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  • Ne soyez pas complices des médias de masse et des collabos socialo marxistes !

    Presse d’état : Sylvain Ernault, propagandiste à Chérie FM, appelle secrètement les “journalistes” subventionnés à se mobiliser contre les médias identitaires indépendants 

    BREIZATAO – NEVEZINTIOU (25/11/2015) Nous avions déjà désigné comme traître l’élément gauchiste Sylvain Ernault, un de ces pseudo “journalistes” et vrai soldat politique payé par le régime pour encadrer les masses (voir ici). Dans un email confidentiel cet élément d’extrême-gauche appelle tous les membres de la presse d’état à se “mobiliser” contre ce qu’il appelle les médiats “de l’extrême-droite bretonne”.
    Dûment informés par notre réseau d’intelligence, nous avons pu nous procurer une copie de cet email. Il illustre parfaitement la façon dont fonctionne la presse d’état vivant de “subventions”, c’est-à-dire d’un système de corruption gouvernementale légalisée.
    “France Bleu” et la fausse agression “raciste” de Pontivy
    Dans son email, le militant politique Sylvain Ernault prend prétexte d’une fausse agression “raciste” orchestrée par des éléments d’extrême-gauche lors de la manifestation du 14 novembre contre l’immigration de Pontivy pour appeler ses contacts de la presse d’état à s’engager totalement contre les médiats bretons indépendants.
    Rappelons ici que la radio d’état “France Bleu” avait affirmé que les militants d’ADSAVavaient agressé un individu d’origine étrangère. Des faits démentis par la préfecture du Morbihan elle-même, ce qui avait contraint cet organe politique à retirer son article diffamatoire (voir ici).
    Extraits de l’email précité :
    Je suis journaliste. Je travaille pour Chérie FM Côtes-d’Armor à Lannion. 
    Je vous adresse cette lettre sous forme d’alerte. Écrite depuis plusieurs mois, je me décide à l’envoyer suite aux événements qui se sont produits à Pontivy samedi […] je tiens à la discrétion pour ne pas alimenter la machine des calomniateurs (sic).
    Mon nom et ma photo de profil Twitter figurent seuls depuis mai sur une “Liste des traîtres – soldats politiques du journalisme”, publiée sur le site “Breiz Atao”, de Boris Le Lay.
    Il est absolument juste de dire que, conformément à la politique de lustration qui sera menée à terme, nous avons entrepris de ficher systématiquement tous les éléments socialistes et marxistes oeuvrant activement au remplacement de population et apportant un soutien à la progression de l’islam sur tout le territoire breton.
    Stalinisme médiatique
    Loin de se cantonner à BREIZ ATAO, l’intéressé désigne un certain nombre de médiats indépendants dont la ligne éditoriale lui paraît inacceptable. Le militant d’extrême-gauche ayant une conception assez simple de la pluralité d’opinions : tout ce qui est intégré idéologiquement dans le système médiatique subventionné a droit de cité, tout ce qui est indépendant doit être combattu.
    Sylvain Ernault désigne, au nom d’un “déviationnisme idéologique” décrété par lui, un certain nombre de médiats à la vindicte de ses correspondants : le site d’information Breizh-info, l’Observatoire des Journalistes et de l’Information (OJIM – voir site) ou encore le site Réinformation.tv (voir ici).
    Citons encore l’intéressé qui se plaint qu’un certain nombre d’acteurs aient créé une presse identitaire, non alignée sur l’idéologie du système dominant :
    Le point commun entre ces sites est de revendiquer la “réinformation”. L’ambition est de discréditer les discours des médias traditionnels (et des journalistes professionnels) pour mieux promouvoir la préférence nationale, la fermeture des frontières ou encore l’ordre moral.
    On fera observer qu’il n’est nul besoin de faire un effort particulier pour “discréditer les discours” des médiats d’état : le public lui-même les rejette en bloc et les journalistes du régime sont particulièrement haïs par l’opinion publique. Les personnes déclarant ne pas faire confiance aux journalistes du système étaient ainsi 77% en 2014 (source).
    Chacun d’entre nous sait que ces laquais du pouvoir mentent et poursuivent un agenda politique d’orientation socialiste ou marxiste. Fait qui confirme cette réalité, 74% des journalistes de l’Hexagone avaient voté pour le candidat de la gauche socialo-communiste en 2012 (source).
    Sylvain Ernault en convient d’ailleurs, puisqu’il termine son courrier comme ceci :
    Je ne peux enfin pas m’empêcher de penser que plus globalement, ce sontnos erreurs, nos impasses, nos reniements, nos compromissions, qui alimentent la “réinfosphère”.
    Ce en quoi nous sommes parfaitement d’accord et l’opinion publique avec nous. Mais l’objet même de ce courrier démontré par l’absurde le fait que ce soldat politique du système ne comprend pas même la définition originelle de ce qui fonde la presse.
    Les médias gouvernementaux, corromps et achetés, idéologiquement alignés sur la caste dominant le régime républicain, sont en état de décomposition avancée. Leur discrédit est complet. Vient donc l’heure pour eux de trouver des boucs émissaires en attendant leur liquidation prochaine.
  • Les conséquences dramatiques des « mariages » homosexuels

