Il y a cinquante ans environ, alors que De Gaulle avait trahi et abandonné l’Algérie aux égorgeurs du FLN, des Français manifestaient pacifiquement rue d’Isly à Alger.
Une centaine d’entre eux furent abattus et des centaines furent blessés par les balles des gendarmes français. Ils sont tombés victimes de la haine gaulliste.
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Agacé par les médias, Michel Onfray va lancer sa propre Web TV
Source : OJIM
Lundi 21 mars sur BFMTV, Michel Onfray a annoncé son intention de lancer sa propre web TV.
Invité pour la sortie de ses deux livres, Penser l’islam (Grasset) et Le Miroir aux alouettes (Plon), le philosophe a déclaré : « Je vais créer ma web TV, où on pourra donner une heure à quelqu’un pour qu’il développe ses arguments. » Pour lui, les journaux, « ça sert d’abord à faire la litière des chats, et puis c’est subventionné par l’État, c’est-à-dire par nos impôts, donc la presse défend l’idéologie d’État, des gens qui la soutiennent. »
Il est donc « normal » qu’en tant qu’« homme libre », celui-ci se « retrouve souvent épinglé en une de quelques journaux qui sont les journaux du pouvoir dominant », a-t-il estimé.
Face à Jean-Jacques Bourdin, ce dernier en a d’ailleurs profité pour vilipender une fois de plus les médias. Désormais, il choisit méticuleusement les émissions auxquelles il participe. « Il y a deux ou trois autres sollicitations qui viennent, et éventuellement au coup par coup, je peux dire ‘oui’. Je préfère éviter un certain nombre d’émissions où on perd son âme », a-t-il déclaré.
Quelles sont ces émissions ? Particulièrement les programmes de Laurent Ruquier et de Thierry Ardisson, « des endroits où on est coincé entre un chauffeur routier transsexuel et un gardien de but qui n’a pas écrit ses livres ». Revenant sur la une deL’Express, qui titrait récemment « Faut-il brûler Michel Onfray ? », le philosophe raconte que « Christophe Barbier s’était battu 15 jours plus tôt pour faire une Une avec moi, extrêmement élogieuse, pour avoir les bonnes feuilles de mon livre et comme il ne les a pas eues, il s’est vengé ».
Et d’assurer qu’aujourd’hui, « la presse est devenue hystérique » à son encontre. « Je faisais le jeu de Daesh, j’étais un islamophile, puis un islamophobe, puis un compagnon de route de Marine Le Pen. J’avais le droit à tout », a-t-il conclu.
Avec sa nouvelle plate-forme vidéo, nul doute que M. Onfray trouvera la liberté et le temps nécessaires à l’approfondissement des sujets qui lui semblent essentiels.
http://fr.novopress.info/199843/agace-les-medias-michel-onfray-va-lancer-web-tv/#more-199843
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Syrie : Mais où en sont les Américains ?
Le cessez-le-feu conclu en Syrie sous l’égide des Russes et des Américains tient bon… En surface. Car le feu couve encore sous la braise. Ankara l’attise, les Américains sont déboussolés et les Russes gardent leurs fers au feu.
Personne ne croyait vraiment au cessez-le-feu qui est entré en vigueur en Syrie le 27 février, y compris les Russes et les Américains, parrains de l'accord. Pourtant, il semble être globalement respecté et si le bruit médiatique reflète bien celui des canons, un calme relatif est revenu en Syrie. Ce n'est bien sûr pas si simple.
