits de l’enfant, Convention de Genève sur les réfugiés. Il faut dénoncer ces traités, remettre la justice dans son lit, rétablir les souverainetés nationales, permettre l’expression des peuples par des référendums d’initiative populaire.

    Refuser la tyrannie médiatique

    Évidemment cela va couiner ! Car aujourd’hui ce sont les médias aux ordres des puissances d’argent (le patronat, le luxe, les banques) ou sous influence étrangère (les États-Unis, le Qatar, Israël) qui dictent la politiques des États. En Europe la caste médiatique ne contrôle pas les gouvernements, elle surveille les peuples. C’est une formidable atteinte à la démocratie.

    S’il est normal que les mondialistes et les immigrationnistes s’expriment, il ne l’est pas qu’ils disposent de 95 % à 98 % des moyens de communication avec l’aide de l’État (subventions à la presse, redevance audiovisuelle, attributions des fréquences). Il est urgent de rétablir le pluralisme médiatique. Oui à la diversité idéologique et politique des médias !

    Trancher le nœud gordien

    Il faudra donc bien trancher un jour le nœud gordien, c’est-à-dire rétablir la démocratie : le pouvoir du peuple par le peuple et pour le peuple. En brisant la dictature médiatique et en mettant un terme au coup d’État des juges. 

    Jean-Yves Le Gallou

    • D’abord mis en ligne sur Polémia, le 25 octobre 2015.

    http://www.europemaxima.com/?p=4574

     

  • Défense : au « Pentagone français », installer une imprimante coûte plus de 13.000 euros

    « Des devis, refusés par le ministère de la Défense, font état de coûts faramineux pour des installations et modifications basiques au sein des nouveaux locaux. Une casserole de plus pour le « Balardgone », qui [était inauguré jeudi dernier] par François Hollande.

    13.613 euros pour l’installation d’une imprimante et d’un scanner, 2.000 euros pour un changement de sens d’ouverture de porte… le « Pentagone français » semble bien être le paradis de la surfacturation, révèle l’hebdomadaire Challenges.

    Dans les nouveaux locaux du ministère de la Défense, dont la construction a été réalisée dans le cadre d’un partenariat public-privé (PPP) sur 30 ans signé avec Bouygues, tout changement ou modification des bureaux donne lieu à un paiement supplémentaire. De quoi faire grimper la déjà très imposante facture de 3,5 milliards d’euros (hors taxes) dont l’État a étalé le règlement sur quelque 27 ans, à raison d’un loyer annuel de 154 millions d’euros.

    Rien d’inhabituel, au premier abord. Seulement, voilà: les devis d’Opale (le consortium emmené par Bouygues Bâtiment et réunissant Thales, Sodexo, Exprim et Dalkia) atteignent des montants particulièrement élevés.

    Refusés par le ministère de la Défense, et consultés par l’hebdomadaire « Challenges », certains devis laissent pantois: ainsi de cette imprimante et de ce scanner dont l’installation a été proposée au prix de 13.613, 21 euros. Et le journal de détailler la ventilation de cette somme:

    « 2.274 euros pour la seule installation de deux prises de courant ; 3.194 euros pour la « maintenance » des prises sur la durée restante du PPP (26,5 années) ; et 8.146 euros pour le matériel et sa maintenance sur 60 mois. » (…)

    Si le secrétaire général à l’administration Jean-Paul Bodin, a assuré en octobre« freiner les demandes de modifications », certaines doivent tout de même être exécutées. Le loyer 2016 de l’Hexagone Balard sera ainsi« supérieur » aux 154 millions d’euros prévus…

    Soupçons de corruption et de favoritisme

    Malheureusement, ce n’est pas la première mauvaise surprise… Le nouveau centre névralgique des forces armées françaises – inauguré ce jeudi par François Hollande – traîne déjà de nombreuses casseroles derrière lui. […]

    Le Canard enchaîné a ainsi révélé fin 2011 qu’une enquête pour corruption et favoritisme a été ouverte en février de la même année. Dès octobre 2010, le parquet de Paris avait confié à la police financière une enquête préliminaire à la suite d’une information anonyme. D’après l’hebdomadaire satyrique, un cadre dirigeant de Bouygues avait obtenu d’un haut fonctionnaire le cahier des charges du projet.

    Si le groupe de BTP a nié fermement toute accusation, il n’est pas parvenu à faire condamner le Canard enchaîné pour diffamation et avait été débouté en première instance en 2012 puis de nouveau en appel en 2014.

    De fait, une troisième personne a été mise en examen dans cette affaire en juillet 2015, après celles un an auparavant d’un homme d’affaires franco-tunisien, soupçonné d’avoir voulu vendre des informations confidentielles, et d’un officier de l’armée en poste au ministère de la Défense. »

    Source

    http://www.contre-info.com/defense-au-pentagone-francais-installer-une-imprimante-coute-plus-de-13-000-euros#more-39833

  • Clandestins en Auvergne: La Montagne collabore avec les autorités, la voix du peuple bafouée !