    Nous apprenons que cette année 3 % des « mariages » en France ont concerné des duos homosexuels. Paris atteint le record avec 1.331 unions homosexuelles soit 13 % de la totalité des mariages. Dans le quartier du Marais, ce chiffre passe à 32 %. Compte tenu des données qui viennent d’Amérique, nous pouvons vraiment leur souhaiter du bonheur car ils vont en avoir besoin.

    Nous avons donné les références de nos affirmations en nous basant sur des recherches scientifiques ; ceci non pas pour allonger le texte mais afin de ne pas pouvoir être accusés d’homophobie. Ces références ont été laissées en langue américaine afin de faciliter d’éventuelles recherches à nos lecteurs. Les titres des articles concernés se suffisent souvent à eux-mêmes.

    Nous pensons réellement rendre service aux homosexuels en leur exposant ces faits établis par des travaux scientifiques.

    1. Une étude a suivi 156 couples de même sexe. Seulement sept d’entre eux pratiquaient la fidélité dans leurs relations sexuelles. Il est noté que cette situation favorisait la diffusion des maladies vénériennes et les états de détresse psychologiques. (McWhirter, D. and Mattison, A. “The Male Couple: How Relationships Develop.” (Upper Saddle River, NJ: Prentice Hall).
    2. Les couples de lesbiennes sont statistiquement très instables par rapport aux couples hétérosexuels. (“Comparative Relationship Stability of Lesbian Mother and Heterosexual Mother Families: A Review of Evidence,”  Marriage and Family Review 46: 499-509).
    3. Une étude danoise parue en 2011 concerne les douze premières années de légalisation du partenariat homosexuel (les Danois n’ont pas osé qualifier ce type d’union de « mariage »). Le risque de suicide chez les hommes est multiplié par huit. (Mathy, R. et al. 2011. “The Association between Relationship Markers of Sexual Orientation and Suicide: Denmark, 1990-2001,” Social Psychiatry and Psychiatric Epidemiology, 46: 111-117).
    4. En 2010, l’ U.S. National Longitudinal Lesbian Family Study a établi que 40 % des couples de lesbiennes ayant conçu un enfant par PMA s’étaient séparés. (Gartrell, N. & Bos, H. 2010. “U.S. National Longitudinal Lesbian Family Study: Psychological Adjustment of 17-year-old Adolescents,” Pediatrics, 126 (1): 28-36.)

    http://www.medias-presse.info/les-consequences-dramatiques-des-mariages-homosexuels/21895

  • Quand Christian Estrosi résistait aux côtés de Jean-Marie Le Pen

    Après l'anecdote des négociations menées par Christian Estrosi avec le FN en 1998 (racontée ici), voici une photo du grand "résistant" de 2015, mais beaucoup plus jeune, qui circule en ce moment en PACA :

    Original

    Philippe Carhon

  • Le PS se retire, il rejoint le FN

    Lu ici :

    Sans-titre"Ludovic Vlérick, qui a été candidat pour le parti socialiste aux dernières élections municipales à Pont-à-Verdun vient de rejoindre le Front national.La voix du Nord rapporte qu’il avait quitté le parti socialiste à l’issue de ces élections.

    Pour Vlérick : « au PS, quand on a une bonne idée, on vous la pique et on vous coupe la tête » alors qu’au « FN, on vous aide à la développer ».

    Au lendemain du premier tour des élections régionales qui a permis à Marine Le Pen de se positionner loin devant ses adversaires, et surtout de contraindre la liste dirigée par le socialiste Pierre de Saintignon à retirer sa candidature, Ludovic Vlérick entend faire connaître son soutien pour son nouveau parti d’adoption."

