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  • Régionales 2015, un score historique !

    Sans aucun doute, ces élections régionales 2015 sont historiques. Face à un système sclérosé et verrouillé de l’intérieur, le Front National de Marine Le Pen a réussi pour la première fois à bousculer l’oligarchie qui nous gouverne avec mépris depuis plus de 40 ans.

    Le Front National arrive en tête dans six régions sur treize et se retrouve en ce lundi 7 septembre 2015 à la place enviée du premier parti politique de France. Cela peut être surprenant pour certains « bobos », plus habitués jusqu’à présent à voir le peuple français à voter docilement selon les slogans formatés par les nouveaux censeurs, mais c’est le principal constat que nous pouvons faire après ce premier tour des élections régionales. Dans le Nord, en PACA et dans le Grand Est, le Front National s’offre même des scores dépassant tous les sondages en atteignant des résultats jusqu’ici jamais égalés dans son histoire (41 %, 41 % et 36,5 %).

    Pour le système en place, c’est une lourde défaite. Malgré l’appui inconditionnel des médias, des syndicats et du monde du spectacle, les partis dits « républicains » ne réussissent plus à effrayer les Français comme avant. Une partie importante des électeurs résiste désormais à l’esprit de culpabilisation qui règne en France.
    Un grand nombre de citoyens ne se laisse plus prendre au piège des pseudo-moralisateurs avec des références historiques prédisant le retour du mal qui nous renverrait immanquablement aux années sombres de notre histoire. Ils arrivent à comprendre que la force obscure c’est au cinéma qu’on la trouve avec la sortie du nouveau Stars War et que le PADAMALGAM commence sérieusement à sentir la naphtaline. Avec ces résultats, nous avons à présent 30 % de Français qui osent enfin s’élever contre une élite déconnectée de la réalité, s’intéressant au mot France qu’en période électorale.

    Pour cette raison, assister en direct à la panique d’un Cambadédis, fidèle apparatchik d’un Parti socialiste à bout de souffle, à la gravité calculée d’un Sarkozy, conscient d’échoué son grand retour politique, et à l’agitation des médias, trahissant une panique mal dissimulée, tout ceci fait vraiment plaisir à voir.
    C’est un moment inoubliable tellement qu’il nous permet enfin d’espérer une alternative politique salvatrice pour notre nation.
    Aujourd’hui, nous sentons que quelque chose de positif est enfin possible pour la France. Nous voyons en direct la fin d’un système apatride, souvent corrompu, élevant, au mépris de tous les électeurs et en dernier recours possible, le fameux et fumeux « barrage républicain » comme une dernière arme dérisoire, mais aussi comme un ultime rempart protecteur d’intérêts de partis.

    Mais ce jour radieux ne nous fait pas non plus tomber dans une euphorie déplacée en oubliant la triste réalité du paysage politique français, car, à ce jour, le Front national, avec ses 30 % d’électeurs, ne compte que deux députés, une petite dizaine de mairies et zéro département ! Pour nos « démocrates », ceci légitime plus que tout le « barrage républicain ». En bons « politicards » véreux des temps modernes, nos élus se moquent éperdument des résultats des urnes.
    Lorsqu’ils ne correspondent plus à leurs attentes, à leurs idées, mais aussi à leurs besoins, ils n’hésitent pas à créer des modes de scrutin écartant d’office les concurrents désignés préalablement comme illégitimes ou bien à passer des alliances improbables autour d’un hypothétique pacte républicain. Et contre ceci, il va être très difficile au Front national de changer la donne tellement les règles du jeu démocratique sont faussées dès le départ… mais là où il y a une volonté, il y a aussi un chemin.

    Vincent Revel

    http://fr.novopress.info/

  • Les catholiques ont davantage voté FN

    6a00e008d99039883401bb089ae06b970d-250wi.pngSelon un sondage de Pèlerin :

    "32 % des interrogés se déclarant « catholiques » ont voté pour une liste frontiste, au-dessus de la moyenne des Français (28,4 %). Si les non-pratiquants votent davantage FN (34 %), la pratique régulière n’empêche plus de voter pour ce dernier. [...] 

