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  • Non, les gens n’aiment pas que…

    En quinze années de conversations sur le fauteuil (pas sur le divan) avec l'accusé Le Pen, je n'ai détecté aucun propos nauséabond.
    Allez, une petite histoire en ce début de nouvelle année, comme c’est de coutume en cette période !
    En plus, ça parle un peu de la Légion étrangère, si connue, entre autres pour ses superbes crèches célébrant la Nativité, et ciment d’hommes d’origines si différentes, unis à la France par le sang versé !
    La médecine militaire m’a apporté la joie de soigner nombre de légionnaires.
    Mais c’est dans la vie civile qu’il m’a été donné de m’occuper de la santé buccale d’un des plus célèbres de ses anciens membres : Jean Marie Le Pen. Rassurez-vous, je ne trahirai pas le secret médical !
    Ce dernier, donc, alors que j’exerçais non loin de La Trinité-sur-Mer, me vint en urgence, amusé de trouver un ancien officier qui, à une époque, remplissait sa salle d’attente de bérets verts et de képis blancs !

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  • Le pari risqué de l’Arabie saoudite après l’exécution d’un chef chiite

    L’imam chiite Nimr al Nimr, considéré comme une figure de la contestation saoudienne, et 46 autres condamnés à mort ont été exécutés samedi en Arabie saoudite, ce qui a soulevé une vague d’indignation dans la communauté chiite.

     En exécutant aussi bien des radicaux sunnites liés à al-Qaïda que quatre dignitaires chiites accusés de jeter de l’huile sur le feu en Arabie, les responsables saoudiens ont voulu adresser un message d’extrême fermeté à tous leurs ennemis, sans distinction confessionnelle. Mais en choisissant de liquider le cheikh Nimr al-Nimr, figure de la contestation chiite dans le royaume, l’Arabie a pris le risque d’aggraver dangereusement la guerre que se livrent chiites et sunnites à travers le monde arabe. Une guerre à laquelle Riyad pour les sunnites et Téhéran pour les chiites sont les principaux protagonistes, que ce soit en Syrie ou au Yémen, voire au Liban et en Irak.

    Les condamnations en provenance d’Iran - qui jure que Riyad « paiera un prix élevé » - du Bahreïn - où la majorité chiite est marginalisée par les sunnites au pouvoir alliés des Saoudiens - du Yémen - où Saoudiens et Iraniens se combattent par alliés interposés - mais aussi du Liban et d’Irak témoignent de ce fossé qui va encore se creuser, à un moment où le Moyen-Orient est déjà à feux et à sang.

    Le signal lancé par Riyad a plusieurs destinataires.

    En faisant exécuter le dignitaire chiite, l’Arabie donne des gages aux franges extrêmes de sa majorité sunnite attirée par Daech. Certains d’entre eux voient en effet l’Etat islamique comme « le meilleur défenseur » des sunnites face aux « hérétiques chiites » et à leur soutien iranien. Mais céder aux extrêmes est dangereux, y compris sur le sol saoudien.

    Si Riyad a durci sa position au printemps 2014 vis-à-vis des djihadistes locaux qui avaient été auparavant encouragé à aller mener la « guerre sainte » contre « le dictateur » Assad, le royaume reste encore le principal pourvoyeur de combattants étrangers en Syrie et en Irak, et pas seulement auprès de Daech, mais aussi auprès du Front al-Nosra, la branche locale d’al-Qaïda, et de certains groupes considérés comme « modérés » par la France ou la Grande-Bretagne comme les salafistes d’Ahrar el-Sham. [....]

