Afin "d'atteindre de nombreux réfugiés", la chaîne publique ZDF a sous-titré ses vœux, comme ceux du président fédéral, en anglais et... en arabe !
Pour nos amis allemands patriotes aussi, l’année 2015 s’est terminée encore plus mal qu’elle avait commencé. Non seulement leur pays s’est vu « gratifié » d’un million cent mille réfugiés – du moins, prétendus tels par leurs autorités, chiffre quatre fois supérieur à celui de 2014 – mais ils viennent de subir le pire affront qu’un élu au sommet d’un État puisse infliger à sa nation : l’humiliation par le double jeu, le double fardeau du sacrifice et de la culpabilisation.
Les vœux d’Angela Merkel pour ses compatriotes ? Qu’ils acceptent bien gentiment les migrants, sans broncher, même si « cela va coûter de l’argent […] » parce qu’« il est évident que nous devons aider et accueillir ceux qui cherchent un refuge chez nous ».
Évident pour qui, donc ? Sans aucun doute pour Peter Sutherland – ex-directeur de l’OMC, ex-commissaire européen à la concurrence, ex-directeur de Goldman Sachs, mais actuel membre du groupe Bilderberg, directeur de la Trilatérale, conseiller spécial de l’ONU pour l’immigration ainsi que conseiller au Vatican – qui, dans une récente interview sur le site de l’ONU, préconise pour l’Allemagne en particulier, mais pour quasiment chaque pays d’Europe, d’accueillir plus d’un million de migrants par an sur les trente prochaines années. Autrement dit, avec d’un côté de faibles taux de natalité, et de l’autre un taux vigoureux, dans 30 ans, les Européens ont toutes les chances d’être devenus les indigènes dans leurs propres pays…
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Les Brigandes - Rêve de Reconquête
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JT du jeudi 31 décembre 2015 - Réveillon sous Etat d’urgence
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Polémique à deux balles
Katrina Pierson, la porte-parole de Donald Trump, a un goût que certains jugeront douteux : elle est apparue sur CNN avec un collier fabriqué avec des balles, ce qui bien sûr a servi de prétexte pour une nouvelle polémique.
Katrina Pierson a rétorqué que la prochaine fois, elle porterait peut-être un collier fabriqué avec un foetus pour sensibiliser la population à l’avortement. Toujours aussi douteux, mais au moins pour la bonne cause !
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Les Identitaires Autrichiens - Refugees Welcome ! La campagne de communication qui décoiffe !
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Civilisations disparues La vallée de l'Indus
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L’AF et la question sociale
Maurras a toujours affirmé que la question sociale, le problème posé par la destruction des corps intermédiaires au profit de la bourgeoisie et au détriment du peuple par la révolution de 1789, était avant tout une question politique.
Le prolétariat a été séparé du corps national au XIXème siècle parce que les prolétaires ne possédant plus rien, même pas leur propre force de travail, étaient livrés par l’exploitation capitaliste à toutes les tentations révolutionnaires et internationalistes. L’AF, à la suite de la Maison de France (le comte de Chambord dès 1865 dans sa « Lettre aux ouvriers »), à la suite également des catholiques sociaux et de certains positivistes, a affirmé très tôt la nécessité de réintégrer le prolétariat à la nation.
Le programme de l’AF en la matière est également lié aux grandes articulations du discours maurrassien que sont la décentralisation et la monarchie : les corporations qu’il s’agit de créer formant des « républiques professionnelles » s’administrant elles-mêmes (assistance, retraites, formation professionnelle) face à un État rendu à ses fonctions régaliennes par la restauration.
Du côté de la stratégie, après une tentative audacieuse, avant 1914, de rapprochement avec le syndicalisme (quand celui-ci n’était pas encore inféodé aux partis politiques du système), l’AF s’est tournée ensuite, dans les années 20, vers la mise en place d’expériences corporatistes en lançant plusieurs confédérations mixtes (associant employés et patrons) comme le CIPF et l’UCF. [....]