En premier lieu, la cessation des hostilités ne concerne que les « opposants modérés » et exclut donc les terroristes de l'État Islamique et du Front Al-Nosra. Pomme de discorde entre les USA et la Russie, la définition de l'introuvable « opposition modérée » a été réglée de manière imparable par Moscou : sont qualifiées de modérées les milices qui viennent s'enregistrer comme telles auprès du "Centre pour la réconciliation des parties en conflit syrien", près de Lattaquié, soit à ce jour environ 30 groupes de taille très variable. Cela leur assure d'être épargnés par les trappes russes ou américaines, mais ils doivent alors renoncer à renverser Assad et s'engager dans un processus politique en faveur d'une Syrie laïque et démocratique, donc abandonner le rêve d'un État islamique. Ils sont donc assez peu nombreux à avoir franchi ce pas, ce dont l'ONU et les USA ont dû convenir à mots couverts : les organisations classées « terroristes » par l'ONU couvrent une majorité absolue des forces anti-Assad.
Vers un processus politique avec Assad
Les autres sont invitées à la table des négociations à Genève du 14 au 24 mars. Conséquence diplomatique directe et majeure : plus personne ne parle d'exclure le président syrien légal du processus politique.
Autre conséquence, loin du regard un peu gêné des médias qui suivent docilement la politique américaine, les offensives se poursuivent tous azimuts contre les terroristes. La bavure qui remettrait en cause le fragile cessez-le-feu est donc toujours possible et même activement recherchée par le Front Al-Nosra, par des provocations à rencontre des Russes.
Front Al-Nosra que la Turquie et l'Arabie Saoudite considèrent comme un interlocuteur tout à fait valable et soutiennent activement. Car ces deux pays font tout pour faire capoter le timide début de processus politique. Si l'Arabie Saoudite joue pour le moment les faire-valoir, la Turquie y est allée franco, en bombardant régulièrement les forces kurdes anti-islamistes du YPG qui progressent le long de la frontière turco-syrienne.
Mieux, la Russie et la presse turque libre accusent Ankara, preuves à l'appui, d'alimenter en continu le Front Al-Nosra et d'autres groupes islamistes en armes, notamment dans les provinces d'Idlib et d'Alep. Les blessés de ces groupes sont d'ailleurs souvent soignés en Turquie. Une politique jusqu'au-boutiste qui isole le pays sur le plan international : l'OTAN a fait savoir qu'en cas d'agression turque en Syrie, Ankara ne serait pas soutenu.
Qui veut la paix ?
Outre sa guerre à outrance contre les Kurdes, sur son territoire et plus ou moins directement en Syrie, la Turquie soutient des « rebelles » turkmènes qui tiennent notamment la ville de Jisr Al-Shughur, entre Lattaquié et Alep. Une offensive de l'armée syrienne contre cette localité stratégique serait probablement considérée comme un casus belli par Ankara.
L'autre acteur qui ne veut pas être entraîné malgré lui dans les frasques d'Erdogan, ce sont les États-Unis. Leur diplomatie est en KO technique face à la Russie qui a su dicter ses conditions pour lancer le cessez-le-feu et le processus politique. Pire, l'Oncle Sam s'empêtre dans ses contradictions. Il somme Ankara d'arrêter ses bombardements contre ses affidés kurdes, mais rejette à l'ONU une résolution allant précisément dans ce sens. Allez comprendre... Plus fort encore, les Kurdes, soutenus par le Pentagone, ont attaqué la milice arabe Furqa al-Sultan Murad... soutenue par la CIA ! Bref, soit Washington est en pleine déconfiture sur le terrain, soit elle garde plusieurs fers au feu. Sa menace d'un plan B sous forme de confrontation militaire avec l'armée syrienne en cas d'échec des négociations est à prendre au sérieux, tant il serait étonnant que les USA renoncent aussi facilement à leur projet de destitution d'Assad. Comme l'a souligné le ministre russe des Affaires étrangères, « les États-Unis et leurs alliés sont à la recherche de la guerre et non de la paix en Syrie. »
Richard Dalleau monde&vie 16 mars 2016
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Contrer l'agitation gauchiste
L'extrême-gauche est en train de se servir de ces manifestations contre la loi Travail pour deux choses :
1/ Tenter de fédérer autour de son impulsion décisive les jeunes et les racailles afin de créer un mouvement, même temporaire, de déstabilisation de l'état et de cette tranquillité "bourgeoise" qu'ils haïssent.