    La suite sur Le Figaro.fr

    On attend toujours la réaction de M. Hollande (NDLR)

    http://www.actionfrancaise.net/craf/?Le-pari-risque-de-l-Arabie

  • Les lois du processus politique

    Le bloggueur américain conservateur Erik Erickson, rédacteur en chef du blog RedState, qu'il vient de quitter pour un nouveau blog qu'il lance demain, donne 45 conseils. Intéressants :

    1. Ne laissez jamais à un bureaucrate l’occasion de dire non.
    2. N’utilisez pas toutes vos munitions d’un coup.
    3. Ne vous mettez jamais en colère sauf de manière délibérée.
    4. L’effort est admirable, mais seul le succès est estimable.
    5. Faites que le vol soit plus coûteux que profitable.
    6. Donnez-leur un titre et impliquez-les.
    7. Répartissez le leadership.
    8. Vous ne pouvez pas contrecarrer une stratégie sans stratégie.
    9. La technique politique détermine le succès politique.
    10. Une doctrine saine fait une politique saine.
    11. En politique, vous avez votre parole et vos amis. Revenez sur l’un ou l’autre et vous êtes mort.
    12. Gardez l’œil sur votre meilleur atout et dispersez les nuisibles.
    13. Ne laissez pas le mieux être l’ennemi du bien.
    14. N’oubliez pas qu’en face, ils ont aussi des ennuis.
    15. Ne traitez pas les braves gens comme vous traitez les mauvais.
    16. Un mouvement bien mené prend soin des siens.
    17. Engagez au moins autant de personnes à votre droite qu’à votre gauche.
    18. Vous ne pouvez pas sauver le monde si vous n’avez pas de quoi payer le loyer.
    19. Tous les gains sont des apports mais certains apports ne sont pas des gains.
    20. Pour qu’un mouvement soit stable, il faut que ses membres ressentent un sentiment de dette mutuelle. Ne soyez pas trop comptables les uns avec les autres.
    21. Une once de loyauté vaut une livre d’intelligence.
    22. Ne ratez jamais une réunion politique s’il y a la moindre chance que vous regrettiez de n’y être pas allé.
    23. Dans la politique bénévole, un constructeur peut construire plus vite qu’un destructeur ne peut détruire.
    24. Chaque action a ses conséquences.
    25. L’esprit ne peut pas emmagasiner plus que le derrière ne peut supporter.
    26. L’action politique est dans le personnel.
    27. Souvenez-vous que la partie est longue.
    28. Les idées morales se vérifient dans leurs résultats.
    29. Vous ne pouvez pas battre quelqu’un sans personne.
    30. Mieux vaut un serpent dans l’herbe qu’une vipère dans votre sac.
    31. Ne faites jamais confiance à quelqu’un jusqu’à ce vous l’ayez vu se tenir à une bonne cause tout en sachant qu’elle était perdue.
    32. Une lettre de remerciement prompte et généreuse peut sceller un engagement qui sans cela risquerait de disparaître en cas de gros temps.
    33. Gouverner c’est faire campagne par d’autres moyens.
    34. Vous ne pouvez pas faire de vos ennemis des amis en faisant de vos amis des ennemis.
    35. Choisissez vos ennemis aussi soigneusement que vos amis.
    36. Gardez une base arrière sûre.
    37. Ne vous attendez pas à recevoir quoi que ce soit que vous n’ayez demandé.
    38. En politique, rien ne bouge qui n’ait été poussé.
    39. Les gagnants ne sont pas parfaits, ils font simplement moins d’erreurs que leurs rivaux.
    40. Une bonne raison vaut mieux que plusieurs petites raisons.
    41. Dans les moments de crise, seuls ceux qui sont les mieux préparés peuvent reprendre la main.
    42. La politique est dans les cœurs comme dans les esprits. Bien des gens se moquent de ce que vous savez tant qu’ils ne savent pas à quoi vous êtes attaché.
    43. Rendez rapidement compte de votre action à celui qui l’a sollicitée
    44. L’outrage moral est le moteur le plus puissant en politique.
    45. Priez comme si tout dépendait de Dieu, travaillez comme si tout dépendait de vous.

    Michel Janva

  • Rondes sécuritaires des Calaisiens en colère

    Les Calaisiens ont été dégoûtés par le discours de François Hollande le 31 décembre. Quoi ? Il faudrait accueillir encore plus d’immigrés ? Les Calaisiens, eux, ne savent que trop ce que les Français de souche doivent subir lorsque des hordes d’immigrés illégaux font régner la loi de la jungle. L’insécurité, les Calaisiens la vivent au quotidien.