Stéphane BLANCHONNET
La suite sur A rebours
Article paru sur a-rebours.fr et dans L’AF2000
http://www.actionfrancaise.net/craf/?L-AF-et-la-question-sociale
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L’islam et la crise identitaire en France : comment et avec qui en sortir par le haut ? (deuxième partie)
L'islamisation de certains pans de la société française est bien une réalité et non un fantasme.
Le préalable indispensable pour vraiment traiter la crise identitaire consiste à reconnaître comme légitime la crainte de l’islamisation progressive de la société éprouvée par une partie croissante de la population. C’est elle qui explique les succès du Front national. Pour que la droite puisse enfin exprimer sereinement ce constat sans être accusée d’islamophobie, il faut qu’elle le fasse rationnellement, en s’appuyant à la fois sur des éléments concrets que le peuple constate et sur des penseurs (philosophes, historiens, démographes) respectés au-delà de la droite, par exemple MM. Besançon, Manent, Gauchet, Ferro et Finkielkraut.
Les éléments concrets ? La multiplication des mosquées, et la demande des responsables musulmans d’en doubler le nombre, la fermeture communautariste de certains segments de la population musulmane, la diffusion du voile, les revendications vestimentaires, alimentaires et autres à l’égard des services publics (mairies, écoles, hôpitaux, transports, piscines). -
Interactions entre les entreprises américaines et l'armée allemande pendant la 2nde GM
Commercer avec des régimes qui leur sont totalement hostiles et contribuer à leur renforcement militaire ont toujours été deux des caractéristiques essentielles du monde des affaires capitaliste, et parfois de ses dirigeants politiques. Ainsi, au début des années 40, la prédiction de Lénine paraissait accomplie : les sociétés multinationales avaient "hérité de la terre". General Motors et Ford (respectivement 900 000 et 500 000 salariés) dominaient alors le marché mondial de l'automobile et des véhicules tout-terrain. Henry Ford précise - principe garanti aussi robuste que ses modèles -, quelques semaines avant le déclenchement de la Seconde Guerre mondiale : "Nous ne nous considérons pas comme une compagnie nationale, seulement comme une organisation multinationale."Lorsqu'il inaugure en 1939 un nouveau jeu de Monopoly qui, du premier coup de dés, le conduit à la case polonaise, Hitler transforme les chancelleries et les parlements en volières apeurées. Mais au même moment, Alfred Sloan, président de General Motors, rassure sèchement quelques actionnaires inquiets : "Nous sommes trop grands pour être gênés par ces minables querelles internationales."Mieux, la plus grande firme mondiale joue un rôle essentiel dans la préparation de ce vaste rallye transeuropéen organisé par l'ancien peintre viennois. En 1929, la société américaine est devenue propriétaire à 100% d'Opel. En 1935, à la demande du haut état-major nazi, les bureaux d'étude de cette firme, installés à Brandebourg, se consacrent à la mise sur roue d'un nouveau modèle de camion lourd qui devrait être moins vulnérable aux attaques aériennes ennemies. Dès 1938, l'Opel "Blitz", produit à une cadence accélérée, équipe l'armée allemande.Sensible au geste, Hitler épingle en 1938 son aigle de première classe au veston du "Chief Executive" de General Motors. Au même moment, Ford ouvre dans la banlieue de Berlin une usine d'assemblage ; selon les rapports des services de renseignements de l'armée américaine, ces bâtiments sont destinés à la production des transports de troupes pour la Wehrmacht.Au début de 1939, sept mois avant l'ouverture du conflit, General Motors reconvertit les établissements Opel à Rüsselsheim dans la fabrication d'avions militaires. De 1939 à 1945, ces usines produiront et assembleront à elles seules 50% de tous les systèmes de propulsion destinés au Junker 88, considéré par les experts aéronautiques comme le "meilleur bombardier équipant la Luftwaffe".Les filiales de General Motors et Ford construisent 80% des half-tracks de trois tonnes baptisés "mules" et 70% de tous les camions