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  • Politique et éco n°90 : Du Tea Party à Donald Trump, l’Amérique à la reconquête d’elle-même.

  • Le Front « ni droite ni gauche »

    Le slogan sonne bien : « ni droite ! ni gauche ! Front national ! ». Mais au Fn, il n’a pas toujours signifié la même chose. Poussons un peu au-delà des mots !

    « Ni Droite, ni Gauche », cet impératif résonne dans les meetings du FN depuis le milieu des années 1990, lorsque Samuel Maréchal, gendre de Jean-Marie Le Pen et patron du Front national de la jeunesse, avait popularisé cette notion dans les rangs frontistes. la développant dans un livre dont on ne cite généralement qu'une partie du titre Ni droite, ni gauche, Français, alors qu'il se trouvait explicité par une deuxième partie : Contre la pensée unique : l'autre politique. L'ensemble de l'énoncé vise à établir, d'une part que droite et gauche mènent une même politique issue de cette « pensée unique » - voire la constituent -, d'autre part à poser le Front national comme seul porteur d'une « autre politique », issue d'une autre pensée.

    Si le postulat est politiquement séduisant - les formules d'« UMPS » puis d'« LRPS » en sont des produits dérivés -, il n'est pas inutile de rappeler qu'il s'inscrit aussi - et surtout - dans le contexte interne de l'époque, qui voyait Bruno Mégret, numéro deux du FN, monter de plus en plus en puissance sur une ligne droitière. Le concept brandi par Samuel Maréchal eut d'abord pour objet d'offrir à Jean-Marie Le Pen un moyen de s'en distinguer et de reprendre de la hauteur, la personnalité de Jean-Marie Le Pen faisait toutefois de ce « ni droite ni gauche » une notion à haut risque politique, tant les milieux intellectuels étaient encore imprégnés des travaux de l'historien israélien Zeev Sternhell popularisés au début des années 1980 par son ouvrage Ni droite ni gauche, l'idéologie fasciste en France (Seuil).

    Si ce postulat, disions-nous, est politiquement séduisant, il l'est, intellectuellement, beaucoup moins. Il souffre même d'un vice fondateur qui consiste à réduire la droite et la gauche à leurs seules expressions politiciennes du moment, faisant même fi de ce qui distingue, d'un point de vue quasi anthropologique, l'homme de droite et l'homme de gauche.

    Parvenue à la présidence du Front national, Marine Le Pen a repris ce « ni droite, ni gauche ». Il a fait depuis l'objet d'une affiche éditée en 2013 et elle ne cesse de s'y accrocher, mais cette fois dans un tout autre environnement, qui est celui de l'omniprésence de Florian Philippot, issu lui de la gauche chevènementiste, de telle sorte que ce « ni droite ni gauche », qui était compris sous Jean-Marie Le Pen comme un aveu d'appartenance à l'extrême droite ou du moins à la droite dure, est devenu synonyme de son refus absolu d'être classée dans la lignée des droites françaises. Le « ni droite, ni gauche » devient un « ni droite... ni droite », la formule employée, en interne, par tous ceux, majoritaires, qui sont eux clairement de droite, ne s'en cachent pas voire le revendiquent, comme Marion Maréchal-Le Pen, qui en a la culture et la personnalité. À ce titre, il n'est pas exagéré de l'opposer à Marine Le Pen, qui, elle, a récemment avoué qu'elle ne savait pas parler à l'électoral de droite - aveu terrible qui révèle le profond malentendu qui règne entre la direction du FN et la base, entre la candidate et son électoral, et qu'une campagne présidentielle, si elle devait le faire éclater au grand jour, ne lèverait qu'à son détriment.

    Même en reléguant au second plan l'aspect uniquement électoral de la question - que cela lui plaise ou non, le réservoir de voix lui permettant d'espérer une victoire à l'élection présidentielle ne se situe nulle part ailleurs qu'à droite -, le refus de se positionner à droite plutôt qu'à gauche pose des questions majeures - et y répond. Car, par quelque bout que l'on prenne le sujet, c'est bien à droite que se situe le combat civilisationnel de refus des grandes migrations et de l'expansion de l'islam, comme c'est à droite que « l'âme française », pour citer Denis Tillinac, peut survivre, et non pas dans des « valeurs républicaines » qui, même en étant conciliant, participent à la décadence de notre civilisation - pour ne pas dire qu'elles en sont à l'origine.