    Et c’est assez nouveau. En mars 2015, lors du premier tour des élections départementales, seul 9 % des catholiques assidus à la messe avaient voté pour le parti de Marine Le Pen. Dimanche, ils étaient 24 % soit plus du double.

    En mars, la droite parlementaire récoltait 69 % des suffrages de cet électorat (sondage IFOP/Atlantico mars 2015). Elle n’en a obtenu que ce 56 %, ce dimanche 6 décembre, si l’on additionne le score des Républicains alliés au centre à celui de « Debout la France », la formation de Nicolas Dupont-Aignan.

    Cette droite a donc perdu 13 points entre les deux élections !C’est, à peu de choses près, la proportion gagnée par le FN… Par ailleurs, 9 % des catholiques pratiquants réguliers ont voté pour « Debout la France », soit deux fois et demi la moyenne nationale. [...]"

    Interrogé dans Famille chrétienne, Mgr Rey appelle à sortir des lynchages :

    "En ce moment, dans le contexte médiatico-politique qui privilégie l’émotivité, les clivages, les lynchages, les récupérations, seule la promotion d’un langage de raison est à même de relever le débat. Je crois qu’il est grand temps de rétablir la noblesse de l’action politique. Elle doit viser la recherche du bien commun et la promotion d’un humanisme ouvert à la transcendance. Je crois que le discrédit de la politique participe du délitement de la rationalité et de la perte de nos racines chrétiennes."

    Michel Janva

  • L’approche civilisationnelle en question

    Le monde huntingtonnien

    Lancée par Samuel P. Huntington voilà quelques années, tout d’abord par la publication d’un article dans Foreign Affairs puis dans par livre traduit en français chez Odile Jacob, la thèse du « choc des civilisations » (Le choc des civilisations, titre de l’ouvrage de Samuel Huntington, est tiré d’une analyse de Bernard Lewis, datant de 1990, sur les racines de la violence musulmane) fait aujourd’hui recette en France d’autant plus après l’attentat multicible de New York, car il faut expliquer au public comment cela a pu être possible, trouver des fondements à l’inexplicable et mettre cela en perspective.

    La thèse du livre tient dans sa vision originale du monde d’aujourd’hui et des conflits de demain ; nous sommes confrontés à une nouvelle structure organisationnelle du monde, laquelle n’est plus idéologique, politique, ou économique, mais culturelle et civilisationnelle. Sur cette vision du monde, quelques reproches, dont la liste des “civilisations” reconnues par l’auteur, liste contestable parce qu’implicitement en découle une dynamique relationnelle inter-étatique bien convenable pour les États-Unis. Le monde nous dit Huntington est décomposé en huit entités : occidentale, islamique, hindou, slave-orthodoxe, japonaise, africaine, latino-américaine et confucéenne. Toujours selon l’auteur, les conflits à venir seront inter-civilisationnels, et s’opèreront surtout aux différentes zones de ruptures, aux zones de contacts inter-civilisationnelles. Néanmoins, on constate que seuls les lignes de contact entre le monde islamique et les autres civilisations fait apparaître conflits et affrontements sanglants.

    Parmi ces “conflits inter-civilisationnels”, Huntington en recense un particulièrement révélateur de la profondeur et de la puissance de ses arguments : le conflit du Timor. Dans cette partie du monde nous serions, selon l’auteur, à une des zones de contact entre la civilisation islamique et la civilisation occidentale : CQFD. Pourtant, pour peu que l’on connaisse les origines de ce conflit, force est de constater qu’il est plus de nature politique que “civilisationnel”, religieux ou même ethnique. Sur l’île de Timor, tant dans la partie indonésienne que dans la partie orientale, 98% de la population est chrétienne catholique, et d’une ethnie homogène. Seul le fait politique et le sentiment national expliquent ici le conflit, et il suffit de lire les noms de tous les chefs du camp pro-intégrationiste (donc indonésien) comme de leurs partisans pour constater qu’ils sont tous catholiques. L’Islam n’a donc rien à voir dans ce conflit ; il y a d’un côté ceux qui défendent l’idée du rattachement du Timor oriental à l’Indonésie et de l’autre ceux qui veulent l’indépendance. On cherche en vain le motif religieux, civilisationnel…