lourds de moyen tonnage qui équipent les armées du Reich. Pour les services secrets anglais, ces véhicules constituent "l'épine dorsale du système de transport de l'armée allemande". Là encore, l'entrée en guerre des États-Unis n'infléchit en rien la stratégie de ces firmes, aussi rectiligne qu'une autoroute.Le 25 novembre 1942, le gouvernement nazi nomme le Pr Carl Luer administrateur du complexe de Rüsselsheim. Mais la cour d'appel principale de Darmstadt précise que "l'autorité du conseil des directeurs ne sera pas affectée par cette décision administrative, les méthodes et les responsables du management resteront les mêmes". Et, de fait, Alfred Sloan et ses vice-présidents James B. Mooney, John T. Smith et Graene K. Howard continueront de siéger au conseil d'administration de General Motors-Opel durant toute la guerre. Mieux, en violation flagrante des législations existantes, les informations, rapports et matériels circulent on ne peut mieux entre le quartier général de Détroit, les filiales installées dans les pays alliés, et celles implantées dans les territoires contrôlés par les puissances de l'Axe.Les registres financiers d'Opel-Rüsselsheim révèlent que, de 1942 à 1945, la firme élabore ses stratégies de production et de vente en coordination étroite avec les usines de General Motors disséminées à travers le monde, notamment avec General Motors-Japon (Osaka) ; General Motors-Continental (Anvers) ; General Motors-China (Hong-Kong et Shangaï) ; General Motors-Uruguay (Montevideo) ; General Motors do Brazil (Sao Paulo), etc.En 1943, alors que les usines américaines du groupe équipent l'aviation des États-Unis, le groupe allemand élabore, fabrique, assemble les moteurs du Messerchmitt 262, premier chasseur à réaction au monde. L'avantage technologique ainsi conféré aux nazis est essentiel. Capable de voler à près de 1 000 km/h, cet appareil surclasse nettement en rapidité (plus de 200 km/h) son adversaire américain, le P 510 Mustang.
Eric Laurent, La guerre des Bush -
Nouvelle victoire juridique pour la Manif pour tous
Lu dans le Figaro :
"Le Défenseur des droits a rendu une décision condamnant l'usage disproportionné de la force à l'encontre d'un groupe de manifestants opposé au mariage pour tous.[...]
Dans un arrêt daté du 25 novembre 2015, mais rendu public fin décembre, le Défenseur des droits Jacques Toubon critique une nouvelle fois l'usage disproportionné de la force contre les manifestants contre le mariage homosexuel. Il avait été aisi par des membres du groupuscule de la Manif pour tous «les Mères Veilleuses», qui «estiment avoir été arbitrairement encerclés et maintenus à l'intérieur d'un cordon durant plus de deux heures à Paris, le 9 décembre 2013». Ce jour-là, une quarantaine de mères de famille avaient manifesté leur opposition à la loi de façon pacifique près du Mur pour la Paix au Champ de Mars. Selon l'association, un mail et un sms avaient été envoyés à des contacts de la préfecture pour les avertir de la tenue du rassemblement. Les autorités affirmaient elles n'avoir rien reçu. Le Défenseur des droits a conclu que «la mesure litigieuse était manifestement disproportionnée, notamment au regard de sa durée et du risque quasi inexistant de trouble que le manifestantes étaient susceptibles de causer à l'ordre public.»
De plus, Jacques Toubon «réitère sa précédente recommandation au ministère de l'Intérieur qu'une réflexion soit engagée sur la mise en œuvre de cette technique de maîtrise des foules pour éviter tout recours abusif à cette pratique». La pratique en question est celle de l'encagement qui consiste à entourer les manifestants en les empêchant de sortir d'un périmètre restreint. [...]
L'avocat du collectif «les Mères Veilleuses», Henri de Beauregard, s'estime satisfait de cette nouvelle décision: «Enfin, on dit aux gens: vous n'avez pas rêvé, votre mouvement a bien fait l'objet de violations de libertés. Il n'est jamais trop tard pour bien faire…» Il y a actuellement deux plaintes en cours pour des «encagements» de sympathisants LMPT en marge de déplacements présidentiels à La Roche-sur-Yon et Nancy."