Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

- Page 9

  • Le tardif mea culpa de Jean-Claude Juncker sur l’Union européenne

    Finalement, Jean-Claude Juncker, président de la Commission de Bruxelles, fait son mea culpa. Devant le Conseil de l’Europe, il a expliqué que la défiance des peuples à l’égard de l’Union européenne tient au fait qu’elle souffre d’un « vice de construction. » Bigre ! Ce n’est pas rien, un tel vice ! Cela fait une vingtaine d’années que Juncker gravite à des postes divers dans la machine bruxelloise et ce n’est que maintenant qu’il s’aperçoit que quelque chose ne tourne pas rond. C’est l’hostilité des citoyens dont chaque scrutin témoigne qui conduit à ce mea culpa, mais il arrive comme les carabiniers, le mal est fait et ce ne sont pas ceux qui ont conduit l’Europe à la faillite, tel le président de la Commission, qui peuvent l’en sortir.

    Quel est le vice ? « Nous interférons dans trop de domaines de la vie privée, nous ne respectons pas assez le principe de subsidiarité », confesse Jean-Claude Juncker. Excusez du peu ! Car, enfin, le principe de subsidiarité figure en préambule de tous les traités européens et ce n’est qu’à cette condition que les Etats ont accepté d’abandonner une part de leur souveraineté. Voilà qu’on nous dit que les eurocrates se sont assis dessus ! Et Juncker prend conscience maintenant de ce que l’homme de la rue constate avec colère tous les jours : Bruxelles se mêle de ce qui ne la regarde pas et témoigne de son impuissance pour ce qui en relève. Imbattables pour pondre des directives kilométriques sur le calibre des olives et la courbure optimale des cornichons, nos européistes, en revanche, sont incapables de protéger les frontières de l’Union.

    Ce que Juncker appelle le « désamour des citoyens européens pour le projet européen » ce n’est pas seulement ce qu’il reconnaît, c’est d’abord l’infidélité de l’Europe à ses promesses, celles de la droite libérale comme de la gauche socialiste, sacrifiant toutes deux au « projet européen ». Relisons aujourd’hui les engagements d’hier. Florilège. Rocard : « Maastricht constitue les trois clefs de l’avenir : la monnaie unique, ce sera moins de chômeurs et plus de prospérité ; la politique étrangère commune, ce sera moins d’impuissance et plus de sécurité ; et la citoyenneté, ce sera moins de bureaucratie et plus de démocratie. » Giscard : « Si le Traité était en application, finalement la Communauté européenne connaîtrait une croissance économique plus forte, donc un emploi amélioré. »  Michel Sapin : « Le traité d’Union européenne se traduira par plus de croissance, plus d’emplois, plus de solidarité. »

    Le mea culpa de Juncker est non seulement tardif mais timide eu égard au gouffre qui sépare le mythe exalté par les politiques et la réalité subie par les peuples. Mais Juncker,au moment où il semble en prendre conscience, accentue ce gouffre, et gravement. Car il lance aussi : « Non aux attaques stupides contre l’islam qui fait partie du paysage européen. Ceux qui viennent de loin nous apportent leurs talents, leurs énergies, leurs savoirs, tout ce dont nous avons besoin dans l’Europe du XXIe siècle. » Qu’ils demandent donc aux centaines de femmes violées en Allemagne et ailleurs ce qu’elles pensent des « talents et énergies » de « ceux qui viennent de loin » !

    Guy Rouvrais

    Article paru dans Présent n° 8596 daté du 27 avril 2016

    http://fr.novopress.info/

  • Une supercherie toujours enseignée : la destruction de Guernica y Luno, le 27 avril 1937, par un bombardement nazi !

    Dr Bernard Plouvier

    Contrairement à ce que de nombreux historiens veulent nous faire croire, Adolf Hitler hésite beaucoup avant d’intervenir dans la guerre civile espagnole. Il n’aime guère les conservateurs espagnols (« Un parti de curés ») et n’aimera jamais le régime franquiste (« Un régime de profiteurs capitalistes, manœuvrés par la prêtraille »). C’est la même raison qui pousse Mussolini à refuser son aide le 21 juillet 1936, quatre jours après le début de l’insurrection des « nationalistes » menés par les généraux José Sanjurjo y Sacanell et Federico Franco y Bahamonde.

