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SAMHAIN 1er NOVEMBRE… AUX RACINES DE LA FÊTE DES MORTS ET DE HALLOWEEN…
Dans la tradition celtique païenne se célébrait le 1er novembre la fête de Samhain. Cette fête était l’une des quatre grandes fêtes de l’année celtique. Celle de Samhain marquait le début de l’hiver et représentait ainsi la grande transition cyclique annuelle, le nouvel an. Chez les Celtes des îles britanniques et d’Irlande, la veille du 1er novembre se nommait Samfuin, ce qui veut dire « fin de l’été ». À cette date devait être rentré le bétail de ses pâturages d’été. C’est le moment où les Celtes abattaient les animaux nécessaires pour les réserves alimentaires de l’hiver. La vie des six prochains mois allait se dérouler principalement à l’intérieur des foyers où les anciens raconteront autour du feu durant les longues nuits hivernales les anciennes légendes transmises de père en fils.
L’été se finissait au coucher du soleil le 31 octobre, et l’hiver ne commençait qu’au lever du soleil le 1er novembre. Ceci avait pour conséquence que les 12 heures intermédiaires étaient comme suspendues dans le temps, elles n’appartenaient ni à une saison ni à l’autre. Ces 12 heures étaient hors du temps, c’était la nuit pendant laquelle passé, présent, et futur, étaient réunis dans un même espace temporel. Une nuit obscure pleine de mystères et de terreurs commençait alors de manière implacable. On interrogeait les signes divins afin de connaître les révélations du futur. De grands banquets et des jeux avaient lieu pendant lesquels l’alcool coulait à flots. Mais malgré les joies des festivités, l’atmosphère était lourde car cette nuit de Samhain ne réservait pas que des rires, loin de là même… Pendant ces banquets il était coutume de manger entre autres des pommes, des noix et des noisettes. Les pommes sont liées au symbolisme de l’immortalité, il est donc compréhensible qu’elles soient le fruit de prédilection pour cette nuit de transition vers la saison morte de l’année. On espérait ainsi pousser les puissances magiques de cette nuit de Samhain vers un renouvellement vital des forces cycliques.
Cette nuit du 31 octobre au 1er novembre n’était pas uniquement un effondrement temporel, c’était aussi le moment pendant lequel s’écroulaient les barrières qui séparaient les différents mondes. Les portes entre les mondes s’ouvraient laissant le passage libre aux fées, aux elfes, mais aussi et surtout aux Esprits de l’infra monde et aux morts. Ces Esprits, véritables démons du chaos, sont dans la tradition irlandaise les Fomoirés contre lesquels les Dieux célestes, les Tuatha De Danann, durent livrer bataille lors de la conquête du pays. La fête de Samhain était très enracinée chez les Celtes irlandais, à tel point que de nombreux aspects païens purent survivre à la christianisation de l’Irlande. Ces aspects perdurèrent de nombreux siècles, et lorsque les Irlandais émigrèrent vers le nouveau monde, l’Amérique, ils emmenèrent avec eux la tradition de Samhain. La très forte présence d’immigrants irlandais aux USA fit que cette fête allait prendre rapidement un caractère national. Depuis, dans tout le pays se célèbre la fête nommée Halloween. Les américains, toujours prompts à convertir en valeur marchande tout et n’importe quoi, firent tôt de récupérer cette fête traditionnelle en lui donnant un aspect commercial à outrance. C’est ce Halloween américanisé qui est venu conquérir l’Europe à la fin du 20è siècle. Il est donc assez surprenant de voir les « migrations » de Samhain, qui part d’Europe vers l’Amérique, pour revenir ensuite en Europe sous un aspect quelque peu différent. Mais revenons à la fête originelle de Samhain, celle de nos ancêtres celtes. Cette nuit sacrée pendant laquelle les Esprits de l’infra monde et les morts venaient hanter et parfois terrifier les vivants, était celle où tous les confrontements étaient possibles. Dieux, hommes, et entités chtoniennes pouvaient s’affronter de manière terrible. Les Divinités chtoniennes, les démons de l’infra monde, étaient représentées dans l’imagerie mythologique avec des aspects monstrueux. On allumait alors de grands feux pour se protéger de ces forces obscures et chaotiques. Même durant le banquet, le roi de tribu devait être protégé tout spécialement par quatre princes qui prenaient place autour de lui. Ils se plaçaient de telle manière, qu’ils formaient une roue solaire selon le principe des deux axes, un prince de chaque côté, un derrière et un autre devant le roi. Cet ordre symbolique visait à invoquer les forces solaires, celles des Tuatha De Danann afin de protéger le roi contre toute attaque des forces chtoniennes. La vie de toute la tribu en dépendait. On réservait pendant ces banquets une place pour les morts afin qu’ils viennent se joindre pacifiquement aux festivités. Toute cette célébration n'est pas sans rappeler celle de la fête romaine de Mundus Patet dont le fond est très similaire à celui de Samhain.
