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  • L’Autriche va dans "le sens de l’Histoire" selon Marine Le Pen

    La présidente du Front national Marine Le Pen a qualifié ce lundi le large succès de l’extrême droite au premier tour de l’élection présidentielle en Autriche de "prise de conscience" qui devient selon elle "le sens de l’Histoire".

    "Dans énormément de pays d’Europe, il y a une très forte poussée des mouvements patriotes. Ca devient le sens de l’Histoire", s’est félicitée Marine Le Pen, en réaction aux résultats électoraux en Autriche, ce lundi matin sur France 2. La présidente du Front national a qualifié lundi le large succès de l’extrême droite au premier tour de l’élection présidentielle en Autriche de "prise de conscience" des peuples européens contre l’Union européenne.

    "Une structure de soumission des peuples"

    "Il y a clairement une prise de conscience de la part des peuples européens que l’Union européenne est en réalité une structure de soumission des peuples, une structure antidémocratique, qui n’a respecté d’ailleurs aucune de ses promesses ni en terme de développement économique, ni en terme de protection à l’égard des flux de migrants", a ajouté Marine Le Pen. "Le FPÖ, qui est l’allié du Front national au Parlement européen, vient d’enregistrer une victoire inattendue puisqu’elle n’était pas prévue par les sondages et tout à fait spectaculaire. Je l’ai félicité évidemment de ce résultat", a conclu l’eurodéputée. [....]

    La suite sur L’Express

    http://www.actionfrancaise.net/craf/?L-Autriche-va-dans-le-sens-de-l

  • UE : le lobby LGBT veut empêcher l'initiative Mum Dad & Kids

    La pétition internationale destinée à définir la famille comme l'union d'un homme et d'une femme est redoutée par le lobby LGBT, qui tente de la faire rejeter par la Commission de l'UE.

    Mum Dad & Kids a déjà plus de 30 000 signatures. Pour signer c'est ici.

    Michel Janva

  • Religion & Société • L’islam, principale ligne de fracture entre les intellectuels

    Vincent Trémolet de Villers, rédacteur en chef des pages Débats Opinions du Figaro et du FigaroVox.

    ♦ Une remarquable réflexion pour Le Figaro [22./04] sur un sujet maintes fois évoqué dans Lafautearousseau mais qui est ici approfondi et actualisé.

    Alain Finkielkraut, Michel Houellebecq, Michel Onfray ou Eric Zemmour ont longtemps été les seuls à dire sans tricher ce qu’ils voyaient. Mais, depuis les attentats islamistes de Paris et de Bruxelles, la prise en compte du réel est en train de modifier profondément le monde de la pensée.

    On peut avoir le visage découvert, les cheveux aux vents et se voiler volontairement l’esprit. Ce port du voile-là n’a jamais été obligatoire mais celui qui, en France, se risquait à le retirer pour voir les conséquences d’une immigration inconséquente, celui qui osait exprimer sa crainte de voir fleurir les barbes et pousser les minarets a longtemps subi le supplice réservé aux apostats.

    Les gardiens du dogme le jetaient dans les ténèbres, les comités de surveillance le faisaient poursuivre par les juges, les relais d’opinion accolaient à son nom tous les péchés du monde.

    S’il lui prenait la fantaisie de ne plus chercher les convulsions antisémites dans les salons de la vieille France ou les sacristies des églises mais dans les territoires délaissés par l’école, la police, la justice, on criait au racisme. Il valait mieux raser les murs et rester bien au chaud derrière la bonne grille de pensée. Le nouveau clergé disait le bien et le mal, le salut et l’enfer. Nul n’y croyait guère mais, l’histoire le prouve, on peut aussi pratiquer une religion sans y croire.

    Accepter de voir

    Et puis, un à un, malgré tout, essayistes, philosophes, écrivains ont arraché le voile. Ils ont accepté de voir. Ils ont même accepté de dire. Les gardiens de la révolution ont bien tenté de les poursuivre, de les faire renvoyer de leurs journaux, de leurs télévisions, de leurs radios, de les mener de force devant les juges: rien n’y fit, leur succès était trop grand et la population les portait aux nues.

    Ils pouvaient être journalistes comme Eric Zemmour, philosophes comme Alain Finkielkraut et Michel Onfray, romanciers comme Michel Houellebecq, essayistes comme Pascal Bruckner et Elisabeth Lévy. Par paresse (ou par malveillance), ils furent assimilés les uns aux autres, sous le vocable de néoréactionnaires. Pourtant, en l’espèce, il était hasardeux de faire des amalgames. Leur seul point commun était d’avoir retiré le voile, d’avoir appelé un chat un chat et un attentat islamiste, un attentat islamiste.