    Le maire de Pessat-Villeneuve, monsieur Gérard Dubois, avec la complicité de la préfecture et de l’association Forum Réfugiés a décidé d’accueillir 48 clandestins (dont une seule femme) dans le château de la ville. Ses habitants ne furent pas consultés et ont appris la nouvelle le jour même, mardi 3 novembre. Une réunion publique visant à instaurer un dialogue entre les autorités (ir)responsables et les habitants fut donc mise en place vendredi 6 novembre.
    Environ 300 personnes étaient réunies dans la salle de l’école maternelle, pour écouter les explications du maire. La salle est pleine à craquer si bien que des personnes sont obligées d’écouter de l’extérieur. Les visages sont graves ou perplexes, les remarques sarcastiques entre habitants vont bon train. Monsieur le maire prend la parole. Après avoir mentionné les nombreux appels de mécontentement et la fermeture du standard téléphonique, ce dernier lit à l’assemblée un mail d’encouragement qu’il aurait reçu le matin même. Nous apprenons ensuite que l’opération était prévue depuis plus d’un mois : tollé général ! Des voix commencent déjà à s’élever et le maire d’insister pour qu’il puisse finir son intervention et passer la parole à Aurélie Lebourgeois, co-ordinatrice de la préfecture et à Jean-François Ploquin, directeur général de Forum Réfugiés. Les arguments déployés par les responsables sont souvent approximatifs et larmoyants. La majorité des gens sont mécontents. « Nous n’avons pas pu voter pour cette décision mais ne vous inquiétez pas on va se rattraper en décembre ! » lance un habitant, aussitôt applaudi. L’école maternelle se situant juste à côté du château, c’est tout naturellement que plusieurs mamans inquiètes prennent la parole. Et il y a déjà de quoi s’inquiéter. Une pessatoise nous explique qu’une dame âgée aurait retrouvé trois « migrants » dans sa cour. En effet les clandestins ne sont pas assignés au château et des habitants du village ont pu le voir : on peut les croiser, sac de courses à la main, au bord de la route entre Riom (prononcer « rion ») et Pessat-Villeneuve. Il faut noter que ces clandestins représentent quand même 10% de la population du village ! Les exclamations, les remarques acerbes et les critiques fusent ; l'assemblée est indiscutablement acquise aux sceptiques et aux réfractaires à cet accueil. Le responsable de la sécurité civile et le médecin quittent même discrètement la salle. Quant aux interventions en faveur des « migrants », elles furent rares (trois grand maximum), dont une théâtrale (trémolos dans la voix, attitude presque sur-jouée).
    Nous nous attendions à la présence de France 3 Auvergne et Radio Bleu Auvergneétant donné l’envergure des événements mais il ne fallait pas compter sur ces médias locaux ce soir-là. Avaient-ils anticipé le fait qu’ils ne pourraient pas réaliser de reportage complaisant ? Quant au journaliste de La Montagne, ce dernier a pris clairement le parti de la mairie. Seulement deux interventions recensées parmi ses live tweets et sans jamais expliquer les motifs. L’article de Fabrice Mina paru le 7 Novembre est limite insultant : « La salle a ensuite partagé ses inquiétudes. Certaines peuvent être légitimes. D'autres beaucoup moins, et confèrent au fantasme. » ou « Terroristes ? Certaines interventions ont semblé plus déplacées. Par exemple : Il n'y a que des hommes, qu'est-ce qui nous prouve qu'il n'y a pas des terroristes ou des pédophiles dans le lot ? ». Nous ne nous rappelons pas d’avoir entendu le mot « pédophile ». Monsieur Mina serait peut-être moins méprisant si sa fille était scolarisée à l’école qui juxtapose le château. On se rend bien compte que La Montagne est tout aussi complice que monsieur Gérard Dubois et que les militants rémunérés de Forum Réfugiés. On compte parmi les nombreux bailleurs de fonds le ministère de l’Intérieur et le ministère du Travail ainsi que la caisse primaire d’assurance maladie du Rhône.
    Pour conclure c’est bel et bien le bon sens populaire qui s’est exprimé lors de cette réunion. Les questions de sécurité, de déni de démocratie et les problématiques financières étaient au centre du débat. Les habitants de Pessat-Villeneuve ont clairement relevé le fait que leur maire avait trompé ses administrés et par conséquence failli à son devoir. Mais que faut-il espérer d’un homme qui a comme argument : « cela ne coûterait rien à la commune, l'ensemble des frais étant pris en charge par l'État » ! Quel cynisme ! Surtout de la part d’un élu qui a endetté ses administrés à hauteur de 4 067 euro par personne à cause du rachat du château ! Ce sont nos impôts qui financent à la fois les coûts d’accueil de ces clandestins et les militants de Forum Réfugiés. Et l'argent de l'Etat, d'où vient-il, monsieur le maire ? Des impôts et des taxes des Français ! Quand est-ce que nos élus arrêteront de se moquer du peuple ? Face à l’injustice dont sont victimes les habitants de Pessat-Villeneuve, nous devons leur apporter notre soutien inconditionnel.
    Donatien, responsable du Mouvement d’Action Sociale Auvergne (Facebook)