Durant la nuit de Samhain, la rencontre avec les morts, les Esprits, les Elfes, ou les Fées, pouvait être parfois bénéfique et d’une grande aide, mais en général elle était crainte et on faisait tout pour l’éviter. Pendant ce temps, les jeunes, qui prenaient les choses quelques fois plus à la légère, se couvraient le visage avec des masques monstrueux, et déambulaient ainsi dans le village. Ceci augmentait sans aucun doute une ambiance déjà très tendue. Les foyers, eux, ont été au préalable nettoyés de fond en comble, car c’est une des nombreuses manières d’honorer les défunts lorsqu’ils reviennent au foyer afin de se joindre aux vivants. Les morts qui prennent place au banquet sont le souvenir de l’ancien sacrifice qui devait se célébrer en l’honneur des ancêtres et des Fomoirés. Bien des éléments littéraires du moyen-âge irlandais confirmeraient que des sacrifices sanglants avaient lieu pendant la nuit de Samhain, et peut-être même des sacrifices humains. Ces sacrifices avaient pour but d’apaiser les Fomoirés et tous les Esprits malveillants de cette nuit hors du temps. L’un de ces Fomoirés porterait le nom de Crom Cruach. Par contre il a été démontré que ces sacrifices étaient le fait de volontaires ou de guerriers vaincus, mais en aucun cas d’enfants comme a voulu le faire croire une version littéraire chrétienne du moyen âge irlandais. Cette version, unique en son genre d’ailleurs, a puisé son inspiration dans un passage biblique faisant référence aux sacrifices pratiqués en l’honneur du Dieu sémitique Moloch. Les chrétiens firent d’ailleurs tout pour salir l’image de cette fête de Samhain. Les œuvres littéraires du moyen âge montrent que cette fête était très ancrée dans les mœurs des Celtes et qu’elle était pour ces derniers une tradition incontournable. Les chrétiens tentèrent dans un premier temps de la diaboliser, mais lorsqu’ils finirent par constater qu’ils n’y arriveraient pas, fidèles à leur habitude, ils christianisèrent Samhain en faisant d’elle la fête des morts et celle de tous les saints (la Toussaint).
Hathuwolf Harson
Source :
« Lexikon der keltischen Mythologie », Sylvia und Paul F. Botherhoyd
« Les symboles des Celtes », Sabine Heinz
http://www.oragesdacier.info/2015/10/samhain-1er-novembre-aux-racines-de-la.html
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Fatwas et caricatures (Interview de Lina Murr Nehmé)
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Libye, Syrie, Ukraine : le Waterloo de la diplomatie française
Alors que Nicolas Sarkozy vient de rendre visite à Vladimir Poutine, Jean-Michel Quatrepoint compare deux diplomaties, la française et la russe. Il déplore l’absence de vision de la France sur le dossier syrien.
LE FIGARO. - Nicolas Sarkozy a rendu visite à Vladimir Poutine dans sa datcha proche de Moscou, jeudi 29 octobre, et a prôné le dialogue entre la France et la Russie. Ce virage de celui qui a fait rentrer la France dans le commandement intégré de l’OTAN en 2007 vous surprend-elle ?
L’ancien président de la République devrait commencer par reconnaître ses deux erreurs. La première est la guerre de Libye : il est responsable de sa déstabilisation. Deuxièmement, c’est sous son quinquennat que son ministre des Affaires étrangères, Alain Juppé, et le Quai d’Orsay, ont tout fait pour faire partir Bachar el-Assad. Par la suite, François Hollande, Laurent Fabius et le Quai ont aggravé cet échec diplomatique. Ceci dit, Nicolas Sarkozy peut se féliciter de ses relations anciennes avec Vladimir Poutine. Lors de la crise géorgienne, il avait su maintenir le contact avec celui qui était alors Premier ministre, n’hésitant pas, déjà, à se rendre à Moscou.
Comment qualifier l’attitude de la France en Syrie ?
C’est le Waterloo de la diplomatie française. Nous avons été exclus des dernières négociations. Les autres puissances se moquent de la voix de la France. Nous disposons, au même titre que l’Union européenne, l’Allemagne et l’Italie, d’un strapontin à la conférence de Vienne sur la Syrie ce vendredi. Les vrais décideurs sont en réalité la Russie et les Etats-Unis. Avec la réinsertion de cet Iran que la diplomatie française a tant ostracisé. Car le problème est bien plus complexe que la désignation des bons et des méchants. Si Assad est un dirigeant peu fréquentable, il est loin d’être le seul… [....]
La suite sur Le Figaro.vox
http://www.actionfrancaise.net/craf/?Libye-Syrie-Ukraine-le-Waterloo-de
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Des réactions européennes face à l’immigration-submersion ?
Au cours des mois passés on a pu croire, à lire et à entendre les médias de propagande, que la masse de la population européenne était favorable à l’ouverture des frontières et à l’accueil sans restriction de réfugiés dont pourtant une grande partie est constituée de migrants économiques africains. Apparemment ce n’est plus le cas et il apparaît que les nations et les peuples européens prennent conscience de ce qui se passe et réagissent.
C’est le cas en Pologne où la droite anti-immigrationniste a conquis la majorité absolue aux élections législatives avec un programme d’immigration zéro. Aussi bien en Autriche qu’en Suisse les partis nationaux et hostiles à l’invasion migratoire progressent dans les diverses élections. En Autriche, en Suède ou en Allemagne des mesures restrictives sont prises comme l’érection d’une barrière à la frontière de la Slovénie.
Face à l’immigration-submersion et au désordre qu’elle entraîne dans la plus grande partie de l’Europe on n’avait noté jusqu’à ces jours-ci que la lâche complaisance des grands gouvernements européens et de l’Union européenne menée par le fraudeur fiscal international Juncker.
