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  • Richard Millet: «Je ne suis plus qu’une sorte de fantôme français»

    Auteur : Fares Gillon

    Ex: http://www.philitt.fr

    Richard Millet est un auteur prolifique et profond dont on a beaucoup loué la langue et le phrasé. Essentiellement littéraire, son œuvre, « hantée par la question de l’identité », comme il le dit, s’est peu à peu augmentée d’un versant polémique, jusqu’à la fameuse « affaire Millet ». Il nous répond sur le thème de l’enracinement, qui fera l’objet du prochain numéro papier de PHILITT.

    PHILITT : Alors que vous avez vécu une partie de votre enfance au Liban, et que ce pays est pour vous une seconde terre, la notion d’enracinement est essentielle dans votre œuvre, tant littéraire que polémique. Comment expliquez-vous cet apparent paradoxe ? Peut-on être doublement enraciné ?

    Richard Millet : J’ai surtout le sentiment d’avoir été perpétuellement déraciné, ayant dû quitter la Corrèze très jeune, puis Toulouse, puis le Liban ; d’où le sentiment d’être non pas un nomade, je ne sacrifierai pas à cette doxa contemporaine, mais d’être sans autre lieu que celui que la nostalgie me fait élire. Les langues me donnent, elles, un sentiment d’appartenance multiple qui me fait considérer aussi l’enracinement comme un élément de doxa. J’erre entre les deux postulations critiques : d’où ma condition d’écrivain : homme des lisières, des crépuscules, dans l’inappartenance sociale. Je ne crois guère à un double enracinement du point de vue national. Cette appartenance-là implique un choix, une langue, une élection qui mêle le politique et l’affectif. Le choix, lui, n’est pas forcément réducteur, même s’il exige, selon Renan, l’oubli, le sacrifice de la culture d’origine, pour l’immigré ; à l’inverse, le flottement, le refus du choix, l’incertitude sont des éléments délétères d’identité nationale, le choix étant, comme le goût ou l’échelle critique, perçu comme réactionnaire.

    PHILITT : Le Liban entretient un rapport très particulier à la question des racines : c’est un pays multiconfessionnel et multiculturel, que se disputent Orient et Occident depuis des siècles. Sa diaspora représente plusieurs fois la population du pays, de sorte que l’exil est partie intégrante de l’identité libanaise. Ces éléments vous paraissent-ils une force ou une faiblesse ?

    Richard Millet : Le Libanais vit entre Beyrouth et son village d’origine ou, plus largement, entre un pays de la diaspora et le Liban, avec une forte appartenance religieuse. Le multiculturalisme libanais est donc moins un choix qu’une fatalité ; aussi vaut-il mieux parler de multiplicité culturelle : les langues, la culture, le jeu de l’exil et du retour sont la seule richesse de ce pays dont Léon Blum a refusé qu’il occupe un territoire qui eût exclu les chiites et les sunnites, à qui Émile Eddé eût volontiers abandonné la région de Tripoli et le sud. L’histoire lui a, hélas ! donné raison, contre la courte vue du socialiste Blum. Je dirai donc que la conscience nationale libanaise existe forte à proportion de ce qui la menace sans cesse et de la dimension de l’exil, autrement dit d’une déchirure.

    PHILITT : Dans le Règne de la Quantité, René Guénon écrit que « le nomadisme, sous son aspect « maléfique » et dévié, exerce facilement une action « dissolvante » sur tout ce avec quoi il entre en contact ; de son côté, le sédentarisme, sous le même aspect, ne peut mener en définitive qu’aux formes les plus grossières d’un matérialisme sans issue ». Les débats actuels sur l’identité ne font-ils qu’opposer les descendants dégénérés d’Abel à ceux de Caïn ?

