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  • Elections régionales : 1ères estimations en direct. Forte progression du FN

    1ères estimations :

    1. FN 30,8%
    2. LR/UDI/Modem 27,2%
    3. PS et alliés 22,7%
    4. EELV 6.5%
    5. Front de gauche 4.1%

    Autres estimations :

    CVkJhjbWUAAn5CP

    En 2010, le FN obtenait 11,4 % des suffrages au 1er tour. Il était en situation de se maintenir dans 12 régions métropolitaines sur 22. Au second tour, il obtenait 9,4 % et 118 sièges. Lors des dernières élections cantonales, en mars 2015, le Front national avait fait 25,2%.

    En PACA, 

    • Marion Maréchal-Le Pen 42%. Remettre en cause le financement public du Planning familial ne fait pas peur aux électeurs.
    • Christian Estrosi 25%. C'est une véritable contre-performance pour le candidat LR...
    • PS 15%
    • ...
    • Jacques Bompard 1,5%

    En Île-de-France :

    • LR Valérie Pécresse 31%,
    • PS 25%
    • FN Wallerand de Saint-Just 18%

    Bretagne :

    • PS Le Drian PS à 34 %
    • LR Le Fur 22 %
    • FN Penelle 18/19%

    Est :

    • FN Philippot 39,6%
    • LR à 22,6%
    • PS 16%

    Nord :

    • Marine Le Pen 43% (À Calais, où de nombreux migrants sont installés, le FN dépasse les 50%...)
    • Xavier Bertrand 25%,
    • PS moins de 18%. Dans une déclaration Pierre de Saintignon fait un amalgame entre les terroristes islamistes et le FN, tous deux opposés aux "valeurs de la République".

    Auvergne-Rhône :

    • Laurent Wauquiez LR 32%
    • Boudot FN 24%
    • PS 24%

    Sud :

    • Louis Aliot FN 31%
    • PS 25%
    • Dominique Reynié LR 18%. Le choix de Reynié n'a pas du tout plu aux électeurs de droite qui ont préféré le FN

    Aquitaine :

    • Rousset PS 31,5%,
    • Calmels LR 28,9%,
    • Colombier FN 23%

    Centre:

    • FN 32,5%
    • PS 26%
    • LR 23%

    Normandie :

    • Nicolas Bay FN 30 %.
    • Hervé Morin (LR/UDI/Modem) 28,8 %
    • PS, Nicolas Mayer-Rossignol, 23,3 %.

    Pays de la Loire :

    • Retailleau (Les Républicains) 34%.
    • Gannat (FN) 24%
    • Clergeau (PS) 23%

    Bourgogne :

    • FN 32%
    • LR 23,5%
    • PS 22,8%

    Corse :

    • Divers gauche : 19,2 %
    • Femu a Corsica (régionalistes) : 18,5 %
    • Divers droite : 12,9%
    • Fn : 10%
    Nicolas Sarkozy refuse toute fusion et tout retrait de liste... ce qui permettrait l'élection du FN dans plus de 2 régions. A suivre.