Il est loisible de constater que, de manière très récente, des nations européennes relèvent la tête, soit grâce à des votes populaires, soit par des restrictions au déferlement actuel.
Pologne : Le vote conservateur et anti-immigration
La Pologne est un très grand pays, non par sa surface, son poids économique ou sa place internationale mais par son histoire faite de résistance aux oppressions et de résilience face aux malheurs, aux désastres militaires et à toutes les entreprises de destruction de cette nation. Les Polonais sont les détenteurs d’une grande culture de l’Europe, mais surtout ils sont fous, fous de courage. Leurs vertus et leur foi catholique ont grandement pesé dans la défaite du communisme dont Jean Paul II, évêque de Cracovie, et Lech Walesa ont été les grands artisans avec Soljenitsyne et Ronald Reagan. Vont-ils prendre une part aussi importante dans la résistance contre la tyrannie mondialiste qui s’est abattue sur l’Europe et l’invasion migratoire ?
En tout cas les élections qui se sont déroulées en Pologne ce week-end semblent le confirmer.
Le parti conservateur eurosceptique, anti-immigration et pro-américain Droit et Justice (PiS) de Jaroslaw Kaczynski a obtenu la majorité absolue aux élections législatives polonaises avec 40% des voix et une majorité estimée de 240 sièges sur 460. Le parti libéral au pouvoir, qui avait accepté de faire des compromis sur les quotas imposés par l’Union européenne, est écrasé. La gauche est éliminée pour la première fois depuis la chute du régime communiste en 1989, ce qui ne peut que nous réjouir et nous faire envier les Polonais. J’ai pris une bonne résolution : j’irai brûler un cierge à la Vierge de Czestochowa.
Il est intéressant de présenter les points du programme de Droit et Justice susceptibles de nous intéresser :
-Immigration zéro concernant les musulmans clandestins.
–La Pologne est candidate à la monnaie unique sous l’impulsion de l’actuel président polonais du Conseil européen Donald Tusk. Le nouveau président Andrzej Duda a exclu toute adhésion à la zone euro sous son mandat présidentiel. Les pouvoirs que confère la constitution polonaise ne permettent pas au président de s’opposer à l’adhésion. C’est l’une des raisons de l’extension des pouvoirs du président incluse dans le programme de Droit et Justice. Cela montre la nécessité de modifier les règles de droit si un pays veut recouvrer sa souveraineté.
–Suppression du modèle commun d’éducation de l’Union pour le cursus scolaire. Libre choix des parents de mettre ou non leurs enfants à l’école à 6 ans ou à 7 ans. La religion devrait pouvoir être une matière du bac.
-Pour ce qui concerne la politique économique le programme du PiS souhaite réindustrialiser et repoloniser l’industrie : taxation des supermarchés et des banques avec une préférence nationale, pour redynamiser les petites entreprises. Taxation des institutions financières et renationalisation de certaines banques. Contrôle renforcé sur les entreprises partiellement publiques. Le PiS envisage une baisse de l’impôt sur les sociétés de 19 à 15%.
–Le PiS souhaite protéger strictement les propriétés polonaises, notamment agricoles, contre les achats par les étrangers comme la Chine, le Qatar, l’Arabie Saoudite en France.
–Refus de tout transfert de souveraineté supplémentaire à Bruxelles.
En revanche le PiS va coller encore plus aux USA dans son aversion à l’égard de la Russie. Il souhaite renforcer son appartenance à l’OTAN et la présence de troupes américaines sur le sol polonais et, selon Médias-Presse–Infos, assumer complètement sa soumission à l’ordre mondial américain en matière de défense.
Suisse : La droite anti-immigration a remporté les élections législatives
Le parti de droite suisse, l’Union démocratique du centre (UDC), résolument anti-immigration et anti-Union européenne, a enregistré aux élections au Conseil national du 18 octobre dernier une progression qui la conforte comme le premier parti de la Confédération helvétique.
L’UDC gagne 11 élus, avec au total 65 représentants sur les 200 du Conseil national. Elle fait mieux que son meilleur score en 2007. Dans la chambre sortante élue en 2011, l’UDC occupait 54 sièges.
Ce virage à droite se fait au détriment des petits partis du centre et des deux principales formations écologistes qui perdraient au total 11 sièges.
L’UDC a choisi comme slogan « Rester libres ». En février 2014, ce parti avait marqué avec le succès de son référendum contre « l’immigration de masse », pour imposer des quotas aux ressortissants de l’UE de plus en plus nombreux à venir travailler en Suisse.
Alors que la Suisse est pour le moment relativement épargnée par la vague de migrants arrivant en Europe, un sondage a révélé que pour près d’un Suisse sur deux (48%) les questions de l’asile et de l’immigration constituent la priorité.
Suède : La Suède durcit sa législation sur l’immigration
Alors que la Suède a toujours été en pointe en matière d’accueil de migrants, les autorités ont engagé un durcissement de la législation sur l’immigration.
Avec près de 2000 arrivants par jour, la Suède, pays de près de 10 millions d’habitants, fait face à un afflux de réfugiés qu’elle a du mal à gérer. Les prévisions chiffrées de l’Office suédois de l’immigration tablent sur une arrivée de 190.000 personnes pour l’année 2015, soit l’équivalent de ce que serait pour la France l’arrivée de 1.200.000 personnes.
Les autorités ont donc pris des mesures visant à rendre leur pays moins attractif pour les réfugiés.