    Richard Millet : Le maléfique, le démoniaque, même, voilà en effet le grand mensonge du capitalisme mondialisé qui impose le « migrant » (nouveau label du nomade) comme figure indépassable de la compassion esthético-politique, alors qu’il n’est (souvent à son insu) que de la main-d’œuvre bon marché, un élément du grand remplacement, une arme de destruction massive des cultures et des équilibres indigènes, immigrés et indigènes n’ayant plus en commun que le matérialisme athée pour unique horizon, même (paradoxe apparent) sous le nom d’islamisme, c’est-à-dire une déchéance. Il faut dénoncer ce mensonge orchestré par le pouvoir Culturel, et qui rend impossible tout questionnement de l’identité (le « débat », lui, étant d’emblée pipé).

    PHILITT : Dans sa « Note sur la question des immigrés », Guy Debord estime que « les immigrés ont le plus beau droit pour vivre en France. Ils sont les représentants de la dépossession ; et la dépossession est chez elle en France, tant elle y est majoritaire, et presque universelle ». Pensez-vous comme Debord que les effets de l’immigration ne sont qu’un aspect secondaire de la dépossession? Une France « noire » qui connaîtrait Racine par cœur vous conviendrait-elle?

    Richard Millet : Pour moi, la France est blanche, chrétienne (ou post-judéo-chrétienne), avec des minorités diverses. Il importe qu’elle reste ainsi, dans cet équilibre ethnique, par rapport à ce qui l’a constituée. Relisons ce que dit Lévi-Strauss du « seuil de tolérance »… Quant aux immigrés, il faut considérer plus en détail ce que recouvre ce mot : sont-ils vraiment des figures de la dépossession ? Un Arabe, un Africain sont-ils plus dépossédés qu’un Polonais, un Grec, un immigré européen et chrétien ? Et les Roms ? Et le Quart-Monde ? On parlait naguère de « travailleurs immigrés » ; on ne les avait pas encore fait entrer dans la sacralisation idéologique. Votre question est bien sûr excessive, rhétorique… car une France « noire » ne lirait pas Racine mais les théories expiatoires post-coloniales pour lesquelles Racine n’existe pas, le consensus se faisant sur la sous-culture américaine.

    PHILITT : L’enracinement est une notion spatiale. Mais on s’enracine aussi dans une histoire, et dans une mémoire, collective ou personnelle. Au-delà, il est un enracinement métaphysique, qui est une tentative de retrouver notre origine céleste. Diriez-vous que l’enracinement spatio-temporel trouve ce prolongement existentiel dans votre œuvre ? Est-ce là ce qui distinguerait l’approche militante ou politique de l’approche littéraire ?

    Richard Millet : L’approche politique et l’approche littéraire ont partie liée. Voyez Montaigne, Saint-Simon, Chateaubriand, Balzac, Proust ; toutes ces interrogations sur les relations entre la notion d’espace géographique, historique et spirituel. L’enracinement comme vertige fécond donné par le tournoiement de ces trois valeurs : voilà qui me semble une bonne définition « identitaire ».

    PHILITT : Dans quelle mesure le rapport charnel à la terre peut-il mener un écrivain à des considérations politiques, comme ce fut le cas, par exemple, avec Barrès, passé d’une sorte de sensualisme esthétique au nationalisme ?

    Richard Millet : Nerval, Chateaubriand, Proust, Giono, par exemple, ont beaucoup rêvé le paysage comme définition sensualiste de la France. L’orientalisme en est un autre exemple. Le nationalisme barrésien, si on en retranche le dialogue avec l’Allemagne, que nous ne comprenons plus guère, est moins intéressant que les interrogations de ses Cahiers où le spirituel, notamment l’Orient, le chrétien et le soufiste, occupe une place considérable. Nos racines les plus profondes sont là-bas, où l’État islamique, et ses complices turcs et qatariens, voire le capitalisme mondialisé, tentent de les abolir en tuant les chrétiens et d’autres minorités.

    PHILITT : Si l’on considère que la question de l’identité ne se pose jamais qu’à ceux qui n’en ont plus, ne craignez-vous pas que les actuelles réactions « identitaires » ne consistent qu’à agiter le cadavre de l’identité française ?

