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  • Action française : VŒUX DU SECRÉTAIRE-GÉNÉRAL

    L’année 2015 se clôt sur l’effroyable bilan de M. Hollande. Nous avions connu, au moment du prétendu Mariage pour tous, le mensonge institutionnalisé, la cristallisation des luttes partisanes entre Français, l’instrumentalisation de la Justice, l’abandon de l’intérêt général au profit des lobbies, le discrédit de la fonction présidentielle. Aujourd’hui, il faut ajouter la libanisation de la France avec des attentats frappant au hasard des Français sans défense ; une immigration de masse renforcée par la préférence étrangère qu’imposent nos gouvernants ; un chômage que le pouvoir en place est bien en peine de réduire du fait de choix économiques contraires à l’intérêt national. À tous les niveaux, nous payons cher l’incurie de nos politiques.

    Le régime, devant son bilan catastrophique, alors que les cadavres de nos compatriotes sont encore chauds, envisage enfin de recourir à des solutions que nous réclamons pour notre part depuis des décennies : rétablissement des frontières nationales, déchéances de nationalité… Combien de morts encore pour que M. Hollande prenne toutes les mesures de salut public que requiert la situation tragique dans laquelle se trouve notre pays ? La grotesque cérémonie des vœux présidentiels, exercice d’illusionnisme bien plus que d’union nationale, est inquiétante par les risques de fractures sociales accrues et de guerre civile qu’elle laisse entrevoir. Ce président n’entend rien à l’intérêt de la France et des Français. Les vœux de l’Action française vont d’abord à nos compatriotes : que l’espérance en l’année 2016 se conjugue avec la restauration du politique. Nous souhaitons aux Français qu’ils se libèrent d’une classe politique qu’ils désavouent avec raison de scrutins en scrutins, qu’ils parviennent à discerner le lien profond entre les tares du régime lui-même et les malheurs qui les frappent, qu’ils aient l’instinct de se tourner vers l’institution capétienne qui a fait la France et seule pourra la refaire. L’Action française adresse ses meilleurs vœux à la Famille de France, qui incarne cette espérance capétienne : au Comte de Paris, chef de la Maison royale de France, au Prince Jean et au prince Gaston. Plus que jamais, vive le Roi !

    François Bel-Ker, secrétaire-général d’Action française.

    http://www.actionfrancaise.net/craf/?VOEUX-DU-SECRETAIRE-GENERAL

  • Alain Juppé : « Il faut imaginer un pacte avec les musulmans »

    Renseignement, prison, immigration, identité, islam… Alain Juppé détaille dans le JDD ses positions exprimées dans son nouveau livre-programme, Pour un Etat fort.

    (…)

    Vous avez toujours été hostile au thème de l’immigration zéro mais vous dites que la France n’a plus aujourd’hui « ni les moyens ni la volonté » d’accueillir toute l’immigration « qui se presse à ses frontières ». Tout cela n’est-il pas théorique quand ceux qui sont en situation irrégulière ne sont quasiment jamais expulsés?
    L’immigration zéro, ça n’a aucun sens. Même Charles Pasqua était contre! Ça veut dire quoi? Qu’on n’accueille plus aucun étudiant? Sur les 200.000 nouveaux arrivants chaque année, 30% sont des étudiants. En revanche, il faut avoir une politique de contrôle des flux migratoires. On ne peut pas se laisser déborder par des phénomènes non maîtrisés. Il faut lutter avec beaucoup de vigueur contre l’immigration illégale, ce qui pose en grande partie le problème de la coopération européenne et de Frontex. Je propose notamment de remplacer Frontex par une véritable police européenne des frontières dotée de réels pouvoirs. Comment voulez-vous que Frontex contrôle les frontières alors qu’ils n’ont même pas accès aux fichiers nationaux d’immatriculation des véhicules? Concernant l’immigration légale, je propose un système qui existe au Canada : un vote annuel par le Parlement de quotas d’immigration et un système par points permettant de qualifier les entrants. Sur le plan économique, nous avons parfois besoin de nouveaux arrivants dans certains secteurs où il y a pénurie de travailleurs français. L’immigration au Canada, ce sont souvent des jeunes diplômés, ce qui n’est pas le cas chez nous. Je veux inverser la tendance. Quant à l’immigration familiale, je propose d’en durcir les conditions : pour accueillir sa famille, il faudra avoir les revenus nécessaires, mais des revenus du travail et non une allocation chômage. Par ailleurs, le Contrat d’accueil et d’intégration prévoit déjà qu’il faut acquérir un certain nombre de connaissances, sur la République ou la maîtrise de la langue, mais personne ne vérifie que les tests ont été passés. Il faut que ce soit le cas.