    Nous pourrions développer sur la faiblesse de la thèse huntingtonienne en passant au crible d’autres conflits qualifiés de “civilisationnels” par l’auteur et présentés sur sa carte du monde, pour démontrer l’inanité de ce motif unique, sorte de deus ex machina de son paradigme. Ce tableau montrerait que le motif civilisationnel n’est pas le seul et encore moins le premier des facteurs entrant en ligne de compte pour expliquer les différents conflits à travers le monde où la civilisation islamique entre en contact avec les autres civilisations.

    Une grille d'analyse binaire et monocausale

    Certes, nous pourrions admettre que si le paradigme civilisationnel est instructif, en ouvrant des possibles et des jeux nouveaux dans le concert des nations, il n’est pas pour autant suffisant ; l’élément géostratégique demeurant nécessaire à une bonne lecture du monde. En elle-même, cette explication des conflits est déjà une politique étrangère, une lecture idéologique du monde ; car ce qui frappe surtout dans la thèse huntingtonnienne, c’est la grille d’analyse proposée : binaire et mono causale.

    Tout géopoliticien même commençant, sait que la civilisation n’est pas et ne peut être l’élément unique à même de permettre une analyse méthodique et rationnelle de la réalité mondaine. La géographie, la réalité des nations, les différences ethniques et raciales, la religion, l’idéologie, la politique et l’économie sont autant de facteurs entrant en ligne de compte pour lire le monde et ses mouvements. Certes, il y a une hiérarchie dans ces éléments, mais il appartient de ne pas choisir (?) celle qui nous est présenté par autrui, ce dernier fut-il le maître du monde, l’hyper-puissance mondiale elle-même. Le choix et la hiérarchie d’entre ces éléments ne peuvent et ne doivent être que le résultat de l’analyse politique des rapports de pouvoirs dans les relations internationales, c’est à dire le produit de la réflexion et de l’action de l’homme politique, œuvre géostratégique qu’il établit à partir des intérêts propres de son pays.

    Ainsi, pour ne prendre qu’un exemple, les États-Unis et l’Europe, si elles embrassent la même religion chrétienne, n’ont pas pour autant les mêmes intérêts ni les mêmes approches économiques, politiques, culturelles. La “civilisation occidentale” regroupant USA et Europe, ne possède donc pas un “nous”. Comment l’Europe, et en particulier la France, pourraient-elles avoir la même géopolitique que les États-Unis alors qu’un océan les sépare, que leur géographie respective les ouvre à des perspectives de relations internationales différentes, que leur Histoire et leur civilisation bien que parfois concomitantes sont néanmoins distinctes à jamais ? Des accords ou des alliances existent et ont existé, mais elles ne peuvent avoir qu’un caractère contingent.

    Par ailleurs, force est de constater que l’approche civilisationnelle du monde se calque sur la grille de lecture qui prévalait avant la chute du mur et la désagrégation de l’URSS, celle qui existait pendant la guerre froide, et qui avait réussi à scinder le monde en deux : le “camp de la liberté” et celui du communisme. Aujourd’hui donc, avec Huntington, encore deux camps exclusifs, cette fois l’Occident et l’Islam (isme). Pauvre vue que celle de ce professeur à Harvard, qui ne peut se départir d’une approche binaire et mono causale des relations internationales.

    Cette « analyse » qui récuse formellement tout idéologie, créé en fait un système de représentation tout en symbiose avec celle de son « ennemi », de son double en fait : l’islamisme. “L’Occident” dont nous parle Huntington, cette sphère civilisationnelle dont l’État-Phare serait les États-Unis, n’est que le résultat d’une représentation idéologique du monde ; une idéologie au service et au bénéfice ultime des États-Unis seuls, à moins que l’on accepte la vassalisation de l’Europe et de la France, que l’on approuve ce statut de “dimmitude” accordé par ceux qui détiennent la “puissance globale” à un moment donné de l’histoire du monde.

