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  • L'Association des Amis de Synthèse nationale est en cours de constitution. Adhérez pour participer à ses activités...

    ASSOCIATION DES AMIS

    DE SYNTHESE NATIONALE

    Depuis bientôt dix ans, Synthèse nationale mène sans relâche un combat contre le Système mondialiste broyeur des Peuples et des Nations et pour l’instauration d’un Ordre nouveau, nationaliste, social et identitaire.

    Pour cela nous avons créé une machine de guerre qui repose sur :

    ■ la revue Synthèse nationale, 40 numéros parus, diffusée à 4 000 exemplaires, qui est le fer de lance de notre organisation... Ajoutez à cela des numéros thématiques hors-série…

    ■ Le blog éponyme, actualisé trois fois par jours, consulté quotidiennement par des milliers d’internautes…

    ■ Une maison d’édition, Les Bouquins de Synthèse nationale, créée en 2012, qui a déjà publié une vingtaine de titres diffusés dans les librairies non-conformistes et grâce au site synthese-editions.com

    ■ Une revue historique, Les Cahiers d’Histoire du nationalisme, lancée en avril 2014, dont le septième numéro, consacré à la Croix celtique, vient de paraître…

    ■ Les « Journées nationalistes et identitaires » qui se déroulent chaque année depuis neuf ans et qui sont devenues le rendez-vous de rentrée des forces patriotiques… Nous en sommes à la neuvième édition cette année. Une autre réunion de ce type a lieu chaque année au printemps, depuis 2013, près de Lille…

    ■ Des réunions, colloques, conférences de presse dans plus d’une trentaine de villes de France...

    ■ Des campagnes militantes remarquées (contre la réintégration dans l’OTAN en 2009, contre l’islamisation de la France en 2009 et 2010, contre l’étau bruxellois en 2011, pour l’Union de la Droite nationale en 2012, pour la dissolution de l’officine anti-française SOS-Racisme en 2013, contre le Traité transatlantique en 2014, « Non, nous ne sommes pas Charlie » en 2015…).

    ■ Un soutien fraternel aux organisations nationalistes victimes de la répression gouvernementale, comme ce fut le cas en 2013 au moment de « l’affaire Méric »…

    ■ Des contacts amicaux avec une grande partie des mouvements nationaux, nationalistes et identitaires, tant en France qu’en Europe…

    Aujourd’hui, face à l’accélération du processus de décomposition de notre Nation et contre le génocide par substitution que nous impose le Système, nous avons le devoir d’intensifier notre action. Pour cela, nous avons besoin de votre soutien !

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    COMBAT NATIONALISTE ET IDENTITAIRE

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  • La voix du peuple

    8498P1.jpgPOLITIQUE (Présent 8498)

    Le premier parti de France ? C’est le PS ! Ainsi a parlé Stéphane Le Foll, ministre et porte-parole du gouvernement, le soir où le Front national pulvérisait ses records précédents et faisaient voler une fois de plus ce « plafond de verre » qui devait enrayer sa marche victorieuse vers le pouvoir.
    Un tel jugement en dit long sur la cécité gouvernementale quant à ce qui se passe dans le pays. Le Foll a additionné les carottes et les navets des partis divisés de la gauche et de l’extrême gauche pour en faire une seule formation unie, rencontrant l’incrédulité de ses frères ennemis et l’ironie des électeurs, qui ont fait du PS le dernier parti qu’ils veulent encore voir au pouvoir.
    C’est bien le Front national qui est le premier parti de France, devant Les Républicains qui, pourtant, est une coalition de quatre partis (LR, UDI, MoDem, Chrétien démocrate). Seul contre tous ! C’est aussi un élément de sa victoire : une formation qui réunit contre elle tous les autres, les partis, certes, mais aussi le Medef et la CGT, fraternellement unis contre lui, la quasi-totalité des médias et les pétitionnaires intello-artistiques, une telle formation ne saurait être entièrement mauvaise, se sont dit les électeurs.
    Surtout les gens modestes, les oubliés, les délaissés, moqués, méprisés, insultés précisément par ceux-là qui tiennent le haut du pavé dans toutes les sphères du pouvoir, considérant ce peuple des humbles comme autant de demeurés dont il faut tenir la main pour qu’il dépose le « bon » bulletin. Une fois de plus, ces Français-là ont manifesté leur refus de partis politiques impuissants et déconsidérés. Ils ont été six millions à le dire haut et fort.

    La première victime, certes, c’est le PS et ceux qui, muets de honte ou de stupeur, se sont tus dimanche soir, eux pourtant si bavards d’ordinaire et qui en sont les vrais dirigeants : Hollande et Valls. Mais aussi Sarkozy, dont le verdict des urnes met fin aux vantardises et rodomontades : il était le seul à pouvoir « faire barrage » au Front national, il ne croyait pas les sondages, on allait voir ce qu’on allait voir, foi de Sarko ! On a vu : ses amis sont en tête dans quatre régions, le FN dans six. Dans le Nord et en Paca, où Bertrand et Estrosi ne peuvent espérer vaincre que grâce aux voix socialistes. Il est en triste état, le rempart de Sarkozy, qui devait aussi lui servir de tremplin pour la présidentielle !