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  • Remplacer le président de la République...

    couv22.jpgAinsi, selon un sondage de ce début d’année, 74 % des Français ne veulent ni de M. Sarkozy ni de l’actuel président M. Hollande : pourtant, il y a quelques (mal)chances que l’un des deux soit élu ou réélu en 2017… Bienvenue en république d’Absurdie ! Le pays légal a tendance à se reproduire sans discontinuer, dans une tendance (presque) dynastique qui rappelle néanmoins plus l’empire romain que la monarchie capétienne : peut-on s’en satisfaire ?

    Ma réponse est non, évidemment non ! Certes, je ne suis pas de ceux qui pensent qu’un échec politique doit forcément entraîner une mise à la retraite d’office comme je ne suis pas partisan d’une sorte de jeunisme qui voudrait que tous ceux qui ont dépassé la soixantaine devraient se taire définitivement et laisser la place à de jeunes loups aux dents encore plus longues que leurs prédécesseurs. Mais il me semble que les hommes politiques qui aspirent à exercer la magistrature suprême de l’Etat doivent entendre les doléances des citoyens et savoir, au moins pour un temps, s’extraire de leur bulle médiatique pour revenir aux réalités du moment sans négliger les perspectives de l’avenir.

    Bien sûr, MM. Sarkozy et Hollande n’écouteront qu’eux-mêmes, persuadés de leur irremplaçable particularité, et, peut-être sinon sans doute, l’un des deux se trouvera confirmé dans cette impression par le verdict du second tour de l’élection présidentielle. Cela changera-t-il pour autant ce désagréable sentiment populaire que le vainqueur n’est là que par défaut, que par le « chantage au pire », comme on a pu le voir, dès 2002 à cette même élection, ou ces semaines dernières lors des élections régionales où les électeurs socialistes se trouvèrent acculés à mener campagne pour des listes de droite qu’ils n’aimaient pas vraiment ?

    Les Français sont attachés à l’élection du président de la République au suffrage universel direct, c’est indéniable, mais ils en constatent pourtant de plus en plus les effets pervers sans pouvoir, pour l’heure, imaginer autre chose que cette magistrature suprême élective. Le royaliste que je suis le constate et le regrette, mais ne se contente pas de cette constatation et de ce regret : la proposition monarchique me semble le meilleur moyen de neutraliser les petits jeux de clientèles et de féodalités partisanes en arrachant la magistrature suprême à l’élection, fût-elle populaire chez nos concitoyens. Certains y verront un sacrifice de leur possibilité de choix qui, pourtant, est de moins en moins une liberté et un choix réel, si ce n’est entre deux « moins pires » (sic !), et qui ouvre plus à la frustration et à désillusion qu’à la joie et l’espérance…

    D’autre part, laisser au hasard et à l’hérédité non choisie le soin de désigner le Chef de l’Etat permet l’indépendance de celui-ci et cette possibilité d’arbitrage au-dessus des partis et au-delà des différences et des diversités politiques sans pour autant les nier ou les écraser. Une possibilité d’arbitrage mais aussi de décentralisation (voire de fédéralisation) sans mettre en danger, pour la France, l’unité entre ses multiples parties historiques (et je ne parle pas de la caricature de régions créée par la récente réforme territoriale), le monarque incarnant cette unité à la fois historique et contemporaine, et « centrant » l’Etat sans pour autant centraliser tous les pouvoirs politiques dans le sein parisien.

    Et les électeurs là-dedans ? Dans une Monarchie active et arbitrale telle que je la souhaite, il n’est pas impossible de leur donner le pouvoir concret, par le suffrage universel direct, de désigner, au-delà des députés et des élus régionaux, les présidents d’assemblée et, pourquoi pas, le premier ministre lui-même sur un programme gouvernemental qu’il lui appartiendra de mettre en œuvre ou, plutôt, sur une ligne d’objectifs qu’il lui reviendra de suivre ou de faire valider par le recours (alors plus fréquent) au référendum. Le roi, quant à lui Chef de l’Etat, fixerait le cap politique à long terme (en particulier dans les domaines sociaux et environnementaux) et aurait charge de représenter l’Etat à l’intérieur comme à l’extérieur, de mener la diplomatie française dans le monde et de négocier (et garantir) la parole de la France au sein des institutions internationales : en somme, à lui l’autorité et l’arbitrage ; aux ministres, députés et élus locaux, la gestion des affaires économiques dans leur cadre d’exercice et de pouvoir ; aux citoyens, les libertés d’expression et de désignation de leurs pouvoirs politiques de proximité et centraux, ainsi que la « démocratie directe » au sein de leurs cadres politiques et sociaux locaux et nationaux, voire européens… C’était, à peu de choses près, l’esprit du programme monarchique du marquis de La Tour du Pin, dès la fin du XIXème siècle : « l’autorité au sommet, les libertés à la base », pourrait-on dire.Un programme toujours d’actualité et de nécessité, ne serait-ce que pour rendre à nos concitoyens le goût de la politique et de l’action, contre le fatalisme et l’indifférence