La Suède prévoit en particulier de mettre en place un permis de séjour temporaire de trois ans au lieu du permis permanent actuellement en vigueur. Cette mesure ne concerne toutefois pas les familles avec enfants.
Cette décision représente un signal fort qui se veut limitatif pour les réfugiés. Selon Le Monde : « Il incarne aussi une sorte d’appel à l’aide pour le reste de l’Europe avertissant ainsi que la Suède n’est plus en mesure de gérer correctement l’accueil des migrants ».
Clairement les limites des possibilités d’accueil de ce pays généreux, trop peut-être lorsque l’on pense aux dérives sécuritaires qu’il connaît, sont atteintes à un point tel que le manque crucial de centres d’hébergement contraint déjà certaines communes à installer les migrants sous des tentes.
Par ailleurs, selon RTS, la Suède connaît une vague d’incendies de centres d’accueil pour réfugiés. Depuis le 1er janvier, une quinzaine de sinistres ont détruit ou endommagé des centres d’accueil et des appartements dans lesquels vivent des migrants. Dans une dizaine de cas l’origine est volontaire, signe de la résistance et du rejet des demandeurs d’asile par une partie des Suédois.
Ainsi la Suède, pays plutôt calme d’habitude, connaît aujourd’hui surcharge migratoire et protestation violente.
Allemagne : En Allemagne, la protestation devient véhémente avec PEGIDA et le gouvernement légifère dans l’urgence
Selon Médias-Presse-Infos, environ 15000 partisans de PEGIDA, à la pointe du mécontentement contre l’afflux de réfugiés en Allemagne, ont une nouvelle fois manifesté à Dresde le 26 octobre 2015. La semaine précédente, à l’occasion du premier anniversaire de la fondation de ce mouvement, ils étaient plus de 20.000.
Il convient de souligner que les commentaires journalistiques ont stigmatisé les grandes croix lumineuses qui ont éclairé l’immense cortège comme symboles d’une Allemagne chrétienne qui rejette l’invasion musulmane. Quel symbole ! Ainsi le gouvernement allemand doit compter avec une opinion allemande de plus en plus inquiète et qui réclame désormais majoritairement davantage de fermeté aux frontières.
Dans l’urgence, l’Allemagne a mis en application, dès le samedi 24 octobre, une loi durcissant les conditions du droit d’asile :
-La loi prive les ressortissants de trois pays des Balkans (Albanie, Montenegro et Kosovo), désormais considérés comme « sûrs », du droit d’asile en Allemagne.
-De nombreuses prestations en argent liquide pour les demandeurs d’asile seront remplacées par des allocations en nature afin de rendre l’arrivée en Allemagne moins attractive pour les migrants.
-Enfin, l’Allemagne annonce que les procédures d’expulsion pour les demandeurs déboutés seront accélérées.
Autriche : Percée de la droite anti-immigrationniste dans une élection régionale et construction d’une barrière
Le FPÖ (Parti autrichien de la liberté) a réalisé une percée dans une élection régionale en Haute-Autriche le dimanche 27 septembre. Il obtient environ 30% des voix, doublant son score du scrutin précédent sur fond de crainte face à la crise migratoire. Les chrétiens-démocrates (ÖVP) conservent leur première place, avec 36% des suffrages, mais accusent une perte de plus de 10 points.
A Vienne, le 11 octobre, la liste de la droite anti-immigrationniste a recueilli 32% des voix, en progression de plus de six points, derrière le maire sortant social-démocrate dont le parti s’est adjugé 39% des suffrages mais qui perd presque cinq points par rapport à la dernière élection, en 2010.
L’Autriche voit quotidiennement l’arrivée sur son sol de milliers de migrants originaires du Moyen-Orient, dont la plupart continuent leur route vers l’Allemagne ou les pays du nord de l’Europe. C’est pourquoi elle prend des dispositions face à la crise des migrants.
La ministre de l’Intérieur autrichienne a annoncé ce mercredi 28 octobre que son pays s’apprête à construire une barrière à sa frontière avec la Slovénie afin de contrôler le flux de migrants. Selon elle, « Ces dernières semaines des groupes de migrants se sont montrés plus impatients, agressifs et émotifs » et « il s’agit de prendre toutes les précautions ».
Conclusion
Au cours des mois passés on a pu croire, à lire et à entendre les médias de propagande, que la masse de la population européenne, dans des élans de générosité béate, plaidait pour l’ouverture des frontières et l’accueil sans restriction de réfugiés dont pourtant une grande partie est constituée de migrants économiques africains. Apparemment ce n’est plus le cas et il apparaît que les nations et les peuples européens prennent conscience de ce qui se passe et réagissent.
Ces événements très récents constitueraient-ils le début d’un retournement ? Ce n’est pas encore certain. Il n’en demeure pas moins que ce qui s’est passé apparaît très important et mérite d’en connaître les suites et les conséquences.