    Les combines d’appareil sont en marche sous le masque de la vertu républicaine. Car la République serait en danger et la démocratie en péril, alors qu’il ne s’agit que du jeu normal de nos institutions, de la liberté souveraine des électeurs.
    Mais on veut priver ceux du Front national d’avoir les exécutifs qu’ils veulent. Six millions de Français n’ont que deux députés et on voudrait, en plus, les priver d’autres représentants. Dès dimanche soir, les vaincus ont brandi la menace de troubles et de désordres dans les régions si le FN l’emportait. Mais si, par impossible, les magouilles politiciennes faisaient que le FN n’obtienne aucune des six régions où il est en tête, alors, ces politiciens défaits devraient affronter la colère de ceux qui ont été dépossédés de leur victoire.

    Guy Rouvrais

    http://fr.novopress.info/

  • Branle-bas de combat : la semaine de la haine a démarré

    Contrairement à l'entre-deux tours de 2002, nos grands résistants contre l'hydre lepèniste, ces beaux défenseurs de la démocratie, ne peuvent pas faire descendre les écoliers dans les rues, en raison de l'état d'urgence.

    Néanmoins, les communiqués désespérés tombent comme à Gravelotte. Voici celui du maçon Christian Bataille, Président de la Fraternelle parlementaire :

    "Les élections régionales, partout en France, créent une situation grave pour la République et les valeurs humanistes que défend la Fraternelle parlementaire. Plusieurs régions sont menacées d’être présidées par l’extrême droite la semaine prochaine. Il faut impérativement barrer la route au Front National qui porte en lui l’intolérance et la guerre sociale. Face au parti de la haine, le camp de la République doit être solidaire. Personne ne peut avoir la prétention de l’emporter seul. Partout, tous les républicains et démocrates doivent se rassembler sous toutes les formes possibles pour garantir les valeurs de la République Française de Liberté, d’Egalité, de Fraternité et de Laïcité."

    Le CRIF est de la partie de sauve-qui-peut :

    "Le CRIF appelle à voter massivement dimanche prochain pour faire barrage au Front national, parti xénophobe et populiste. Ne laissons pas la République reculer ! Par ailleurs, le CRIF s'insurge des accusations perfides, caricaturales et inexactes de Marine Le Pen invitée ce matin chez RTL. Le CRIF précise qu'il ne reçoit aucune subvention de l'état ni des collectivités territoriales."

    Le FN est arrivé en tête dans 46 départements et 53% des communes (19637 communes). 312 communes n'ont donné aucune (zéro!) voix au PS.

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Régionales: plus de 6 millions d'électeurs pour le Front national


    Elections régionales: le FN prend la tête par leparisien

    6 018 672 électeurs (27,73%) ont voté en faveur duFront national dimanche au premier tour desélections régionales, une progression de 17% par rapport aux régionales de 2010 (2,223 millions d'électeurs), selon les résultats définitifs communiqués à la mi-journée lundi par le ministère de l'Intérieur.

    C'est également un million de plus qu'aux élections départementales de début d'année (5,141 millions d'électeurs), mais 400 000 voix de moins qu'au premier tour de l'élection présidentielle de 2012 (6,421 millions pourMarine Le Pen).
    Les Républicains, de leur côté, ont mobilisé 5 785 073 électeurs (26,65%) et le Parti socialiste a rassemblé 5 019 723 de suffrages (23,12%).
    Sur les 45 298 641 d'électeurs inscrits, seuls 22 609 602  se sont rendus aux urnes, soit un taux d'abstention de 50,09%, en baisse de près de 4 points par rapport à 2010.

    LE PARISIEN

    http://gaelle.hautetfort.com/

  • ça monte!

    konk-plus-on-retient-le-fn-plus-il-monte-300x190.jpgDevant les échecs, les reniements, l’aveuglement des partis du Système, l’accélération d’une crise et de menaces  multiformes qui ont été  annoncées, prédites  de longue date par le FN,   les procès enextrémisme, la diabolisation du Mouvement national  sont  ils encore audibles, efficaces? Nous en doutions sur notre blogue jeudi dernier, à trois jours de ce premier tour, évoquant les éditorialistes et autres spécialistes es FN qui craignaient un vote sanction.  Dans les faits un  retour au réel, lequel comme s’en désole le directeur de la rédaction de Libération, Laurent Joffrin,  «est toujours réactionnaire»… Cette réaction, ce réflexe de survie du peuple Français, cette volonté de changement, d’une alternative patriotique,  ce sont manifestés à  un pourcentage  jamais atteint  dans les urnes ce dimanche. Du moins chez les 50% d’électeurs (chiffre cependant  en progression  de près de trois points par rapport à 2010) qui ont daigné se rendre aux urnes. Ce sont  ainsi plusieurs  21 avril  qui ont   déferlé sur ce scrutin, dans les six régions sur treize ou le FN est arrivé en tête,  vague tricolore  dont ont été victimes les deux principaux partis dits de gouvernement,  co-gestionnaires depuis des décennies du déclin Français. Au niveau national, le FN totalise   27,96 % des suffrages exprimés, soit six millions d’électeurs,  devant  la coalition   LR-MoDem-UDI (26,89 %) et  l’alliance PS-radicaux de gauche ( 23,33 %).Quant à la nébuleuse de partis catalogués à  l’extrême gauche , trotsko-communiste et (pseudo) écologiste, elle  réalise un score très marginal.

