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À la merci de l'islamisme turc
Le battage insupportable autour de cette parlotte stérile, au nom ridicule de Cop21, a fait passer au second rang une rencontre infiniment plus importante pour l'avenir de nos pays, entre les dirigeants européens et le chef du gouvernement turc.
Elle s'est conclue à Bruxelles en cette fin de semaine le 29 novembre. Elle n'a pu conduire à aucune solution concrète quant aux problèmes urgents à propos des flots incontrôlables de migrants, vrais ou faux réfugiés.
En revanche des principes très graves ont été avalisés.
Angela Merkel a caractérisé, sans peut-être s'en rendre compte, sa propre dérive personnelle. Celle, qui avait construit sa popularité en 2010 sur la répudiation du modèle multiculturel, a demandé tout simplement "que l'immigration illégale devienne légale". Sans doute croyait-elle définir la normalisation de la migration des peuples, expression par laquelle on désigne en allemand ce qu'on appelle en français les grandes invasions.
Même l'éditorialiste du Monde l'a remarqué : la négociation se déroulait entre une Europe "désunie et velléitaire" et la Turquie. Elle a pris des aspects intolérables. Le gouvernement d'Ankara a littéralement tenté de tordre le bras à famille divisée des 28 États-Membres. Et, malgré toutes les réticences qu'exprimaient pour la plupart, ses interlocuteurs, il y est parvenu.
"Le Monde" parle d'un "accord a minima et sans calendrier."
Et certes, depuis 52 ans que le mirage de l'adhésion turque est agité, depuis bientôt 30 ans que la candidature officielle d'Ankara a été déposée, tout le monde devrait comprendre non seulement que la greffe ne peut pas être effectivement opérée, mais aussi que la conformité du régime turc avec les critères européens n'a cessé de se dégrader du fait de la lente mais comme inexorable poussée obscurantiste dans le centre de l'Anatolie et dans les faubourgs d'Istanbul, adossée à un régime de plus en plus autoritaire.
L'erreur majeure imposée en 1993 par M. Juppé donnant, sans adhésion, le statut hybride de membre de l'Union douanière, fait de ce pays un partenaire incontournable. Sans avoir opéré les réformes exigées par l'Europe, ayant même reculé sur de nombreux terrains,non seulement il lui fait librement concurrence mais, mieux encore, il va obtenir de plus en plus de siéger dans ses conseils.
La décision catastrophique de Mme Merkel en 2015 d'appeler ouvertement à un vaste remplacement de population permet au gouvernement turc de tirer parti des 2,2 millions de gens qui ont fui la guerre dans laquelle personne n'ose rappeler les responsabilités directes des nostalgiques de l'Empire ottoman au pouvoir à Ankara.
Je rappelle à ce sujet que depuis l'été 2014 les révélations constantes des défenseurs turcs de la laïcité à propos des soutiens d'Erdogan aux djihadistes syriens en général et à Daech en particulier, sont passées sous silence dans notre pays.
Nos dirigeants nous ont livrés de la sorte à la merci de cet État, qui retrouve le rôle qu'il joua pendant des siècles, et que l'on croyait pouvoir définitivement oublier, celui de l'ennemi prenant aujourd'hui le visage de l'islamisme.
JG Malliarakis
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Louis Aliot reçoit Marine Le Pen à Nimes
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Le sectarisme comme politique
Nous avons été alertés à plusieurs reprises sur le traitement différencié des réfugiés du proche Orient (Syriens ou Irakiens) selon qu’ils sont chrétiens ou musulmans. Connaissant la facilité avec laquelle un certain nombre de nos amis cèdent à la théorie du complot, nous n’avons pas relayé apriori ce qui nous apparaissait plus comme un « sentiment » que comme des faits avérés.
Aujourd’hui les choses se précisent. Nous connaissons le côté tatillon de nos administrations, mais ce qui se produit au dépend d’une famille en détresse est proprement scandaleux. Et surtout qu’on n’invoque pas la mal chance.Nous demandons qu’une enquête soit diligentée et que les responsabilités soient établies. De telles anomalies sont le fruit au mieux d’une négligence coupable et au pire une discrimination criminelle.