André Posokhow, Consultant pour Polémia, 28/10/2015
http://www.polemia.com/des-reactions-europeennes-face-a-limmigration-submersion/
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Journal de bord de Jean-Marie Le Pen n° 416
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Une revue quelque peu limitée par Georges FELTIN-TRACOL
Le politiste Gaël Brustier a-t-il raison de définir le large mouvement de protestation contre le « mariage pour tous » comme la manifestation d’un « Mai 68 conservateur » (Éditions du Cerf, 2014) ? Quand on en observe attentivement les différentes composantes, on ne peut qu’être frappé par sa grande hétérogénéité. Si le groupe appelé Sens commun se fourvoie maintenant chez Les Républicains (l’ex-UMP) et que La Manif pour Tous se contente des seuls sujets sociétaux, d’où ce silence éloquent sur le travail dominical bientôt obligatoire et l’invasion migratoire en cours, Le Printemps français, longtemps en pointe contre le pouvoir en place, s’est volatilisé. Quant aux Veilleurs qui exprimaient leur désapprobation par l’immobilité et la déclamation face aux « forces du désordre » des passages entiers extraits des œuvres de Péguy et de Bernanos, ils ne soutiennent plus le siège devant quelques ministères. Ils misent dorénavant sur un périodique qui se veut d’écologie intégrale : la revue Limite.
Lancée suite à la parution de l’essai de Gaultier Bès, Nos limites, puis de l’encyclique pontificale du « pape » conciliaire Bergoglio, Laudato Si’, cette nouvelle revue conteste l’ensemble des structures libérales-libertaires et progressistes. Issue de la rencontre entre la génération des Veilleurs et celle, plus ancienne, qui anima dans les années 1990 la revue souverainiste – royaliste Immédiatement, Limite se positionne sur le créneau chrétien bioconservateur. Par ce titre significatif, la rédaction juge que « notre écologie ne peut qu’être intégrale : indissolublement sociale et environnementale, éthique et politique » contre les ravages de la société technicienne (selon l’expression d’une de leurs références, le penseur protestant Jacques Ellul). Ainsi souhaite-t-elle concilier une « certaine décroissance matérielle » et « un renouveau spirituel radical ».Limite se veut par ailleurs non libérale. Non libérale et pas anti-libérale parce que certains de ses rédacteurs comme Eugènie Bastié publient de temps en temps dans Le Figaro où sévit le dénommé Ivan Rioufol qui se félicitait, le 26 avril 2013, que « les jeunes Européens se disent fidèles […] à la famille, au couple, à la propriété, mais ils soutiennent aussi l’initiative privée, le libre marché, la globalisation. Conservateurs et libéraux, ils sont une aubaine pour la France ». Bigre !
Une revue ambiguë
Lecture achevée, un réel sentiment d’ambiguïté perdure. Outre les habituelles tentatives de disculper le christianisme et par-delà lui, le monothéisme, de ses lourdes responsabilités dans la crise écologique, un vrai flou politique persiste du fait de l’absence de maturité du bioconservatisme chrétien. Sur le site de la revue, revuelimite.fr, Falk Van Gaver met en ligne un vibrant « Redécouvrons la théologie de la libération » ! Attendons-nous qu’un article avance que le Che Guevara était un authentique éco-guerrier…
Qualifié de « Michéa britannique », Phillip Blond se proclame « Red Tory » (conservateur rouge) qui « exclut à la fois le monopole du marché et celui de l’État ». Il conseilla David Cameron en 2010, celui-là même qui a fait adopter le mariage gay, réduit les aides fiscales aux familles nombreuses et restreint tous les jours un peu plus les libertés publiques sous couvert de lutter contre les islamistes. L’intéressant entretien avec cet héritier du distributionnisme de G.K. Chesterton et Hilaire Belloc s’inscrit dans la veine de deux autres contributions qui saluent la Commune de Paris de 1871 et en appelle à un christianisme social plus offensif. Limite aura-t-elle cependant l’audace de redécouvrir et d’actualiser les travaux des non-conformistes des années 1930, à part les figures obligées du « personnalisme gascon », Jacques Ellul et Bernard Charbonneau ? Il faut le souhaiter si la rédaction se donne l’ambition d’occuper et de tenir la ligne de crête des idées.
Bien plus grave constitue « Regards sur la condition des migrants », un article de Pierre Jova. La duplicité du bioconservatisme chrétien y est manifeste en suggérant une « tierce voie » à la fois hostile aux sans-frontiéristes et aux « idolâtres […] de la “ remigration ” ». Cette « tierce voie » impliquerait l’évangélisation des envahisseurs ! Une scandaleuse prise de position guère surprenante. Dans Marianne (du 23 au 29 octobre 2015), Jean-Claude Jaillette trace le portrait de Marion Maréchal – Le Pen qui correspond assez bien à ce bioconservatisme en formation. L’article cite un certain Benoît Sévilla, responsable des Veilleurs à Versailles : « Une nouvelle ligne de fracture apparaît. Ultra-conservateurs sur les questions de société et d’accord avec le FN, nous sommes en désaccord avec eux sur la question des migrants. » Que les Veilleursde la préfecture des Yvelines offrent donc leur loft à leurs chers clandestins ! Seraient-ils donc des No Border en puissance, croyants en plus ?
Un accueil criminel
Une fois encore, un mauvais esprit versaillais sur l’Hexagone. L’Église et le christianisme contemporain des années 2010 démontrent leur nocivité en prônant « la charité inconditionnelle envers les migrants ». Pierre Jova affirme tranquillement que « pour annoncer le Christ aux migrants, il faut être au clair avec notre propre identité. Une identité vivante, et non figée, tenue pour acquise. L’Europe est chrétienne parce qu’elle fut forgée par des gens qui croyaient en Dieu, et non dans les “ valeurs ” chrétiennes ». Pas exempt de contradictions, Pierre Jova propose le co-développement. Se détournerait-il de l’après-développement prescrit en son temps par l’économiste François Partant ? Avec « La décroissance rend-elle obsolète le clivage gauche – droite ? », mis en ligne le 16 septembre 2015, Kévin Victoire considère que seule « la revue Limite constitue un exemple (le seul ?) de tentative de dépassement des vieux clivages. Ici, pas de paganisme, ni d’ethno-différentialisme ». À tort, mais cohérent de la part de militants chrétiens qui œuvrent à la décadence européenne.