    En s'arcboutant au « ni droite ni gauche », Marine Le Pen s'aliène une bonne partie de l'électoral de droite, ce qui après tout la regarde. Surtout, elle fait l'aveu de sa vraie rupture avec Jean-Marie Le Pen, dont le succès s'est bâti sur la faculté à attirer les électeurs sur sa vision de la France, quand Marine Le Pen agrège des électeurs en allant sur leurs positions. On est passé d'une situation où l'électeur qui se mettait à voter pour Jean-Marie Le Pen devenait de droite à une situation où c'est Marine Le Pen qui, pour attirer de nouveaux électeurs, adopte des positions qui se rapprochent de celles qui leur sont prêtées et qu'elle ne cherche aucunement à faire évoluer, de façon d'autant plus paradoxale - et exaspérante - que cette mutation est réalisée au moment même où la France s'est droitisée comme jamais.

    Le « ni droite ni gauche », qui n'avait déjà pas grand sens, devient ainsi le masque du vide d'une pensée qui se résume à la République et à la souveraineté, c'est-à-dire à des cadres dans lesquels il manque l'essentiel : le contenu. Si Marine Le Pen parvenait au pouvoir, elle rétablirait peut-être la souveraineté de la France,mais pour en faire quoi ?

    Bruno Larebière monde&vie  20 mai 2016

  • Xavier Raufer : « Avec les islamo-gauchistes, désigner l’ennemi devient difficile… »

    Durant son audition, le 10 mai dernier, devant la commission de la défense nationale et des forces armées de l’Assemblée nationale, Patrick Calvar, le patron de la direction générale de la Sécurité intérieure (DGSI), a exprimé ses craintes d’un nouvel attentat terroriste sur le sol français. Mais, chose étonnante, il a conclu sur la nécessité de combattre « l’ultra-droite » qui n’attendrait, selon lui que « la confrontation ». Réaction de Xavier Raufer.

    http://fr.novopress.info/

     

  • La nature, cette force qui terrorise l’Homme

    Si l’écologie est la science des relations, et si la démarche dite d’écologie intégrale consiste à restaurer des liens vivants rompus, il en est un par excellence qui doit nous préoccuper. Un d’autant plus difficile à restaurer que nous ne savons très bien ni quand ni comment nous l’avons rompu. Il s’agit du lien avec la Nature ; pour une fois, au sens le plus commun du terme, celle qui nous entoure.
     