    Pour s’opposer au risque d’implantation d’un régime marxiste en Europe occidentale, le Führer cède le 25 juillet, son entrée en lice entraînant celle du Duce (et non l’inverse comme le braillent encore certains pitres). Quarante avions allemands de transport (des Junkers 52) font passer les Espagnols de la Bandera (des fantassins de la Légion étrangère) du Maroc espagnol à Séville.

    25 000 volontaires allemands, en congé de la Wehrmacht, serviront dans les rangs franquistes (mais il n’y aura jamais plus de 7000 Allemands à la fois sur le sol ibérique). Ils combattront aux côtés de 44 000 troupiers (dont un tiers de Maures) et phalangistes espagnols, 25 000 policiers « nationalistes », 20 000 volontaires portugais, enfin 80 000 volontaires italiens (jamais plus de 40 000 à la fois) et quelques centaines de volontaires internationaux.

    Ces forces antimarxistes sont opposées à 46 000 soldats, 42 000 policiers « rouges », qui sont bien plus composés de radicaux anticatholiques et d’anarchistes que de marxistes espagnols, renforcés de 60 000 « combattants de la liberté », tous marxistes (25 000 d’entre eux proviennent d’URSS, le reste est issu des Partis communistes d’Europe et des Amériques et des célèbres « compagnons de route » des marxistes).

    Adolf Hitler n’a expédié qu’un seul bataillon de chars légers (des Panzer I et II, très peu performants ; les Allemands utiliseront beaucoup de chars soviétiques capturés), quelques excellents canons à commande électrique (du type 88 – Flak) utilisés comme canons de DCA et antichars, ainsi qu’une centaine d’avions de combat.

    Les Français expédient illégalement aux forces rouges plus d’une cinquantaine d’avions de combat (le ministre de l’Air Pierre Cot couvrant son chef de cabinet Jean Moulin) et Staline envoie un millier de chars et autant d’avions de combat… se faisant payer l’équivalent de 450 millions de $ en or.

    Le 27 avril 1937, neuf Heinkel 111 jettent, de 2000 mètres d’altitude, 7,9 tonnes de bombes sur la cité basque de Guernica y Luno, qui compte environ 5500 habitants, vouée à l’industrie métallurgique. La charge totale de bombes des 9 appareils est inférieure à celle d’un seul bombardier britannique Lancaster (11 tonnes de bombes) ; elle équivaut à celle d’un B17 de l’Air Force Corps des USA (8 tonnes) de la Seconde Guerre mondiale.

    S’il fallait en croire la presse communiste et sympathisante, ce raid aurait tué 1500 civils et en aurait blessé un millier (alors que les statistiques des bombardements durant les années 1939-1945 font état de deux à trois fois plus de blessés que de morts)… soit un ratio tués/tonne de bombes 1000 fois supérieur à celui des bombardements de terreur des aviations britannique, canadienne et US au-dessus de l’Europe continentale quelques années plus tard, avec des avions nettement plus performants, mais aussi des populations plus avisées et mieux protégées.

    Ces curieuses statistiques ne pourraient que faire sourire, si l’on ne respectait la mémoire des victimes. En revanche, il est proprement scandaleux que de soi-disant universitaires utilisent encore, dans leur version politiquement correcte des faits, de telles inepties. Toute guerre est, pour paraphraser Shakespeare, « une histoire pleine de bruit et de fureur, racontée par un idiot », mais la guerre civile espagnole fut et demeure le triomphe de la désinformation de la part de ceux dont le métier est théoriquement d’approcher la vérité.  

    En réalité, le bombardement des Heinkel a tué 262 êtres humains, pour la majorité d’entre eux concentrés dans le même bâtiment, et n’a occasionné que de faibles dégâts, en revanche l’armée des « rouges », en retraite sur le front basque, a dynamité la cité quelques heures plus tard, permettant aux nombreux correspondants de presse de sensibilité marxiste de tirer des clichés dramatiques et de composer des articles emplis de lyrisme. Loin d’être une « ville ouverte », Guernica était une cité travaillant pour l’industrie de guerre du gouvernement « rouge » (on y recensait quatre fabriques de munitions).