    Avec l’Occidentalisme et l’Islamisme, nous sommes en fait en présence de deux idéologies totalitaires et hégémoniques, idéologies et systèmes de représentation corollaires qui font que quiconque ne choisit pas un des deux camps est immédiatement rejeté dans l’autre. C’est le manichéisme le plus total.

    — Vous récusez le Jihad, le concept coranique de guerre, la vision islamique/islamiste du monde ? Vous êtes donc un chien d’infidèle, un matérialiste athée et un rien qu’un consommateur !

    — Vous refusez de choisir le camp de la Liberté, de la défense de l’Occident et de ses valeurs (démocratie, droits de l’Homme, la loi du marché) ? Vous faites le jeu de l’Islamisme, vous êtes complice de la Jihad qui s’annonce, vous êtes un ennemi de la Liberté !

    Un discours qui mène à la vassalisation définitive de l’Europe

    Ces visions du monde binaire, ont le privilège de “fonctionner” à merveille dans le discours politique car ils sont simples, à même d’être entendu par tous, mais ils radicalisent et polarisent aux extrêmes les esprits, poussant à l’affrontement et conduisant à la guerre. Notons qu’en France depuis peu, certains chercheurs en géopolitique ont trouvé le moyen d’avoir de l’audience en reprenant le paradigme de guerre civilisationnelle, souvent même en récusant cette parenté intellectuelle pourtant claire. Mais cette attitude conduit logiquement d’une part à la défense et au soutien inconditionnel de pays au cœur de la déstabilisation moyen-orientale, et enfin à la vassalisation définitive de l’Europe par une puissance étrangère. Cette vassalisation passant aujourd’hui par la mise en place du bouclier anti-missiles NMD, comme elle le fut par l’IDS, la “guerre des étoiles”, ou par le parapluie nucléaire américain, et plus loin encore le Plan Marshall.

    Face à ces déterminismes existentiels et géopolitiques, il faut rappeler que la liberté réside en la faculté de choisir dans l’univers des possibles, et que la volonté politique peut ouvrir une troisième voie, que celle-ci pourrait être à même de faire valoir le sens de l’intérêt national. Une vision du monde bipolaire est par elle-même belligène. Rappelons que plus il y aura de camps, plus il y aura de pôles, plus il y aura d’options politico-stratégiques, moins il y aura possibilité de conflits car les antagonismes seront diffus. A contrario, quand les antagonismes seront réduits à deux ou trois parties, l’élan mobilisateur et la cristallisation des polarités seront à même de s’ouvrir sur la guerre totale.

    Il reste à nos hommes politiques mais aussi à nos concitoyens d’œuvrer dans le sens d’une politique étrangère française authentiquement nationale, respectueuse de l’identité des autres pays, et défendant une vision du monde originale s’inscrivant dans une tradition historique éprouvée.

    ► Philippe Raggi, 3 déc. 2001, in : Au fil de l’épée recueil n°30 (supplément à NSE n°53), février 2002.