    Il s’agit de parler de Nature, de La peur de la Nature au sens que lui donne François Terrasson dans le livre éponyme et fondateur (éd. Sang de la terre, 1988-2007). J’aurais pu parler de biodiversité. Mais ce n’est pas tout à fait pareil. « La biodiversité », c’est très technique. La Nature, c’est la biodiversité en liberté, c’est ce qui nous préexiste et vit hors de nos règles, et qui pour cela nous terrorise.
    C’est avec elle qu’il faut renouer nos fils. Cesser d’apprivoiser la Nature pour apprivoiser la peur de la Nature. Aucune société se voulant écologique ne peut sauter cette étape. Et ce n’est pas gagné.
    C’était il y a quelques semaines ; une personne férue de transition écologique et d’agriculture paysanne rapportait cette description qu’on lui avait faite de la campagne dans l’ouest lyonnais : « La déprise agricole est telle que la friche envahit l’espace ; et ces friches sont infestées de vipères, à tel point que les randonneurs n’osent plus s’aventurer là ». Fantasme. S’il est certain que l’agriculture locale est en difficulté, ce qui marque le territoire est bien moins l’extension de la friche que celle des surfaces bétonnées. Quant aux vipères, en dépit de nombreuses prospections ciblées de la part des spécialistes, elles sont désespérément rares… Au reste, randonneur, demandez-vous : quand avez-vous croisé sur votre chemin pour la dernière fois une vipère, ou même un serpent quel qu’il fût ?
    L’obsession du contrôle de l’Homme sur la Nature 
    Mais l’épisode a valeur de fable. Reformulons : la déprise agricole est telle que la friche envahit l’espace : c’est-à-dire que l’agriculture ne peut plus remplir sa mission de mise en valeur, d’ordonnancement du cosmos,  de police de ce qui a le droit de vivre et prospérer ; cela engendre des territoires hors de contrôle, des zones de non-droit biologique ; et dans ces friches que prospère-t-il ? L’ennemi, le mal : le serpent venimeux.
    En somme : que l’homme relâche sa pression sur le paysage, et c’est, aussitôt, le désordre, le chaos, peuplé d’êtres hostiles et répugnants. L’emprise, le quadrillage – au sens militaire – de l’espace par l’action organisatrice de l’homme, l’éradication de la vie non contrôlée irait de soi, en une mission d’essence divine. Voilà qui fleure le fond des âges plutôt que le paradigme productiviste et technolâtre de notre temps. Ou plutôt les deux à la fois.
    S’il est des faits documentés, la crise d’extinction biologique contemporaine en fait partie, ainsi que son origine anthropique. Il n’est pas d’espèce en voie d’extinction pour laquelle on n’ait démontré quels étaient les facteurs de la chute, et désigné le responsable. Si vous avez un doute, voyez par exemple les travaux de Génot sur la Chouette chevêche. Ce phénomène est récent et n’a pu exister avant que l’homme ne dispose des moyens, et surtout de l’énergie folle qu’exige ce rabotage planétaire, ce grand remplacement des écosystèmes par leur copie technique, bien contrôlée, bien gavée d’intrants. Sus à l’inutile ! Retraçons les lignes ; recalibrons les rivières ; expulsons les arbres ; traçons un paysage propre et productif, une gigantesque usine vivante, bardée de machines, d’indicateurs et de cadrans. Oui, ce phénomène est récent.
    Il n’empêche que la terreur de la Nature, comme Terrasson l’a bien montré, s’ancre plus loin ; elle plonge dans notre très ancien statut de proie, nos répulsions d’instinct pour le grouillant, le gluant, l’enchevêtré, d’où jaillit le prédateur. Plongeons dans les Physica, d’Hildegarde de Bingen. La mystique rhénane, pour une fois peu inspirée, compile les sciences de la vie de son temps sans en tirer les leçons de ses visions. Chaque être y est classé en utile ou non, et le froid, le grouillant, l’humide et le gluant y tiennent la place d’horreur.
    « Hors de nos mains, ce n’est pas le chaos, mais un système »
    La surexploitation techniciste moderne ne doit pas sa violence à la seule puissance de ses outils. Elle et la vieille peur de la Nature se fécondent l’une l’autre, poussées dans un même terreau, celui d’un mortel et colossal malentendu. Et ainsi naît ce fruit pourri qu’est la dévastation du jardin qu’on appelait la Terre. Un jardin. C’est le premier point de malentendu. La Nature serait un chaos, incompréhensible, ne pouvant engendrer, hors de la poigne de fer de la technique, rien d’ordonné, ni de bon. « La nature se porte mieux quand on la gère ». « Je suis sûr qu’il y a encore plus de biodiversité dans un jardin que dans vos soi-disant espaces naturels. » « La nature, c’est l’anarchie ».