    Michel Janva

  • Régionales : le FN obtient des résultats historiques au premier tour

    Un Front national en tête, mais dans des proportions plus importantes qu’escompté par les instituts de sondage, des Républicains dont la victoire annoncée sera forcément ternie par cette poussée de l’extrême droite et des socialistes en chute libre : le premier tour des élections régionales, dimanche 6 décembre, semble avoir confirmé, mais également amplifié les estimations réalisées par les instituts de sondage dans les derniers jours de la campagne.
    Le FN en tête au niveau national, devant Les Républicains et le PS
    Selon une estimation nationale réalisée par Ipsos, le FN et Les Républicains avoisineraient tous deux les 27,5 %. A gauche, le PS plafonnerait a 23,6 %, Europe Ecologie-Les Verts a 6,7 % et le Front de gauche à 3,8 %. D’après OpinionWay, le Front national se situerait plus haut encore, autour de 29,5 % des voix. Les Républicains seraient devancés, à 27 % des suffrages. Quant à la gauche, son total ne dépasserait pas les 35 % : le PS atteindrait les 23 %, EELV 6,5 %, le Front de gauche 4,1 %. Pis encore, selon l’IFOP, ce total ne dépasse pas les 33 % : 10,3 % pour le bloc Front de Gauche/EELV/Nouvelle donne, 22,7 % pour le PS et ses alliés (PRG + UDE). L’IFOP donne Les Républicains, le MoDem, l’UDI et CPNT à 27,2 %, et le Front National à 30,8 %.
    Le FN largement en tête en Nord-Pas-de-Calais- Picardie et PACA
    Dans les deux régions considérées comme les plus gagnables par le FN, ce dernier semble avoir fait le plein des suffrages. Selon TNS-Sofres, le parti d’extrême droite emmené par Marion Maréchal-Le Pen atteindrait 41 % en PACA, alors que Les Républicains, conduits par Christian Estrosi, plafonnent à 28 % et que les socialistes s’effondrent à 16 %.
    Dans le Nord-Pas-de-Calais-Picardie, le FN atteint également 41,4 %, selon TNS-Sofres, contre 24,5 % à la liste Les Républicains conduite par Xavier Bertrand, et un maigre 18 % pour la liste socialiste dirigée par Pierre de Saintignon. Selon l’IFOP, le FN atteindrait même les 43 % dans cette région, contre 24 % aux Républicains et 18 % au PS. M. Bertrand a fait une déclaration peu après 20 heures pour dire qu’il comprenait « la colère et le sentiment d’abandon des électeurs » du FN et s’est dit sûr que « le sursaut viendra de la région dans ses profondeurs » dimanche prochain. « Le visage (la région) ne sera pas celui de Marine Le Pen. L’histoire retiendra que c’est ici, dans notre région, que son ascension a été stoppée », a lancé l’ancien ministre.
    Une source gouvernementale donne par ailleurs les estimations suivantes pour Auvergne-Rhône-Alpes : 32 % pour Les Républicains, 26 % pour le FN et 22 % pour le PS.
    Les discussions de l’entre-deux tours commencent déjà
    Le scénario tant redouté par Nicolas Sarkozy s’est donc bien produit : son parti, Les Républicains (LR), est devancé par le Front national lors du premier tour des élections régionales. Promise à une large victoire ces derniers mois, LR fait les frais de la performance du FN, qui bénéficie d’un climat porteur depuis les attentats du 13 novembre. Les dirigeants de droite se montraient sonnés à l’annonce des premières estimations. « Le FN est si haut en Nord-Pas-de-Calais-Picardie, en Provence-Alpes-Côte-d’Azur et en Alsace que je ne vois pas comment on pourra l’empêcher de remporter ces régions au second tour », confie, dépité, un dirigeant du parti de M. Sarkozy.
    Au PS, un bureau national devait se tenir à partir de 21 h 30 au siège du parti à Solférino. Le premier secrétaire, Jean-Christophe Cambadélis, veut fixer une ligne à tenir dans les différentes régions. Les socialistes appellent à regarder le score sur l’ensemble de la gauche, en additionnant les voix du PS, des écologistes et du Front de gauche. Mais les mauvais scores du PS dans le Nord-Pas-de-Calais-Picardie (18 %) et en Provence-Alpes-Côte-d’Azur (16 %) pourraient bousculer le programme. Le candidat socialiste en Nord-Pas-de-Calais-Picardie a prévu de s’exprimer de son côté dès 20 heures, sans attendre les consignes nationales. Selon nos informations, Manuel Valls ne devrait pas s’exprimer dans la soirée.
    Une abstention entre 49 % et 49,8 %
    Ces dernières élections intermédiaires du quinquennat de François Hollande, qui étaient les premières dans le cadre des treize régions – contre 22 précédemment – issues de la réforme territoriale, sont également les premières depuis les attentats du 13 novembre. Selon les estimations de quatre instituts de sondages (OpinionWay/B2S, Ipsos-Sopra Steria, Ifop-Fiducial et Harris interactive), l’abstention sur l’ensemble de la journée du premier tour devrait se situer entre 49 % et 49,8 %. Un taux d’abstention proche de celui enregistré en mars, à l’occasion des départementales. Lors de la dernière édition des élections régionales, en 2010, l’abstention nationale s’était élevée à 53,6 %.

    Le Monde.fr :: lien

    http://www.voxnr.com/cc/dep_interieur/EuuAuFpFZljYOSvZWR.shtml

  • Des balles de kalachnikov et des vidéos de propagande jihadiste trouvées chez des dirigeants d'une mosquée

    Lu ici :

    "Des munitions pour kalachnikov, des vidéos de propagande et du matériel pédagogique ont été saisis lors des perquisitions menées dans le cadre de la fermeture, mercredi, de la salle de prière de Lagny-sur-Marne, annonce dimanche 6 décembre le préfet de Seine-et-Marne.