    Richard Millet : Nul n’est jamais, sinon dans les camps d’extermination, dépossédé de son identité : laissons cette fable aux bâtisseurs d’idéologies mondialistes. Il y a un destin idéologique de cette question qui se déplace du côté des théories du genre, lesquelles sont proprement diaboliques. Que l’identité française ne soit plus qu’un cadavre, je vous l’accorde. Certains dansent avec des momies, d’autres ont des goûts nécrophiles. Pour ma part, je vis une sorte d’apartheid volontaire dans lequel je ne suis plus qu’une sorte de fantôme français qui vit dans la langue littéraire qu’il s’est forgée.

    http://euro-synergies.hautetfort.com/

  • J’ai fait un rêve : un nouveau président règle le problème de l’immigration par Henry DE LESQUEN

    Je ne me prends pas pour Martin Luther King. Mais j’ai fait un rêve : les Français avaient élu à la tête de l’État un homme qui partageait nos convictions. Et je voudrais vous raconter ce qui s’est passé dans mon rêve.

    Premier acte : réforme de la constitution

    Dès qu’il prend ses fonctions, le nouveau président désigné par le destin pour sauver la France entreprend de grandes réformes pour régler le problème de l’immigration dans des conditions moralement et humainement irréprochables, comme le dit la devise de l’association Voix des Français (www.vdfr95.com). Son premier acte est de modifier la constitution par référendum pour que le peuple français recouvre l’exercice de la souveraineté. 

    D’abord, il est stipulé que la loi française l’emporte sur les dispositions des traités et les normes du droit international, fût-il européen. Il n’est donc plus question que nos lois subissent la censure de la Cour de justice de l’Union européenne ou de la Cour européenne des droits de l’homme. Tout juge qui prétendrait le contraire se rendrait coupable de forfaiture, crime qui est réintroduit dans le code pénal.

    Ensuite, l’usage du référendum est consacré et généralisé. Toute loi votée par le Parlement peut être soumise à référendum par le président de la République. Un référendum d’initiative populaire a lieu pour toute proposition de loi présentée par 1 % du corps électoral.

    Il est expressément stipulé que la loi adoptée par référendum ne peut être censurée par le conseil constitutionnel ni par aucun autre juge, puisqu’elle émane directement du peuple.

    Enfin, toute décision du Conseil constitutionnel peut être cassée ou réformée par décision du président de la République, lequel soumet sa décision à l’approbation du peuple par référendum ou à celle du Parlement réuni en congrès et votant à la majorité qualifiée. 

    Second acte : grande loi sur l’immigration

    Le second acte du président de la République est de soumettre au peuple, par un nouveau référendum, une grande loi sur l’immigration, qui comporte huit volets.

    Primo, la législation antiraciste est abrogée en vue de rétablir non seulement la liberté d’expression, mais aussi l’indispensable liberté de discrimination.

    Secundo, la préférence nationale est instituée dans tous les domaines : emploi, prestations sociales, logement…

    Tertio, les contrôles aux frontières sont rétablis, le traité de Schengen dénoncé. 

    Quarto, le droit de la nationalité est réformé, pour que ne subsistent plus que deux voies d’accès à la nationalité française : le jus sanguinis, droit du sang, pour les enfants de parents français; et la naturalisation par décret après vérification de l’assimilation du candidat. Les autres modes d’attribution ou d’acquisition de la nationalité française sont abrogés. En outre, le gouvernement est chargé de réexaminer le statut des millions de Français de papier et invité à les déchoir de la nationalité française en cas d’indignité, de binationalité ou de défaut d’assimilation.