    La cible visée par les aviateurs allemands n’était pas la ville, même pas ses usines que les nationalistes espéraient prendre les jours suivants, mais un pont enjambant le Rio Oca, de façon à freiner la retraite des « rouges » vers Bilbao, pour en capturer un maximum. La notion de « bombardement de précision » sera introduite par la propagande de guerre US, en 1943, pour calmer l’émotivité des chrétiens aux USA… et ce sera, bien sûr, un ignoble mensonge.

    À l’époque du bombardement de la ville basque, dans son atelier parisien, Pablo Picasso finissait de peindre, à sa façon géniale ou grotesque au gré du lecteur, une scène tauromachique. Il lui suffit de changer le titre de son œuvre pour que celle-ci devienne un symbole politique majeur du XXesiècle, puis les critiques d’art trouveront quantité d’interprétations symboliques, politiques et même psychanalytiques, à la présence d’un taureau dans cette composition.

    Mystification et désinformation furent de tout temps les méthodes de travail des propagandistes, mais les marxistes du XXe siècle furent des maîtres… déjà surpassés par nos glorieux fumistes globalo-mondialistes.

    http://synthesenationale.hautetfort.com/

  • 2017 n'est pas joué !

    Cela est presque passé inaperçu mais une élection législative partielle a eu lieu ces dernières semaines, et le second tour, dimanche 24 avril, a donné la victoire au Parti Socialiste, ce qui n'est pas totalement anodin et, en fait, très révélateur de l'état de la démocratie française. Car cette victoire s'accompagne d'un taux d'abstention comme on en a rarement vu sous la Cinquième République : 74 % des électeurs de la 3ème circonscription de Loire-Atlantique sont restés à la maison, comme indifférents à cet exercice démocratique du suffrage universel en cette période de troubles sociaux et de discrédit de la politique politicienne, voire de désintérêt pour le vote lui-même, et 12 % de ceux qui se sont déplacés ont voté blanc. Dans le même temps, la candidate socialiste, apparatchik locale, obtient environ 55 % des suffrages exprimés, ce qui lui assure une large victoire face à une droite parlementaire locale peu motivée et souvent déconsidérée, voire rejetée, y compris par un électorat qui pourrait être, pourtant, le sien...

    Dans cette élection, tout le monde (sauf peut-être les Verts locaux, hostiles au projet d'aéroport à Notre-Dame-des-Landes, qui triplent leur score de 2102) semble avoir perdu (mais il y a toujours un vainqueur par le simple jeu électoral démocratique...) : les partis contestataires, parfois hauts dans les sondages nationaux (ou présidentiels...), végètent, y compris ceux qui paraissent d'ordinaire profiter d'une situation tendue, soit sur le plan migratoire soit sur le plan social ; la droite modérée, qui se croit certaine de l'emporter l'an prochain, ne mobilise pas vraiment les électeurs pourtant peu satisfaits de l'action gouvernementale ; quant au Parti Socialiste, s'il l'emporte en définitive, c'est plus par défaut et presque par habitude plutôt que par entrain ou conviction... Peut-on se réjouir d'une telle « fatigue démocratique » ? Je n'en suis pas vraiment certain. 

    Cette élection nous rappelle aussi que les sondages ne sont pas les élections si elles peuvent parfois les influencer, voire les faire en partie. Aujourd'hui, il est de bon ton d'enterrer M. Hollande avant même que l'on sache exactement quels seront ses adversaires réels : c'est une erreur, comme le souligne, dans Le Figaro de lundi 25 avril, le directeur général adjoint de l'institut de sondages Ifop, M. Frédéric Dabi : « Dire aujourd'hui que le président sortant a déjà perdu n'a pas de sens et ne serait pas sérieux de la part d'un politologue, d'un sondeur ou d'un commentateur de la vie politique s'exprimant sur le sujet. (…) La présidentielle a lieu dans un an. Elle reste une terra incognita. » Effectivement, et comme je le soulignais plus haut, « sondage n'est pas suffrage » et l'histoire de la Cinquième République nous le prouve à l'envi, de Barre à DSK, en passant par Rocard, Balladur ou Jospin, qui, d'une façon ou d'une autre, et parfois avant même l'épreuve des urnes, sont passés du statut de favori à celui, moins enviable, de triste perdant, éliminé avant l'heure de gloire promise et annoncée... 