    Philippe Carhon

  • COP 21

    J'ai déjà eu l'occasion de dire ici tout le bien que je pense des positions défendues par Fabrice Nicolino (voir billet du 22 février, à propos de son livre Un Empoisonnement universel). La tribune qu'il publie dans Le Monde daté du 4 décembre (aujourd'hui même) confirme qu'on peut lui faire confiance pour ce qui est de faire tomber les masques d'hypocrisie de tous les faux curés qui officient lors de la grand'messe qui se donne depuis une petite semaine au Bourget.

    Que dit-il, Fabrice Nicolino, dans sa tribune ? Pour résumer, il dit : "Pour avoir une idée de la sincérité des négociateurs du climat, regardez qui a été placé aux manettes". Or, dit-il, c'est là qu'on pressent la catastrophe. En effet, qui trouve-t-on au sommet du premier Sommet de la Terre à Stockholm en 1972 ? Il s'appelle Maurice Strong.

    Sa carte de visite ? Né en 1929, mort en novembre 2015. Mais aussi et surtout : « Côté pile, il a été le vice-président, le président ou le PDG de firmes transnationales nord-américaines : Dome Petroleum, Caltex (groupe Chevron), Norcen Resources, Petro-Canada, Power Corporation. Au cœur l'énergie. Au cœur le pétrole ». Vous ne trouvez pas bizarre, vous, qu'un haut responsable de l'industrie la plus polluante devienne le grand manitou de la lutte pour la défense de l'environnement ? Disons-le : ça ne sent pas très bon.

    Pour le Sommet de la Terre à Rio en 1992, Maurice Strong choisit comme bras droit Stephan Schmidheiny, une très belle carte de visite lui aussi : il est héritier d'une grande dynastie industrielle, qui a fait fortune avec l'amiante, à la tête de l'entreprise Eternit. Un très beau défenseur de la nature et de la santé humaine (3000 ouvriers italiens morts de l'amiante). 

    Après Rio, Schmidheiny fonde le « Conseil mondial des affaires pour le développement durable ». Autant dire que c'est l'incendiaire qui se déguise en pompier. Y participent des entreprises aussi soucieuses d'environnement et de santé humaine que Syngenta (OGM), BASF, DuPont, Total, Dow Chemical : n'en jetez plus. Dans un livre, il va jusqu'à faire l'éloge de l'action de Shell dans le delta du Niger, pourtant « martyr écologique ».

    Nicolino cite aussi le cas de Brice Lalonde, ce grand défenseur de la nature favorable au gaz de schiste : « Le gaz de schiste, il est bon aux Etats-Unis, pourquoi est-ce qu'il serait mauvais en France ? ».

    Le cas de Laurence Tubiana est un peu différent. Elle ne loupe aucune conférence climatique. Elle a dirigé un think tank (IDDRI) qui a célébré le roi brésilien du soja transgénique. Les membres fondateurs ? EDF, GDF Suez, Lafarge, Saint-Gobain, Veolia Environnement. Quant à EPE (Entreprises pour l'environnement), c'est une association composée de Bayer, BASF, Vinci, Total, Solvay, Thales : que du beau monde, que d'éminents écologistes.

    Paul Jorion a sans doute raison : si sauver l'humanité peut rapporter, l'humanité garde une chance.

    Cliquez ci-dessus pour "Le temps qu'il fait le 4 décembre 2015".

    Je cite pour finir la conclusion de Fabrice Nicolino : « L'heure est arrivée de mettre concrètement en cause la voiture individuelle, les écrans plats, les iPhone, le plastique, l'élevage industriel, le numérique et ses déchets électroniques, les innombrables colifichets - jouets, chaussures, cotonnades et vêtements, cafetières, meubles - venus de Chine ou d'ailleurs, les turbines, centrales, avions, TGV, vins, parfums partant dans l'autre sens.

    N'est-il pas pleinement absurde de croire qu'on peut avancer en confiant la direction à ceux-là mêmes qui nous ont conduits au gouffre ? ».

    Il faudrait placer la toute dernière phrase en lettres capitales au fronton de la grand'messe planétaire désormais connue sous le nom de COP 21. 

    http://lantidote.hautetfort.com/archive/2015/12/04/i-m-a-poor-lonesome-cowboy-5713935.html

  • L'influence de La Manif Pour Tous dans le scrutin

    Dans les 5 enseignements du premier tour tirés par Jean-Pierre Denis dans La Vie, il y a le 4e :

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    "4. LMPT en embuscade

    La Manif pour tous compte encore, même si cela se manifeste de façon différente selon les régions. En PACA, Marion-Maréchal Le Pen a créé la polémique et probablement capté le vote des catholiques identitaires en annonçant son intention de supprimer les subventions au Planning Familial. En Île-de-France, Nicolas Dupont-Aignan réalise un bon score après avoir tendu la main au courant familialiste. En Pays-de-Loire, Bruno Retailleau est assuré de l'emporter, ainsi que Laurent Wauquiez en Rhône-Alpes-Auvergne. Deux régions qui avaient fourni au mouvement quelques-uns de ses principaux bataillons au moment des manifestations contre le mariage pour tous. Deux candidats qui ont cultivé la proximité avec ce mouvement."