    http://nouvelle-chouannerie.com/

  • Triploïde : enquête sur les huîtres génétiquement trafiquées

    Enquête sur l’huître triploïde qui représente plus de 50% du marché français. Au menu : hécatombe dans les parcs ostréicoles depuis 2008. Aperçu du rôle trouble de l’Ifremer, censé contrôler la production ostréicole, et qui détient pourtant le monopole de la vente des huîtres génétiquement trafiquées en France. Enfin, grand angle sur des ostréiculteurs qui se battent pour commercialiser (et le signaler aux clients) des huitres « naturelles ».

    http://www.contre-info.com/

  • Giorgio Agamben : « De l’Etat de droit à l’Etat de sécurité »

    Pour le philosophe italien Giorgio Agamben, l’état d’urgence n’est pas un bouclier qui protège la démocratie. Il a, au contraire, selon lui, toujours accompagné les dictatures. 
    On ne comprend pas l’enjeu véritable de la prolongation de l’état d’urgence [jusqu’à la fin février] en France, si on ne le situe pas dans le contexte d’une transformation radicale du modèle étatique qui nous est familier. Il faut avant tout démentir le propos des femmes et hommes politiques irresponsables, selon lesquels l’état d’urgence serait un bouclier pour la démocratie. 
    Les historiens savent parfaitement que c’est le contraire qui est vrai. L’état d’urgence est justement le dispositif par lequel les pouvoirs totalitaires se sont installés en Europe. Ainsi, dans les années qui ont précédé la prise du pouvoir par Hitler, les gouvernements sociaux-démocrates de Weimar avaient eu si souvent recours à l’état d’urgence (état d’exception, comme on le nomme en allemand), qu’on a pu dire que l’Allemagne avait déjà cessé, avant 1933, d’être une démocratie parlementaire. 
    Or le premier acte d’Hitler, après sa nomination, a été de proclamer un état d’urgence, qui n’a jamais été révoqué. Lorsqu’on s’étonne des crimes qui ont pu être commis impunément en Allemagne par les nazis, on oublie que ces actes étaient parfaitement légaux, car le pays était soumis à l’état d’exception et que les libertés individuelles étaient suspendues. 
    On ne voit pas pourquoi un pareil scénario ne pourrait pas se répéter en France  : on imagine sans difficulté un gouvernement d’extrême droite se servir à ses fins d’un état d’urgence auquel les gouvernements socialistes ont désormais habitué les citoyens. Dans un pays qui vit dans un état d’urgence prolongé, et dans lequel les opérations de police se substituent progressivement au pouvoir judiciaire, il faut s’attendre à une dégradation rapide et irréversible des institutions publiques. 
    Entretenir la peur 
    Cela est d’autant plus vrai que l’état d’urgence s’inscrit, aujourd’hui, dans le processus qui est en train de faire évoluer les démocraties occidentales vers quelque chose qu’il faut, d’ores et déjà, appeler État de sécurité (« Security State », comme disent les politologues américains). Le mot « sécurité » est tellement entré dans le discours politique que l’on peut dire, sans crainte de se tromper, que les « raisons de sécurité » ont pris la place de ce qu’on appelait, autrefois, la « raison d’État ». Une analyse de cette nouvelle forme de gouvernement fait, cependant, défaut. Comme l’État de sécurité ne relève ni de l’État de droit ni de ce que Michel Foucault appelait les « sociétés de discipline », il convient de poser ici quelques jalons en vue d’une possible définition. 
    Dans le modèle du Britannique Thomas Hobbes, qui a si profondément influencé notre philosophie politique, le contrat qui transfère les pouvoirs au souverain présuppose la peur réciproque et la guerre de tous contre tous : l’État est ce qui vient justement mettre fin à la peur. Dans l’État de sécurité, ce schéma se renverse : l’État se fonde durablement sur la peur et doit, à tout prix, l’entretenir, car il tire d’elle sa fonction essentielle et sa légitimité. 
    Foucault avait déjà montré que, lorsque le mot « sécurité » apparaît pour la première fois en France dans le discours politique avec les gouvernements physiocrates avant la Révolution, il ne s’agissait pas de prévenir les catastrophes et les famines, mais de les laisser advenir pour pouvoir ensuite les gouverner et les orienter dans une direction qu’on estimait profitable.
    Aucun sens juridique 