    Qu'en sera-t-il dans un an ? Il peut se passer tant de choses, en bien comme en mal, et tant d'illusions envolées... Comme le dit M. Dabi, M. Hollande va, désormais, « gauchir » son message pour récupérer cette partie de la Gauche qui, aujourd'hui, lorgne vers Jean-Luc Mélenchon et qui, à l'heure du vote, préférera peut-être l'assurance de la victoire « modeste » plutôt que « l'aventure » : la crainte, dans la classe politique et de la part des féodalités économiques, d'un second tour présidentiel Le Pen-Mélenchon commence à poindre et pourrait bien servir d'argument aux partisans de François Hollande pour en appeler, dès le premier tour, à un « vote utile et républicain »... 

    D'autre part, M. Hollande pourra vanter son bilan « sociétal » avec l'adoption du « mariage pour tous » et, ainsi, gêner une Droite qui est fort divisée sur ce thème et dont les principaux ténors « valident » désormais cette mesure après avoir laissé une part de leur électorat de base s'engager fortement contre elle... Du coup, nombre de militants de cette droite modérée risquent de faire défaut aux candidats « ralliés » à la loi Taubira ! Sans négliger aussi le fait que la primaire des Républicains risque bien de creuser des fossés infranchissables entre certains candidats de celle-ci et que cela pourrait bien affaiblir le vainqueur plutôt que le porter vers les sommets. 

    A gauche, le souvenir du 21 avril 2002 peut habilement être utilisé par les partisans de M. Hollande qui, jusqu'à preuve du contraire, tiennent fermement l'appareil du Parti Socialiste sans lequel rien, en définitive, n'est possible face à la Droite.

    En cela, la victoire, même par défaut, de la candidate socialiste en Loire-Atlantique pourrait bien préfigurer celle, improbable aujourd'hui mais pas impossible, de l'actuel président Hollande... La République a plus d'un tour de malice dans son bonnet, disait un satiriste royaliste du XIXe siècle : mais ses petits jeux politiciens continuels et ses attrape-nigauds desservent le pays et l'intérêt commun ! Il serait temps de rendre à la magistrature suprême sa dignité et son indépendance, et renvoyer à leurs appareils partisans ceux qui, en un temps plus normal, n'en seraient que les bouffons et non les maîtres...

    http://nouvelle-chouannerie.com/

  • Panama papers, le Président Hollande se moque du monde !

    Chers amis,

    Maintenant que les esprits se sont apaisés, j'aurais souhaité revenir, avec vous, sur le scandale des Panama Papers, au sujet duquel la France entière a perdu la raison ces dernières semaines.

    De quoi s'agissait-il ? De la divulgation par la presse et de la transmission aux administrations fiscales des Etats par des mouchards, de dizaines de milliers de dossiers bancaires détenus dans des banques panaméennes. Certains de ces dossiers étaient parfaitement légaux et d'autres clandestins. Le bon grain a été jeté, avec l'ivraie, dans un brasier populaire vengeur. Le bon grain ? En effet, peut-on reprocher à des particuliers ou des entreprises d'avoir voulu placer leur argent à l'étranger en toute légalité et au vu et au su de leurs administrations fiscales respectives ? Evidemment non. Chacun utilise bien son argent comme il l'entend, dans les limites de la morale et de la loi. L'ivraie ? Le cas des comptes clandestins est évidemment différent et laisse supposer que certains de leurs détenteurs n'ont pas la conscience nette.

    Cependant, il est temps, maintenant, de remettre en place quelques vérités :

    - Le Président de la République, et la presse française, ont dénoncé les paradis fiscaux. Fort bien ! Mais pensons que notre pays est un paradis fiscal pour certains étrangers, et que nous serions bien avisés de nous taire ou de retirer la poutre que nous avons dans l'oeil avant d'osculter la paille dans celui des Panaméens ou des Helvètes. En effet, saviez-vous que les investisseurs publics qataris sont exonérés, en France, d'impôts sur les plus-values immobilières et sur les gains en capital ? On comprend mieux pourquoi les émirs investissent autant en France. Nous leur permettons de défiscaliser et de réaliser des investissements sûrs et rentables… N'est-ce pas ce même Qatar que l'on soupçonne d'avoir financé en sous-main des groupes djihadistes au Proche-Orient ? Finalement, les placements off-shore de la famille Le Pen ou du père de David Cameron semblent de la roupie de sansonnet en comparaison de ce que nous permettons à nos amis les émirs.