    Point, point. C’est un jardin, parce que son agencement obéit à des règles. Tantôt d’airain, tantôt de velours, parce que la nouveauté foisonne, parce que l’évolution pousse toujours une nouvelle patte imprévue. Ces règles s’appellent écologie des espèces, ou encore successions écologiques. Ni plante ni animal ne survit si le milieu ne lui fournit le gîte et le couvert, et chacun possède, en la matière, un spectre de tolérance. Comme chacun, par sa simple présence, modèle « l’environnement », il influe sur la possibilité d’installation de ceux qui l’entourent. L’arbuste insensible au grand soleil croît dans la clairière. À son ombre modeste croîtra le pin sylvestre, puis sous celle de ce dernier, le chêne et ainsi de suite. Et les oiseaux, et les insectes associés à chacun.
    Hors de nos mains, ce n’est pas le chaos, mais un système. Or nous avons trop tardé à le connaître. La science écologique, dernière née des sciences de la vie, peine à se faire entendre. Elle n’existait pas quand nous avons tiré des Lumières et de nos connaissances d’alors les outils mentaux qui servent, encore aujourd’hui, de cadre à notre exploitation du monde. Nous avons fourré la plante sous nos microscopes, mais nous n’avons pas appris à la voir dans son monde, dans le monde. Notre prisme utilitariste a considéré chaque espèce, chaque essence, chaque variété comme utile, neutre ou nuisible, en l’arrachant à son écosystème. Ainsi, nous croyant très rationnels, nous avons raté, comme on saute un chapitre clé, la façon dont une espèce dépend de celles qui l’entourent, y compris s’agissant des espèces que nous choisissons de produire. Et nous voilà occupés à les déraciner, pour les acclimater dans nos sinistres plaines céréalières où rien ne vit sinon les machines et leurs pilotes, et les pilotes moins encore que les machines.
    Cette science partielle, segmentée, émiettée, nous l’avons appelée Progrès, et voilà pourquoi nous n’osons pas y renoncer. C’est pourtant une autre science, la science des relations, qui nous y appelle. Et nous plongeons nos pelles mécaniques dans de fragiles dentelles avant même de les comprendre. Nous croyons alors ordonner le monde et poursuivre le dessein du Créateur. A la vérité, nous ressemblons plutôt à un mioche démolissant à coups de pied des maisons en Lego pour en trier les briques par couleur. Et c’est autant la science que l’Écriture qui nous le dit.
    Il y a pire. En « recalibrant » le monde à coups de bulldozer, nous conjurons notre peur, nous repoussons l’Ennemi. La Nature ne serait pas que chaos, mais sourde menace. Elle doit être cachée. Qu’elle ressurgisse, et c’est l’alarme. La pullulation, le débordement, l’irruption du Mal. On voit deux Buses sur des piquets ? Une colonie de Corbeaux freux s’installe en ville ? « Mais enfin, c’est bien la preuve qu’il y a un déséquilibre quelque part ! » Et de conclure : « c’est Hitchcock ! On a peur ! ».
    Non, le « jardin » de la Nature n’est pas un paradis. Ce devait l’être, et ce le sera de nouveau quand tout sera transfiguré. D’ici là, des tigres tuent des hommes, et des moustiques aussi. 
    Voire. Il y a beau temps que l’homme est à lui-même son pire ennemi, et beau temps qu’il sait, quand il s’en donne la peine, juguler le paludisme sans devoir, pour autant, détruire le moindre marais. La Nature n’est ni hostile, ni d’ailleurs bienveillante ; elle est faite de compétition et de coopération, et d’ailleurs, bien plus de coopération que de cet éculé struggle for life. Qu’on pense, par exemple, aux mycorhizes, ces stupéfiantes associations racinaires entre arbres et champignons qui permettent à tous de prélever dans le sol les éléments minéraux dont chacun a besoin. A l’évolution conjointe entre Orchidées et pollinisateurs. Ou encore aux nurseries des Tadornes de Belon – de gros canards littoraux – où quelques adultes surveillent ensemble les poussins de plusieurs nichées.
    Ici aussi, l’idéologie de la technique, de la machine et du profit, ont projeté en retour des fantasmes sur nos vieilles terreurs de proie balourde des tigres à dents de sabre, et modelé de la Nature l’image d’une terrifiante arène.
    Ici encore, face à l’hybride malsain d’un « progrès »-tractopelle et de peurs archaïques, c’est un autre croisement, plus fécond celui-ci, qui peut nous sauver. L’écologie-science balaie nos fantasmes ; elle sait voir la richesse des liens, le flot continu de nouveauté, où nous ne voyons que lutte et sélection. Elle montre que ces liens peuvent nous nourrir comme des vaisseaux chargés de sève, si nous cessons de les rompre. Il ne reste qu’à tout renouer avec ce que nous dit le Créateur de sa propre Création. La peur est conjurée, l’utilitarisme dépassé, la technique ramenée à sa juste place.
    La transition écologique, ce n’est pas un monde d’éoliennes au garde à vous plantées dans le gazon bien ras ou le champ d’OGM bien carré. C’est dépasser enfin la peur que nous inspire le foisonnement de la vie. Alors, et alors seulement, nous pourrons envisager une société d’écologie intégrale.