2/ Influencer un maximum de personnes de ces deux milieux (cités et jeunes générations) afin que ses idées (http://www.ventscontraires.fr/2016/03/comprendre-le-gauchisme.html) se répandent.
Les militants et sympathisants gauchistes tentent de réaliser cela alors même qu'il suffirait d'une seule voix audible de la part de gens intelligents pour que leur fragilité intellectuelle soit dévoilée et les condamne à cet oubli auquel ils tentent d'échapper depuis des décennies. -
Donald Trump et les sept raisons de la colère américaine
Sur son adresse twitter que je recommande fortement, Trump adore donner ses scores. Le dernier m’a surpris : The Donald (l’expression vient de sa première femme) reçoit 64 % des voix à New York contre 12 % pour Ted Cruz !
New York : la ville la plus chère, cosmopolite et ouverte du monde. Pas mal pour un plouc populiste !
Trump a aussi gagné en Floride, état du sud devenu très latino, avec une importante population juive. Voici donc que notre futur Adolf Hitler ne fait peur ni aux juifs ni aux cousins des mexicains – qu’on l’accuse de vouloir déporter.
Au vu de ces chiffres, on peut douter de la défaite de Trump ! L’ineptie-système est devenue telle que le système va perdre partout. Il perdra la bataille monétaire, la bataille géopolitique, la bataille humanitaire, la bataille politique, la bataille médiatique.
Maintenant venons-en à la source du problème : pourquoi les Américains votent-ils pour Trump, qu’ils soient riches, pauvres, blancs, noirs, juifs (les Israéliens d’ailleurs aiment Trump et détestent Obama), latinos, hétéros ou homos ?
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Violences policières: indignation sélective…
Aux bien-pensants qui dénoncent la grosse patate envoyée par un CRS à un lycéen qui manifestait devant le lycée Bergson à Paris, il est opportun de demander d’expliquer leur silence lorsque ces mêmes agents ont tabassé des militants patriotes ou gazé des gosses dans des poussettes lors des Manifs pour tous… Peut-être les idées d’un lycéen en grève (refusant donc de s’instruire), et à l’origine ethnique moins gauloise justifient-elles ce deux poids – deux mesures…?
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Cette mémoire qui gêne tant les bien-pensants...
Dimanche matin, il faisait bien froid et le printemps semblait prendre son temps pour mieux se faire désirer : cela n'a pas empêché une petite délégation du Groupe d'Action Royaliste de fleurir la statue parisienne du roi Henri IV, sur le Pont-neuf. Bien sûr, cet hommage discret peut faire sourire et certains peuvent se demander à quoi bon entretenir le souvenir d'une histoire forcément passée à l'heure de la connexion et de l'immédiateté, de la mondialisation et de la consommation, de la distraction et de la confusion universelles.
Et pourtant ! L'histoire n'est pas une grande chose morte, elle est un champ d'expériences toujours renouvelées et dont il serait dommage de ne retenir aucune leçon, et elle est le rappel toujours utile des risques que porte toute vie en société, mais aussi des motifs d'espérance au cœur des désastres, des possibilités du meilleur quand tout semble vain, des victoires qui se préparent et des nécessités de la résistance aux vents mauvais qui, parfois, balayent nos vieilles terres... En d'autres temps, pas si lointains, Jacques Bainville a apporté quelques preuves de l'importance de connaître bien l'histoire pour ne point en éprouver les retours malheureux ou les revanches dévastatrices : ses articles de l'après-guerre de 1918 sont des actes de prévention, malheureusement négligés par une IIIe République trop sûre d'elle-même et trop idéologique pour penser au-delà de ses seuls horizons électoraux, et l'on connaît la suite.