    http://www.archiveseroe.eu/recent/44

  • Ingénierie sociale, politique et mondialisation

    Jacques Attali, un des plus fins observateurs socio-politiques de l'époque, ne cesse de le rappeler, que ce soit dans ses publications ou ses interventions médiatiques : la plupart des dirigeants contemporains ne poursuivent fondamentalement que deux buts, le premier étant de mettre sur pied un gouvernement mondial ; le deuxième, afin de protéger ce gouvernement mondial de tout renversement par ses ennemis, étant de créer un système technique mondialisé de surveillance généralisée fondé sur la traçabilité totale des objets et des personnes. Ce système global de surveillance est déjà fort avancé grâce à l'informatique, à la téléphonie mobile et aux dispositifs de caméras, statiques ou embarquées dans des drones, en nombre toujours croissant dans nos villes. Un pas supplémentaire sera bientôt franchi avec la technologie RFID et les implants corporels de composants électroniques émetteurs de signaux qui assureront notre géolocalisation permanente. Ce tatouage numérique, plus qu'indélébile puisqu'enfoui dans nos chairs et sous forme de puce miniaturisées jusqu'au nanomètre, contiendra en outre les informations biographiques et biométriques suffisantes pour autoriser le profilage à distance de son porteur et permettre ainsi d'anticiper sur tout comportement évalué comme potentiellement dangereux de sa part.
         Profondément travaillé par ce fantasme d'ubiquité sécuritaire, le pouvoir politique se limite aujourd'hui à l'application du principe de précaution et à une recherche effrénée de réduction de l'incertitude et du risque zéro. L'intégration mondialiste, comme projet politique imposé par certaines élites aux populations, n'est ainsi rien d'autre que la mise en place d'un vaste système de prévisibilité et de réduction de l'incertitude des comportements de ces populations, autrement dit un système de contrôle total des contre-pouvoirs. Il y a en effet équivalence entre imprévisibilité et pouvoir, ainsi que que le notent Michel Crozier et Erhard Friedberg dans un ouvrage fondateur de la sociologie des organisations : "(...) le seul moyen que j'ai pour éviter que l'autre me traite comme un moyen, comme une simple chose, c'est de rendre mon comportement imprévisible, c'est-à-dire d'exercer du pouvoir. (...) Dans le cadre de la relation de pouvoir la plus simple, telle que nous avons pu la découvrir sous-jacente à toute situation d'organisation, nous avons montré que la négociation pouvait être reconstruite en logique à partir d'un raisonnement sur la prévisibilité. Chacun cherche à enfermer l'autre dans un raisonnement prévisible, tout en gardant la liberté de son propre comportement. Celui qui gagne, celui qui peut manipuler l'autre, donc orienter la relation à son avantage, est celui qui dispose d'une plus grande marge de manoeuvre. Tout se passe donc comme s'il y avait équivalence entre prévisibilité et infériorité." 
         Ces enjeux de pouvoir politique s'inscrivent dans une lutte des classes sociales. L'homme d'affaires et milliardaire Warren Buffett confiait en 2006 auNew York Times : "Il y a une guerre des classes, c'est sûr, mais c'est ma classe, la classe des riches, qui fait la guerre et nous sommes en train de gagner."
    Gouverner par le chaos

  • Debout avec honneur, dans l’injustice.