    Quinto, le droit de séjour des étrangers est réformé. Ceux-ci sont tous tenus de demander une autorisation de séjour, qui leur est accordée discrétionnairement par l’administration et pour un temps déterminé, lequel ne peut dépasser cinq ans, et qui est révocable ad nutum. Toutes les dispositions qui faisaient obligation à la France de recevoir un étranger sont déclarées nulles et non avenues, sans exception, notamment le droit d’asile et le regroupement familial, mais aussi les règles de l’Union européenne dont bénéficient les ressortissants de pays membres, comme les Romanichels venus de Roumanie ou d’ailleurs.

    Sexto, tout étranger à qui une autorisation de séjour a été accordée peut être expulsé à tout moment de France par simple arrêté préfectoral, lequel met fin de plano à l’autorisation. Cet arrêté est un acte de gouvernement qui ne peut être contesté devant les tribunaux. Celui qui n’est pas parti de lui-même dans le délai fixé par l’arrêté devient un immigré illégal et il est traité en tant que tel.

    Septimo, les immigrés illégaux, autrement dit les étrangers qui séjournent en France sans autorisation, sont réprimés sans faiblesse. Ces prétendus « sans-papiers » sont déjà des délinquants passibles d’un an de prison en vertu de la loi qui était en vigueur avant l’élection du nouveau président (article L. 621-2 du Code des étrangers), mais celle-ci est renforcée : la peine de prison s’applique désormais à tous les cas, elle est portée à deux ans en cas de récidive et peut être assortie de la confiscation des biens. Les immigrés illégaux ne sont pas poursuivis, sauf exception, à la première interpellation, mais mis en détention administrative avant d’être expulsés manu militari ou relégués en Guyane si aucun pays n’accepte de les accueillir. Condamnés par le tribunal correctionnel, ils sont effectivement emprisonnés s’ils récidivent en revenant en France et sont ensuite expulsés après avoir exécuté leur peine de prison.

    Octies, les immigrés illégaux ne bénéficient plus d’aucune aide. Ces hors-la-loi ne peuvent plus recevoir la moindre aide publique, sous quelque forme que ce soit (allocations, logement, école, soins…). L’aide médicale d’État est supprimée. En outre, les dirigeants d’association, les chefs d’entreprise et tous ceux qui fournissent un emploi, un logement ou une assistance quelconque à un immigré illégal, ne serait-ce qu’en s’abstenant de le dénoncer à la justice, sont systématiquement poursuivis par le procureur de la République au titre de l’article L. 622-1 du Code des étrangers, qui prévoit une peine de cinq ans de prison, étant précisé que les exceptions instituées à  l’article L. 622-4 sont abrogées, ou au titre de l’article 434-4 du Code pénal qui punit de trois ans de prison le recel de preuves.

    Départ de deux millions d’immigrés en cinq ans

    Les progrès sont alors très rapides sur le front de l’immigration. Les immigrés illégaux sont nombreux à quitter la France d’eux-mêmes, n’y trouvant plus ni assistance ni emploi ni logement. Les autres sont expulsés.

    Les immigrés en règle sont obligés de s’en aller quand leur autorisation de séjour est expirée ou si elle est rapportée. Sinon, ils rejoignent les rangs des immigrés illégaux, avec toutes les conséquences que cela implique. 

    Grâce à cette politique de salut public, le nouveau président réussit à faire partir de France deux millions d’immigrés en cinq ans. Le rêve !

    Henry de Lesquen, président du Carrefour de l’Horloge

    (ancien Club de l’Horloge)

    • Une première version de cet article a été publiée dans La Voix des Français, n° 128, novembre 2010, et depuis mis en ligne sur Carrefour de l’Horloge.

    http://www.europemaxima.com/?p=4555

  • « En avoir ou pas »

    En Russie, on est viril, tout simplement. Et un peuple viril a des chefs qui le sont aussi.