L'histoire nous offre aussi quelques hautes figures de courage, de bonté et de sens politique : Henri IV mais aussi Jeanne d'Arc, entre mille exemples possibles, sont de celles-ci, et il n'est pas inutile de s'en souvenir et, au-delà, d'en perpétuer le souvenir sans en méconnaître les côtés humains, dans leurs qualités comme dans leurs défauts. Si Henri IV mit fin aux guerres de religion, Jeanne d'Arc, elle, permit la reconquête du royaume de France par le roi légitime, même si celui-ci, après l'impulsion johannique, préféra suivre une autre stratégie militaire que celle de la jeune fille de Domrémy, et parce que, en définitive, les deux se retrouvaient dans la même logique d'un « Politique d'abord » qui pouvait admettre des chemins différents mais qui passaient tous par Reims...
Aussi, la mauvaise querelle cherchée à Philippe de Villiers par quelques journalistes et le silence de l’État et de sa magistrature suprême dans l'affaire de l'anneau de Jeanne d'Arc me semblent-ils révélateurs de cette attitude d'un Pays légal qui n'aime guère qu'on lui rappelle qu'il n'est rien sans ce Pays réel dont il se nourrit et qu'il méprise dans le même temps. L'anneau est-il authentique ? Je veux bien croire qu'il l'est, même si le doute peut subsister : mais le symbole est bien là, lui, et c'est cela qui compte. Et les foules qui s'empressaient au Puy du Fou, ce dimanche 20 mars, pour la présentation de l'anneau par ceux qui l'ont heureusement racheté lors d'une récente vente aux enchères en Angleterre, montrent bien que les peuples, au sens fort du terme, ont besoin de symbolique et pas seulement de « consommation » ou de matérialisme : en somme, ce supplément d'âme qui fait tant défaut à notre époque...
La République a, dans cette affaire, brillé par son absence : alors qu'elle s'était mobilisée, il y a quelques années, pour récupérer des manuscrits attribués à Maximilien Robespierre (celui-ci avait supprimé la particule d'origine de son nom en 1791, avant que de supprimer ses adversaires...), elle n'a pas bougé un cil lorsque l'annonce de la vente d'un anneau ayant appartenu, selon les vendeurs dignes de foi, à Jeanne d'Arc, a été portée à la connaissance du monde des historiens et des amateurs d'antiquités... Certes, le ministère de la Culture n'a plus le lustre et... la culture qu'il pouvait avoir du temps de son illustre premier locataire, André Malraux, mais tout de même ! Qui ne connaît Jeanne d'Arc ? Son histoire et sa destinée tragique, sa lutte pour la liberté du royaume et sa foi profonde, passionnée ? Il est vrai qu'elle a disparu des programmes scolaires depuis un certain temps déjà, au collège comme au lycée, et que son évocation apparaît à nombre de nos contemporains oublieux de la mémoire nationale comme un relent de nationalisme ou de militarisme, voire de fanatisme...
L'ironie des journalistes de Canal+ lundi midi et l'effroi de l'hebdomadaire L'Obs, ce même jour sur son site internet, sont les deux masques de cette grande peur des bien-pensants qui voient dans toute épopée nationale, fût-elle médiévale et, selon François Reynaert, « féodale » (comme si la « nation » ne puisait pas son histoire dans les époques qui ont précédé l'apparition tardive de ce terme né a posterioripour signifier cette création originale et pas forcément jacobine...), un enracinement préjudiciable à une mondialisation qu'ils croient encore heureuse quand elle n'est plus qu'une idéologie des oligarchies et non des peuples...