    Les policiers et gendarmes, débordés par le nombre de ces immigrés illégaux et bridés par un gouvernement laxiste qui pratique la préférence étrangère, ne sont pas en mesure de protéger les Calaisiens.

    Le collectif « Les Calaisiens en colère » a donc pris la décision d’organiser des rondes nocturnes autour des maisons de la route de Gravelines pour les « prémunir des intrusions de migrants ». Parmi ces bénévoles qui se relaient chaque nuit, de 20 h 30 jusqu’à 5 h du matin, plusieurs sont dans la vie professionnelle des agents de sécurité, et viennent mettre leur expérience au service de la population.

    Ces rondes sécuritaires rassurent les riverains et dissuadent les migrants de continuer les pillages auxquels ils s’adonnent fréquemment.

    Mais les médias de gauche, les bobos bien-pensants, les inconditionnels du multiculturalisme et autres voix de l’anti-France crient immédiatement au loup, y voyant des milices d’extrême droite. 

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  • Tariq Ramadan contre la liberté d’expression

    Paul Le Poulpe, Riposte laïque

    ♦ La liberté d’expression et de débat est au cœur de la pensée européenne et une condition de l’exercice démocratique. La critique de l’islam en fait partie, n’en déplaise à ceux qui veulent réintroduire au profit des Mahométans l’interdiction du blasphème. Le site Riposte laïque développe une critique de l’islam et notamment de la pratique de la taqiya qui mérite d’être prise en considération.

    Les tentatives pour le faire taire ne sont pas acceptables. Et les pressions du propagandiste musulman Tariq Ramadan, petit-fils du fondateur des Frères musulmans, contre la liberté d’expression en France méritent d’être connues. C’est la raison pour laquelle nous publions ce dossier de Riposte laïque par solidarité avec les persécutés
    Polémia

    Décidément, Riposte Laïque continue à jouer dans la cour des grands. Après quatre plaintes de l’ineffable Cazeneuve, qui s’ajoutent à celles d’Anne Hidalgo, de Pierre Bergé et du policier Méric, voilà Tariq Ramadan qui s’invite carrément à la table des nouveaux inquisiteurs !

    Certes, nous n’en sommes pas encore à la plainte. C’est d’ailleurs une juriste, Claire Sambuc, et non une avocate, qui nous contacte (voir ci-dessous). Mais il faut lire l’argumentation développée au nom de Tariq Ramadan par cette femme pour mieux comprendre ce que cette requête a d’inquiétant, et surtout de liberticide.

    La juriste ose nous demander de retirer un article où Hamdane Ammar explique à nos lecteurs quelques particularités de l’islam que Tariq Ramadan oublie de nous dire. Nous sommes surpris, par ailleurs, qu’elle ne s’appuie que sur ce texte, car Riposte Laïque en a diffusé bien d’autres, qui ménageaient encore moins le petit-fils du fondateur des Frères musulmans.

    http://ripostelaique.com/lettre-a-tarik-ramadan-arrete-ta-takkya-tes-repere.html

    http://ripostelaique.com/Six-choses-que-l-on-ignore-au.html

    Selon l’argumentation que Claire Sambuc développe au nom du prédicateur, cela s’apparenterait à « un traitement automatisé de données personnelles », et tomberait, selon elle, sous le coup de la loi.

    Elle ose utiliser cet article 12 de la Déclaration universelle des droits de l’homme : « Nul ne sera l’objet d’immixtions arbitraires dans sa vie privée, sa famille, son domicile ou sa correspondance, ni d’atteintes à son honneur et à sa réputation. Toute personne a droit à la protection de la loi contre de telles immixtions ou de telles atteintes. »

    Tariq Ramadan et sa juriste sont d’un culot inouï, car ils utilisent cette Déclaration qu’aucun pays musulman n’a signée, eux qui ne se reconnaissent que dans la Déclaration du Caire de 1990 qui conditionne la liberté d’expression au respect de la charia !