Le « Grand Remplacement » en cours est de nature démographique et ethnique. Il ne fait que se superposer à un autre Grand Remplacement, beaucoup plus ancien, réalisé il y a environ 2000 ans : lespiricide chrétien à l’encontre des paganismes euro-boréens dont la vision du monde était profondémentécologique et qui posait des distinctions entre leurs membres et leurs éventuels hôtes (hostis). La revueLimite n’a pas encore atteint ce limes fondamental. Dommage pour elle !
Georges Feltin-Tracol
• Limite. Revue d’écologie intégrale, n° 1, septembre 2015, « Décroissez et multipliez-vous ! », 96 p., 12 €.
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Il n'y a pas de République française sans nation française
Extrait de l'entretien accordé à Présent par Jean-Marie Le Pen :
"On nous parle sans cesse des principes de la République, mais il n'y a pas de République française sans nation française, cette grande oubliée de notre vocabulaire politique, de manière qui n'est pas innocente puisque tout est fait pour obtenir sa dissolution dans un ensemble européen multinational.
A cet égard s'impose donc un réarmement moral total, ce qui sera évidemment difficile, car la société française traditionnelle avait été formatée par la religion catholique et surtout ses rites. Or, la rupture qui s'est manifestée depuis trente ans vient de celle du rituel. Mais, comme le diable porte pierre, le dynamisme de l'islam pourrait, par ricochet, provoquer un renouveau de notre foi ancestrale et de ses pratiques.
Qui aurait imaginé les foules innombrables drainées par la Manif pour tous contre la décomposition programmée de la famille et donc de la nation française."
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Entretien avec les auteurs du livre «L’islam dévoilé»
Source : Poste de Veille
Un entretien particulièrement clair et bien argumenté sur l’islam, donné à nos confrères canadiens de Poste de Veille. A lire d’urgence !Les auteurs du livre “L’islam dévoilé”, Claude Simard* et Jérôme Blanchet-Gravel*, ont bien voulu répondre aux questions de Rachid Bandou. Entretien sans langue de bois.
Rachid Bandou : Quelles sont les raisons qui ont motivé votre décision d’écrire sur l’islam et non sur une autre religion ?
Claude Simard et Jérôme Blanchet-Gravel : Nous nous intéressons depuis plusieurs années au phénomène religieux et à la question corollaire de la laïcité. L’un de nous, Jérôme Blanchet-Gravel, a d’ailleurs entrepris des études de doctorat en sciences des religions. Le religieux est une dimension qui a marqué et qui marque encore les sociétés humaines. Bien que l’Occident se soit sécularisé à partir du XVIIIe siècle, les schèmes de la pensée religieuse influencent encore les idéologies qui y ont cours, même celles qui se veulent les plus progressistes, comme le montre le dernier livre de Jérôme Le retour du bon sauvage : la matrice religieuse de l’écologisme, qui vient d’être publié aux éditions du Boréal.Nous nous sommes particulièrement intéressés à l’islam, en raison de sa place et de son rôle prépondérants dans l’actualité nationale et internationale. Une bonne partie des grandes questions qui agitent aujourd’hui le monde sont liées à l’islam en tant que système politico-religieux. Pensons seulement à la crise du Moyen-Orient, à l’insoluble conflit israélo-palestinien, aux suites du Printemps arabe, aux problèmes d’intégration des immigrants musulmans en Europe et en Amérique du Nord, au terrorisme islamiste, etc.
Si nous avons voulu écrire un livre sur l’islam, c’est surtout pour aider nos concitoyens à mieux comprendre les enjeux actuels que posent la doctrine et les pratiques islamiques. Les Québécois, comme les autres Occidentaux, ne connaissent guère la religion musulmane, et malheureusement les médias ne leur permettent pas d’acquérir des connaissances exactes sur cette religion. Nous avons voulu en quelque sorte combler ce vide.
Rachid Bandou : Pourquoi l’Islam dévoilé ? Est-ce parce que les tenants et les promoteurs de cette religion ne veulent pas, pour des raisons données, dévoiler sa véritable nature mais que vous vous voulez faire connaitre au grand public ?
Claude Simard et Jérôme Blanchet-Gravel : Le titre de notre ouvrage nous a été fourni par notre éditeur lui-même, Karim Akouche. Nous l’avons tout de suite adopté parce qu’il traduit bien notre intention, celle de dévoiler au grand public la véritable nature de l’islam.