    De même, la sécurité dont il est question aujourd’hui ne vise pas à prévenir les actes de terrorisme (ce qui est d’ailleurs extrêmement difficile, sinon impossible, puisque les mesures de sécurité ne sont efficaces qu’après coup, et que le terrorisme est, par définition, une série des premiers coups), mais à établir une nouvelle relation avec les hommes, qui est celle d’un contrôle généralisé et sans limites – d’où l’insistance particulière sur les dispositifs qui permettent le contrôle total des données informatiques et communicationnelles des citoyens, y compris le prélèvement intégral du contenu des ordinateurs. 
    Le risque, le premier que nous relevons, est la dérive vers la création d’une relation systémique entre terrorisme et État de sécurité : si l’État a besoin de la peur pour se légitimer, il faut alors, à la limite, produire la terreur ou, au moins, ne pas empêcher qu’elle se produise. On voit ainsi les pays poursuivre une politique étrangère qui alimente le terrorisme qu’on doit combattre à l’intérieur et entretenir des relations cordiales et même vendre des armes à des États dont on sait qu’ils financent les organisations terroristes.
    Un deuxième point, qu’il est important de saisir, est le changement du statut politique des citoyens et du peuple, qui était censé être le titulaire de la souveraineté. Dans l’État de sécurité, on voit se produire une tendance irrépressible vers ce qu’il faut bien appeler une dépolitisation progressive des citoyens, dont la participation à la vie politique se réduit aux sondages électoraux. Cette tendance est d’autant plus inquiétante qu’elle avait été théorisée par les juristes nazis, qui définissent le peuple comme un élément essentiellement impolitique, dont l’État doit assurer la protection et la croissance. 
    Or, selon ces juristes, il y a une seule façon de rendre politique cet élément impolitique : par l’égalité de souche et de race, qui va le distinguer de l’étranger et de l’ennemi. Il ne s’agit pas ici de confondre l’Etat nazi et l’État de sécurité contemporain : ce qu’il faut comprendre, c’est que, si on dépolitise les citoyens, ils ne peuvent sortir de leur passivité que si on les mobilise par la peur contre un ennemi étranger qui ne leur soit pas seulement extérieur (c’étaient les juifs en Allemagne, ce sont les musulmans en France aujourd’hui). 
    Incertitude et terreur 
    C’est dans ce cadre qu’il faut considérer le sinistre projet de déchéance de la nationalité pour les citoyens binationaux, qui rappelle la loi fasciste de 1926 sur la dénationalisation des « citoyens indignes de la citoyenneté italienne » et les lois nazies sur la dénationalisation des juifs. 
    Un troisième point, dont il ne faut pas sous-évaluer l’importance, est la transformation radicale des critères qui établissent la vérité et la certitude dans la sphère publique. Ce qui frappe avant tout un observateur attentif dans les comptes rendus des crimes terroristes, c’est le renoncement intégral à l’établissement de la certitude judiciaire. 
    Alors qu’il est entendu dans un État de droit qu’un crime ne peut être certifié que par une enquête judiciaire, sous le paradigme sécuritaire, on doit se contenter de ce qu’en disent la police et les médias qui en dépendent – c’est-à-dire deux instances qui ont toujours été considérées comme peu fiables. D’où le vague incroyable et les contradictions patentes dans les reconstructions hâtives des événements, qui éludent sciemment toute possibilité de vérification et de falsification et qui ressemblent davantage à des commérages qu’à des enquêtes.Cela signifie que l’Etat de sécurité a intérêt à ce que les citoyens – dont il doit assurer la protection – restent dans l’incertitude sur ce qui les menace, car l’incertitude et la terreur vont de pair. 
    C’est la même incertitude que l’on retrouve dans le texte de la loi du 20 novembre sur l’état d’urgence, qui se réfère à « toute personne à l’égard de laquelle il existe de sérieuses raisons de penser que son comportement constitue une menace pour l’ordre public et la sécurité ». Il est tout à fait évident que la formule « sérieuses raisons de penser » n’a aucun sens juridique et, en tant qu’elle renvoie à l’arbitraire de celui qui « pense », peut s’appliquer à tout moment à n’importe qui. Or, dans l’Etat de sécurité, ces formules indéterminées, qui ont toujours été considérées par les juristes comme contraires au principe de la certitude du droit, deviennent la norme. 