    En dix ans, ce surgissement du réel a bouleversé toutes les lignes de la vie des idées. L’antiracisme a perdu la tête et la main jaune est devenue folle. Les potes d’hier se sont déchirés et la génération SOS a essaimé au Parti socialiste, certes, mais aussi chez Dieudonné. Bernard-Henri Lévy s’est élevé contre le drapeau noir du califat tandis qu’Edwy Plenel a fait du musulman le prolétaire, la victime, le juif du XXIe siècle.

    La gauche morale à l’heure de l’examen de conscience

    « Le catholique zombie », voilà l’ennemi, proclamait Emmanuel Todd quelques mois après que les fous d’Allah eurent tué de sang-froid journalistes, policiers et juifs de l’Hyper Cacher, tandis que des bouffeurs de curés prenaient la défense des chrétiens d’Orient. Il a fallu un deuxième carnage, le 13 novembre, pour que d’autres, à leur tour, viennent dire ce que chacun voyait à l’œil nu. La gauche morale, enfin, faisait son examen de conscience. Celle qui ne combattait que des ennemis déjà vaincus – le fameux homme-blanc-de-plus-de-50-ans – a découvert dans la nuit de Cologne que « la victime » pouvait être « un bourreau ». Elisabeth Badinter qui, elle, n’a jamais été dupe, a souligné la hiérarchie morale du parti de l’Autre : « Ce que cette affaire de Cologne a démontré c’est que, quand ce sont des étrangers qui sont en cause, alors les priorités changent. »

    La gauche, qui ricanait devant Le Petit Journal sur tout ce qui ressemblait de près ou de loin à de la transcendance, s’est souvenue que l’homme était un animal religieux. Jean Birnbaum (Un silence religieux, Seuil) s’est fait l’écho de Saint- Exupéry qui, au milieu de la guerre, écrivait au général X : « Rendre aux hommes une signification spirituelle, des inquiétudes spirituelles, faire pleuvoir sur eux quelque chose qui ressemble à un chant grégorien […] Rien qu’à entendre un chant villageois du XVe siècle, on mesure la pente descendue. » Cette lettre, celle d’un homme plongé dans la nuit du monde entre la croix gammée et le drapeau rouge, résonne curieusement aujourd’hui. L’auteur de Citadelle, en effet, connaissait l’ennemi, mais se demandait si cette connaissance suffisait au sursaut d’un pays et d’une civilisation.

    L’État islamique et ses épigones ne nous disent pas autre chose. L’islamisme conquérant, celui des bombes mais aussi celui du voile intégral et des prières de rue, nous pose la même question: « Qui êtes- vous ? ». Nous, nous savons qui nous sommes, nous disent les djihadistes, mais vous qui êtes-vous ?

    À cette question, les réponses sont multiples : « Je suis Charlie », « je suis terrasse », « je suis Bruxelles ». « Qui est Charlie ? » se demande-t-on, tout de même. Certes, la terrasse du Petit Carillon à la nuit tombée illustre un peu de notre art de vivre, mais peut-on répondre au cri d’« Allah est grand » par un verre de mojito ? Et Bruxelles est-elle la « ville-monde » que le maire vante comme un modèle pour tout l’Occident ou « la capitale de l’Europe des soumis, d’une infinie laideur » dont parle l’écrivain Jean Clair ?

    Dans Situation de la France, Pierre Manent en appelle à la « marque chrétienne » de notre pays. Mais quelle est cette marque ? Celle d’Alain Juppé et du pape François qui la revendiquent pour justifier l’accueil sans mesure des réfugiés, ou celle de Philippe de Villiers qui s’incline devant l’anneau de celle « qui voulait bouter les Anglais hors de France » ?

    En créant le Printemps républicain, Laurent Bouvet a déclaré vouloir retrouver les fondements de la laïcité à la française. Mais est-ce celle de Viviani, qui voulait éteindre une à une les étoiles du ciel ? Celle de Ferdinand Buisson, qui rêvait d’instituer une religion républicaine ? Celle de Christiane Taubira, qui invoque la laïcité pour justifier le développement infini des droits individuels ? Celle de Jean-Louis Bianco ou celle de Manuel Valls ? Celle de Joseph Pagnol, le maître d’école universel, ou celle des transhumanistes ?

    « Que faut-il dire aux hommes ? », s’interrogeait Antoine de Saint-Exupéry à la fin de sa lettre. L’islamisme conquérant nous impose, à son tour, cette question.