    En Nord-Pas-de-Calais-Picardie, Marine Le Pen a  creusé l’écart  avec ses adversaires, totalisant40,64 % des suffrages ( Xavier Bertrand est à  24,96 %,  le socialiste  Pierre de Saintignon  à 18,12 %). La région  Provence Alpes-Côte d’Azur offre à Marion Maréchal-Le Pen un score également sans précédent  avec 40,55 %,  malgré (grâce ?)  la campagne anxiogène,  surfant sur les peurs, d’une tonalité très   anti nationale,  du républicain  Christian Estrosi (26,48 %) et de son allié de revers,  le socialiste Christophe Castaner   (16,59 %).

    L’Alsace-Champagne-Ardennes-Lorraine assure aussi un très fort score au  vice-président du FN, Florian Philippot,  arrivé largement en tête avec 36,06 % des voix, devant l’homme de la coalition des droites euromondialistes,  Philippe Richert (25,83 %)  et son alter ego socialiste, Jean-Pierre Masseret (16,11%), qui obtient  le pire score du PS de ce scrutin. Autre vice-président  du FN qui  arrive en tête, Louis Aliot totalise 31,83 % des  suffrages dans un « super-région »ancrée historiquement à gauche, le  Languedoc-Roussillon-Midi-Pyrénées,  devant la socialiste  Carole Delga (24, 41%)  et le sarkozyste  Dominique Reynié (18,84 %).

    La Bourgogne-Franche-Comté assure aussi au FN la première  place du podium avec  31,48 %des voix, à la liste conduite  par  Sophie Montel qui distance (malgré de sondages annonçant l’inverse) le candidat des Républicains  François Sauvadet ( 24 %)  et la  sortante socialiste Marie-Guite Dufay (22,99 %). Autre forte poussée,  en  Centre-Val de Loire,  la liste FN de  Philippe Loiseau vire en tête avec  30,49 % des voix, devant le candidat LR-UDI-MoDem  Philippe Vigier(26,25 %) et  le sortant socialiste président du conseil régional   François Bonneau (24,31 %).

    En Normandie réunifiée, la liste de « droite » emmenée par le  centriste Hervé Morin ( 27,91 %)  ne devance que d’un cheveu  celle du secrétaire général du FN   Nicolas Bay (27,71 %) devant  le socialiste Nicolas Mayer-Rossignol (23,52 %). En Auvergne-Rhône-Alpes le républicain Laurent Wauquiez  est en tête mais le frontiste Christophe Boudot  (25,52 %) devance le sortant socialiste  de feu le  Conseil régional Rhône-Alpes,  Jean-Jacques Queyranne (23,93 %). L’Aquitaine-Limousin-Poitou-Charentes donne également au FN un score sans précédent dans ces régions nouvellement fusionnées.  La liste PS-PRG d’Alain Rousset arrive en tête  ( 30,39 %) devance la liste de droite et du centre de Virginie Calmels (27,19 %)  mais notre ami Jacques Colombier  réalise un très beau  23,23 %  des voix.

    Même percée du FN en Pays de la Loire :  la liste LR-MoDem-UDI  de  Bruno Retailleau est loin devant avec 33,49 % des suffrages exprimés devant le socialiste Christophe Clergeau  (25,75 %), mais le frontiste  Pascal Gannat passe la barre des 20% (21,35 %). En Ile-de-France,  l’ex ministre de Nicolas Sarkozy,  Valérie Pécresse, obtient 30,51 %   devance  le président PS  de l’Assemblée nationale, le socialiste Claude Bartolone (25,19 %), tandis que le trésorier du FN Wallerand de Saint Just,  réalise lui aussi un score jusqu’alors  inégalé auprès de l’électorat francilien  (18,41 %).

    Autre score élevé pour le FN dans cette terre de mission qu’est la  Bretagne, le candidat de l’opposition nationale, Gilles Penelle, dépasse la barre des 18% (18,17 %) se hissant en troisième position derrière le ministre de la défense Jean-Yves Le Drian  (34,92 %)  et le candidat LR-MoDem-UDI  Marc Le Fur (23,46%). En Corse,  la liste divers gauche du  président sortant du conseil exécutif, Paul Giacobbi, devance  la liste  « nationaliste » du maire de Bastia, Gilles Simeoni, avec 18,42 % des voix contre 17,62 %.  José Rossi (droite)  obtient 13,17 % des voix devant Camille de Rocca Serra ( 12,7 %) et le candidat  FN-RBM  Christophe Canioni (10,58 %) qui se qualifie pour le second tour.

    Dans ce contexte, et comme cela avait été annoncé par l’intéressé,  Jean-Christophe Cambadélis,premier secrétaire du PS, a déclaré dès hier soir son souhait d’un retrait  des listes socialistes dans les régions  où le FN «risque» de l’emporter.  «Dans les régions où la gauche est troisième, la gauche décide de faire le barrage républicain, notamment dans le Nord », a-t-il notamment affirmé. Seul candidat à s’opposer officiellement  à cet ordre,  qui scandalise il est vrai nombre de militants et d’électeurs socialistes, Jean-Pierre Masseret (tête de liste en Alsace, Champagne-Ardenne, Lorraine) a indiqué vouloir se maintenir.