    Mais, surtout, il faut être d’une rare mauvaise foi pour utiliser cet article, sachant que la Déclaration des droits de l’homme ne fait pas office de loi, pour vouloir interdire de critiquer Tariq Ramadan, et à travers lui l’islam, au nom de « son honneur et de sa réputation » !

    Nous laissons nos lecteurs imaginer ce que deviendraient nos journaux si une telle phrase de la Déclaration des droits de l’homme s’appliquait en France. Tous les sites et tous les journaux seraient condamnés à la fermeture sous la multiplication de procès. Imaginons Marine Le Pen utiliser cet article de loi contre tous ceux qui « portent atteinte à son honneur ou à sa réputation »…

    Bien évidemment, nous n’avons pas l’intention d’obtempérer à cette « amicale » sollicitation teintée de menaces à peine voilées, et n’avons nullement l’intention de retirer cet article, ou de le désindexer.

    Nous sommes ravis de montrer à nos lecteurs le vrai visage de Tariq Ramadan : celui d’un musulman qui hait la liberté d’expression et utilise la démocratie de nos pays, qu’il méprise, pour vouloir interdire toute critique de l’islam.

    Par cette requête menaçante, à la finalité effrayante, il a tombé le masque. Il nous confirme qu’il est bien un agent des Frères musulmans et de l’Organisation de la Conférence islamique, en mission pour imposer le dogme mahométan en France et en Europe. Grâce à lui, nous avons une confirmation de plus que l’islam est incompatible avec les valeurs de notre pays.

    Quant à Claire Sambuc, qui met ses compétences au service des pires ennemis de nos valeurs démocratiques et féministes, nous la laissons face à sa conscience, le soir, quand elle se regarde dans une glace.

    Paul Le Poulpe
    22/12/2015

    Courriel envoyé par Claire Sambuc à Riposte laïque, le 22 décembre, à 16h 44 :

     Bonjour,

    Juriste au sein d’une agence e-réputation, je vous contacte au sujet de mon client, Monsieur Tariq Ramadan, par qui je suis dûment mandatée.

    En effet, le nom de mon client apparaît actuellement sur votre site lorsque vous effectuez la recherche « Tariq Ramadan » sur Google sous l’URL suivante : http://ripostelaique.com/ce-que-tariq-ramadan-oublie-de-vous-dire-sur-lislam.html

    Cet article est intitulé « Ce que Tariq Ramadan oublie de vous dire sur l’islam ».

    Le fait que cet article soit référencé par les moteurs de recherche associé au nom de Tariq Ramadan constitue un « traitement automatisé de données personnelles » au sens de la loi « Informatiques et Libertés » de 1978.

    Comme a pu le préciser la CNIL dans une de ses recommandations au sujet des données personnelles, le respect de la liberté d’expression ne doit pas avoir pour effet de dispenser ceux qui s’en prévalent de l’observation de certaines règles.

    Aujourd’hui, la présence de cet article dans les résultats de recherche des moteurs nuit considérablement à la réputation de Mr Ramadan. En effet, cet article l’assimile à un « marchand de mensonges », « un spécialiste de l’escroquerie individuelle ».

    Selon l’article 12 de la Déclaration universelle des droits de l’homme : « Nul ne sera l’objet d’immixtions arbitraires dans sa vie privée, sa famille, son domicile ou sa correspondance, ni d’atteintes à son honneur et à sa réputation. Toute personne a droit à la protection de la loi contre de telles immixtions ou de telles atteintes. »

    Aussi, afin de préserver vos intérêts tout en respectant ceux de notre client, nous souhaitons vous proposer plusieurs solutions :

    • La suppression de cette page qui nuit à la bonne réputation de Monsieur Ramadan, ou, a minima :
    • La désindexation de cette url: avec cette méthode, votre article ne subirait aucune modification ou altération et sera toujours consultable depuis les archives de votre site. Seulement, lorsque le nom de notre client fera l’objet d’une recherche, celui-ci n’apparaîtra plus dans les résultats de recherche des moteurs.