L’islam est ambivalent et plein de contradictions. Bien des promoteurs de cette religion comme Tariq Ramadan exploitent cette ambivalence en présentant la religion musulmane seulement de façon positive et en taisant sciemment ses aspects sombres, afin notamment de la faire accepter par les Occidentaux, qui, comme il vient d’être dit, sont particulièrement vulnérables et crédules à cause de leur ignorance face à l’islam. Les défenseurs de l’islam iront jusqu’à mentir ou à diffuser des demi-vérités pour promouvoir leur religion, en conformité avec la règle coranique de la taqiya. Par exemple, Tariq Ramadan ne cesse de répéter dans les médias européens où il est souvent invité que, selon le Coran, le djihad est avant tout une quête spirituelle, une lutte sur soi en vue d’atteindre une vie plus vertueuse, alors que c’est totalement faux, puisque le Coran décrit avant tout le djihad comme une guerre sainte à mener contre les infidèles. Tariq Ramadan avance tout aussi effrontément que, selon les préceptes de l’islam, le djihad guerrier doit être mené uniquement à des fins défensives, jamais à des fins offensives, ce qui est encore totalement faux puisque l’histoire montre que l’islam s’est répandu dans le monde principalement au fil de l’épée.Nous sommes donc convaincus qu’il convient de rétablir les faits et de dénoncer les dérives réelles de l’islam.
Rachid Bandou : On parle également d’un islam à deux visages. Celui de la Mecque décrit par les uns comme une religion qui prône la tolérance, la cohabitation et la paix et celui de Médine qui prêche tout le contraire. Est-ce qu’on retrouve ces deux faces dans votre livre ?
Claude Simard et Jérôme Blanchet-Gravel : Nous n’avons pas insisté sur le côté supposément bienveillant de l’islam. Nous avons plutôt fait une critique en règle de cette religion en insistant sur son côté malsain, imprégné d’intolérance et d’agressivité.
Dans la partie qui analyse le Coran, nous introduisons évidemment la distinction entre les sourates mecquoises, plus modérées, et les sourates médinoises, franchement violentes et sectaires. Nous rappelons à ce propos la règle de l’abrogation, qui accorde préséance aux versets plus tardifs sur les versets antérieurs, ce qui nous amène à faire comprendre que les versets mecquois, plus anciens, sont le plus souvent annulés par les versets médinois, et qu’en conséquence le message coranique relève avant tout de l’esprit médinois, c’est-à-dire de l’époque où Mahomet a délaissé la prédication spirituelle pour devenir un chef militaire cherchant à imposer sa religion par le cimeterre.Rachid Bandou : Dans l’histoire de toutes les religions et croyances de la planète c’est toujours le visible, incarné par le fidèle, qui offre ses prières à l’invisible incarné par le divin. Directement ou à travers un symbole qui représente ce dernier. Sauf dans l’islam où c’est plutôt Dieu l’invisible, que personne n’a jamais vu, qui s’agenouille pour prier sa créature la plus préférée qu’est son prophète Mahomet. D’ailleurs, la phrase « Salla Allahou aalayhi wa sallem », qui accompagne le nom du Prophète et qui signifie en arabe que c’est ce dernier qui offre ses prières à Mahomet, le montre clairement. Mahomet est-il plus important qu’Allah ? Pourquoi mentir sur le véritable sens de l’invocation qu’on traduit à tort par « Que le Salut soit sur Lui» ? Pourquoi cette ruse : un discours qui respecte la raison, conçu pour les lecteurs occidentaux, et un autre qui la défie en divinisant le prophète, conçu pour les fidèles du monde musulman ?
Claude Simard et Jérôme Blanchet-Gravel : Les musulmans se livrent effectivement à une forme d’idolâtrie à l’égard de leur prophète. Le premier chapitre de notre livre résume la vie et la personnalité du fondateur de l’islam, et met en évidence le poids considérable qu’accordent les musulmans au personnage de Mahomet.Il est clair que, dans la religion musulmane, Mahomet a autant sinon plus d’importance qu’Allah. S’attaquer à ce personnage sacré est même passible de la peine de mort ! Les adeptes de l’islam, sans le déclarer officiellement, voient Mahomet comme les chrétiens voient Jésus, c’est-à-dire comme un homme qui transcende l’humanité et accède à la divinité (il serait d’ailleurs monté au ciel de son vivant et aurait discuté avec Allah lui-même). Mais leur monothéisme strict (« Il n’y a de divinité qu’Allah », stipule impérativement la chahada) les empêche, non seulement face aux occidentaux mais aussi face à eux-mêmes, d’avouer qu’ils ont divinisé le personnage de Mahomet. C’est là une des autres grandes contradictions de l’islam que les adeptes de cette religion s’efforcent de tenir tacite.
Rachid Bandou : L’écrivaine de confession musulmane Irshad Manjy dit dans son livre Musulmane mais libre que la plupart des musulmans de la planète ne comprennent pas ce qu’ils disent lorsqu’ils récitent les versets coraniques car descendants de peuples non arabes, non musulmans mais arabisés et islamisés au sabre par les conquérants mahométans au fil des siècles comme par exemple la majorité des peuples nord-africains qui sont d’origine berbère. Qu’en pensez-vous ?
Claude Simard et Jérôme Blanchet-Gravel : Nous souscrivons à cette analyse. Dans notre livre, nous rappelons que la très grande majorité des musulmans ne sont ni de culture ni de langue arabe. L’arabe est la langue liturgique de l’islam comme le latin l’était pour les catholiques jusqu’à Vatican II. De même que les catholiques ne comprenaient pas les prières qu’ils récitaient en latin, de même l’ensemble des musulmans ne comprennent pas les versets du Coran ni les hadiths de la Sunna (qui sont d’une lecture encore plus complexe en raison de la règle de l’authenticité des garants). En fait, on observe dans l’islam, comme dans les autres religions, que la foi des fidèles est affaire de croyances naïves qui s’imposent sous la force du conformisme ambiant. Les musulmans répètent ce que l’on dit de répéter. La liberté de pensée n’existe pas chez bon nombre d’entre eux.Rachid Bandou : Vous avez, dans votre livre, cité en exergue Ferhat Mehenni, auteur et actuel président du Gouvernement provisoire kabyle, qui disait que « l’islam c’est l’intégrisme au repos, et l’intégrisme c’est l’Islam en action. » Est-ce que le message que vous voulez transmettre au public à travers votre livre calque sur ces propos ?