    - Par ailleurs, messieurs les journalistes et les lanceurs d'alerte, songez que s'il y a des paradis fiscaux, c'est aussi qu'il existe des enfers fiscaux. Pour un citoyen français, notre patrie en est un. En effet, quand on sait qu'un grand nombre d'artisans, de commerçants et de professions libérales, mais aussi de cadres supérieurs en entreprise, voit plus de la moitié de leurs revenus partir en diverses taxes cumulatives. Quand on sait que pour certaines familles le total des impositions dépasse le total des revenus, on comprend l'exil, même si on ne l'excuse pas forcément. Pour qui n'a pas les moyens de se payer un bon avocat fiscaliste et un habile conseiller financier habitués des montages complexes à la recherche de la moindre niche fiscale pour réduire le taux d'imposition, la douloureuse vous met à genoux.

    De la même manière, il est piquant de lire que Ségolène Royal va porter plainte pour diffamation à cause des accusations portées contre sa gestion de la région Poitou-Charentes qu'elle a, de fait, mise en faillite. Les entrepreneurs écrasés de contrôles, d'audits et accusés par les administrations devraient-ils porter plainte pour diffamation ? Ce serait amusant à voir dans notre enfer fiscal.

    - De plus, en se concentrant sur les exilés légaux et en laissant de côté les fraudeurs, on se rend compte que chaque cas devrait être examiné à la loupe avant de porter un jugement. Entre l'institution financière qui cherche à maximiser ses profits trimestriels dans des sociétés écrans délivrées de toute législation contraignante, et le notaire de famille qui place l'équivalent d'une assurance vie sur un compte étranger pour préserver les siens en cas de guerre, comme cela s'est fait dans toutes les familles de notables prévoyants ayant connu les deux guerres mondiales ou les révolutions des XIXe et XXe siècle, entre ces deux cas de figure, donc, il y a une marge. Il y a une marge entre l'aigrefin et le bon père de famille. Ne mettons pas tout le monde dans le même sac.

    Ces vérités précisées, chers amis, j'aimerais m'adresser à deux groupes ; au gouvernement et aux exilés fiscaux de retour en France :

    - Mesdames et messieurs les membres du gouvernement, Monsieur le Président de la République ; en vous félicitant de ces milliards que vous alliez récupérer car cela ferait autant de plus dans le budget de l’État, vous nous avez bernés une fois encore. Dîtes aux Français, de grâce, que chaque centime que vous économisez sur un poste de dépense, est immédiatement versé sur un autre, de sorte que loin de combler le trou de nos finances, vous le creusez un peu plus. Ainsi, tandis que diminue le déficit de l’État, celui des collectivités territoriales se creuse. Outre que les milliards que vous allez récupérer ne sont qu'une goutte d'eau dans la mer, vous allez verser cette somme dans le néant de votre impéritie, hypothéquant un peu plus lourdement notre avenir. Dîtes-le nous et ne donnez pas de leçons à ceux qui fuient votre folie, alors que vous nous ruinez depuis maintenant trente-six ans !

    - Mesdames et messieurs les exilés fiscaux de retour en France ; puisque le destin vous a ramenés dans la barque commune, de grâce, soyez patriotes ! Maintenant que vous voici de retour dans la prison française, fourbissez vos armes et utilisez plutôt vos conseillers financiers et vos avocats fiscalistes à combattre la mauvaise gestion des deniers publics, à combattre les taux d'imposition confiscatoires pour tous les Français. Vous avez, à nos côtés, une mission de salut public, pour que vive la France. Quant à vous qui demeurez à l'étranger, n'oubliez pas ceux qui restent et soutenez-les. Ils pourraient bien, par leur combat, vous frayer le chemin du retour.

    Ensemble, combattons pour que notre pays retrouve de bonnes finances, gérées en bon père de famille. Comme disait le baron Louis en 1815 ; « Faites-moi une bonne politique, et je vous ferai de bonnes finances » !