    Nous vous remercions d’avance pour votre action et votre compréhension.

    Bien cordialement.

    Claire Sambuc / Juriste, 22/12/2015

    http://www.polemia.com/tariq-ramadan-contre-la-liberte-dexpression/

  • Décadence occidentale : Une église « reconvertie » en « paradis » du skate en Espagne

    L’occident est en déclin accéléré. Outre le remplacement de population, toutes les valeurs et croyances qui avaient fait sa grandeur sont aujourd’hui dénigrées et remplacées. En atteste cette église située dans la municipalité de Llanera, dans laquelle rampes de skate et couleurs arc-en-ciel remplacent l’autel et les bancs. Cela a été permis grâce à une campagne de « crowdfunding » autrement dit un financement collectif fait par des volontaires…

    D’autres photos (et même deux vidéos) sur le site du Figaro

    http://www.contre-info.com/

  • Contrairement aux affirmations de la propagande, la démocratie en Pologne se porte mieux

    Lu ici :

    "Mesdames, Messieurs, Contrairement aux rapports alarmants des médias nous tenons a vous assurer – la démocratie en Pologne n’est pas menacée. Actuellement les grands médias critiquent le gouvernement actuel à volonté, du matin au soir. Les gens ont le droit de manifester publiquement. C’est évident en démocratie, mais ce n’était pas la norme au cours de ces 8 dernières années. C’est durant l’exercice du gouvernement de la coalition PO-PSL que des standards ont été fréquemment violés. Voici quelques exemples.

    • Pendant le règne de la coalition PO-PSL, les journalistes indépendants ont été harcelés à plusieurs reprises par les Agences de Sécurité. Les maisons, entre autres, des journalistes de "Gazeta Polska" ont été fouillées. En mai 2011, à six heures du matin, des agents de l'Agence de Sécurité Intérieure sont entrés dans l'appartement d'un utilisateur de l'internet qui entretenait un site-web satirique sur Bronisław Komorowski,
    • Les journalistes indépendants ont été démis de leurs fonctions car  ils exigeaient une enquête honnête sur le crash de Smolensk. Tomasz Sakiewicz et Anita Gargas, entre autres, ont perdu leur emploi dans les médias publics. Cezary Gmyz a été licencié de la rédaction de "Rzeczpospolita" pour avoir publié des informations indiquant qu'il y avait des traces de TNT trouvées sur l'épave de l'avion qui s’était écrasé à Smolensk. Plus tard, l'information a été confirmée par les procureurs menant l'enquête.
    • En Juin 2014, les agents de l'Agence de Sécurité Intérieure ont fait irruption dans le bureau de l’ hebdomadaire "Wprost" qui avait révélé les enregistrements sténographiques des conversations entre des politiciens les plus importants. Les agents voulaient confisquer les ordinateurs et les supports de stockage de données appartenant à des journalistes. Le scandale des ecoutes qui avait éclaté quelques jours auparavant, a fourni la preuve, entre autres, que seuls les médias qui écrivaient en faveur du gouvernement étaient subventionnés par les entreprises publiques. Des indicateurs tels que la lecture de la presse étaient ignorés.
    • Les dernières années il y avait une pression sur les maisons de presse pour qu’elles ne placent pas leurs publicités dans la presse indépendante. Pour cette raison, une grande partie des médias, Gazeta Polska inclus, ont été privés de publicités commerciales.
    • En décembre 2014, deux journalistes (Tomasz Gzell de l'Agence de presse et Jan Pawlicki de Telewizja Republika) qui couvraient une manifestation au siège de la Commission électorale nationale, ont été arêtes. Cette institution n'a pas été en mesure de fournir les résultats des élections locales pendant une semaine ce qui scandalisait les Polonais et certains ont décidé d'occuper les locaux de la Commission. Ces journalistes ont été arrêtés bien qu’ils eussent leurs cartes de presse sur eux. Les journalistes ont été également poursuivis en justice. Jusqu'a aujourd'hui les résultats des dernières élections locales, restent très discutables, 2 mille notes de protestation ont été déposées devant les tribunaux locaux.
    • Durant ces 8 dernières années le gouvernement précédent généralement gardait des journalistes et citoyens sous la surveillance. Seulement en 2014, les services secrets ont demandé aux entreprises de télécommunication 2,177,000 facturations téléphoniques. En Europe, nous étions certainement en tête. Le bureau du procureur du district de Varsovie mène une enquête concernant la mise sur l’écoute des journalistes indépendants. Selon toute vraisemblance, le service n’avait pas de mandat judiciaire pour le faire.
    • En mai 2015, après avoir perdu l'élection présidentielle par Bronisław Komorowski, la coalition PO-PSL a violé la constitution en décidant d'élire de nouveaux membres du Tribunal Constitutionnel. De cette façon les politiciens de la coalition voulaient limiter le droit du nouveau parti au pouvoir à l'élection des juges de leur choix et s’approprier le Tribunal complètement. Aujourd'hui, après les réformes mises en œuvre par la Loi et Justice (PiS), les juges élus par la Plate-forme Civique constituent toujours la majorité. Ils occupent 9 sur 15 sièges au Tribunal Constitutionnel.