    Dans un dialogue inoubliable publié cet été par Le Figaro Magazine, Alain Finkielkraut et Michel Houellebecq tentaient d’y répondre. « Dieu est parti, disait l’auteur de L’Identité malheureuse, et il ne dépend pas de nous de le faire revenir. Je crois que ce qui est mort pour de bon en France comme dans le reste du monde occidental, c’est la croyance en la vie éternelle.» Il poursuivait : « On ne peut pas décider de croire à nouveau dans la vie éternelle – et c’est le destin de l’Occident. » … « Alain, je suis en net désaccord là-dessus, répondait Michel Houellebecq.Ce sont ceux qui croient à la vie éternelle qui survivent. La religion gagne toujours à la fin. » Plutôt que de s’écharper sur les menus à la cantine et les coiffes des hôtesses de l’air, on rêve d’un débat qui soit à cette altitude. C’est peut-être illusoire, mais il n’est pas interdit d’essayer.

    Vincent Trémolet de Villers 22/04/2016

    http://lafautearousseau.hautetfort.com/archive/2016/04/23/religion-societe-l-islam-principale-ligne-de-fracture-entr-5792533.html

  • Nuire debout : "nous n’apportons pas la paix"

    L'économiste Frédéric Lordon intervient (assis) à Nuit debout :

    "Nous voilà sommés d’être inclusifs, violence du capital et violence identitaire raciste, violence dont Finkielkraut est peut-être le propagateur le plus notoire". "Ces médias nous demandent d’accueillir Finkielkraut et bien non ! Pas d’animation citoyenne all inclusive comme le voudraient Laurent Joffrin et Najat Vallaud Belkacem !" "Nous ne sommes pas ici pour être amis avec tout le monde, et nous n’apportons pas la paix, nous n’avons aucun projet d’unanimité démocratique".

    "S’il n’y a plus d’alternative dans le cadre, il y a toujours possibilité de refaire le cadre. C’est de la politique, pas du revendicatif. On chasse les gardiens du cadre".

    "Il faut mettre des grains de sable partout" : "C’est débouler dans une réunion d’Anne Hidalgo, c’est débouler dans la conférence d’une association d’étudiants à l’ESCP qui invite Florian Philippot". "C’est faire dérailler le cours normal des choses, les harceler, leur ôter toute tranquillité !"

    "La nuit debout, la grève générale, la république sociale, c’est loin".

    Le but est indiqué ici : leur faire peur.

    Michel Janva

  • Le quotidien Présent présente le numéro 42 de Synthèse nationale

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  • Tribune libre – La République anti-démocratique, par Vincent Revel

    Quand un homme politique prend un ton solennel, c’est qu’il va nous parler des valeurs de la République. Même si elles sont constamment bafouées, ces valeurs (égalité, fraternité, liberté, civisme, patriotisme, laïcité…) sont présentées comme de nouveaux commandements à vocation universaliste. Peu importe que ces valeurs ne relèvent d’aucune réalité historique, peu importe qu’elles aient été détournées par de fausses démocraties au profit d’un système oligarchique, mondialisé, consumériste, cosmopolite, l’essentiel est qu’elles se mettent au service exclusif de la nouvelle religion libérale des « droits de l’homme ».

    Notre République est soi-disant une démocratie et, de ce fait, tous les moyens sont bons pour faire taire ses opposants. Telle est la logique actuelle de ce qui nous sert de dirigeants. Avec une lecture manichéenne revendiquée de l’histoire, notre élite peu inspirée ne cesse, avec l’aide des médias complices, de nous vendre en boucle le modèle de société multiculturelle où l’être enraciné dans une terre et une mémoire devrait impérativement laisser la place au nouvel individu hédoniste nommé « citoyen du monde ».

    Dans cette logique globale et mondialiste, tout ce qui rappelle les valeurs ancestrales, comme les coutumes, les traditions, les liens familiaux et claniques, devient obsolète, périmé et nuisible au bon fonctionnement des sociétés dites progressistes et modernes. Si vous vous risquez à émettre un avis différent, vous devenez immédiatement une personne infréquentable méritant d’être ostracisée.

    Pour cette raison, parmi d’autres causes répondant à des intérêts personnels et de partis, nos politiques ont décidé, depuis quelques années, de déconstruire et de détruire ce qui peut encore rattacher l’individu à une histoire et à un terroir souvent symboles d’une identité charnelle. Les dernières réformes territoriales vont toutes dans ce sens avec la naissance de nouvelles régions (Hauts de France, Grand Est), de nouveaux cantons, de nouvelles métropoles (Lyon), déconnectées de leurs vieilles provinces historiques, aboutissant même à la dissolution de communautés de communes représentant parfois un terroir ancien possédant une forte identité locale.