    Le préfet précise, dans son communiqué, que les forces de l'ordre ont trouvé "des munitions de calibre 7,62, munitions pour arme de guerre de type kalachnikov, ainsi que des vidéos de propagande" du groupe jihadiste Etat islamique.

    Une vaste opération de police avait visé mercredi une mosquée présentée comme salafiste à Lagny-sur-Marne, entraînant la fermeture du lieu de culte. [...]"

    Bien ne vous méprenez surtout pas : cépaçalislam.

    Michel Janva

  • "Les radicalisés d’aujourd’hui sont les enfants de l’antiracisme d’hier"

    Voici des extraits du deuxième volet du grand entretiend'Aleteia avec Alexandre del Valle (premier volet ici) :

    "Aleteia : Valeurs Actuelles a récemment révélé que Manuel Valls aurait refusé, avant les attentats de Paris, une liste de djihadistes français proposée par Bachar el-Assad pour des raisons idéologiques. Que pensez-vous de cette information ? 
    Alexandre Del Valle : Je ne suis évidemment pas étonné. Tous les stratèges le savaient et, encore une fois, le gouvernement a préféré garder son image de moralisateur pour plaire à des électeurs ou, pire encore, aux faiseurs d’opinion publique que sont les ligues de vertus et les médias politiquement corrects.[...]

    Tous les militaires de la Défense le savent, mais ils sont soumis au secret et à la discipline. En ne communiquant plus avec ces derniers régimes anti-islamistes, auquel on peut ajouter l’Irak laïque de Saddam que nous avons combattu durant 15 ans puis transformé en trou noir géopolitique et foyer d’Al-Qaïda et incubateur de Daesh, on s’est tiré une énorme balle dans le pied.

    Alors comment qualifiez-vous la responsabilité des dirigeants dans les attentats de Paris ? 
    La responsabilité de notre gouvernement et de ceux qui lui ont précédé est absolument flagrante, indéniable, énorme. Elle n’est pas une simple erreur mais une faute. [...] Le mal n’a pas été combattu idéologiquement à la source ; maintenant, le salafisme est « de chez nous » et pas seulement « chez nous ».

    Aujourd’hui, il est déjà très tard. Les attentats de Paris sont la preuve de l’inconsistance de nos hommes politiques et de la « nationalisation » de la menace qui vient à la fois de l’extérieur et des cinquièmes colonnes intérieures. Un exemple : on n’a jamais interdit les livres du très officiel prédicateur égypto-qatari Youssef al-Qaradawi (vedette d’Al-Jazira) qui explique dans son best-seller en vente libre sur Amazon et dans toutes les librairies de France (Le Hallal et le Haram), comment battre sa femme et tuer les apostats et les blasphémateurs. Ce n’est pas un terroriste de Daesh, car il représente l’organisation des Frères musulmans en Europe et il co-préside l’Institut de formation d’imams européens basée en France à Saint-Léger-du-Fougeret (Nièvre, ndlr) depuis que Mitterrand fit autoriser cet institut… Imaginez le nombre d’obscurantistes que l’on y a formés depuis 30 ans…

    Nos gouvernants ont laissé fanatiser légalement, parfois avec des subventions publiques accordées aux associations loi 1901, des générations entières de jeunes dans les banlieues et ailleurs… Ces jeunes radicalisés aujourd’hui sont les enfants-ennemis de ceux qui faisaient les marches d’SOS racisme dont ils dénoncent à présent la laïcité et qu’ils obligent à s’islamiser.Nos jeunes des banlieues à la dérive et aux mains des caïds que la police n’ose plus arrêter ont été jetés dans les bras des islamistes qu’on a aidé à proliférer chez nous au nom d’une suicidaire et coupable « pax islamica ». Pendant ce temps-là, l’Occident se  trompait d’ennemis (« méchants Russes, méchants Saddam et Bachar, etc.) et d’amis (Qatar, Koweit, Arabie saoudite, Turquie, etc.).

    Alors que les Saoud wahhabites, le Koweit et le Qatar financent les djihadistes que nous combattons au Mali ou en Syrie, un de nos alliés membre de l’Otan, la Turquie, achète du pétrole à l’EI, forme et appuie les djihadistes et laisse passer qui veut de la Syrie à l’Europe… Si Hollande a eu un éclair de lucidité sur la coopération nécessaire avec la Russie, il n’est pas prêt pour l’instant à se séparer de l’Arabie saoudite ou du Qatar duquel il est prisonnier pour des questions économiques. Sur ce point, le lien avec la transition énergétique et la COP21 qui se tient actuellement à Paris est clair : nous gagnerons la bataille contre le totalitarisme islamiste lorsque nous serons moins ou plus dépendants des hydrocarbures de ces pays.