    Sachant que Sarkozy est un grand nerveux, il a voulu lui faire le coup que Franco a fait à Hitler en octobre 1940 à Hendaye : il l’a fait attendre un bon moment. Sacré Poutine ! Il est pâlot comme une bouteille de lait, il est petit, presque laid. Parfois, quand il s’exprime à la télé, on dirait presque un adolescent timide. Il est vrai que d’autres fois, on n’a vraiment pas envie de le chatouiller. Eh bien, malgré tout cela, ils sont tous tombés sous son charme : les Schröder, les Berlusconi, les Fillon et, donc, notre Sarko national. De vrais vassaux ! Avec des yeux pleins d’humilité et un sourire d’écolier de classe primaire, enfin … un écolier appliqué d’hier pas dévergondé comme celui d’aujourd’hui. Mais pourquoi ? Parce que l’obsession fondamentale – quoique inconsciente – de tout homme normalement constitué … est d’en avoir. C’est existentiel, eschatologique même.

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  • Fin de la campagne d’automne des 40 Days for Life

    519 bébés ont été sauvés par la prière des militants.

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    Michel Janva

  • Interview exclusive de Tony O’Neill, leader du Parti du Peuple Celte 5/5 : l’immigration

    Alors que les provinces françaises se battent pour sauver leurs langues et traditions régionales, NOVOpress vous propose une interview exclusive du fondateur irlandais du Parti du Peuple Celte – PPC —. Nous publions cet entretien-fleuve en cinq parties afin de vous en offrir une lecture plus agréable. La première est consacrée à la naissance du mouvement et aux questions politiques. La seconde est axée sur la défense de la culture celte, le monde celtique et les liens que noue le PPC avec la diaspora celte dans le monde. La troisième traite des questions liées à l’Union Européenne. Les deux dernières sont consacrées à l’immigration. >

    NOVOPRESS : Il y a des millions d’Irlandais dans le monde entier, bien éduqué et profondément attaché à leurs racines : comment se fait-il que votre gouvernement ne cherche pas à les faire revenir au lieu d’accueillir des personnes n’ayant aucun intérêt dans vos valeurs à l’exception des allocations sociales, sans compétences spécifiques et ne parlant pas anglais ?

    Tony O’Neill : Officiellement, il y a 78 000 de nos jeunes qui sont ENCOURAGÉS à quitter nos terres pour chercher du travail à l’étranger, et comme vous le dites, des milliers d’immigrants sont autorisés à venir sur notre sol. La plupart des gens sont en désaccord avec cette politique. Il n’y a pas de zone soumise à la charia – pas encore —, mais cela arrivera forcément à moins qu’une voix politique ne s’élève pour dire STOP à cette invasion planifiée. Ce sera l’action du PPC et nous travaillons à cette tâche quotidiennement. Quand nous monterons en puissance avec notre réseau d’ambassades locales, nous mettrons en place une politique dans le monde entier pour encourager le peuple celtique à revenir en Irlande pour aider à construire notre pays dans les années à venir.

    NOVOPRESS : De nouvelles mosquées – désolé, de « centres culturels » — sont censés être construit dans toutes les grandes villes : l’Islam se propage à toute vitesse en Irlande. Avez-vous déjà des zones conformes à la charia comme Blanchardstown peut-être ? Et en France, il y a eu une invasion de Kebabs, des sandwicheries petit prix, tout halal, venant de l’argent de la drogue pour être blanchi facilement : avez-vous vu la même chose en Irlande ?
    Tony O’Neill : Cela ne va pas si loin, mais l’invasion de l’Irlande est très récente. Et à moins d’arrêter cette invasion, nous serons sans aucun doute aussi « enrichis » à l’instar de la France.
    NOVOPRESS : Avant chaque élection, nous voyons en France diverses associations musulmanes monnayer leur soutien aux politiciens locaux en échange de logement à loyer modéré ou de menus halal dans les écoles, offrant du soutien éducatif aux enfants, organisation des fêtes, etc. Et la plupart de nos politiciens accèdent à toutes ces exigences, espérant se gagner le vote de cette communauté mal intégrée, qui préféré l’islam à la démocratie. Les politiques irlandais font la même chose ?