    Cette frénésie de réformes ne répond, malheureusement, à aucune logique sur le long terme et n’apporte aucune solution au blocage structurel de nos institutions et administrations. A l’heure où nos vieilles et riches provinces (Alsace, Lorraine, Champagne, Saintonge, Forez, Velay, Dauphiné, Flandre, etc.) s’effacent soi-disant pour laisser place à des structures moins coûteuses et plus fonctionnelles, nous nous retrouvons avec un « millefeuille » d’élus ne représentant souvent rien d’autre que leurs familles politiques.

    Notre République jacobine est à bout de souffle et ses incohérences s’expriment pleinement à chaque élection. A l’heure où le Parti socialiste, avec moins de 90 000 adhérents à jour de leurs cotisations, dirige unilatéralement le pays, le Front national, premier parti de France, réussit difficilement à aligner deux députés à l’Assemblée nationale !

    Pour remédier à ses défaillances anti-démocratiques, il nous faudrait engager une véritable rupture avec notre système centralisateur et renouer avec nos vieilles provinces en créant une fédération unie autour d’un projet patriote. Seul un système fédéral antimondialiste et « anti-multiculturel », plus proche des citoyens, attaché au suffrage proportionnel et à la possibilité d’avoir recours aux référendums d’initiative populaire, comme pour nos voisins Suisses, reconnaissant aussi l’identité charnelle de chaque province, à vocation « localiste » et non universaliste, pourra remédier à la grave crise de confiance qu’ont les Français envers leurs politiques.

    En attendant que nos vieilles provinces renaissent de leurs cendres, nous nous consolerons avec la belle victoire du FPÖ au premier tour de l’élection présidentielle en Autriche, signe d’un ras-le-bol affirmé d’une grande partie d’Européens, décidés à rompre définitivement avec les technocrates de Bruxelles et leurs sbires locaux.

    Vincent Revel

    http://fr.novopress.info/200642/tribune-libre-republique-anti-democratique-vincent-revel/

  • Terrorisme : mensonges politiques et stratégies fatales de l’Occident (Jacques Baud)

    terrorisme-baud.jpgJacques Baud est colonel d’état-major général, ancien analyste des services de renseignement stratégique suisses. Spécialiste du renseignement et de la problématique du terrorisme, il est l’auteur de plusieurs ouvrages sur ces sujets.

    Voici un ouvrage qui pourrait faire du bruit. Son auteur examine le terrorisme djihadiste en mettant en lumière les responsabilités occidentales. D’emblée, Jacques Baud commence par rappeler que les Etats-Unis sont champions en manipulations. « Force est de constater que pratiquement chaque conflit où les Etats-Unis ont été impliqués a débuté soit par une opération clandestine (souvent de nature criminelle), soit par une manipulation visant à faire passer les Etats-Unis pour les victimes d’une agression, permettant ainsi de forcer la main du Congrès.« , écrit-il avant de passer en revue différents évènements symptomatiques.

    Notre officier suisse souligne que dès la mi-septembre 2001, soit bien avant de prétendues « révolutions citoyennes » de 2010-2012, les Etats-Unis avaient un plan pour renverser sept gouvernements du Proche et Moyen-Orient, dont le régime syrien. Et de citer une déclaration hallucinante du général américain Wesley Clark retraçant la décision prise par le Pentagone en 2001 de faire tomber sept pays : l’Irak, la Syrie, le Liban, la Libye, la Somalie, le Soudan et, pour finir, l’Iran. Or, on retrouve dans cette liste les trois pays arabes qui ont renoncé au système des pétrodollars pour vendre leur pétrole et les ennemis « traditionnels » d’Israël.

    L’auteur ne manque pas non plus de montrer qu’Israël, en matière de lutte contre le terrorisme, joue sur plusieurs tableaux à la fois, et fait preuve d’un machiavélisme cynique. Jacques Baud rappelle d’ailleurs que la littérature djihadiste – et celle de l’Etat Islamique en particulier – est relativement peu virulente à l’égard d’Israël.

    Ce livre courageux condamne l’hypocrisie de ceux qui nous dirigent. Sans dégager les terroristes de leurs responsabilités, il réclame de se poser des questions sur les gouvernements occidentaux qui, par leur action – presque toujours illégale – exposent leurs propres concitoyens à des actes de rétorsion.

    Et Jacques Baud de conclure par cette accusation : « les gouvernements américain, britannique et français ont été les principaux promoteurs du terrorisme islamiste » !