Voilà les faits :
Vincent Rouyer, catholique pratiquant vivant en France souhaitant accueillir une famille chrétienne avait effectué des démarches dans ce sens :
« Fin Août 2015 j’ai fait des démarches pour pouvoir recevoir une famille de réfugiés irakiens chrétiens de Mossoul qui avaient du fuir à deux reprises à Quarakosh puis à Erbil. J’avais pris contact avec des associations sur Alençon qui étaient d’accord pour trouver un logement et les aider à s’intégrer. La demande de visa faite en bonne et due forme devait prendre 3 mois.
J’ai été contacté par Rami, le 2eme fils de cette famille de trois enfants en mai. La famille avait déjà fait l’objet d’un reportage sur BFM TV, Les tractations ont duré plusieurs semaines, le temps que je trouve une ville qui puisse les accueillir pas trop loin de chez moi (j’habite un village de 600 habitants entre Chartres et Le Mans ). [....]
Olivier Dejouy
La suite sur Le Réveil Français
http://www.actionfrancaise.net/craf/?Le-sectarisme-comme-politique
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Lyon : la procession catholique du 8 décembre organisée par les Identitaires annulée par le préfet
Plusieurs de nos bulletins de réinformation vous ont parlé du récent guide de l’Association des maires de France (AMF), prônant l’interdiction des crèches de Noël dans les mairies. Rappelons que l’AMF est présidée par François Baroin, ancien ministre de Sarkozy et par ailleurs fils de Michel Baroin, ancien Grand-maître du Grand Orient. Dernier épisode en date de l’offensive laïciste contre notre pays : le préfet de la région Rhône-Alpes, Michel Delpuech, vient d’interdire la traditionnelle procession en l’honneur de la Vierge Marie organisée par les Identitaires le 8 décembre prochain.
Selon le préfet, « Les organisateurs véhiculaient des messages contraires aux valeurs républicaines et incitaient au rejet, voire à la haine d’une partie de la population ». Cette interdiction arrive après l’annulation par le maire de Lyon, le Frère Gérard Colomb, de la Fête des Lumières proprement dite, dans la capitale des Gaules. Par ailleurs, suite aux « conseils de prudence » de la préfecture de police de Paris, les Parisiens devront se passer du traditionnel sapin qui trônait chaque année devant Notre-Dame. Les francs-maçons ont tout lieu de se féliciter de la tournure que prennent les événements dans notre pays depuis les attentats du 13 novembre -
Documentaire Arte Les Germains 3/4 - Pax romana Complet
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La progression du salafisme et des frères musulmans est vertigineuse en France
Fondateur de la Société des Missionnaires de la Miséricorde Divine, l'Abbé Fabrice Loiseau explique le salafisme dans le FigaroVox :
"Après les attentats du 13 novembre, les responsables catholiques multiplient ‒ dans un souci de paix mais sans discernement ‒ les déclarations pour affirmer que l'Islam est une religion de paix. Les embrassades avec les imams viendront prouver que le vivre ensemble est la valeur suprême à préserver et que toutes les religions ont leurs intégristes à gérer. Mais peut-on comparer nos intégristes, seulement capables de jeter des chapelets et de l'eau bénite, à ces hommes qui tuent à coups de kalachnikovs? [...]
Le mouvement salafiste est une réalité complexe et ses membres ne sont pas tous favorables au djihad armé. Cependant, sa théologie peut être source de violence. La progression du salafisme et des frères musulmans est vertigineuse en France: congrès au Bourget de l'UOIF, livre La voie du musulman prônant le djihad armé et l'application des articles les plus durs de la charia, interventions d'Hani Ramadan favorable à la lapidation des femmes, cheikh Karadawi faisant l'éloge des «attentats martyrs»… Intellectuels musulmans et imams eux-mêmes parlent de chaos pour la pensée musulmane contemporaine.
Si l'Église doit inviter à la paix sociale et au dialogue inter-religieux, elle doit aussi faire preuve de vigilance et de discernement. Ne cédons pas à la haine ni à la violence.Cependant le respect et le dialogue n'existent que dans la vérité. Benoit XVI, on s'en souvient, interpellait sur l'importance de la raison dans la compréhension de la Révélation afin d'éviter l'absurdité de la violence. On se souvient de la réaction de nombreux pays musulmans...
La question est précisément là: quelle est la place de la raison dans l'Islam? La théologie salafiste n'est-elle pas une cause importante de la radicalisation de milliers de jeunes? Luc Ferry le rappelait, la cause de ce terrorisme est religieuse. Il s'agit certes d'une vision dévoyée mais Daech cherche sa légitimité dans l'Islam des origines.