D'ailleurs, la revendication (tardive) des Britanniques sur cet anneau tout d'un coup si précieux à leurs yeux alors qu'ils l'avaient laissé vendre il y a quelques semaines sur leur propre sol sans, à ce moment-là, réagir, en dit long sur le retour des mémoires qui s'opère en Europe et sur la volonté de certains États de renouer avec cette part d'eux-mêmes qu'ils avaient parfois oubliée. Bien sûr, la France ne devra rien céder et ne répondre à cette provocation anglaise que par un refus ferme mais courtois (voire « cordial »...) : maisc'est avec l'esprit de Jeanne d'Arc et avec celui du roi Henri IV qu'il lui faut, d'abord et politiquement comme intellectuellement, renouer... Non pour diviser en Europe mais pour unir, en France, et pour parler haut et fort dans le monde.
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SI VIS PACEM, PARA BELLUM *
Pieter Kerstens Notre correspondant à Bruxelles
Ce 22 mars 2016 restera un cas d’école pour la plupart des responsables de la Police, des Services de Renseignements, de l’Armée et de la Justice. Leurs carences se paient dans le sang.
Preuve a été faite (malheureusement) que malgré les mises en garde, les niveaux de sécurité maximum, les plans « Vigipirate » ou « Sentinelle » et malgré les chamailleries autour de la déchéance de nationalité, le terrorisme frappe où il veut, quand il veut et comme il veut.
RESTEZ CHEZ VOUS !
Ce fut la consigne donnée le matin du 22 mars à l’ensemble de la population belge par le gouvernement, en charge de la sécurité première de nos libertés. Et l’on est maintenant en droit de se demander si réellement les Ministres, les responsables de l’Administration, les Chefs des Services de Renseignements, de la Sécurité, de la Justice et l’ensemble de la classe politico-médiatique sont compétents, expérimentés et efficaces. Comment l’ennemi n°1 en Europe, Salah ABDESLAM a-t-il pu échapper aux recherches durant plus de 4 mois ? Comme Superman ?
A croire le criminologue Xavier RAUFER qui s’exprimait ce 22 mars sur Boulevard Voltaire : « Les services en charge du terrorisme sont une véritable usine à gaz, en France, comme en Belgique ». Et selon Johan LEMAN (ex-président du Centre pour l’Egalité des Chances) « c’est vrai qu’il existe depuis longtemps une nébuleuse terroriste à Molenbeek » (Le Figaro du 23 mars).
Depuis de nombreuses années et très certainement depuis le début de 2015, le coût de la peur, entretenue par des dirigeants belges incapables, s’élève à des centaines de millions, sans pour autant garantir, on l’a vu, la sécurité dans les lieux publics, protégés par la Police et par l’Armée, avec même des déploiements de blindés. On est dans la posture, dans l’ubuesque théâtral.
Pour un doigt, tout le bras. Pour un œil, toute la gueule !
La Belgique aussi a connu de grandes catastrophes et le peuple a su faire front, comme lors de l’incendie du grand magasin Innovation le 22 mai 1967 avec 323 morts et 150 blessés, puis le 29/5/1985 avec le drame du Heysel avec 39 morts et 454 blessés. Mais il apparait que les leçons du passé ne servent à rien et que nos ministres sont atteints d’amnésie pour ce qui est des attentats, de leurs origines, de leur préparation et de la recherche des renseignements.
A Paris, le 27/5/1995, c’est le GIA qui est responsable de 8 morts et de 117 blessés.
A Paris, le 3/12/1996 c’est un nouvel attentat (GIA ?) qui cause 4 morts et 91 blessés.
A Madrid, le 11/03/2004 c’est Al-Qaïda qui revendique 191 morts et 1.900 blessés.
Puis à Londres, le 7/7/2005, 4 musulmans britanniques tuent 56 personnes et en blessent 700.
A Paris encore, le 13/11/2015, des attentats de DAESH causent 130 morts et 413 blessés.
A Bruxelles, le 22 mars 2016, DAESH revendique 31 morts et 306 blessés.
Au grand désarroi des pourriticards à la tête de nos gouvernements, les assassins sont issus de l’immigration arabo-musulmane de la 2e ou 3e génération. STUPEUR : alors l’intégration ne fonctionne pas ? L’assimilation est en panne ? L’ascenseur social est bloqué ? N.T.M ?