    Pensez-vous que la découverte sur les lieux de l’attentat du Stade de France du passeport d’un migrant syrien ayant transité par la Grèce infléchira sur la politique migratoire du gouvernement ? 
    Le seul mot migrant est une désinformation. Ceux qui viennent chez nous sont soit des migrants légaux, alors la chose est légale, soit des migrants illégaux, clandestins, qui violent la loi car ils franchissent les frontières sans notre accord, en nous obligeant de facto à les accueillir au nom de notre générosité humanitaire.

    En outre, concernant les demandeurs du statut de réfugié, nombre d’entre eux l’ont déjà obtenu en Turquie et viennent tout de même chez nous alors que la loi prévoit qu’une fois qu’un demandeur a été reçu dans un premier pays d’accueil jugé respectueux du droit international, ce qui est le cas de la Turquie, il n’a pas le droit de demander un second statut de réfugié dans un pays tiers.

    J’ajoute en outre que parmi tant de braves migrants présentés tous comme des victimes, des médecins et ingénieurs, des diplômés, donc des « chances pour la France », nombreux sont en réalité les faux réfugiés, les illettrés, les délinquants aguerris liés à des réseaux de trafics et même les sympathisants terroristes. En effet, sur 100 000 migrants, on peut compter, au minimum, une centaine d’islamistes radicaux susceptibles d’être liés à des groupes djihadistes et parmi eux une « élite » directement pilotée par Daesh ou Al-Qaïda et qui ont peut-être déjà été formés pour venir commettre des attentats chez nous…"

    Marie Bethanie

  • Avertissements sans frais

    Il faut avoir parfois le courage d'avoir peur. Rien de plus exaspérant, sans doute, que les gens qui vous font part d'inquiétudes sans fondement, sinon ceux qui ne veulent pas voir le danger là où il est. Ils ne prennent en considération que les gens qui leur font payer très cher, généralement aux frais des contribuables, des avis qui ne valent rien. La liste serait trop longue de ces conseillers, de ces gourous, de ces spin-doctors qui fonctionnent comme les médecins de Molière. Craignons résolument l'enfer car on peut être assuré, si par malheur le Seigneur ne prenait pas pitié de nous, de les y retrouver.

    Ils n'acceptent pas, en effet, d'appeler un chat un chat. Ils refusent les mises en garde, ils dédaignent les informations que leur donnent, gracieusement, gentiment, les lanceurs d'alerte.

    Ainsi en est-il de l'accusation d'islamophobie. Phobeïn, en grec, prononciation érasmienne en usage en occident, cela veut dire : craindre. Le propre du terrorisme consiste précisément à susciter la peur chez ses adversaires. Ce n'est certainement pas à ses victimes, ce n'est pas aux cibles qu'il a lui-même désignées, de faire un mea culpa, et moins encore de feindre d'ignorer le danger.

    Depuis les anarchistes et nihilistes du XIXe siècle, personne ne peut l'ignorer : tout acte terroriste se veut un acte de propagande. Les ancêtres communs du bolchevisme et du djihadisme parlaient alors de propagande par le fait. C'est même l’essentiel du mode de propagation et de gouvernement de ce système.

    Les jacobins français de la période révolutionnaire n'ont pas agi autrement. Les contemporains le savaient, qui n'ignoraient pas les exploits de ces gens qui se disaient patriotes, et noyaient les Nantais dans la Loire, massacraient les Vendéens, guillotinaient ceux qu'ils appelaient des suspects. La Marseillaise est devenue, plus récemment qu'on ne le croit l'hymne national de l'État, et dans la circonstance actuelle on est prié de la respecter. Je trouve même fort émouvant d'avoir entendu le prince William à la tête du peuple anglais l'entonner à Londres quoique, tant qu'à faire d'un refrain républicain, et de se savoir en guerre, on peut juger le Chant du Départ plus approprié au combat.