    A l'inverse, Dominique Reynié, dans le Sud, qui avait défendu la loi Taubira, réalise une contre-performance.

    Dans un autre style, sur France Inter (radio financée par l'argent public), Sophia Aram a réalisé un sketch de mauvais goût sur Ludovine de la Malbaise.

    Pour le second tour, vous pouvez retrouver les interventions des candidats sur le site des régionales de LMPT.

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Conférence Dextra : « Face au chaos migratoire : La préférence de civilisation » avec Jean Yves Le Gallou

     
    Chers amis, chers camarades,
     ce vendredi 11 décembre nous aurons la chance de recevoir Jean Yves le Gallou, président de la Fondation Polémia,
    qui nous entretiendra sur le chaos migratoire et la préférence de civilisation, 
    thématique plus que jamais d’actualité.
    Nous vous attendons nombreux aux « Grands Ducs » 19 rue Pascal, Paris Ve, à partir de 19h.

  • Jacques Sapir / Régionales: deux leçons

    Les ondes de choc des résultats du 1er tour des élections régionales, et des scores réalisés par le Front National, ne finissent pas d’agiter le microcosme politique. La décision du Bureau Politique du P« S » de retirer ses listes là où le Front National est en position remporter le 2ème tour apparaît comme une décision de l’exécutif qui a été imposée au parti[1]. Cette décision n’est pas sans soulever des oppositions et des rancoeures dans les rangs même des « socialistes ». Ainsi, Jean-Pierre Masseret, le responsable « socialiste » dans la région du Grand-Est se fait-il tirer l’oreille[2]. Car, s’il y a un vainqueur à ce premier tour, il y a aussi très clairement un perdant : le P« S ». Cette défaite est historique, si on la remet en perspective. Elle signe l’accélération de la transformation de ce parti en un instrument politique de la bourgeoisie mondialisée et de la petite-bourgeoisie associée. Telle est la première leçon qu’il convient de retenir. Mais, la victoire du Front National, que traduit son extension à des zones géographiquement nouvelles pour lui, le confronte à un nouveau problème : passer du statut de « parti de 1er tour » à celui de « parti de 2ème tour ». Il n’est pas dit qu’il le puisse, et pour des raisons de fond et non de simple tactique. Telle est la seconde leçon de ce premier tour.
    Défaite du Parti dit « socialiste » et conséquences

    Il est ici important de constater que la défaite du P « S » ne vient pas que de son score. Celui-ci est faible, et le met dans nombre de régions en troisième place derrière le Front National et les « Républicains ». En fait, c’est la transformation géographiques et sociologique de ce parti qui est encore plus intéressante. De ce point de vue, il faut regarder avec attention les cartes des votes du 1er tour.

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    Une première estimation montre que le vote pour le Front National est concentré à l’est de la fameuse ligne Le Havre – Marseille qui fut utilisée pendant des générations par les géographes pour distinguer une France de la Grande Industrie (et urbaine) d’une France agricole et rurale. Dans cette France de l’Est, le Front National arrive en tête dans 4 régions et les « Républicains » dans 2 seulement. Le P « S » n’est nulle part en tête. Cette typologie est confirmée par l’ordre donné aux préoccupations des français lors de ce vote[3] :
    1 Le Chômage
    2 La Sécurité
    3 La Délinquance
    4 L’Immigration
    Or ces régions sont, à l’exception de la région parisienne, des régions à fort taux de chômage. Mais, cette typologie est incomplète. On discerne des différences, qu’il faudra affiner, entre le vote en région PACA, où la candidate du Front National a mené une campagne sur les thèmes traditionnels de l’extrême-droite, et celui qui s’est manifesté dans le Nord et dans l’Est.
    Extension du domaine de la lutte

    Encore plus intéressant est le fait que le vote Front National dépasse cette ligne. Il ne correspond plus aux terres traditionnelles de la grande industrie, mais il touche aussi celles de la petite et moyenne industrie, composée d’entreprises soient liées aux activités agricoles soient liées aux activités de sous-traitance ou à des productions spécifiques. La carte du vote pour le Front National correspond largement à celle de la France de l’industrie dans toutes ses dimensions, une industrie qui a payé un prix disproportionné à la mondialisation et à l’Euro. De ce point de vue, il est clair que le vote Front National dans la région PACA à un caractère anecdotique du point de vue de la sociologie de ce parti.