    Tony O’Neill : Encore une fois cela ne va pas si loin, mais c’est seulement parce que les immigrants n’ont pas la concentration suffisante et ne sont pas politiquement organisés – pour le moment. Nous avons donc encore un peu de temps pour sauver notre pays.

    NOVOPRESS : Le dogme officiel lorsque des pays sont confrontés au terrorisme musulman et à ses atrocités comme en France, Grande-Bretagne, Belgique, États-Unis, Tunisie, Irak, Syrie, Nigeria, Égypte, Chine, Turquie, Australie, Yémen, Indonésie, etc., etc., etc. est de dire que cela n’a rien à voir avec l’islam : subissez-vous le même discours en Irlande ?
    Tony O’Neill : Oui, mais le PPC dit la vérité aux gens. Nous allons continuer à dire cette vérité et ce que l’invasion en cours signifiera pour l’Irlande et pour l’Europe sauf nous pouvons tout arrêter MAINTENANT !
    NOVOPRESS : En ce qui concerne votre action en Irlande et vos nombreux liens avec les communautés celtiques dans le monde entier… Quels conseils donneriez-vous aux militants désireux de défendre leur identité ? Se battre par des actions métapolitiques ? Attirer l’attention des médias et du public ? Coordonner une vision européenne celte avec leur identité locale ?

     

    Tony O’Neill : Soyons clairs, si des militants voulaient enfreindre la loi, je leur conseillerai de se montrer plus malins que cela et de travailler pour obtenir le pouvoir par les urnes. Cela ne sert à rien de manifester dans les rues. Nous avons vu des manifestations monstres de PEGIDA en Allemagne et d’autres groupes en Europe et pourtant l’invasion de l’Europe continue. Il y a qu’un seul moyen pour sauver l’Europe, et c’est en remportant le pouvoir politique. La plupart des peuples européens ne veulent pas d’une Europe envahie, mais ils n’ont pas voix politique pour exprimer ce point de vue. Il appartient à chaque homme et femme européens de devenir politiquement actif dans leurs pays et faire ce que nous faisons en Irlande : devenez actifs, organisez-vous, faites de la politique. Obtenez le pouvoir !
    NOVOPRESS : Et enfin M. O’Neill, quelle est votre vision d’une Irlande idéale dans un monde parfait ?
    Tony O’Neill : Une Irlande idéale serait un pays celtique où notre peuple serait dirigé par des personnes ayant une grande force morale dans leurs cœurs et un vrai sens de l’honneur dans leurs âmes. Je voudrais voir tous les peuples de tous les pays — non seulement européens, tous les pays — conduits d’une manière similaire.

    http://fr.novopress.info/194310/interview-exclusive-tony-oneill-leader-du-parti-du-peuple-celte-55-limmigration/

  • L’Afrique Réelle n°71 - Novembre 2015

    Sommaire

    Actualité :

    Algérie : Saïd Bouteflika se prépare-t-il à succéder à son frère ?

    Economie :

    Afrique : l’impasse économique

    Dossier :

    Islam et islamisme en Afrique sud saharienne

    • - L’islam africain traditionnel
    • - Le wahhabisme à la conquête de l’Afrique
    • - L’islam radical, nouvel horizon révolutionnaire africain
    • - Pourquoi les Européens sont-ils désarmés face à l’islam révolutionnaire africain ?
     

    Editorial de Bernard Lugan : Fin de règne à Alger

    En Algérie, c’est une course pour la survie qui vient d’être engagée par la famille du président Bouteflika. Afin de neutraliser par avance toute contestation du président qu’elle voudrait se choisir, l’armée et les forces de sécurité sont actuellement épurées des cadres qui ne lui ont pas fait allégeance. La longue liste des suspects (voir la page 3 de la revue), vient encore de s’allonger avec la mise à la retraite de 12 généraux et de 2 colonels du DRS (les services spéciaux), ainsi que de 14 colonels de la justice militaire.