OUI, Messieurs les Gouvernants, vous avez du sang sur la conscience ; vos tergiversations et votre société « citoyenne » ne servent plus à masquer vos veuleries, vos hypocrisies et vos lâchetés, destinées à nous imposer vos utopies de l’immigration-invasion qui nous conduisent à un choc sanglant de civilisations. Et si l’on essayait le contre-terrorisme ? Par anticipation….
* "Pour éviter d’être attaqué, le meilleur moyen est de se mettre en état de se défendre". Végèse (IVe siècle)
http://synthesenationale.hautetfort.com/archive/2016/03/24/si-vis-pacem-para-bellum-5779289.html
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Christopher Caldwell : «Les intuitions de Houellebecq sur la France sont justes»
Dans son livre, une Révolution sous nos yeux, le journaliste américain Christopher Caldwell annonçait que l'islam allait transformer la France et l'Europe. En exclusivité pour FigaroVox, il réagit aux attentats de bruxelles.
Après Paris, Bruxelles est frappée par le terrorisme islamiste. A chaque fois la majeure partie des djihadistes sont nés dans le pays qu'ils attaquent. Cela révèle-t-il l'échec du multiculturalisme?
Peut-être, mais je ne suis pas sûr que le mot «multiculturalisme» signifie encore quelque chose. Il ne faut pas être surpris qu'un homme né européen commette des actes de terrorisme européen. C'est pour l'essentiel une question pratique. Le terrorisme requiert de la familiarité avec le terrain d'opération, le “champ de bataille”. C'est une chose très difficile que de constituer une équipe de terroristes en passant plusieurs frontières pour mener à bien une opération dans un pays étranger - même si cela peut être réalisé, comme les attentats du 11 Septembre l'ont montré.
Au surplus, l'ensemble des droits et libertés constitutionnels de l'Union européenne, en commençant par Schengen, donne un éventail particulièrement large de possibilités à tout jeune Européen en rupture. Regardez ces terroristes belges. L'artificier Najim Laachraoui est allé en Syrie pour se battre aux côtés de Daech, mais personne n'a su comment il était revenu à Bruxelles. Ibrahim el-Bakraoui a été condamné à 9 ans de prison pour avoir tiré sur un policier en 2010. Mais il a également été arrêté plus récemment par la Turquie à Gaziantep, à la frontière syrienne, et identifié comme un combatant de Daech. Et tout cela est resté sans conséquences.
Diriez- vous que derrière l'islamisme guerrier de Daesh, l'Europe est-elle également confrontée à une islamisation douce un peu comme dans le dernier livre de Houellebecq, Soumission ?
Quand j'ai lu le livre de Houellebecq, quelques jours après les assassinats à Charlie Hebdo, il m'a semblé que ses intuitions sur la vie politique française étaient tout à fait correctes. Les élites françaises donnent souvent l'impression qu'elles seraient moins perturbées par un parti islamiste au pouvoir que par le Front national.
La lecture du travail de Christophe Guilluy sur ces questions a aiguisé ma réflexion sur la politique européenne. Guilluy se demande pourquoi la classe moyenne est en déclin à Paris comme dans la plupart des grandes villes européennes et il répond: parce que les villes européennes n'ont pas vraiment besoin d'une classe moyenne. Les emplois occupés auparavant par les classes moyennes et populaires, principalement dans le secteur manufacturier, sont maintenant plus rentablement pourvus en Chine. Ce dont les grandes villes européennes ont besoin, c'est d'équipements et de services pour les categories aisées qui y vivent. Ces services sont aujourd'hui fournis par des immigrés. Les classes supérieures et les nouveaux arrivants s'accomodent plutôt bien de la mondialisation. Ils ont donc une certaine affinité, ils sont complices d'une certaine manière. Voilà ce que Houellebecq a vu.