    Comme l’a rapporté Europe 1, M. Masseret affirme que la stratégie du barrage républicain est une «stratégie dénuée de résultats : quand on se retire, le FN est plus fort ». Un retrait de sa liste PS ne serait «ni digne, ni juste, ni intelligent. Le combat contre la droite libérale et l’extrême droite nationaliste, c’est à nous de le conduire », a-t-il ajouté sur France Info. Ce dernier sera privé de l’étiquette socialiste s’il persiste dans son refus à fait savoir M. Cambadélis.

    Chez les Républicains des tensions se font  jour également. Dés hier soir, Nicolas Sarkozy défendait  la position « ni retrait ni fusion ». Celle-ci  ci a été entérinée ce matin par les instances de son parti, y compris Alain Juppé,  malgré l’opposition  de Nathalie Kosciusko-Morizet et deJean-Pierre Raffarin. NKM, rien de bien nouveau sous le soleil, a  déclaré que  «le FN est l’ennemi de la Nation, des valeurs républicaines », or,  «défendre les valeurs républicaines c’est l’essentiel du combat» (sic);   propos peu ou prou tenus par M. Raffarin.

    Quant au président de l’UDI, Jean-Christophe Lagarde il a rappelé la position de son  petit parti : « partout où le Front National peut gagner, nous souhaitons le retrait des listes qui arrivent en troisième position. Quelles que soient les listes, c’est un principe qui doit être respecté. Nous avons toujours combattu l’extrême droite et nous souhaitons ce retrait ». Une seule région est concernée, celle de Languedoc-Roussillon-Midi-Pyrénées avec Dominique Reynié, tête de liste LR-UDI-CPNT.  M. Reynié s’y est refusé ce matin au micro de Jean-Jacques Bourdin : «le parti (le FN, NDLR) est autorisé, Marine Le Pen a été reçue quatre fois à l’Élysée par François Hollande. On ne peut pas faire ceci et nous expliquer qu’on doit lui faire barrage. C’est un parti autorisé, les Français sont libres de voter pour le Front National, s’ils veulent assumer ce choix, ils l’assument ».

    Du Crif  au Mrap, des syndicats aux loges, de Besancenot à Estrosi, de  L’Humanité à La Croix, les appels à faire barrage au courant patriotique, à  la mobilisation anti nationale,  ont déjà retenti. Ils rempliront crescendo l’espace médiatique jusqu’à dimanche prochain, dans l’espoir notamment d’obtenir au profit des partis euromondialistes le report des voix des candidats éliminés ou se retirant, mais aussi des abstentionnistes  du premier tour. Cela suffira-t-il ? La partie s’annonce serrée,  et il ne faut certainement pas minorer  affirme Bruno Gollnisch,  le poids des réseaux, la capacité des adversaires du FN à mobiliser leurs clientèles. Pour autant,   la question qu’il s’agit aussi  de se poser est celle de savoir  pourquoi  ceux qui n’ont pas voté pour les partis du Système au premier  tour, voleraient à leur  secours  au second ?

    http://gollnisch.com/2015/12/07/ca-monte/

  • Attentat islamiste au couteau dans le métro londonien

    En réponse aux frappes de la Royal Air Force contre l’État islamique en Syrie, un homme a commis un attentat au couteau dans le métro londonien, faisant trois blessés, dont un grave.

    Samedi soir, un individu a attaqué au couteau trois personnes dans le métro londonien. L’une est grièvement blessée, mais ses jours ne sont pas en danger, les deux autres sont légèrement blessées. Le terroriste islamiste aurait agi en réaction aux frappes britanniques contre Daech en Syrie, criant « C’est pour la Syrie » au moment de son attaque. Il a pu être arrêté par la police, qui a confirmé traiter cette affaire comme un acte terroriste.
    Rappelons que l’État Islamique invite les musulmans à frapper les infidèles partout et avec tous les moyens à disposition, couteau, pierre, voiture… De telles attaques ont déjà eu lieu en France, notamment en décembre dernier ; à l’époque elles avaient été traitées comme mes actes de « déséquilibrés ».