Nous sommes obligés de sortir des lieux communs pour aborder la question théologique, cause principale de cette radicalisation, particulièrement sur quatre points:
1) Croire au livre révélé comme parole incréée fait partie des piliers de l'Islam. Cela signifie que le Coran vient de Dieu, sans collaboration aucune avec l'esprit humain. Pour les salafistes, seul le sens premier du Coran est autorisé en matière de foi.Chercher à spéculer ou raisonner dialectiquement serait une innovation hérétique par rapport à la nécessité de suivre les fondamentaux des anciens.[...]
2) L'imitation du prophète est un pilier de la foi de l'Islam. Pour les salafistes, impossible de contextualiser les faits et gestes du prophète (hadits). Dans la Sunna, les hadiths de Bukhary, Muslim et Tabary révèlent le massacre d'une tribu juive, les assassinats, les mécréants brûlés … Certains comprennent alors que la stratégie de la terreur fut organisée par le prophète lui-même.C'est ce que revendique l'État Islamique ou l' Arabie Saoudite lors de leurs décapitations et des différents actes de barbarie. La sourate 9 ordonne de tuer les associationnistes (ceux qui associent l'humain au divin, c'est-à-dire les chrétiens qui proclament Jésus fils de Dieu). Ces condamnations peuvent être perçues par des esprits fanatiques comme permanentes.
3) Pour les salafistes, le monde se décompose entre terre d'islam et terre de combat. L'instauration de la charia devient une urgence en terre d'islam et son nombre important de prescriptions implique un régime islamiste. L'islam veut alors absorber la politique, la science, le culturel, la justice, l'hygiène, etc. La liberté religieuse devient très difficile. Impossible en terre d'islam de changer de religion. Nous ne pouvons, en tant que chrétiens, ignorer ces manquements à la liberté religieuse.
4) Les salafistes prévoient un sens de l'histoire inéluctable: le monde va devenir musulman avant le retour d'Issa (Jésus). Celui-ci enverra les chrétiens en Enfer parce qu'ils l'ont divinisé. Le djihad devient une urgence pour rentrer dans ces fins des temps. Une doctrine en cours explique que le djihad doit être une guerre permanente contre les non-croyants.
Sans une révision profonde de la pensée salafiste et de la théologie des frères musulmans, nous allons droit vers la terreur. Les imams modérés sont souvent dépassés dans leurs mosquées par la présence de groupes salafistes.
Si l'enjeu du dialogue est vital, il ne doit pas être aveugle. Aujourd'hui, à l'heure où nous pleurons nos morts, la naïveté et l'alignement sur une pensée unique deviennent gravement coupables. Saurons-nous trouver la force de parler en vérité?"
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BISTRO LIERTES AVEC JEROME TRIOMPHE (AVOCAT DE VINCENT LAMERT)
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Idée cadeau : l’Histoire de France de Jacques Bainville
Un livre incontournable dans toute bibliothèque française !
Même s’il faut le compléter par d’autres, sur ce sujet.306 p., 25 €, Éd. des Cimes, commandable en ligne ici.
Présentation de l’éditeur :
« Jacques Bainville (1879-1936) fut un écrivain et un journaliste prestigieux et prolifique.
Spécialiste en matière de géopolitique, il exerça notamment dans les colonnes du quotidien L’Action française et ses analyses brillantes lui valurent une estime dépassant les clivages politiques de l’époque.
Bien que royaliste, on lui proposa par exemple la direction du Figaro en 1922 et il fut élu en 1935 à l’Académie française, au fauteuil du défunt président Poincaré.Outre ses travaux géopolitiques, Jacques Bainville s’attela à un projet ambitieux dont vous tenez le résultat entre les mains.
Cet ouvrage connut très rapidement un succès considérable.A notre époque, il reste une référence incontournable et – de l’avis de beaucoup – la meilleure Histoire de France écrite à ce jour.
L’auteur ne fait pas que narrer une succession de faits : prenant de la hauteur, il discerne comment et pourquoi la France a connu le destin que l’on sait, et pas un autre.
Soucieux de souligner causes et conséquences, il explique avec un style limpide pourquoi les personnages de notre histoire ont pris telle ou telle décision.On perçoit bien au travers de ce voyage historique que la France est un projet politique, qui fut mis en oeuvre, maintenu et défendu par l’État monarchique.