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    De ce point de vue, il est intéressant de comparer ce vote à celui pour les listes « socialistes ».
    Ces dernières, qui disparaissent des anciennes zones ouvrières (et la déroute dans le Nord comme dans le Grand-Est est symptomatique) ne connaissent des succès que dans des régions où se développent une industrie liée aux loisirs (sur la côte atlantique) et des activités de service. Ceci est parfaitement cohérent avec les choix de politique économique qui ont été fait ces dernières années et qui ont visé à « adapter » le tissu industriel et social aux conséquences de la mondialisation et de l’Euro. Les résultats que le P « S » enregistre dans Paris (à la différence de l’Île de France) confirment que ce parti a bien changé de nature et qu’il est devenu le parti des élites mondialisées et des couches sociales qui sont tributaires de ces dites élites. La répartition des votes lors du 1er tour des élection régionales ne fait que rendre visible cette transformation, que l’on peut considérer comme achevée. Cette transformation est le véritable sujet de ce 1er tour des élections régionales. C’est ce qui explique la décision imposée par le gouvernement au parti de procéder à un retrait des listes car ce gouvernement est clairement entièrement composé de partisans de la mondialisation et de l’Euro.
    Le dilemme du Front National
    Si ce parti est indiscutablement le vainqueur du 1er tour, il n’est cependant pas dit qu’il puisse confirmer au second. Le problème est moins le « TSF » (ou « Tout Sauf le Front ») qui est mis en place par François Hollande et Manuel Valls, que dans la capacité de la direction du Front National à choisir entre deux lignes, celle qui le porte dans les régions de l’industrie en péril et celle qui le porte en PACA. Car, et il ne faut pas se le cacher, on a vu dans la campagne qu’a mené le Front National en PACA ressurgir des thèmes qui sont ceux classiques de l’extrême-droite. L’alliance de l’ultra-catholicisme qui conteste la laïcité et des thématiques des « identitaires », si elle est localement porteuse et pourrait même être localement victorieuse, condamne à terme le Front National à se marginaliser à l’échelle nationale, ou plus précisément à s’enkyster dans le tissu social français sans pouvoir se poser la question du pouvoir.
    Cette dernière impose tout d’abord à tout parti de réunir au-delà des questions religieuses et non de diviser. De ce point de vue, on ne peut se référer au principe de laïcité à Hénin-Beaumont pour l’oublier au Pontet. L’absence, remarquée, de Marine le Pen dans les manifestations de 2013 était le signe que la direction du Front National avait compris cela. Mais, cette direction a voulu cultiver l’ambiguïté sur sa ligne politique pour en tirer le maximum de bénéfices politiques. Elle risque de se rendre compte que c’est un calcul à très court terme. Il faudra aussi qu’elle se pose la question fondamentale de la division des travailleurs sur leur lieu de travail au travers de la nationalité. Cette question non seulement compromet à terme le niveau de salaire des travailleurs français, mais elle rompt les solidarités naturelles qui existent, en particulier dans le mouvement syndical, entre français et étrangers. Or, cette rupture des solidarités, face à un patronat qui est aujourd’hui à l’offensive du fait de l’ampleur du chômage, aura des conséquences catastrophiques pour les travailleurs français.
    On pourrait continuer la liste. Elle montre qu’après avoir retardé le temps des clarifications, le Front National y est aujourd’hui confronté sans détour possible. Et ceci constitue aussi l’une des leçons de ce 1et tour.

    Jacques Sapir

    Notes :

    [1] http://www.francetvinfo.fr/elections/regionales/regionales-comment-manuel-valls-et-francois-hollande-ont-decide-le-retrait-des-listes-socialistes_1210545.html
    [2] http://www.leparisien.fr/elections-regionales/regions-france/region/Masseret(PS)/refuse-la-consigne-de-retrait-de-cambadelis-07-12-2015-5347747.php
    [3] Sondage IPSOS de sortie des urnes

    http://www.voxnr.com/cc/di_varia/EuuAVyAZkymAOgAlKY.shtml