Les populistes européens ne parviennent pas toujours à développer une explication logique à leur perception de l'immigration comme origine principale de leurs maux, mais leurs points de vues ne sont pas non plus totalement absurdes.
Dans votre livre Un révolution sous nos yeux, vous montriez comment l'islam va transformer la France et l'Europe. Sommes-nous en train de vivre cette transformation ?
Très clairement.
Celle-ci passe-t-elle forcément par un choc des cultures ?
C'est difficile à prévoir, mais ce qui se passe est un phénomène profond, anthropologique. Une culture - l'islam - qui apparaît, quels que soient ses défauts, comme jeune, dynamique, optimiste et surtout centrée sur la famille entre en conflit avec la culture que l'Europe a adoptée depuis la seconde guerre mondiale, celle de la «société ouverte» comme Charles Michel et Angela Merkel se sont empressés de la qualifier après les attentats du 22 Mars. En raison même de son postulat individualiste, cette culture est timide, confuse, et, surtout, hostile aux familles. Tel est le problème fondamental: l'Islam est plus jeune, plus fort et fait preuve d'une vitalité évidente.
Certains intellectuels comme Pierre Manent propose de négocier avec l'islam. Est-ce crédible? Les «accommodements raisonnables» peuvent-ils fonctionner?
Situation de la France de Pierre Manent est un livre brillant à plusieurs niveaux. Il a raison de dire que, comme pure question sociologique, l'Islam est désormais un fait en France. Manent est aussi extrêmement fin sur les failles de la laïcité comme moyen d'assimiler les musulmans, laïcité qui fut construite autour d'un problème très spécifique et bâtie comme un ensemble de dispositions destinées à démanteler les institutions par lesquelles l'Église catholique influençait la politique française il y a un siècle. Au fil du temps les arguments d'origine se sont transformés en simples slogans. La France invoque aujourd'hui, pour faire entrer les musulmans dans la communauté nationale, des règles destinées à expulser les catholiques de la vie politique.
Il faut aussi se rappeler que Manent a fait sa proposition avant les attentats de novembre dernier. De plus, sa volonté d'offrir des accomodements à la religion musulmane était assortie d'une insistance à ce que l'Islam rejette les influences étrangères, ce qui à mon sens ne se fera pas. D'abord parce que ces attentats ayant eu lieu, la France paraîtrait faible et non pas généreuse, en proposant un tel accord. Et aussi parce que tant que l'immigration se poursuivra, favorisant un établissement inéluctable de l'islam en France, les instances musulmanes peuvent estimer qu'elles n'ont aucun intérêt à transiger.
«Entre une culture qui doute d'elle-même et une culture forte, c'est la culture forte qui va l'emporter...» écrivez-vous en conclusion de votre livre. L'Europe des Lumières héritière de la civilisation judéo-chrétienne et gréco-romaine est-elle appelée à disparaître?
L'Europe ne va pas disparaître. Il y a quelque chose d'immortel en elle. Mais elle sera diminuée. Je ne pense pas que l'on puisse en accuser l'Europe des Lumières, qui n' a jamais été une menace fondamentale pour la continuité de l'Europe. La menace tient pour l'essentiel à cet objectif plus récent de «société ouverte» dont le principe moteur est de vider la société de toute métaphysique, héritée ou antérieure (ce qui soulève la question, très complexe, de de la tendance du capitalisme à s'ériger lui-même en métaphysique). A certains égards, on comprend pourquoi des gens préfèrent cette société ouverte au christianisme culturel qu'elle remplace. Mais dans l'optique de la survie, elle se montre cependant nettement inférieure.
Christopher Caldwell est un journaliste américain. Il est l'auteur de Une Révolution sous nos yeux, comment l'islam va transformer la France et l'Europe paru aux éditions du Toucan en 2011.Le Figaro :: lien
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Nicolas Bay sur BFM TV
Nicolas Bay, Secrétaire Général du Front National, était l’invité de BFM Story sur BFM TV