    Attaque au couteau dans le métro de Londres : l’arrestation filmée en direct

    http://fr.novopress.info/

  • Les libertés s'enfuient comme les feuilles au vent

    Toute œuvre est une psychanalyse de l'artiste. Les encres de Chine du comte de Paris, présentées à l'Atelier Visconti¹ (Paris VI°), ne dérogent pas à la règle et je laisse au lecteur perspicace le soin d'expliquer le choix d'une mante religieuse sur l'arbrisseau alors que j'y aurais vu une libellule. L'encre de Chine est une affaire aussi sérieuse que l'aquarelle en ce qu'elles ne se rattrapent pas. Poser c'est posé ! Réussi ou raté !...
    C'est un peu comme les lourds dispositifs de sûreté nationale. Une fois déployés, on n'en peut reprendre toute l'organisation, aussi faut-il s'en contenter. Avec le monstre de la National Security Agency enfanté par les services américains (relire No Place To Hide de Glenn Greenwald sur Edward Snowden) les Etats-Unis se sont crus à l'abri des freux de l'islam ! On leur avait vendu l'espionnage généralisé intérieur comme la meilleure garantie contre les terroristes. Il y a eu Boston et les deux Tchéchènes, voici maintenant la tuerie de San Bernardino perpétrée par un couple musulman ayant fait allégeance au calife Abou Bakar al-Baghdadi : quatorze morts. Comme à Paris le mois dernier et en janvier, comme à Londres il y a dix ans, la Bête est native du cru. Qu'est-il besoin d'incinérer la reine des tarentules dans son lointain bunker comme s'apprêtent à le faire l'Occident et la Russie, les soldats rescapés métastaseront partout et, avec le renfort de résidents intégrés qui fourniront la logistique sinon même agiront de conserve, le terrorisme gardera toutes ses chances, ses motifs, ses scores. Malgré un amateurisme certain qui diminue les résultats, grâce à Dieu !
    On peut avoir envie de débiner ces assassins, hommes de peu de foi adonnés aux rites, superstitions et interdits, racailles archétypales. On aurait tort d'en avoir peur. On n'a pas non plus à les comprendre comme nous y incite la ministre de la Justice afin d'en démonter roue par roue le calibre. Que faudra-t-il faire ensuite de toutes ces pièces sur la table ? Un manuel de la radicalisation ? Les « comprendre » n'avancera pas à grand chose, mais il est urgent de les deviner. Et cela ne peut se faire qu'au moment de la conversion entraînant le déphasage.
    (1) Vernissage le jeudi 17 décembre à partir de 18h00C'est le changement de comportement qui doit signaler le surgissement du danger : Le changement concerne les femmes qui sont considérées instantanément comme une sous-humanité impure et les mœurs personnelles, vêture, pilosité, régime alimentaire intégral... Il existe des notices officielles servant de guide dans cette investigation, qui sont diffusées auprès des responsables éducatifs ; reste à faire la dénonciation aux autorités de police. La France, comme tous ses cousins latins, n'a pas la culture de la collaboration avec les forces de l'ordre, même si les concierges de l'Occupation firent fortune dans la délation. C'est une chose de soupçonner fortement la radicalisation du lézard qui habite au-dessus de chez vous, mais qui vous dit que ce n'est pas un fou de Dieu comme les monothéismes en ont produit à million dans le passé ? Le djihadiste présumé peut très bien vouloir faire carrière de saint dans l'érémétisme bédouin. Tous les saints n'ont pas la franche gaîté d'un François d'Assise, et une sale gueule peut cacher simplement un égocentrisme forcené. Cherche-t-on à détecter l'intrus ? Se met en place dans l'Occident décadent la norme obligatoire généralisée pour raison de sécurité. Tous des moutons de la même couleur, dans le même sens (baron au vent) et il sera plus facile de repérer le mouton noir de F'murr. Alors les loups s'achèteront une peau de mouton banal et le tour sera joué. On l'aura dans l'os.
    Il serait plus efficace de vider les réservoirs de haine² qui accumulent tant de ressentiment à l'égard de nos sociétés développées et corrompues. Nous devrons une fière chandelle à celui qui déroulera une théorie de la vidange des haines. Côté société, nous avons des propositions de blanchissage des idées sales qui la détruisent ; côté réservoirs, c'est une autre histoire. A moins de convoquer maintenant les Titans à sa mise en œuvre, nous nous retirerons sur la pointe des pieds...
    (1) Vernissage le jeudi 17 décembre à partir de 18h00

    (2) Feuilleter le dernier bouquin de Marc Ferro, L'Aveuglement
  • L’engagement syndicaliste s’accompagne du combat identitaire (entretien avec Roberto Fiorini)

    On présente ici un entretien avec Roberto Fiorini, réalisée le 6 novembre 2015, préalablement à sa conférence donnée dans le Comté de Nice. 

    Nice Provence Info : Quel est votre sentiment sur la crise migratoire que l’Europe traverse actuellement ? 

    Roberto Fiorini : Tout d’abord, il faut se poser les bonnes questions. La première est celle des moyens mis à disposition de ces populations pour arriver en Europe. Comment se fait-il qu’elles puissent violer les frontières aussi aisément et que des moyens de transports comme des bus par exemple soient mis à leur disposition ? Comment passent-elles d’un poste frontière fermé à un autre ouvert. Qui les informe ? 

    Tout cela arrive avec la complaisance politique et économique de l’Allemagne, véritable tête de pont de cette immigration de masse, motivée par des raisons purement comptables. Ce pays connaît un déficit démographique important qui ne lui permettra pas d’assurer le paiement de ses retraites. Les technocrates qui la gouvernent sont donc persuadés qu’il suffit d’assurer le remplacement de la population « de souche » par des travailleurs immigrés. Cette vision économique ne tient pas compte des facteurs sociaux et identitaires, comme le montre la situation dans de trop nombreux pays d’Europe. En outre, le modèle social de l’Allemagne est réduit à peau de chagrin et le capitalisme a très bien compris que cette immigration de masse permettra de faire sauter les dernières barrières sociales. Le patronat déjà réclame la suppression du SMIC… qu’ils n’ont pas encore mis en place, au prétexte de faciliter leur intégration. Immigration arme du capital pour faire baisser les salaire. 