    Johannes Herrmann http://www.oragesdacier.info/

  • Un bébé de 24 semaines survit à l’avortement en Pologne, pleure pendant une heure alors qu’on le laisse mourir

    « Les membres de l’industrie de l’avortement ne veulent pas admettre que les bébés peuvent survivre à l’avortement. Ils appellent cela un mythe et prétendent que ça ne se produit pas – mais pourtant, ça arrive. Et ce qui se passe quand les bébés survivent aux avortements fait frissonner. Trop souvent, on laisse les bébés mourir, sans confort ou compassion, seuls, dans la douleur et le froid. C’est exactement ce que vient de se produire en Pologne, où un bébé atteint du syndrome de Down a été victime d’un avortement raté, et a ensuite été abandonné à son sort, pleurant pendant près d’une heure avant de mourir alors que les médecins ne faisaient rien.

     

    Les médecins et le personnel médical de l’Hôpital Sainte-Famille [sic] à Varsovie, en Pologne, ont laissé un enfant mourir après un avortement bâclé, selon les rapports des médias locaux détaillant l’horrible scène.

    Le bébé est né le 7 mars, 2016 à 24 semaines de gestation, après qu’une tentative d’avortement ait échoué. L’enfant a pleuré et crié pendant une heure avant de mourir, selon les témoins, comme rapporté par la Télévision Republika.

    Le personnel médical n’a aucunement essayé d’aider l’enfant.

    La porte-parole de l’hôpital Dorota Jasłowska-Niemyjska a expliqué qu’une patiente à la fin de la 23e semaine de grossesse est venue à l’hôpital, et ses tests médicaux ont suggéré que le bébé avait le syndrome de Down. L’hôpital affirme que tout ce qui est arrivé par la suite, a été conforme à la loi et les procédures médicales. La dignité de la patiente et la dignité du fœtus ont été respectées, a continué sa porte-parole.

    En Pologne, l’avortement est illégal – sauf pour sauver la vie de la mère, dans le premier trimestre dans les cas où la grossesse résulte d’un viol, ou si le bébé a un « handicap sévère et irréversible ou est atteint d’une maladie incurable et mortelle. » Dans le troisième cas, le bébé peut être avorté jusqu’au moment de la viabilité. Mais la viabilité n’est pas explicitement définie, donc des avortements tardifs peuvent être pratiqués, aussi longtemps que le bébé est considéré comme invalide. Il s’agit d’une loi ignoble qui discrimine les gens pour le « crime » d’avoir un handicap.

    Aussi, un bébé à 24 semaines de gestation a incontestablement atteint la viabilité. C’est à 24 semaines que le bébé atteint la barre de 50% de chance de survie, mais il est déjà arrivé que des bébés nés à moins de 24 semaines survivent. Une étude récente a révélé que de plus en plus de bébés survivent à 23 semaines, et une étude ultérieure a montré qu’avec un traitement approprié, les bébés peuvent survivre dès l’âge de 22 semaines. Et au moins deux bébés ont survécu à une naissance à 21 semaines. Amillia Taylor et James Elgin Gill sont tous deux nés à 21 semaines de gestation et ont survécu, et tous les deux sont maintenant en santé et se développent bien.

    Malheureusement, l’industrie de l’avortement ne se soucie pas beaucoup de la science et de la viabilité. On ne se soucie pas non plus de l’obligation légale d’offrir des soins médicaux aux bébés qui survivent à l’avortement, aux États-Unis également. L’enquête Inhumain de Live Action a découvert la vérité: les avorteurs pratiquant des avortements tardifs à travers ce pays laisseraient les bébés mourir s’ils survivaient à l’avortement, sans offrir le moindre soin médical.