    Mais il serait peut-être nécessaire aussi de rappeler l'identité des fameux "Marseillais" de 1792. Leur chef s'appelait Jourdan Coupe-Tête, tout un programme. Il se vantait d'avoir égorgé et décapité le gouverneur de Launay en juillet 1789, on pense qu'agent du duc d'Orléans, il fut au cœur des journées d'octobre qui terrorisèrent Marie-Antoinette et contraignit le roi à quitter Versailles, puis, après avoir conduit la révolution en Avignon, il revint à Paris en 1792 et mena l'arrestation de la famille royale.

    Témoin des événements révolutionnaires, Mallet du Pan était alors ce qu'on appelle aujourd'hui un lanceur d'alerte. Quelques rares dirigeants européens lucides, à Londres et à Vienne l'écoutèrent, quand il expliquait ce que cette révolution allait engendrer en Europe et dans l'opinion durable des Français.

    Mais qui écoute les lanceurs d'alerte ?

    JG Malliarakis

    http://www.insolent.fr/

  • Islam de France : vous y comprenez quelque-chose ? Moi non plus

    Les sorties de route spirituelles se suivent et se ressemblent, et la France n’est pas en reste, où se dresse contre « l’amalgame » un rempart d’imbéciles au cuir autrement épais et imbuvable.
    Il n’aura pas échappé à monsieur Cazeneuve que, si problème d’« évangélisation » il y a dans nos prisons, et que si « prôner le djihad n’est pas un crime », cette étrange religion monothéiste semble multiplier les « musulmans n’ayant rien à voir avec l’islam », comme d’autres religions les pains. On les reconnaît au trouble obsessionnel compulsif qu’ils manifestent à l’égard d’une fameuse arme de guerre russe, et au sang gisant dans leur sillage un peu partout dans le monde : voir la rubrique des « chiens d’infidèles écrasés ».

  • La stratégie de Daesh, susciter "un syndrome de Stockholm généralisé en Occident"

    Aleteia propose à ses lecteurs une série de 3 entretiens avec Alexandre del Valle (auteur et géopolitologue, il enseigne les relations internationales à l’université de Metz et est chercheur associé à l’Institut Choiseul). Dans ce premier volet, Alexandre del Valle décrypte les objectifs recherchés par Daesh avec des attentats du type de ceux de Paris :

    "Aleteia : Quelle est, selon vous, la stratégie de Daesh révélée par les attentats de Paris ? 
    Alexandre Del Valle : La grande idée stratégique de Daesh, fondée sur la guerre psychologique, c’est de susciter un syndrome de Stockolm généralisé en Occident au terme d’une stratégie de la terreur mentale ou sidération. Cette stratégie de la sidération utilise le terreau favorable du politiquement correct et de la repentance puis de la culpabilisation post-coloniale. L’illustration récurrente de ce phénomène réside dans le fait qu’à chaque attentat (11 septembre, Merah, Charlie Hebdo, Bataclan, etc.), toute la classe politique, intellectuelle et médiatique (exceptés quelques récalcitrants diabolisés comme « islamophobes »), se lève d’un seul corps pour dénoncer « l’amalgame » entre djihadistes et musulmans en France, et refuse de désigner l’ennemi et la menace pour ce qu’ils sont, c’est-à-dire de nature islamiste.

    De la même manière, le fait de dénoncer la « misère des banlieues », le « racisme », l’islamophobie, et même, selon Valls, « l’apartheid » – que la République aurait créés en « humiliant » et « parquant » les fils d’immigrés afro-musulmans – revient de facto à donner des excuses et des circonstances atténuantes aux barbares obscurantistes salafistes. Au final, une formidable (et tragique) occasion d’encourager une réforme de l’islam et une autocritique (car l’islamisme radical s’appuie sur un corpus orthodoxe de l’islam officiel, jamais réformé et valorisant la guerre et l’intolérance) est transformée habilement – par les islamistes et les musulmans orthodoxes hostiles à toute réforme de leur orthodoxie religieuse fondée sur la charia – en une extraordinaire opportunité pour plaindre les musulmans.

    Ensuite, on observe depuis le Bataclan une incroyable montée en puissance de la stratégie de la terreur et une extension du domaine du djihad, puisque ce ne sont plus des journalistes « blasphémateurs » ou des juifs-sionistes qui sont visés, mais potentiellement tout Français, tout mécréant, croyant ou pas, chrétien, juif ou « mauvais » musulman. L’idée est que plus personne n’est désormais à l’abri et que la France est touchée dans son ensemble, pour ce qu’elle fait et pour ce qu’elle représente, dans toutes ses composantes, dans l’ensemble de son histoire par un impérialisme djihadiste-salafiste à prétention planétaire.[...]