    Ce ne sont que quelques exemples flagrants. Des violations similaires de libertés civiles étaient vraiment fréquantes. Le gouvernement formé par la coalition PO-PSL a également été impliqué dans de nombreux scandales de corruption. Sous leur nez un système pyramidal Amber Gold a prospéré, des milliers de Polonais ont été trompés et privés de leurs économies. La société polonaise a dit “assez” et le gouvernement de la coalition PO-PSL a été retiré du pouvoir aux élections démocratiques il y a deux mois. La démocratie en Pologne se porte bien, contrairement aux huit ans sous le gouvernement précédent."

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Il y a 40 ans, mourait le général Franco

    Le 20 novembre 1975, mourait le général Franco

       Après trente cinq jours d’agonie, et un acharnement thérapeutique digne des médecins du Kremlin, beaucoup de désinformations sur son état de santé, et peut-être même sur sa survie, produisirent, en dehors de l’Espagne, une forme de gêne sinon de dégoût à l’égard d’un homme de l’Histoire qui reçut bien peu d’éloges posthumes. De façon remarquablement contradictoire, la presse européenne à la fois relevait la mort d’un dictateur, le dernier issu des terribles années trente, et redoutait que sa disparition signalât une nouvelle période de troubles dans son pays. « L’après-franquisme » comme on disait alors semblait lourd de menaces, dans une société qui ne s’était pas complètement réconciliée avec elle-même, en proie au terrorisme basque et à l’irrédentisme catalan, dont plusieurs régions affichaient encore un visage de sous-développement, où l’Église romaine semblait tenir sous la coupe de l’obscurantisme un peuple en grande partie arriéré, et dont l’avenir politique, avec un futur roi de pacotille qui ne pourrait qu’échouer, paraissait aussi sombre que le pelage des taureaux a las cinco de la tarde.

       Et puis le miracle se produisit. Seul des dirigeants occidentaux, Valéry Giscard d’Estaing l’avait pressenti. La Movida, la démocratisation, le surgissement de responsables politiques de qualité, la modernisation économique et sociale, un bouillonnement culturel dont toute l’Europe devint jalouse, enfin l’admirable prise en main du destin du pays par ce jeune roi qui allait se révéler comme un des plus grands hommes d’État de la fin du XXe siècle.

       L’Espagne avait-elle, d’un fier coup d’épaule bien dans la tradition castillane, tourné le dos aux « années noires » du franquisme ? Ou bien Franco était-il pour quelque chose dans cette inattendue et admirable métamorphose ? Telle est bien la question qui, pendant longtemps, n’osa être posée. Avec le temps, l’écriture de l’Histoire s’apaise et permet d’examiner plus sereinement les causes des évènements comme les aboutissements des phénomènes.