    Quant à la Pologne, un prêtre catholique, le père Ryszard Halwa, exige publiquement que l’hôpital soit accusé d’un crime. Si un bébé survit à un avortement et est né, alors il est légalement considéré comme un enfant et aurait dû recevoir tous les soins médicaux qui étaient nécessaires.

    Le personnel hospitalier a négligé de le faire, et devrait en être tenu responsable. »

    Lu sur Campagne Québec-Vie

    http://www.contre-info.com/un-bebe-de-24-semaines-survit-a-lavortement-en-pologne-pleure-pendant-une-heure-alors-quon-le-laisse-mourir#more-41946

  • Tariq Ramadan attise la guerre des gauches… Manuel Valls tombe dans le piège !

    Calme, posé, c’est un fin manipulateur, un malin d’envergure.

    Tariq Ramadan, philosophe musulman, prédicateur de talent… L’homme a belle allure et il en joue. Calme, posé, c’est un fin manipulateur, un malin d’envergure.

    Premier ministre de la déconfiture, homme à tout faire d’un président au ventre mou mais sans estomac, Manuel Valls est, lui, au bord du burn out. De nature colérique, atrabilaire qui peine à se contrôler, c’est un sanguin.

    Confrontez les deux, c’est l’explosion assurée.

    On a tort d’ignorer l’importance du physique. La suprématie du gars décontracté face au petit tout sec et super énervé, celle du stratège qui fignole ses coups de billard à trois ou quatre bandes quand l’adversaire agite sa raquette dans tous les sens en confondant boule et balle.

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  • Regard sur l'Actu #27: La passion du migrant

    Le Système ira jusqu'au bout pour nous imposer ses « migrants ». Constatant que les peuples européens sont de plus en plus réticents à accueillir des millions de faux-réfugiés venant profiter, piller et affaiblir à dessein notre continent, il met toutes ses forces en action depuis des mois pour contrer la réaction populaire et cette passion hystérique l'amène à affirmer les sottises les plus éhontées. Place à quelques bobards récents sur ces chers "citoyens du monde" que l'oligarchie mondialiste utilise contre l'Europe et les Européens.

    Les Français aiment les migrants!

    Le Système perd tellement les pédales qu'il commet des erreurs de plus en plus grossières, à l'image de ce sondage d'Amnesty International (ONG recevant des millions de dollars de la part de George Soros, signe de confiance !) qui décrit les Français comme « plutôt accueillants » envers les envahisseurs. Pensez... nos compatriotes seraient 82% à être favorables à l'accueil des migrants. Quel score soviétique ! Le même que Chirac en 2002 ! Tous les faits, tous les autres sondages (voir ici) ont beau prouver le contraire, peu importe ! Jean-François Dubost, responsable du programme protection des populations pour Amnesty France, ose même venir affirmer que les Français ont pu constater qu'ils "n'avaient pas été envahis par des hordes de barbares, mais qu'au contraire les choses se passaient plutôt bien" dans les endroits ou des réfugiés ont été installés légalement. A Calais par exemple ?

    Les migrants : un moteur économique puissant!

    Vous ne vous en doutiez sans doute pas : les « réfugiés » sont des créateurs de richesse et ils rapportent bien plus qu'ils ne coûtent nous annonce Ouest-France(qui ne sera pas le premier journal à reprendre cette ridicule propagande libérale visant à nous endormir grâce à l'argument "pognon"! En France, on sait que le budget 2015 lié à l'immigration illégale a dépassé celui de la santé (1,38 milliards d'euros contre 1,25 milliards). Mais les retombées économiques arrivent, pas d'inquiétude !