    Nice Provence Info : Quid de l’intégration de ces populations alors ? 

    Roberto Fiorini : Michèle Tribalat, de l’Institut national d’études démographiques, a récemment mis en avant la fin du modèle français d’assimilation. Elle qui a tant voulu y croire, elle regarde désormais la réalité en face. Elle estime que l’afflux d’immigrés n’est plus supportable, mais  surtout, que les immigrés ne veulent pas s’intégrer, ce qui pose d’énormes problèmes cultuels et culturels. 

    J’ajouterai que nous n’assistons aujourd’hui qu’à l’arrivée de l’avant-garde, puisqu’un quart de la population mondiale sera africaine en 2050. Cette population devrait doubler et atteindre 2 milliards à cette échéance. À l’inverse, la population européenne devrait avoir perdu 20 millions d’habitants en 2050. Elle sera remplacée sur son propre sol, et en plus sera vieillissante. Il est temps de prendre conscience que « l’avenir prend racine dans le présent ». 

    Nice Provence Info : Vous ne prenez pas en compte le drame humain ? 

    Roberto Fiorini : J’en tiens d’autant plus compte que je suis fils d’immigré italien. Mais mes parents étaient venus chercher du travail, pas des aides sociales. 10 % seulement de l’immigration est une immigration de travail : les 90 % restant pèsent sur les comptes sociaux. C’est un débat interdit : pour autant, il faut être lucide et admettre que l’on a une population de souche déjà en grande difficulté. Économiquement, l’intégration de ces populations est tout simplement impossible. Et de toute façon dans leur majorité,  ils ne le veulent pas ! C’est pour cette raison qu’il faut désormais privilégier l’argument identitaire sur l’argument émotionnel. 

    Je ne crois pas à un scénario de  décroissance ou de remigration en l’état actuel des choses. Tant que les gens ne sont pas confrontés à la réalité des choses,  ils ne peuvent pas avoir de réaction. Et quand cela arrive, il est souvent trop tard pour réagir. 

    À un problème global, il ne peut y avoir que de solution globale. L’Afrique est en réalité un continent très riche pillé par une oligarchie, et il serait temps que ce continent et ses différents peuples prennent en main leur destin et leur histoire. Malheureusement, je pense que l’oligarchie n’a pas pour dessein de rendre la liberté et l’autodétermination à l’Afrique. L’histoire est là pour en attester. Alors il faudra que cela passe par la violence des peuples, car la démocratie est sous contrôle. 

    En outre, je pense que l’oligarchie capitaliste et mondialisée a tout à gagner dans la destruction de la spécificité des peuples à commencer par les peuples de l’Europe car leur histoire est celle d’une perpétuelle résistance :

    • Résistance à l’environnement : l’Européen a dû sans cesse s’adapter à son milieu et notamment à la longue nuit d’hiver (réussir à passer l’hiver pour être vivant l’année d’après). 

    • Et résistance aux diverses formes d’oppressions sociale et économique (révolutions, jacqueries et autres révoltes paysannes, etc.)

    Cette révolte permanente n’entre pas dans la tradition de l’homme oriental, et l’on peut constater aujourd’hui que ces populations fuient leur pays au lieu de se battre pour gagner leur liberté. 

    L’enjeu est donc de mettre fin à la cupidité et à la mainmise d’une très petite partie de la population mondiale sur les richesses de l’Afrique et du reste du monde. N’oublions pas que quand on parlait d’effacer la dette des Africains, cela nous semblait loin. Désormais nous sommes nous aussi dans la nasse.

    Autre précision de taille : le projet multiculturel global passe par la destruction des identités et de la diversité : en refusant de nous métisser nous seuls les seuls véritables défenseurs de la diversité des peuples. Mais Big Brother est habile dans sa communication. 

    Nice Provence Info : Quelle doit donc être la réaction de l’Europe ? 

    Roberto Fiorini : Il faut verrouiller la Méditerranée et rétablir de vrais contrôles à nos frontières comme le font les États-Unis et Israël par exemple. Chacun doit s’occuper de sa propre démographie. Pour ce qui est des pensées humanitaires, personne n’en a le monopole ni l’exclusivité. Nous ne sommes pas moins humains que les autres, nous pensons simplement qu’il y a des limites à notre générosité, et que si notre hospitalité n’est pas respectée, alors il faut en tirer les conséquences. Si l’Europe veut survivre, et mettre fin au pillage économique qu’elle subit, elle devra mettre en place un protectionnisme économique. Un protectionnisme européen bien pensé était réclamé en son temps par Maurice Allais, prix Nobel d’économie. Cela sonnera le réveil d’une Europe mettra fin au pillage généralisé de nos entreprises et de nos richesses. 

    Nice Provence Info : Revenons à l’action syndicale pure. Quel est son avenir compte tenu notamment de la diminution constante des effectifs syndiqués ?