       Certes Franco fut un homme brutal, secret, manipulateur, implacable et cruel, fermé à la perception de bien des évolutions de son temps. À bien des égards, il se situe dans cette lignée interminable des généraux félons qui, à coup de pronunciamientos, bâtirent tout au long du XIXe siècle la légende noire de l’Espagne.

        Le coup d’État dynastique commis par Ferdinand VII le 31 mars 1830 ayant plongé le royaume dans un état quasiment constant de guerre civile, aggravé par les déconvenues outre mer de l’ancienne première puissance coloniale mondiale, avait brisé  ce lien qu’Ernest Renan baptisa «  vouloir vivre ensemble » pour qualifier ce qui fait le ciment d’une nation. Alors que, partout en Europe, notamment en Allemagne et en Italie, les vieux souverainismes régionaux s’effaçaient pour donner naissance à de nouvelles puissances, l’Espagne s’enfonçait au contraire dans le réveil d’irréductibles différences qu’aucun ferment fédérateur ne parvenait à réduire. Et le paroxysme en fut atteint avec la guerre civile déclenchée en 1936 par les exactions du gouvernement de Front populaire.

        Indubitablement, Franco était un homme de cette époque et agit en homme de cette époque. Cependant,  et voilà tout le mystère du personnage, il réussit là où tous ses prédécesseurs avaient échoué, offrant à l’Espagne la fin de ses déchirements. La paix et l’ordre rétablis au prix d’une dictature de trente ans. Était-il possible de faire autrement ?

        Mais Franco fut aussi un homme du futur et même souvent, visionnaire. Au moins par trois fois et à des titres essentiels.

        C’est d’abord lui qui, en 1940, sut dire non à Hitler, refusant que les troupes allemandes traversassent son pays pour fermer la Méditerranée. L’Espagne y aurait gagné la reprise de Gibraltar mais aurait porté une lourde responsabilité devant l’Histoire : que serait en effet devenue la deuxième guerre mondiale si l’Allemagne avait contrôlé l’Afrique du Nord dès juillet 1940 ? De même que pendant quatre ans, le sud des Pyrénées devint la seule région d’Europe continentale à représenter un refuge, certes fragile et incertain mais refuge quand même, pour les juifs persécutés. Justifiant la fameuse formule : « Franco a sauvé plus de juifs que Picasso » (qui, en effet, n’en sauva aucun) Conscient de tout cela, De Gaulle refusait qu’on dît du mal de Franco devant lui et se dépêcha, dès qu’il eut quitté le pouvoir en 1969, d’aller saluer le caudillo à qui la France libre devait tant.

        C’est lui qui, en deuxième lieu, fonda le redressement de l’économie espagnole sur deux atouts : le tourisme et l’immobilier. Politique qui suscita par la suite de nombreuses et vives critiques mais que, curieusement, aucun des gouvernements postérieurs à 1975 ne remit fondamentalement en cause …

       C’est lui, enfin, qui comprit que l’avenir de l’Espagne passait par le rétablissement de la monarchie légitime tant il est vrai qu’aucun État de droit ne peut se passer d’ancrage dans son Histoire, comme il comprit que seul ce régime permettrait à son pays d’établir durablement la démocratie et les libertés publiques, toujours ignorées jusque là.

       Relevons au passage que le « régent du royaume d’Espagne », en désignant Juan Carlos plutôt que le prince Alphonse, libéra la branche aînée des Bourbons pour le trône de France, la séparation des deux couronnes, gravée dans le marbre d’Utrecht, se trouvant ainsi définitivement assurée et conforme aux lois fondamentales du royaume. On ne sait toutefois si Franco prit cette décision en toute connaissance de cause. Mais, s’il s’agit d’une légende, outre sa portée réelle, elle justifie de la part des royalistes français une reconnaissance presque aussi grande que celle exprimée par le général De Gaulle.

    Daniel de Montplaisir

    http://www.vexilla-galliae.fr/civilisation/histoire/1644-il-y-a-40-ans-mourait-le-general-franco