    Charles-Emmanuel de Bourbon-Parme

    http://www.vexilla-galliae.fr/points-de-vue/editoriaux/1923-panama-papers-le-president-hollande-se-moque-du-monde

  • Quand les Français s'éveillent

    Back home ! Beaucoup de roues, de tours de roue, rassembler et déconstruire les souvenirs de quatre générations, de cimetière en cimetière, revenir des Enfers, relire les Nourritures Terrestres à l'étape, loin encore des effluves médiatiques de la gangrène gazeuse du microcosme parisien. Surprise en posant le pied : ça pue toujours autant : Gayet nous coûte quatre cent mille euros sur le dos, Prince a pris froid sur l'overdose, Macron hait le Gros, Rama Yade... Plus sérieusement, les radios déversent les prémices de l'émeute mentale : les Français en ont soupé du gabarit présidentiel qu'on leur force à choisir depuis des lustres.

    Jean-Gilles Malliarakis le dit si bien dans L'Insolent : « En réalité, c'est le présidentialisme qui ne fonctionne plus. L'idée bonapartiste par excellence, formulée par le futur Napoléon III quand il dit : "il est dans la nature de la démocratie de s'incarner en un homme", cette idée-là ne trouve plus son débouché. Il est vrai que le dégoût des Français porte sur la classe politique dans son ensemble plus encore que sur les institutions. Ils en ont assez, nous en avons tous plus qu'assez, de cette petite catégorie sociale qui semble avant tout cynique et préoccupée avant tout de ses prébendes et prérogatives, pourtant se rengorge des soi-disant valeurs jamais définies.»

    Nous ne voulons plus que des gens que nous méprisons parlent en notre nom. Terminé les nomenklatouristes habiles à extraire les voix d'un corps électoral que par ailleurs on abrutit. Hollande, Sarkozy, Juppé, politicards usés, aux Hespérides ! Les "Français" veulent un homme dans la force de l'âge (la cinquantaine), ayant réussi dans les affaires et parlant anglais aussi bien que tous ses interlocuteurs dans le monde. Evidemment c'est terrible pour l'énarchie qui fait sous elle une diarrhée d'incompétence, comme pour les zébulons qui compensent une profession ratée en "parvenant" au pouvoir par tous moyens possibles et même légaux. Exit le régime diététique préélectoral, le contrat Email Diamant, la mesquinerie ordinaire du parvenu sans autre talent que l'esbroufe, la corruption du copinage de promo, le comportement de peigne-culs en représentation à l'étranger, le carrousel des putains de luxe. Les Français veulent... un "anglo-saxon" honnête, moral, digne et de son temps, capable de s'insérer dans le monde réel international en y pesant de tout son poids. Quel séisme !

    Le Latin triste tel qu'on nous dépeint à l'étranger, en aurait sa claque de l'accent, des députés pizzaïoli, bouillabaisse et cassoulet, des nains montés en graine, des "serpents sans venin, créateurs du fadisme" (dixit Michel Onfray). Ils voudraient bien goûter au sérieux de la sobriété scandinave avec la compétence professionnelle et le sens de l'Etat. Le retour aux origines ? Aux Francs (pas la monnaie, cher lecteur) ! Aux Francs par la régermanisation de notre âme ancestrale épuisée de calembredaines, tambours et fifrelins désaccordés, tout ce battelage grotesque réputé démocratique pour tenir la route. Dehors les "connards" ! (c'est du Villepin) On veut du sérieux en haut et la liberté en bas, toute la liberté.
    Comme dans les monarchies du Nord ? C'est un peu tôt.

    Ras le bol des déficits impossibles à maîtriser, ras le bol de la protection sociale du secteur public et celle de la classe aisée avec dépassements, ras le bol des privilèges honteux des fat cats syndiqués sans risques, ras le bol des fonctionnaires à millions rongés par le syndrome de leur utilité. Quitte à payer cher, (1) payons tous et (2) pour quelque chose d'équitable. Malgré son État soviétisé et la ringardise de ses élites politiques, notre pays a des atouts en dehors d'elles. Alors que faire ? Réformer ? En dehors de tous ceux-là !