    Roberto Fiorini : Je pense qu’il s’agit d’un faux argument propagé par ceux qui veulent salir le monde ouvrier. Cette situation résulte d’un choix fait après-guerre. En France, que tu sois syndiqué ou pas, tu bénéficies des accords de branches conclus entre les organisations syndicales patronales et salariales. Dans d’autres pays, le taux de syndicalisation est plus important certes. C’est le cas de la Belgique avec un taux de 54 %, conséquence du « Système de Gand ». Le système de Gand est un système de relations professionnelles où l’appartenance à un syndicat conditionne l’accès à certains droits sociaux tels que l’assurance chômage ou l’assurance maladie. Il y a donc un taux de syndicalisation plus fort car ce sont les syndicats qui reversent l’assurance chômage. De même, aux États-Unis, pour bénéficier des avantages obtenus par les syndicats, il faut être syndiqué. Vous observerez au demeurant que les syndicats patronaux comptent aussi peu de syndiqués en France et que pourtant ils donnent des leçons à tout le monde… 

    Dans leur ensemble les salariés ne se tournent pas spontanément tant qu’ils ne sont pas menacés. Par contre ils sont bien contents de trouver des hommes et des femmes dévoués pour leur venir en aide lorsque la rigueur frappe. 

    Au demeurant, je pense que le capitalisme libéral fait tout pour jeter l’opprobre sur les syndicats de salariés dont la mission est de s’assurer du respect du droit du travail. Rien ne doit entraver la « main libre du marché », alors tuons le droit du travail et ceux qui le font respecter.

    Nice Provence Info : N’y a-t-il pas une différence entre les petits patrons et les grandes multinationales dans les relations patron-salariés ?

    Roberto Fiorini : Effectivement, on a un  régime à deux vitesses. D’une part, les multinationales dont les actionnaires poursuivent un résultat boursier. Les gouvernements successifs sont à leurs ordres. Ceux-là mènent la lutte des classes et poursuivent la déréglementation constante du droit du travail (travail nocturne et dominical, baisse des salaires,  etc.). Un patron de petite entreprise essaye déjà de survivre, et c’est souvent un crève-cœur que de devoir se séparer d’un des siens. Pour ces entreprises, artisans et commerçants, la taxation sur les bénéfices est proche de 30 %. Les multinationales ne le sont qu’à 8 % ! Vous comprenez qui est aux ordres de qui ? C’est pour cela que le  libéralisme contrôle le processus démocratique. La musique doit continuer. 

    L’économiste autrichien Friedrich von Hayek a parfaitement expliqué que la suppression des interventions sociales et économiques publiques, incarné dans la théorie libérale  de  l’État minimal, est un moyen d’échapper au pouvoir de la classe moyenne qui contrôle le processus démocratique. La classe moyenne peut ainsi imposer des politiques de taxation fiscales puis de redistribution. Par conséquent, l’objectif est d’affaiblir cette classe moyenne en la paupérisant, mais pas trop, afin qu’elle ne conduise pas la rébellion. Le grand capital est en train de gagner cette lutte des classes, qu’elle est par ailleurs la seule à mener, car les autres « internationalistes, ou altermondialistes » rêvaient de redistribution à travers une autre mondialisation. Ils ont perdu, et les peuples payent la facture.

    Nice Provence Info : Pourquoi les syndicats semblent-ils si passifs aujourd’hui ?

    Roberto Fiorini : La réponse se trouve dans le processus de construction de l’Union européenne qui a été accompagné par quasiment tous  les syndicats et même Lutte Ouvrière. Ils ont cru à la supranationalité du droit syndical, et trop souvent celui-ci est insuffisant. Ce faisant, ils se sont passés la corde au cou et demeurent aujourd’hui impuissants face aux dérives capitalistes et technocratiques de cette supranationalité bruxelloise. Ils n’ont d’autres choix que de subir les règles de la mondialisation économique dérégulée et sans entraves, après avoir sacrifiés les nations et le système des frontières fermées. Les salariés et les entreprises crèvent de cette concurrence déloyale. Et les syndicats sont des acteurs impuissants qui essayent localement de retarder la chute. 

    L’Europe vit une réelle offensive néolibérale. Mais on peut cependant faire du syndicalisme intelligemment. C’est pour cela qu’il faut s’engager localement et combattre pour  aider ceux qui souffrent. En faisant cela on contribue à notre échelle, à mettre en place un  ordre social plus juste. Et puis on réapprend à se battre pour les autres. L’altruisme est véritablement la tare du camp national, identitaire ou patriote. S’engager, avec discipline, sans rien attendre en retour. C’est déjà beaucoup.

    Dans nos entreprises, localement, on peut être raisonnable et signer des accords, si l’accord est gagnant/gagnant . Mais l’offensive libérale, voulue par Macron et Hollande à travers la rapport Combrexelles, propose le remplacement de la hiérarchie normative d’essence pyramidale par l’accord d’entreprise avec toutes les inégalités que cela peut entraîner. Pour faire simple ils voudraient qu’un accord signé dans l’entreprise soit plus fort que le code du travail ou que la convention collective ! Exit l’égalité entre les salariés et les entreprises, et bonjour la concurrence entre les salariés. Le danger est énorme !