Claude Simard et Jérôme Blanchet-Gravel : Oui, cette phrase de Ferhat Mehenni résume bien l’essentiel du message que nous voulons transmettre à nos lecteurs. C’est une curieuse coïncidence que vous nous amenez à relever de constater que la phrase que nous avons mise en exergue de notre livre vient d’un kabyle militant qui lutte en tant qu’artiste et homme politique contre l’impérialisme arabo-musulman et que notre livre a été édité également par un écrivain kabyle, notre ami Karim Akouche, qui défend avec conviction et courage son peuple et sa culture d’origine.L’islam contient, dans ses fondements mêmes, dans son histoire, dans ses mythes, tous les germes de la violence qui déferle actuellement sur le monde entier, et particulièrement dans l’espace musulman. Ses archétypes renvoient à une religion fondamentaliste sectaire qui entend s’imposer à l’ensemble de l’humanité, par la force si nécessaire. Son dieu Allah est présenté par le Coran comme un être vengeur qui désire soumettre l’humanité à sa loi par la peur et la menace incessante de châtiments aussi bien ici-bas que dans l’au-delà. Son fondateur Mahomet est décrit par la tradition musulmane comme un farouche guerrier qui n’hésite pas à piller et à massacrer au nom de la parole supposément infaillible et éternelle d’Allah. Depuis le XIIe siècle, on pourrait même dire depuis son origine au VIIe siècle, l’islam s’est figé dans l’immobilisme et l’absolutisme idéologiques. De leur côté, les musulmans pratiquants partagent une foi de charbonnier qui les aveugle. Ce qui est tragique dans leur cas, c’est que l’enracinement dans leur religion est si fort qu’ils ont tendance à sombrer rapidement dans le fanatisme. On pourrait dire qu’ils sont encore dans l’état d’esprit où les chrétiens se trouvaient lorsqu’ils s’entretuaient en Europe durant les guerres de religion du XVIe siècle.
Rachid Bandou : Lors de la dernière campagne électorale fédérale et pour des raisons bassement électoralistes nous avions vu des leaders politiques, tels Justin Trudeau et Thomas Mulcair, faire campagne dans des mosquées montréalaises, voire même côtoyer des dirigeants d’organisations religieuses pourtant identifiées comme étant des satellites de l’islamisme international. Ne pensez-vous pas que les islamistes se servent de ces politiciens victimes du syndrome de l’angélisme pour défier les valeurs de notre société en faisant ici même au Québec ce qu’aucun leader religieux non musulman n’oserait faire dans son lieu de culte ?
Claude Simard et Jérôme Blanchet-Gravel : Nous déplorons comme vous l’angélisme de la plupart de nos politiciens et aussi de nos journalistes, d’ici comme d’ailleurs, qui se veulent si ouverts à la différence culturelle qu’ils en arrivent à cautionner tous les excès des autres cultures et à déconsidérer, voire à mettre en péril, leur propre culture ainsi que la sécurité et la liberté de leurs propres concitoyens. Malheureusement cette bien-pensance liberticide et suicidaire continuera au Canada à servir l’islamisme avec l’arrivée au pouvoir d’un adepte du multiculturalisme, Justin Trudeau.Rachid Bandou : Dans votre ouvrage, vous traitez non seulement de l’islam mais également de la question multiculturaliste. Quel est le lien entre ces deux idéologies ? Leur connivence est-elle une menace pour la démocratie ?
Claude Simard et Jérôme Blanchet-Gravel : Le multiculturalisme est sans doute le principal moyen dont se sert l’islamisme pour avancer dans les sociétés occidentales. Cette idéologie politique, qui domine actuellement dans les pays occidentaux dont le nôtre, conçoit un pays comme la juxtaposition de différentes cultures ayant toutes le même statut et jouissant toutes des mêmes protections de l’État. Ce différentialisme exacerbe le pluralisme ethnoculturel et ethnoreligieux au point de favoriser le communautarisme et le repli identitaire en acceptant toutes les réclamations des diverses communautés immigrantes, dont spécialement celles de la communauté musulmane, qui est sans doute la plus revendicatrice. On en arrive même à cautionner officiellement des pratiques tout à fait contraires aux valeurs défendues depuis longtemps dans les sociétés d’accueil. L’acceptation du voile islamique en est l’exemple emblématique : symbole on ne peut plus misogyne, il est pourtant cautionné par la plupart des politiciens des grands partis canadiens, et même par des féministes supposément affirmées… Voilà le monde dans lequel nous évoluons aujourd’hui : un monde à l’envers, aveuglément libéral, dans lequel s’infiltre aisément et s’impose sournoisement l’islam !*Claude Simard est professeur retraité de l’Université Laval. Jérôme Blanchet-Gravel est candidat au doctorat en science des religions à l’Université Laval.
http://fr.novopress.info/194419/entretien-les-auteurs-du-livre-lislam-devoile/#more-194419
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