    Annexe 1 : Les bailleurs de fond de "Forum réfugiés" :

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  • La gauche olfactive a déclaré une guerre idéologique totale à ses contradicteurs

    Selon Elisabeth Lévy, dans Le Figarovox :

    "Je dis que les antiracistes deviennent fous! On sait déjà que n'importe qui peut se retrouver devant un tribunal pour un mot inconvenant - ou pas -, ou une blague un peu scandaleuse - ou pas. Et je ne parle pas du tribunal médiatique qui lynche avec bonne conscience. De sorte qu'il ne s'agit plus de combattre le racisme mais de coller l'étiquette «raciste» et les interdits qui vont avec, sur tout propos, idée ou personne déplaisant au chœur des vierges médiatiques. [...] 

    D'abord quand des gens vous mitraillent vous ne tendez pas la joue gauche - enfin pas moi! Ceux que vous appelez «bien-pensants» et que je désigne de façon plus neutre comme le «camp progressiste» passent leur temps à s'étrangler de rage au simple prétexte que des gens qui ne pensent pas comme eux ont néanmoins le droit de s'exprimer! C'est encore la «une» de l'Obs cette semaine: sous prétexte de nous vendre les «intellos de gauche» - et ça, ce n'est pas triste -, ils en profitent pour annoncer dans une pastille jaune un journal avec «0% de Zemmour, Finkielkraut et les autres». Peut-être ont-ils compris que ces noms, même comme repoussoirs, attireraient plus le chaland que ceux dont on nous promet qu'ils sont l'avenir de la gauche et de la planète. Et en prime, c'est de la publicité mensongère car nos Robespierre de salons sont tellement ivres de haine et obsédés par ceux qu'ils appellent «réacs» ou «néo-réacs» qu'ils en parlent tout le temps! Et après ils se plaignent de nous voir partout! Tout ce qu'ils disent et écrivent à ce sujet se ramène à une seule question: pourquoi les réacs? Pourquoi ces salauds aux idées puantes ont-ils le droit d'exister? Scandale: la pensée unique n'est plus unique! Donc, ce n'est pas nous qui divisons le monde entre bons et méchants. Moi je ne pense jamais que les idées que je ne partage pas sentent mauvais. Mais puisque la gauche olfactive a déclaré une guerre idéologique totale à ses contradicteurs - moi et mes copains réacs -, va pour la guerre! Sauf que nous, nous ne voulons pas exterminer l'adversaire: nous demandons, non, nous exigeons de pouvoir parler, à égalité avec lui. 

    N'exagérez pas: sur ce point, vous avez déjà gagné! 

    Oui vous avez raison, en tout cas sur le plan quantitatif. D'où le titre de mon article dans Causeur - «Nous sommes partout!», c'est amusant, non? De même que cela me réjouit énormément de les entendre se désoler de notre pouvoir. Pourquoi les entend-on eux et pas nous? - eh bien, chers confrères, peut-être parce que ce que Finkielkraut a à dire intéresse plus nos contemporains que vos prêchi-prêcha de dames patronnesses… Donc, oui, nous avons gagné le droit de parler, seulement voyez-vous, j'ai la faiblesse de penser que c'est simplement normal. Nous aurons vraiment gagné quand le débat public sera ce qu'il devrait être: une confrontation des arguments, un choc des points de vue

    Et en quoi est-ce impossible aujourd'hui? 

    L'insulte et la calomnie ne sont pas les meilleures bases pour le désaccord civilisé. L'historien Nicolas Offenstadt, l'un des chercheurs destinés, selon Libération, à éclairer la gauche de demain a eu cette phrase au sujet du «bloc réactionnaire»: «Leur savoir est faible, leurs propos faux pour l'essentiel, et leurs intentions putrides.» Putride toi-même, mal élevé! Un autre, François Cusset, termine son texte en disant qu'il faut «appeler un chat un chat - et un faf un faf». C'est rebelle à mort de causer comme ça… Et Laurent Joffrin publie cela! Peut-on prétendre au statut d'intellectuel quand on s'exprime ainsi? Et c'est avec des gens pareils qu'il faut parler? 

    Michel Janva