    L’offensive avait commencé dès 2013, avec l’Accord national interprofessionnel  de janvier 2013 prévoyant la conclusion d’accords majoritaires pour établir un plan de sauvegarde de l’emploi en matière de  licenciements économiques. Ces accords dits « défensifs » prévoyaient de permettre la baisse des salaires si l’entreprise allait mal.

    Désormais, la déconstruction sournoise du droit du travail  est encore plus forte avec  la loi Macron (passée en force grâce au 49.3), qui autorise dorénavant les entreprises à passer des accords offensifs qui permettent de baisser les salaires même si l’entreprise va bien. Tout cela est rendu possible si des syndicats le signent localement. Voilà pourquoi j’invite vos lecteurs à s’intéresser aux questions syndicales dans les entreprises privées !

    Enfin, on peut citer le projet de traité transatlantique en cours de négociation entre l’Europe et les USA qui prévoirait la possibilité pour une multinationale d’attaquer la France ou l’Union européenne devant un tribunal arbitral international privé. On assiste réellement à une contre révolution néo-libérale, en vue de nous déposséder du pouvoir de légiférer, et de transférer cette compétence aux entreprises, c’est très grave.

    Nice Provence Info : Que vous inspire alors la directive « Bank Recovery », transposée discrètement par une ordonnance du mois d’août 2015 ? Rappelons que cette directive dite BRRD permet la ponction des comptes bancaires au-delà de 100 000 euros en cas de difficultés ou en cas de faillite de la banque. 

    Roberto Fiorini : Cela s’inscrit dans la droite ligne que ce que nous avons précédemment dénoncé. En réalité, cette directive est le fruit d’une dictature économique et financière. Chypre a été le laboratoire de ce qui est aujourd’hui étendu à l’ensemble de l’Europe avec la directive « Bank Recovery ». Toutes velléités de rébellion des Chypriotes ayant été asséchées par la tutelle/contrôle/Diktat bancaire de la BCE. L’Union européenne en a conclu qu’elle pouvait étendre cette mesure à l’ensemble des pays de la Zone euro. Ce qui est « dictatorial », c’est que la finance se fait voter les lois dont elle a besoin, pour se sauver. Elle et elle seule. Si vous êtes entrepreneur dans le commerce, l’agriculture, l’industrie ou le bâtiment, vous ne bénéficiez d’aucun système pour vous sauver… Votre seul droit est de payer, et de voter pour être mal représenté. 

    La finance est  endettée au-delà de l’imaginable, mais voudrait nous faire croire que tout est sous contrôle. L’économie ne repart pas car les 2 000 milliards imprimés par la BCE n’ont pas été réinjectés dans l’économie réelle, pour créer de l’investissement ou des emplois. Cet argent sert à renflouer la finance. Alors, on nous dit que tout va bien, mais l’image à retenir est celle d’ une cordée en alpinisme. Si la Grèce ou une banque fait faillite, ce sont tous les autres pays de la Zone euro qui  tombent, car ils ont tous acheté de la dette du voisin. 

    Nice Provence Info : Oui, mais cette directive touche peu de personnes puisqu’elle fixe un plafond à 100 000 € ? 

    Roberto Fiorini : C’est une technique largement éprouvée au niveau de l’Union européenne. D’abord, on plante le clou (on fait admettre le principe pour les plus riches) avec une assiette étroite, et on l’enfonce petit à petit en élargissant cette assiette aux plus humbles qui n’y voient que du feu. Face au prochain danger de séisme  de l’économie mondiale, on fera admettre au bon peuple qu’on va puiser dans son argent, sinon ce sera le chaos. On est donc clairement dans une dictature économique où une minorité se fait voter les lois dont elle a besoin. 

    C’est exactement le même mécanisme avec la dette perpétuelle. Nous sommes éternellement prisonniers de l’usure et donc de la dette grâce à la loi du 10 janvier 1973, perpétuée  dans les textes européens. Des générations entières payent des intérêts alors que nos banques nationales ou notre épargne a très bien fait l’affaire pendant la période d’après-guerre. Depuis nous nous sommes soumis à  la théorie libérale et nous sommes esclaves des rentiers de l’usure. On tape souvent sur le peuple, qualifié de parasite social. N’oublions pas que les parasites en cols blancs font bien plus de mal. Nos démocraties leurs servent la soupe, et ne servent qu’à maintenir l’ordre établi.

    Nice Provence Info : Une fois que l’on en a conscience de tout cela, que fait-on ? 

    Roberto Fiorini : On commence par devenir un missionnaire en informant et en éveillant les consciences. Il ne sert donc pas à grand-chose d’être passéiste, il faut être révolutionnaire et plaider pour une économie protectionniste où l’usure serait interdite dès le premier pour cent. L’objectif final étant de combattre toutes les idéologies et tous ceux qui veulent nous asservir à l’économie, qu’ils se disent capitalistes ou communistes. L’avenir des  hommes doit passer avant celui de l’argent. 

    Nice Provence Info : Merci Monsieur Fiorini. 

    • D’abord mise en ligne sur Nice Provence Info, le 27 novembre 2015.

    http://www.europemaxima.com/?p=4620