    En mai 2012, témoin d’une rixe, je suis intervenu pour protéger une jeune femme de 19 ans sévèrement touchée au visage. Mon intervention, que j’assume, fut légitime et proportionnée. Au-delà de toute surprise, cette intervention me vaut aujourd’hui une condamnation à de la prison avec sursis, rien que ça ! J’ai naturellement formé un pourvoi en cassation.
    Ce jugement rendu est à l’image de la Justice Taubira : partisan, immoral et écœurant. 
    Alors que la Justice est toujours plus laxiste avec la racaille qui pourrit la vie des français, elle décide par idéologie de condamner un citoyen, sans histoire ni passif, qui a défendu une jeune femme lâchement et lourdement frappée au visage. 
    Je rappelle que la victime de l’agression a témoigné en ma faveur à l’audience.
    Je rappelle que la loi m’obligeait à intervenir pour protéger la victime : « non assistance à personne en danger », article 223-6 du Code pénal, plus sévèrement réprimée que les faits pour lesquels j’étais poursuivi. 
    Je rappelle enfin que ma qualité de victime d’agression a été établie. Ainsi, grands seigneurs, les juges m’ont accordé 500€ pour le préjudice moral…
    Mais voilà, au regard du jugement, j’aurai dû laisser faire, passer mon chemin.
    Le système judiciaire est devenu fou. D’ailleurs, lucides, 77% des français considèrent que la justice fonctionne mal en France. 
    Les faits leur donnent raison :
    D’un côté, on critique les français qui avaient fermé les yeux devant l’agression de la jeune femme dans les transports Lillois, de l’autre on condamne ceux qui interviennent. Je pense à l’affaire connue d’Arnaud Gonnet, qui a tout mon soutien, condamné à de la prison avec sursis pour avoir stoppé l’agression sexuelle d’une de ses collègues.
    D’un côté, on relaxe un « humoriste » qui insulte une élue de la République de « conne », de l’autre on condamne Henri Guaino pour avoir critiqué des juges.
    D’un côté, on laisse libres des milliers de multirécidivistes de faits de violences ou de trafics de stupéfiants, de l’autre on condamne à de la prison ferme Nicolas Bernad-Buss, militant de « La Manif Pour Tous », pour avoir refusé des prélèvements d’empreintes digitales et photographiques en protestation de son arrestation arbitraire.
    D’un côté, la justice est incapable de protéger les petits commerçants des braqueurs multirécidivistes, de l’autre elle condamne régulièrement les commerçants obligés de se défendre par eux-mêmes.
    Nous pourrions poursuivre indéfiniment cette liste.
    Me concernant, d’un côté on me condamne, de l’autre on ne prend pas la peine de poursuivre l’agresseur de la jeune femme.
    Vous lisez bien, la plainte de la jeune femme victime de l’agression n’a jamais été instruite devant les tribunaux !
    Au passage, l’un des protagonistes est militant actif du Front de Gauche et de la CGT, leur avocate n’était autre qu’une porte-parole du FDG et avocate de Jean-Luc Mélenchon. D’ailleurs, sans aucun lien avec l’affaire, cette dernière a rappelé aux juges, dans ses conclusions, mon combat politique contre le tout Halal et mon soutien assumé à Éric Zemmour en 2010. 
    Quand on pense au « murs des cons », au Syndicat de la Magistrature et au fait que la balance de la justice penche incontestablement à gauche, chacun est libre d’en tirer les conclusions qu’il voudra.
    Fut un temps, personne n’aurait voulu me condamner pour avoir neutralisé un homme frappant une femme. Mais ce temps est révolu. Aujourd’hui, le citoyen français intègre est coupable. Coupable de quoi ? On ne sait pas. Le délinquant est victime. Victime de quoi ? On ne sait pas, mais cela permet de justifier l’injustifiable.
    Certains parlent du suicide français. Il s’agit en réalité d’un meurtre. Meurtre aussi lent qu’inexorable. Ce meurtre menant la France au déclin est opéré par complicité de pans entiers de la société. De ce meurtre français, certains juges en sont les principaux bourreaux. Ils sont coupables et bientôt, espérons-le, l’Histoire les jugera sévèrement à leur tour.
    Face à cette forfaiture, je suis fier de mon acte. Je suis fier d’avoir défendu cette jeune Bryarde. J’ai la conscience tranquille. Si c’était à refaire, malgré les conséquences que je subis ce jour, je le referais. Mon éducation, ma droiture et mon honneur font qu’il m’est impossible de détourner le regard d’une agression au seul prétexte que la justice gauchisante pourrait me condamner pour cela. Oui, si c’était à refaire, je le referais. 
    Pour le jeune homme que je suis, cette condamnation par la justice Taubira est une distinction d’honneur.
    De manière moins égocentrée, elle est un énième révélateur de la décadence de notre temps où les valeurs morales de l’honnête homme sont renversées, niées et détruites par le système soixante-huitard, par l’anti-France.
    Quant à vous, que feriez-vous face à une agression ? Interrogez votre cœur, posez-vous la question en vérité. 
    Heureusement, il est encore des français pour se lever face aux violences, notamment dans une frange de la jeunesse de France, je la crois de plus en plus conséquente, qui ne courbe plus l’échine. Ni devant la violence inouïe de la société, ni devant ces juges de la honte.
    Je tiens à remercier ici ma famille, mes proches, mes amis et tous ceux qui m’ont soutenu. Je remercie également la victime qui a témoigné en ma faveur et sur qui je sais pouvoir compter. Je remercie enfin les milliers de Bryards qui ont choisi de me soutenir, qui savent ma probité et approuvent mon intervention
    En partie grâces à eux, je reste debout dans l’injustice.
    « Les peuples ne peuvent se passer d’honneur. Nous paierons cher d’avoir cru en nous plutôt qu’en lui. » Georges Bernanos.
    Charles ASLANGUL
    source