    N'en déplaise à Edmund Burke, au plan institutionnel,tabula rasa ! Que faire de tous nos élus retranchés dans des prébendes inexpugnables, de nos élites auto-proclamées qui sont à l'Etat ce que la moule est au bouchot, de nos agents surnuméraires qu'il faut nourrir jusqu'à la mort, de nos profiteurs en tous genres et races qui plombent les comptes publics... On ne réparera pas une "société économiquement irréparable" car tous les corps sociaux protégés, toutes les classes privilégiées exigeront des compensations à leur rationalisation sous peine de tout casser, puisqu'on a toujours fait droit à leurs revendications, les laissant entrer partout. Alors je vous laisse deviner...

    ... forcément, ce sera moche.

    http://royalartillerie.blogspot.fr/2016/04/quand-les-fran-seveillent.html

  • Des infanticides après la naissance en Europe

    Le Centre européen pour le droit et la justice, présidé par Grégoire Puppinck, tente d'alerter la Communauté européenne sur les pratiques d'infanticides néonataux. Car ces pratiques sont contraires à la Convention des droits de l'enfant et à la Charte des droits de l'homme. Charlotte d'Ornellas a recueilli les témoignages de médecins, d'étudiantes sages-femmes, d'infirmières qui ont vécu le drame des interruptions médicales de grossesse (IMG).

    Pendant ce temps, la Haute Autorité de santé (HAS) diffuse deux cahiers des charges (similaires) définissant les exigences cliniques et organisationnelles à respecter pour pratiquer des avortements par aspiration hors établissement de santé, ainsi que dans les centres de santé – ces derniers ayant été autorisés par la loi de modernisation de notre système de santé. La HAS souligne la nécessité de s'assurer de la qualité et sécurité des soins ; elle rappelle qu'une information complète sur les différentes modalités de l'avortement doit être donnée à la femme pour qu'elle puisse choisir le lieu et la méthode librement. 

    Michel Janva

  • Mondialisme : le TTP sur l’agenda de la Trilatérale, du Bilderberg, du CFR

    On avance souvent que le traité transpacifique (TTP) est manigancé par les multinationales ultralibérales pour augmenter leurs profits. En fait, c’est un nouveau pas du mondialisme vers la gouvernance globale, tissée de longue main par la Trilatérale, le groupe Bilderberg, le CFR (Council for Foreign Relations). Voici quelques dates de leur agenda.

    Le TTP est, avec le traité transatlantique, l’un de ces accords qui visent à transformer le monde en une vaste zone de libre-échange. De ce fait ses partisans de droite et ses adversaires de gauche y voient la chose des marchés internationaux, du capitalisme triomphant pour le bien ou pour le mal. Ils ont raison d’y reconnaître la main de Wall Street, mais tort de voir en la bourse de New York une figure de la libre entreprise. Au contraire. C’est plutôt le moyen d’une sorte de socialisme international, ou de capitalisme d’un État planétaire. Bref, c’est l’agent du mondialisme, et cela de façon tout à fait ouverte.

    Depuis 1973, la Trilatérale de l’interdépendance au mondialisme

    Le richissime industriel et banquier David Rockefeller, qui fonda la Commission trilatérale en 1973, a écrit dans ses mémoires publiés en 2002 :

    « Certains croient même que nous participons à une cabale secrète travaillant contre les meilleurs intérêts des États Unis. Ils définissent ma famille et moi comme des « internationalises » conspirant avec d’autres dans le monde pour construire une entité globale, économique et politique, plus intégrée – un seul monde, si vous voulez. Si telle est l’accusation, je me proclame coupable, et j’en suis fier. »
 Or la principale organisation qui pousse le TPP depuis l’origine est la Trilatérale. Et le véritable projet, le but de l’agenda (au sens latin, les choses qui doivent être faites) du TPP est donc celui de la Trilatérale, c’est-à-dire le mondialisme, l’établissement d’un pouvoir économique et politique centralisé à l’échelon de la planète. Dès sa première réunion à Tokyo en 1973, la Trilatérale se donnait pour mission de rendre plus étroite « l’interdépendance » entre les continents et de combattre « politiquement et économiquement les nationalismes ». 