    Quelles sont les réactions que Daesh chercherait à provoquer en France ? 
    La première réside dans la soumission volontaire et anticipatrice.[...]

    Cette soumission s’observe depuis toujours face aux minorités terroristes et totalitaires qui savent qu’une majorité molle et ayant peur de la mort et de la violence peut être sidérée  par une minorité dure, prête à tout et préférant la mort à la vie.[...]

    La seconde stratégie de Daesh est de terrifier les Français par le principe de sidération. Par cette « hypercommunication » favorisée par le culte médiatique du sensationnel et du live, Daesh utilise nos faiblesses médiacratiques pour faire du marketing planétaire gratuit destiné à recruter de nouvelles personnes grâce au pouvoir de fascination de leurs images et slogans terrifiants amplifiés et relayés par nos médias.

    Et dans ce cas, on peut dire que nos médias comme nos politiques tombent la tête la première dans le piège de cette manipulation. En effet, tout est fait pour glorifier indirectement les « martyrs » de l’État islamiques dont les photos sont en une de tous les magazines et télévisions. Aujourd’hui, nous sommes donc passés au « djihad global 3.0 » et ce sont paradoxalement nos moyens de communication qui sont les meilleurs haut-parleurs de la stratégie de la conquête de l’univers des salafistes. Le but pour Daesh, en Occident, est en fait avant tout de sidérer les masses, de fasciner les naïfs et les psychopathes en sommeil tout en terrifiant et donc en soumettant psychologiquement et inconsciemment les autres…Les ingrédients du syndrome de Stockholm sont tous là.[lire l'intégralité sur Aleteia]

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/2015/12/la-strat%C3%A9gie-de-daesh-susciter-un-syndrome-de-stockholm-g%C3%A9n%C3%A9ralis%C3%A9-en-occident.html

  • Sanction du vote

    Les élections régionales se sont rapprochées, sans crier gare. Et voila que les sondages paraissent, à l'avance, confirmer à la fois, trois tendances bien claires : l'exaspération immense des Français, le caractère ternaire du jeu dans lequel l'opinion populaire est conduite et, surtout, le décalage entre ce que nous débitent les médias et ce que ressentent les gens.

    Les annonceurs qui financent les gros moyens de la désinformation feraient bien d'y réfléchir : leurs supports de publicité ne font plus recette.

    Le grand tireur des ficelles de la comm : Hollandus communicator supremus peut, certes, se frotter les mains. Sa cote a remonté. Qu'il craigne cependant de redescendre plus bas encore qu'avant les attentats, si la chose révèle possible.

    Nos dirigeants semblent en effet plus terrorisés par la perte de leurs prébendes que par l'affrontement sanglant avec Daech : ils n'ont accepté de parler de guerre qu'une quinzaine de jours. Les actes de l'ennemi les rattraperont, hélas, bientôt.

    Nos politiciens surnuméraires ne savent créer des emplois qu'à leur profit à celui de leur parentèle et clientèle. Les conditions mêmes de la contre-réforme anti régionale le soulignent jusqu'à la caricature : sous prétexte de diminuer par deux le nombre des circonscriptions, on s'apprête à multiplier par deux, et bientôt par trois, les dépenses de chacune. Les familles françaises frappées par le chômage sauront s'en souvenir.

    Nos bureaucrates syndicaux et patronaux ne savent s'indigner que contre les opposants et leur sottise sans se préoccuper de l'absurdité abyssale d'une situation à laquelle ils contribuent eux-mêmes.

    Malgré le taux prévisible des abstentions on connaîtra un premier résultat tangible et observable le 6, un second le 13, région par région.

    Mais, dès maintenant, on peut mesurer ce qui préoccupe la classe politique : faire front contre la vague protestataire plutôt que de proposer leurs réponses.

    Ils se disent démocrates mais ils refusent de jouer honnêtement le seul jeu digne du système dont ils se réclament, la confrontation d'idées véritables et de propositions salutaires, en dehors de toutes les exclusives manipulatrices.

    Le seul qu'ils paraissent connaître, au contraire, s'apparente trop à celui qui s'est déjà si souvent illustré, depuis l'Antiquité, sombrant dans les désastres de la démagogie.

    Le 6 comme le 13 c'est avant tout cela qu'il faudra sanctionner, en commençant par le tenant du titre François Hollande, représenté localement par tous ses séides régionaux.

    JG Malliarakis

    http://www.insolent.fr/page/2/