    Deux hommes exécutent la manoeuvre décidée par Saïd Bouteflika, le frère du président moribond. Le général Gaïd Salah, chef d’état-major et vice-ministre de la Défense est chargé d’épurer l’armée. Le général Tartag a, quant à lui, reçu pour mission de « nettoyer » le DRS de tous ceux qui pourraient avoir conservé des liens avec le général Mediene, leur ancien chef évincé le 13 septembre.

    De 1999, date de l’arrivée au pouvoir d’Abdelaziz Bouteflika à 2013, veille de l’actuelle crise pétrolière, l’Algérie a engrangé entre 800 et 1000 milliards de dollars de revenus tirés des hydrocarbures. Où est passée cette somme colossale ? Aucune industrie n’a été créée, aucun véritable développement agricole n’a été entrepris. La rue va donc demander des comptes.

    Or, ceux qui ont pillé le pays ont fait un pari : la nomenklatura élargie qui a profité de la manne des hydrocarbures n’a pas intérêt à pousser à la déstabilisation politique dont elle serait la première victime. Elle jouera donc la sécurité en se ralliant à celui que le clan Bouteflika aura désigné. Comme la situation régionale est hautement explosive et que l’Algérie est un maillon essentiel dans la lutte contre le terrorisme, les pays européens n’ont pas davantage intérêt à une explosion de l’Algérie, et c’est pourquoi ils entérineront ce choix. [....]

    La suite sur le blog officiel de Bernard Lugan

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  • Regard sur les banlieues : le basculement vers la question identitaire

    Source : The Conversation 
    « La question des “banlieues”, du récit social à la crise identitaire », du professeur François Dubet est un texte intéressant à plus d’un titre. Il pose un certain nombre de constats, comme la montée de l’islamisme comme marqueur identitaire des banlieues, mais aussi le changement de regard qui est porté sur ses populations. D’un problème social, la question des banlieues est devenu identitaire et a grandement contribué à mettre l’identité nationale au cœur du débat social et politique. Bien qu’il doive être nuancé sur plusieurs points, il mérite le détour pour son approche globalement honnête de la question… à la différence des outrances d’un Thomas Guenolé que nous évoquions hier.

    […]
    En fait, tout se passe comme si ce récit « social » du problème des banlieues ne fonctionnait plus, comme s’il fallait désormais raisonner en termes d’identité, de culture et de religion, bien plus qu’en termes de catégories et de conditions sociales. Le regard porté sur les banlieues, avec tous les stigmates et les discriminations qu’il engendre, est le symptôme d’une mutation qui concerne moins les banlieues elles-mêmes que la société dont elles font partie.

    Les jeunes des banlieues étaient d’abord perçus comme les victimes d’une crise économique et comme une « classe dangereuse » trouvant dans la délinquance et la violence des substituts à l’emploi dont ils étaient privés. Aujourd’hui, cette image est remplacée par celle de l’Islam, non pas comme revendication d’un droit à une identité religieuse dans une société laïque, mais comme une menace contre l’identité nationale identifiée à une laïcité dont l’extrême droite devient la championne contre toute sa tradition politique. Ce basculement d’un problème social vers un problème national identitaire a fini par s’imposer.
    […]
    Bien sûr, tous les citoyens français ne pensent pas ainsi, mais le cœur du débat public est devenu celui de l’identité nationale. La gauche n’est plus sur son terrain, celui des problèmes sociaux, et les banlieues deviennent l’enjeu d’une crise qui les déborde de toute part. Symptômes d’une crise économique, les banlieues seraient devenues le symptôme d’une crise de la nation. Dès lors, le rejet, les discriminations et les replis identitaires ont de beaux jours devant eux. un problème national identitaire a fini par s’imposer.

    http://fr.novopress.info/194331/regard-les-banlieues-basculement-vers-question-identitaire/

  • 78 : Versailles Famille Avenir appelle à sanctionner Valérie Pécresse

    De Fabien Bouglé, Conseiller municipal Versailles Familles Avenir :

    Unknown-41"Les élections régionales arrivent à grands pas, le premier tour se déroulera le 6 décembre prochain. La liste PÉCRESSE-JOUANNO (alliance MODEM-Républicains) vient d’être dévoilée.