    L'Allemagne, où « réfugiés » est devenu le mot de l'année, s'apprête justement à débourser 94 milliards d'euros d'ici 2020. Ayant reçu plus d'un million de clandestins en 2015, le pays de Goethe devrait en accueillir encore 2 millions dans les prochaines années (d'après le ministère fédéral des finances). Même si les 94 milliards seront pompés aux contribuables allemands, ceux-ci ne pourront que se réjouir d'aider à la sacro-sainte croissance économique de leur pays  car « investir un euro dans l’accueil des réfugiés en rapportera presque deux, dans les cinq ans. » Les clandestins comme solution à la crise en quelque sorte... Il fallait oser! Cette idée magique, on la retrouve dans le rapport Refugees Work de la fondationTent et du think-thank Open (ce dernier est évidemment l’œuvre d'un mondialiste acharné prônant le métissage et le libéralisme intégral : Philippe Legrain). Basé sur les chiffres de l’Institut monétaire international (IMF) et la pensée vaudou, le rapport est sans surprise. En effet :

    « L’investissement public dans l’accueil des réfugiés stimulera immédiatement la demande économique. Quand les réfugiés travaillent, qu’ils exercent un métier, peu importe le niveau de compétence, ils payent des taxes, consomment et investissent. C’est un surplus pour l’économie. » nous explique-t-on.

    Voici les préconisations du rapport :

    « Les gouvernements devraient en priorité intégrer les réfugiés et les demandeurs d’asile sur le marché du travail. En France, les procédures de demandes d’asile prennent du temps, parfois des années. Pendant ce temps, les demandeurs d’asile sont exclus de l’emploi. De même, très souvent, les gouvernements ne reconnaissent pas les diplômes des pays d’origine et ne proposent pas suffisamment de formations linguistiques. Enfin, les réfugiés sont réinstallés dans des lieux où les logements sont abordables mais où l’emploi est rare. Toutes ces choses doivent être changées. »

    C'est bien pour cela qu' « il est important d’avoir un marché du travail ouvert(NDR: L'éternelle obsession libérale de l'ouverture et de la suppression de toute barrière, de toute limite), et des investissements publics pour améliorer les compétences professionnelles et linguistiques des demandeurs d’asile. » Quant à l'Union Européenne, elle « doit maintenant se concentrer sur les mesures à prendre pour permettre aux réfugiés de contribuer économiquement à leur nouvelle société. » Sans doute n'en fait-elle pas encore assez...

    Connaissant -de une- la passion des clandestins pour le travail (l'Allemagne va cependant leur créer exclusivement 100.000 emplois d'utilité publique pour mieux les "intégrer") et -de deux- le taux de chômage dans l'Union Européenne (autour de 10%), on peut légitimement émettre certaines réserves... En tout cas, nous n'en avons aucune concernant la stimulation de la consommation ! Les supermarchés en savent quelque chose et, dans notre pays qui se serait pris de passion pour les « migrants », on trouve de remarquables initiatives à l'image de celle de la commune de Grande-Synthe qui « va mettre en place une navette à destination des usagers du camp de migrants de la Linière pour les amener en toute sécurité jusqu’à Auchan. »

    Une passion partagée ?

    Nous connaissons tous la réponse à cette question. Les Français sont majoritairement opposés à l'immigration sauvage et ne font plus confiance aux médias et au gouvernement qu'ils savent être des menteurs et des manipulateurs. « 67% des Français interrogés pensent que le gouvernement et les médias fournissent des informations mensongères sur les crimes commis par les migrants » nous dit un sondage qui semble bien plus digne de confiance que celui d'Amnesty International. Car déjà bien plus conforme à ce que l'on entend auprès des gens dits « normaux » car, hormis les abrutis, les gauchistes et les catholiques tendance Vatican 2, personne n'en veut.

    Nous l'avons déjà dit, notre pays est divisé en deux parties quasi-irréconciliables. Et la question des migrants en est la preuve. L'éternelle différence entre pays légal et pays réel. Que le Système en soit amené à avaliser des procédés de propagande aussi minables que ceux présentés plus haut montre certes sa détermination à détruire l'Europe (ce qui est le but des Etats-Unis et de leur mentor Soros affirme fort justement le gouvernement de Viktor Orbàn) mais témoigne surtout de son inquiétude quant à l'état actuel des choses et à un divorce qu'il sait inéluctable avec les populations européennes. D'où ses mensonges répétés et sa répression implacable envers ses vrais ennemis (des pays « frondeurs » d'Europe de l'est à Boris Le Lay).

    Rüdiger / C.N.C.

    http://cerclenonconforme.hautetfort.com/le-cercle-non-conforme/