Le ministre de l’intérieur Bernard Cazeneuve a annoncé hier soir que le «Français» Reda K.; qui, selon France info, aurait été condamné par contumace à 10 ans de prison en Belgique pour appartenance à une filière envoyant des djihadistes en Syrie a été arrêté hier soir à Boulogne-Billancourt. Il était semble-t-il en train de préparer un attentat, le suspect étant en possession, selon ses propres déclarations affirme i-télé, «d’armes et d’explosifs». Plus de 75 «Français» en lien avec des activités terroristes ont été interpellés depuis le début de l’année sur notre territoire, débouchant sur 37 mises en examen et 28 incarcérations. La presse belge nous apprend pour sa part que le Premier ministre Charles Michel a refusé les démissions des ministres de l’Intérieur et de la Justice, Jan Jambon et Koen Geens. Ces derniers ont demandé à quitter leurs fonctions jeudi, après les accusations sur leur légèreté coupable dans leur lutte contre le terrorisme – voir notre article publié hier. Un terrorisme qui prospère à l’ombre de l’échec de l’assimilation et de son corollaire, l’immigration-invasion, laquelle ne saurait être remise en question par les propagandistes des sociétés ouvertes, plurielles et sans frontières. C’est ce modèle «européen », « bruxellois » qui était encore défendu hier soir par un BHL sur le plateau de l’émission deFrance 2 «Des paroles et des actes».
Cette incapacité à remettre en cause le dogme cosmopolite, autre signe de la fossilisation intellectuelle de nos vieilles élites, s’étale partout. Significativement, L’Express a publié ces dernières heures sur son site un article consacré à Schaerbeek, ville natale de Jacques Brel, devenue très largement une zone non européenne du « plat pays ». C’est dans cette commune, au nord de Bruxelles que vivaient les kamikazes qui on frappé le 22 mars. Pour autant, est-il écrit, «Schaerbeek refuse d’être comparée à Molenbeek. Habitants et élus soulignent sa diversité apaisée.» Diversité apaisée ? Cet avis n’est pas partagé par tous les habitants ni pas les policiers Belges…
Pour minorer les effets délétères de la trop forte concentration de populations étrangères en un même endroit, la solution choisie notamment en France par nos dirigeants n’est pas de donner un coup d’arrêt ferme à l’immigration massive, au regroupement familial. Non, la «solution» trouvée consiste à disperser cette immigration sur l’ensemble du territoire et notamment dans les zones rurales, les plus excentrées, pauvres, sinistrées par un chômage qui a encore battu un record historique en février, mais jusqu’alors alors préservées des joies de la diversité apaisée.
Notre ami Julien Sanchez, maire de Beaucaire (Gard), reste particulièrement actif dans sa dénonciation de cette politique irresponsable. Julien, qui vient d’obtenir au début du mois du tribunal correctionnel de Nîmes la condamnation de l’enseignante et militante antinationale Sylvie Polinière, pour l’avoir traité lui et son adjoint Stéphane Vidal de «membres d’un parti raciste et xénophobe», s’est rendu le 23 mars dans le village cévenol de Monoblet (Gard).
Accompagné de plusieurs militants et du secrétaire départemental FN Yoann Gillet, il entendait protester contre l’arrivée programmée par l’Etat de 22 migrants logés a proximité dans les locaux d’un futur Centre d’accueil et d’orientation. Au cours de conférence de presse qu’il a tenu, Julien Sanchez a posé clairement les termes de l’alternative qui se pose à nos compatriotes : « Il y a bientôt des élections présidentielle et législatives. Soit on vote pour ceux qui vont nous faire des mini-Calais partout en France, soit on vote pour ceux qui veulent rétablir les frontières et sortir de Schengen, ce qui est le programme de Marine Le Pen.» Comme le disait l’élu frontiste le 13 mars dans l’émission « La voix est libre » sur France 3, il s’agit de « (stopper) les largesses avec l’immigration qui arrive, ces avantages auxquels parfois nos retraités n’ont pas droit !»
Toute laisse à craindre pourtant, note Bruno Gollnisch, que nous ne sommes qu’au début de cetsunami migratoire, si électeurs français et européens ne se donnent pas des dirigeants capables de rompre avec l’impuissance congénitale des sociaux-libéraux, des européistes bruxellois. Invité jeudi de l’antenne d’Europe 1, Jean-Yves Le Drian a évoqué les conséquences de la destruction de la Libye de Kadhafi en 2011, programmée par le trio Sarkozy-Juppé-BHL avec le feu vert de Washington et l’appui de l’Otan, livrée aujourd’hui au chaos et aux islamo-mafieux
Le ministre de la Défense a précisé qu‘environ 800 000 migrants attendaient sur le sol libyen de gagner l’Europe. «Il faut éviter que le trafic de migrants ne renforce Daech par des ressources financières supplémentaires qui lui seraient allouées». La diversité à son prix.