    En tête de liste sont présents des centristes pur jus, et l'un des colistiers avait même apporté son soutien à Anne Hidalgo, actuel maire socialiste de Paris.

    L’équipe socialiste de Versailles vient de se féliciter dans sa tribune du Magazine municipal de novembre du ralliement à la gauche de Valérie Pécresse au sujet du mariage homosexuel.Valérie Pécresse précise même: « Sur le mariage homosexuel, j’ai changé d’avis parce que tout simplement j’ai réfléchi. »

    Rappelez-vous: le 15 décembre 2013, à la manifestation pour tous de Versailles, Valérie Pécresse s'était imposée physiquement sur le podium alors qu’elle n’y était pas conviée !

    Bref elle a tout lâché ! Y compris sur l’avortement, en votant systématiquement à l’Assemblée nationale les réformes visant à en multiplier le nombre. 

    Afin d’essayer de récupérer des voix de droite, elle a placé des candidats - en position non éligible - anciens cadres de la Manif pour tous ou des membres des AFC qui ont accepté ce rôle de cautions

    Son but avoué: « Il faut draguer l'électorat conservateur. »

    Nous ne pouvons pas cautionner ces basses manœuvres visant à drainer l’électorat conservateur pour mieux le trahir au lendemain des élections.

    ÇA SUFFIT, À VERSAILLES ET DANS LES YVELINES !

    Dès le premier tour, il nous faudra sanctionner cette fausse droite.

    C’est pourquoi je vous annoncerai bientôt le soutien que j’apporterai à l’une des nôtres qui sera en tête de liste dans les Yvelines et qui, elle, NE LÂCHE RIEN !"

    Michel Janva

  • Paris : des jeunes nationalistes contre Bernard-Henri Lévy

    Vu chez le mouvement Renouveau français :

    « A Paris, des militants du RF ont organisé aujourd’hui une petite manifestation devant le QG et salon de Bernard-Henri Lévy (le Café de Flore), le très influent « philosophe milliardaire » qui sème la guerre et la mort à travers le monde (en Syrie notamment) en utilisant les forces françaises au service d’intérêts qui ne sont pas les nôtres.

    BHL2
    « BHL appelle à verser le sang des autres »

    Dénonçant les méfaits de cet individu adulé par les médias et suivi par les politiciens, les militants ont diffusé un discours percutant, exigeant la déchéance de la nationalité de « BHL » et son expulsion vers Israël. »

    BHL3

    « Bernard-Henri Lévy, milliardaire faiseur de guerres »

    http://www.contre-info.com/

  • Le paysage politique français après la double imposture Sarkozy-Hollande

    Les deux quinquennats de Nicolas Sarkozy et François Hollande (s’il va bien à son terme) sont riches d’enseignements. Ils auront révélé l’imposture successive de ces deux candidats prétendument de « droite » et de « gauche ».

    On a tendance à nier la persistance ou la pertinence du clivage : droite – gauche au 21ème siècle. A mon sens, ce clivage existe toujours mais la mondialisation n’est pas seulement économique, mais aussi politique. Le constat est que depuis une dizaine d’années, ou peut-être même avant, nous sommes passés d’une bipolarisation à une structure triangulaire. C’est ce que nous voulons mettre en évidence dans cette analyse.

    Gauche et droite française au 20ème siècle

    Les caractéristiques majeures de la gauche française au 20ème siècle étaient un mélange de marxisme, d’athéisme anti-chrétien et d’individualisme (hédoniste). A l’inverse, celles de la droite française au 20ème siècle étaient une symbiose entre l’argent (les « nantis »), la morale chrétienne et le patriotisme.

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