    Terrorisme, Jacques Baud, éditions du Rocher, 424 pages, 21 euros

    A commander sur le site de l’éditeur

    http://www.medias-presse.info/terrorisme-mensonges-politiques-et-strategies-fatales-de-loccident-jacques-baud/53196

  • Ces 5 chiffres qui donnent des sueurs froides à François Hollande

    Certes, les sondages n'ont qu'une valeur relative, surtout à un an de l'échéance électorale. Mais il reste intéressant de noter que tous font un même constat: la position du chef de l'Etat devient très inconfortable.
    Malgré l'opération reconquête lancée ce lundi par Stéphane Le Foll, la dégringolade de François Hollande dans l'opinion, elle, semble partie pour durer. S'il envisage de conserver son siège en 2017, le président de la République a aussi du souci à se faire pour remobiliser et séduire à nouveau l'opinion. Car au vu des différents sondages épluchés par BFMTV.com, tous les indicateurs sont dans le rouge. La preuve en cinq chiffres.
    80% des Français ne veulent pas qu'il soit candidat
    Même s'il en a envie, il faudra que François Hollande travaille sa crédibilité avant de se lancer dans la course à sa propre succession. Pour l'heure, près de 54% des personnes interrogées ne souhaitent "pas du tout" une candidature de l'actuel président et 26% "plutôt pas", tandis que 6% la souhaitent "tout à fait" et que 14% répondent "oui, plutôt".
    Même parmi les sondés proches du PS, 53% sont hostiles à la participation du président de la République à l'élection présidentielle. Moins surprenant, ce pourcentage atteint 91% chez les sympathisants de Les Républicains et 89% chez ceux du Front national, détaille ce sondage Ifop.
    13 à 16% des intentions de vote
    Dans l'hypothèse où il se lancerait, nouvelle difficulté: François Hollande serait éliminé dès le premier tour de la présidentielle 2017, dans tous les cas de figure. Un sondage Odoxa pour BFMTV le donne à 15% des intentions de vote, TNS parle de 13% et Ifop, le plus optimiste, va jusqu'à 16%.
    Il serait, pour l'heure, largement devancé au premier tour comme au second par le candidat de droite, quel qu'il soit, et par la présidente du Front national, Marine Le Pen.
    14% de satisfaits
    Déchéance de nationalité, remaniement, contestation sociale de la loi Travail... le premier trimestre 2016 s'est révélé désastreux pour l'exécutif. Selon un sondage Ifop, François Hollande est le plus impopulaire de tous les présidents de la Ve République à 12 mois de l'élection, avec seulement 14% de bonnes opinions. A la même époque, Nicolas Sarkozy conservait 28% de fidèles en 2011, et François Mitterrand (en 1987) comme Jacques Chirac (2001) affichaient 56% de bonnes opinions.
    En fin d'année 2015, sa gestion des attentats avait pourtant permis à François Hollande de regagner plus de 20 points de confiance, jusqu'à atteindre 50% d'opinions favorables début décembre, son record. Mais l'éclaircie fut de courte durée.
    13% des Français approuvent son bilan
    Dans l'ensemble, s'ils ne veulent pas le voir rester à l'Elysée, c'est parce que les sondés n'apprécient pas l'action de François Hollande à la tête du pays. Ainsi, 87% d'entre eux jugent son bilan négativement. Dans le détail, 47% des répondants jugent son bilan "très négatif" et 40% "assez négatif".
    En un an, par rapport à avril 2015, le nombre d'insatisfaits du chef de l'Etat a augmenté de six points. Même chez les sympathisants socialistes, 63% qualifient le bilan de l'exécutif de négatif. En revanche, 12% des sondés jugent son bilan "assez positif" et seulement 1% "très positif". Une base bien maigre pour défendre un quinquennat.
    16% croient qu'il va encore agir avant 2017
    Plus grave encore peut-être pour son image, la plupart des Français pensent que François Hollande ne sera plus très actif d'ici à l'élection présidentielle. D'ailleurs, ils n'en attendent plus grand chose. 16% d'entre eux estiment que lors de l'année qu'il lui reste, il "cherchera à réformer le pays". 83% pensent qu’il se contentera de gérer les affaires courantes, quand 53% pensent qu’il "ne prendra plus que des mesures électoralistes".
    En termes d'image, celui qui ne convainc plus même dans son propre camp a un bilan jugé désastreux. A un an de l'élection présidentielle, François Hollande ne passe quasiment jamais la barre des 20% de satisfaits ou d'optimistes. De quoi créer la surprise s'il parvient à inverser la tendance.

    A. D. Bfmtv :: lien

    http://www.voxnr.com/cc/politique/EuyEyFulAABIjbVNWO.shtml