    La Trilatérale, le Bilderberg et le CFR s’insinuent là où c’est utile

    Quatre ans plus tard, grâce à l’entregent d’un professeur d’université discret mais influent, Zbiniew Brzezinski, la Trilatérale amenait un parfait inconnu, Jimmy Carter, à la maison blanche et truffait l’administration américaine de ses hommes, ou de ceux du CFR auquel elle est structurellement liée. Depuis, pas à pas, aidés du groupe Bilderberg fondé par les mêmes milieux dès 1954, ils sont passés de « l’interdépendance » au mondialisme, et la crise financière commencée en 2008, ressentie tout autour du globe, est censée amener les peuples à penser que le système des nations ne marche plus.

    Chacun aura noté le rôle important qu’ont tenu, dans cette crise financière, les Rockefeller, Goldman Sachs, la banque Citigroup, la BCE, la FED, et les Rothschild, avec leurs innombrables obligés et affidés. A tous les postes importants de la banque et de la diplomatie supranationale, dans les think tanks qui pèsent, dans les chaires universitaires influentes, on retrouve les mêmes, parfois officiellement membres du CFR, de la Trilatérale, du Bilderberg.

    Un agenda chargé et réalisé dans le plus grand secret

    Outre la solidarité, le secret a été la condition de leur succès. A la réunion du Bilderberg en 1991 à Baden Baden, David Rockefeller remerciait les directeurs du New York Times et du Washington Post d’avoir régulièrement assisté aux travaux du groupe sans jamais rien en divulguer. Et d’expliquer uniment :

    « Il aurait été impossible de mener notre plan pour le monde si nous avions étés sous les projecteurs de la publicité durant toutes ces années. Aujourd’hui le monde est plus évolué et préparé à marcher vers un gouvernement mondial. La souveraineté supranationale d’une élite intellectuelle et de banquiers mondiaux est préférable sans nul doute à l’autodétermination des nations pratiquée dans les siècles passés. »

    L’aveu du mondialisme par la bouche d’Arnold Toynbee

    L’historien anglais Arnold Toynbee, qui était aussi directeur des études à l’Institut royal des affaires internationales, ne disait pas autre chose en 1931 :

    « Nous travaillons discrètement mais de toutes nos forces à détruire cette mystérieuse force nommée souveraineté nationale. En niant de notre bouche ce que nous faisons de nos mains, parce qu’attaquer la souveraineté des nations est encore une hérésie pour laquelle un homme politique ou un journaliste peut être ostracisé ou discrédité. »

    Heureux temps ! Aujourd’hui, c’est au contraire pour avoir commis le crime de défendre la souveraineté nationale que certains hommes politiques sont diabolisés.

    Du TPP au FTAAP, la suite de l’agenda du mondialisme

    Dans la foulée du TPP, l’extension prévue du FTAAP (Free trade area of the Asia Pacific) à la Chine communiste et à la Russie dans le cadre du mondialisme donnera corps au vieux projet de convergence entre l’Est et l’Ouest formé depuis plus de quarante ans par la Trilatérale, le CFR et le groupe Bilderberg. Dès 1973, le « symbole » du capitalisme David Rockefeller rendait visite au grand timonier Mao Tse Toung à Pékin. De retour de ce charnier dictatorial qu’était alors la Chine communiste, où les révolutions successives avaient causé des morts par dizaines de millions, où les camps de rééducation abritaient autant de citoyens, Rockefeller écrivit dans le New York Times :

    « On est impressionné immédiatement par le sens de l’harmonie nationale (…) Quel que soit le prix de la révolution chinoise, elle a évidemment réussi non seulement à former une administration plus efficace et consciencieuse, mais aussi à promouvoir une haute morale et un sens de la communauté (…) L’expérience sociale en Chine sous la direction du président Mao est l’une des plus importante et des plus réussie de l’histoire. »

    Comme on le voit, le maoïsme n’infestait pas que la Sorbonne. Ces bonnes paroles furent suivies d’actes, en l’espèce des transferts massifs de capitaux et de technologie qui, sous la direction de la Trilatérale, du CFR et du groupe Bilderberg, transformèrent l’économie chinoise alors comparables à toutes celles du tiers monde en la puissance que l’on connaît. Sur l’agenda du mondialisme, le TPP et le FTAAP seront les prochains pas pour l’inclure à la future gouvernance globale.

    Pauline Mille pour réinformation.tv

    http://www.altermedia.info/france-belgique/uncategorized/mondialisme-le-ttp-sur-lagenda-de-la-trilaterale-du-bilderberg-du-cfr_158932.html#more-158932