  • Bernard Antony félicite Marion Maréchal-Le Pe

    Lu sur le blog de Bernard Antony :

    "Loin de l’avoir desservie, les propos courageux de Marion Maréchal Le Pen ont à l’évidence amplifié sa superbe progression puisque c’est elle qui remporte la plus beau pourcentage des voix de ce scrutin. Elle a eu en effet le mérite de commencer à battre en brèche le tabou de l’inviolabilité de l’avortement régnant même à la présidence du FN.

    Marion Maréchal Le Pen a aussi parlé en rompant avec le déni de réalité sur l’islam, voyant que l’islam n’est pas seulement une religion mais une idéologie théocratique totalitaire, surtout dans ses formes les plus salafistes.

    La percée de Marion Maréchal Le Pen a été certainement amplifiée par l’extraordinaire imbécillité de Christian Estrosi. Ce dernier, présentant hier ce succès de sa jeune et brillante rivale comme « un des plus grands dangers de l’histoire de la République », s’est placé dans une posture d’auto-héroïsation de Tartarin de la politique particulièrement grotesque.

    On note sans déplaisir que le seul résultat pour le FN bien en-dessous des sondages a été celui de la liste conduite pour l’Ile-de-France par Wallerand de Saint-Just. L’Institut du Pays Libre avait appelé à ne pas voter pour cet homme qui s’était de plus en plus signalé par de consternants propos en rupture avec les valeurs universelles de la culture de vie et de la droite de conviction, valeurs qu’il était censé défendre lorsqu’il était l’avocat sans grand talent mais bon procédurier de nos causes.

    On ne saurait reprocher pareil revirement à Marine Le Pen et à Florian Philippot qui n’ont jamais dissimulé leur fâcheuse conception jacobine néo-socialiste ni leur alignement sur le tabou de l’avortement. Du moins ont-ils défendu avec un talent et une énergie remarquables les valeurs de la restauration de l’État et de la souveraineté nationale.

    Pour dimanche prochain, l’Institut du Pays Libre confirme donc évidemment ses directives de vote patriotiques du premier tour."

    Philippe Carhon

  • L’enquête sur les attentats du 13 novembre progresse

    Samedi, un délinquant de 25 ans, Mohamed S., a été mis en examen puis écroué pour association de malfaiteurs en relation avec une entreprise terroriste criminelle. Il est soupçonné d’avoir aidé à offrir un refuge à Abdelhamid Abaaoud, le chef opérationnel présumé des attentats. Il s’agit de la deuxième mise en examen dans l’enquête sur les attentats de Paris et de Saint-Denis, après celle de Jawad Bendaoud fin novembre. L’homme mis en examen samedi aurait servi d’intermédiaire entre Jawad Bendaoud et Hasna Ait Boulacen, qui recherchait une planque pour Abdelhamid Abaaoud. Par ailleurs, Salah Abdeslam, un des auteurs présumés des attentats, est toujours insaisissable.

    En Belgique, huit hommes sont inculpés et emprisonnés à ce jour. Ils semblent intéresser plus directement l’enquête sur la cellule qui a fomenté et mené les attentats, que Mohamed S. et Jawad Bendaoud. Vendredi, le parquet fédéral belge a annoncé que les enquêteurs recherchaient deux hommes contrôlés le 9 septembre en Autriche avec Salah Abdeslam. Non identifiés, ils avaient produit deux fausses cartes d’identité belges au nom de Samir Bouzid et Soufiane Kayal. Deux autres suspects ont été inculpés en Belgique « dans le cadre des attentats de Paris », a déclaré un porte-parole du parquet fédéral, Eric Van Der Sypt. Selon la télévision publique flamande VRT, l’un d’eux est une connaissance d’un des kamikazes des attentats, Bilal Hadfi, qui s’est fait exploser au Stade de France.