  • Indemnité d'élu : Le Drian ne renonce pas... il applique la loi

    Comme le souligne Le Télégramme :

    "L'annonce avait de la gueule en ces temps de disette budgétaire :tant qu'il resterait ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian envisageait de renoncer à ses indemnités de président de Région. Finalement, il touchera quand même "une simple indemnité de conseiller régional". Dans les faits, l'élu ne fait que... se plier à la loi.

    [...] Selon la loi du 14 avril 2011 "portant simplification de dispositions du code électoral et relative à la transparence financière de la vie politique", un membre du gouvernement titulaire de mandats électoraux ne peut percevoir, au titre de ses mandats locaux, plus d'une demi-fois le montant de l'indemnité parlementaire (NDLR : soit actuellement 2.757,34 € bruts) prévue à l'article 1er de l'ordonnance n° 58-1210 du 13 décembre 1958 portant loi organique relative à l'indemnité des membres du Parlement".

    [...] Son indemnité devrait s'élever à 2.661 €, alors qu'il pouvait prétendre à un maximum de 2.757 €. L'effort du ministre et président de région s'élève donc, au final, à 96,34 € bruts par mois. Ses indemnités de ministre (9.940 €) et de simple conseiller régional se chiffreront à 12.600 € bruts mensuels."

    L'effort du cumulard ne consiste à percevoir "que" 12 600€ bruts chaque mois.

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/2016/01/indemnit%C3%A9-d%C3%A9lu-le-drian-ne-renonce-pas-il-applique-la-loi.html

  • Hollande annonce des mesures pour l'emploi

    Formation de 500.000 chômeurs supplémentaires, aides à l'embauche dans les PME, grands travaux... Face à "l'urgence économique et sociale", le président François Hollande a lancé de nouvelles pistes en faveur de l'emploi jeudi lors de ses voeux aux Français.
    "La lutte contre le chômage reste ma première priorité", a déclaré le président, évoquant "un état d’urgence économique et social" à côté de l'urgence sécuritaire.
    "Un plan massif de formation des demandeurs d’emploi sera lancé : 500.000 personnes de plus seront accompagnées vers les métiers de demain", a-t-il ajouté, sans plus de précisions sur le financement et les secteurs concernés.
    En octobre, lors de la conférence sociale, le président avait déjà annoncé le renouvellement en 2016 d'un plan de formations prioritaires à destination de 150.000 chômeurs, dans la lignée des plans successifs lancés en ce sens depuis 2013.
    Autre champ d'action: les PME, où "se créent les emplois", comme "chacun sait", selon François Hollande, promettant de nouvelles aides à l'embauche "dès le début de la nouvelle année".
    De quoi compléter "le small business act" dévoilé en juin dernier par le Premier ministre Manuel Valls en faveur des PME. Ce plan prévoit notamment une prime de 4.000 euros pour une première embauche dans les entreprises sans salarié.
    Toujours en cohérence avec ses précédentes mesures, François Hollande a en outre promis que "les filières de l’apprentissage ser(aient) largement ouvertes", avec "l’objectif qu’aucun apprenti ne soit sans employeur et qu’aucun employeur ne demeure sans apprenti. Tout jeune doit être en formation ou en emploi, quelle qu’en soit la forme", a insisté le président, invoquant un "devoir sacré".
    Enfin, la "cause du climat" doit devenir "un grand chantier pour l'emploi et pour la qualité de la vie" avec le lancement d'"un programme de grands travaux pour la rénovation de nos bâtiments, pour le développement des énergies renouvelables et pour la croissance verte", a fait valoir le chef de l'Etat.
    Il a aussi rappelé que le gouvernement avait plusieurs textes en préparation pour "simplifier le Code du travail, instaurer une nouvelle Sécurité sociale professionnelle et saisir les opportunités économiques offertes par la révolution numérique".
    En insistant sur ces questions, François Hollande a tenté de répondre aux attentes des Français. La baisse du chômage arrive en effet en tête de leurs voeux pour 2016, devant la lutte contre "le terrorisme, l'insécurité et la délinquance", selon un sondage publié jeudi.
    Malgré un petit répit en novembre, le chômage reste à un niveau record, avec 3,57 millions de personnes sans aucune activité. François Hollande a laissé entendre à plusieurs reprises qu'il ne se représenterait pas en 2017 s'il ne parvenait pas à infléchir cette tendance.

    Afp via l'obs :: lien

    http://www.voxnr.com/cc/politique/EuVEZyEVEpSqQZMlLR.shtml

  • SYRIE SYRIA - Hélicoptère américain protège un convoi de terroristes. Toyota flambant neuves.