Animé d’une véritable intelligence de l’histoire, Bainville et son regard pénétrant mettent ici brillamment en perspective notre passé. »
http://www.contre-info.com/idee-cadeau-lhistoire-de-france-de-jacques-bainville#more-40175
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Non-Français par le sang versé
Mais rien ne les amènera donc jamais à ouvrir les yeux sur la réalité ? Mais rien ne leur fera donc jamais rien comprendre à rien ? A partir de quel seuil estimeraient-ils que l’afflux des immigrants en quête d’Eldorado justifie que nous reprenions le contrôle de nos frontières ? Cent mille, un million, dix millions ? Combien de victimes innocentes les djihadistes venus d’ici ou d’ailleurs devront-ils coucher sur le pavé de nos villes avant que les belles âmes qui n’ont ni cœur ni corps admettent que la montée du terrorisme est un problème actuel qui appelle des solutions d’urgence ? Cent, mille, dix mille ? Une fois de plus se vérifie la justesse d’une pensée qui ignorait le politiquement correct. « Qui veut faire l’ange fait la bête », a écrit Pascal.
De quoi s’agit-il ? D’ajouter à notre Constitution un article aux termes duquel « un Français qui a également une autre nationalité peut, dans les conditions fixées par la loi, être déchu de la nationalité française lorsqu’il est définitivement condamné pour un acte qualifié de crime ou de délit constituant une atteinte aux intérêts fondamentaux de la nation ou pour un crime ou un délit constituant un acte de terrorisme. »
Une telle disposition, plusieurs fois envisagée dans le passé, et chaque fois abandonnée, semble de simple bon sens dans le contexte des attentats terroristes qui ont ensanglanté Paris il n’y a pas un mois et de ceux que tout nous laisse prévoir. Elle s’inscrit dans le cadre de la guerre qui nous a été explicitement déclarée et dont le groupe « État islamique » veut bien nous informer, au cas où nous l’aurions oublié, qu’elle suit son cours.
Il n’en a pourtant pas fallu davantage pour que se manifeste une opposition véhémente dont le journal Libération se faisait l’écho hier matin, au nom, bien entendu, des grands principes. Il paraît que cette mesure serait contraire à l’esprit de nos lois et à l’égalité de traitement dont doivent bénéficier tous les citoyens de ce pays.
Or, si l’on n’a pas la mémoire trop courte, on se souviendra qu’au lendemain de la deuxième guerre, l’immense majorité des parlementaires, des médias et de l’opinion n’avaient rien trouvé à redire à l’institution de l’indignité nationale, qui priva de leurs droits civiques quelques dizaines de milliers de Français à part entière en raison d’un comportement jugé contraire à l’honneur et aux intérêts nationaux. La mesure que le gouvernement compte proposer au Congrès sera bien loin de s’appliquer à un aussi grand nombre de coupables – je dis bien de coupables et non de présumés coupables puisqu’elle ne concernera que des individus condamnés par les instances régulières de la justice et non, comme en 1945, par des tribunaux d’exception.
Au-delà des circonstances particulières que nous connaissons, peut-être les juristes et la loi pourraient-ils s’intéresser à la question plus vaste de la double nationalité. Il est permis de s’interroger sur la force et la réalité du sentiment d’appartenance à une communauté nationale chez certains qui, sous prétexte de fidélité à une origine d’attachement à des convictions religieuses ou, parfois, en fonction d’intérêts ou d’arrière-pensées, cumulent avec leur identité française un passeport étranger.
Au demeurant, il ne s’agit pas aujourd’hui de ceux-là mais de ceux qui, juridiquement français, prennent les armes contre la France et assassinent leurs supposés concitoyens. Non-français par le sang versé. Est-ce un châtiment excessif et inapproprié que de leur retirer la nationalité que leurs actes récusent ?
En fait, le reproche le plus sérieux que l’on pourrait faire à l’amendement constitutionnel en question est que la sanction qu’il prévoit risque d’être considérée comme un honneur et portée comme une distinction par ceux-là mêmes qu’elle frappera.Dominique Jamet Boulevard Voltaire :: lien
http://www.voxnr.com/cc/tribune_libre/EuuAFkuZyZinvfGnJx.shtml